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Temps de lecture estimé : 13 mn
27/12/05
Résumé:  Une femme est amoureuse d'un collègue. Il semble dissimuler un secret, mais il n'est peut-être pas le seul...
Critères:  fh inconnu amour volupté intermast fellation préservati pénétratio ecriv_f
Auteur : Orchis  (Jeune auteur)            Envoi mini-message

Concours : Stupéfiants secrets
A la recherche du prince charmant

Doria vida la boîte aux lettres de ses prospectus et les feuilleta : des brochures publicitaires, une facture, un tract syndical, une annonce louant les mérites d’un marabout. Un rictus amer se dessina sur ses lèvres : elle tenait là le moyen le plus sûr pour attirer l’attention de Thomas… Ses pensées se tournèrent une fois encore vers lui. Où se trouvait-il ? Elle se le représenta allongé, presque nu, sur une plage. Sa gorge s’assécha : il la troublait, même à des dizaines de kilomètres d’elle. Parfois, il lui semblait que son QI diminuait lorsqu’il s’approchait d’elle. Elle s’abîmait dans la contemplation de ses yeux calmes comme un lagon et en oubliait presque de lui répondre. En réunion, elle observait ses mains et les imaginait posées sur sa peau. Quel amour pathétique ! Il s’intéressait si peu à elle qu’il ne s’était aperçu de rien. Aussi, quand il lui avait demandé de s’occuper de son appartement pendant ses vacances, son cœur avait bondi. Il avait enfin remarqué son existence ! Bien sûr, elle devinait les raisons de son choix : sa vieille voisine perdait un peu la tête, les jeunes du dessus étaient bien trop étourdis, Doria n’habitait pas très loin… Il la considérait sans doute comme une femme certes un peu bête, mais consciencieuse : la candidate idéale pour ce poste de concierge intérimaire. Malgré tout, elle espérait réussir à changer son opinion. Comment ? Elle n’en avait aucune idée, elle n’avait jamais côtoyé d’hommes tels que lui. Elle soupira, gravit les escaliers et ouvrit la porte d’entrée.



Le chartreux de Thomas se précipita vers elle, la queue dressée comme un i. Câlin, il se frotta contre ses jambes avec insistance, arrachant un sourire à la jeune femme.



Il la harcela jusqu’à obtenir satisfaction. Accroupie près de lui, elle caressa son pelage soyeux pendant qu’il mangeait ; elle n’obtint aucune réaction.



Elle parcourut l’appartement pour arroser les plantes d’intérieur. Thomas en possédait une dizaine, plus luxuriantes les unes que les autres. Intimidée, Doria examina les tableaux suspendus aux murs : des reproductions de toiles de grands maîtres qu’il avait peintes lui-même. Ses livres de collection rangés avec soin dans une bibliothèque vitrée l’impressionnèrent tout autant. Seuls de grands noms y figuraient : Balzac, Baudelaire, Hugo, Verlaine… Rien à voir avec les romans policiers et les posters de chevaux qu’elle affectionnait.

Doria connaissait Thomas depuis assez longtemps pour ne pas entretenir d’illusions : elle n’avait pas les qualités nécessaires pour le séduire. Hélas, elle ne parvenait pas à extirper l’espoir de son cœur. Elle observa les évolutions des poissons tropicaux : eux aussi attendaient leur nourriture.

Elle versait les flocons dans l’aquarium lorsqu’un choc sourd retentit. Elle sursauta. Le chat aurait-il fait des siennes ? Elle se précipita dans la pièce voisine.



Le félin ne quitta pas sa cachette, effrayé par sa colère… ou trop occupé à préparer sa sieste.

Un coffret de bois sombre reposait sur le sol ; il s’était ouvert sous l’impact, une multitude d’enveloppes jonchait la moquette. Pourvu qu’il n’ait pas souffert de la chute ! Elle s’agenouilla pour l’inspecter ; aucune rayure ne marquait ses parois vernies. Soulagée, elle se calma et la perplexité la gagna. Elle ne l’avait pas remarqué en entrant ; d’où provenait-il ? Elle leva la tête pour examiner les meubles qui l’entouraient. Seul le sommet de la bibliothèque aurait pu l’abriter. Pourquoi Thomas l’aurait-il rangé à un endroit pareil ? Souhaitait-il le cacher ? Elle parcourut les enveloppes éparses : des factures. Pour quelle raison les avait-il rangées à l’écart ? L’adresse, inconnue, la frappa :

M. Delaporte Thomas

La Renardière

76 756 Gué-de-Dore


Il n’avait jamais évoqué un second domicile. Gué-de-Dore ? Elle ne connaissait pas cette ville ; elle se demanda si elle se trouvait loin.



***



Assise dans sa voiture, Doria détaillait l’hôtel particulier de l’autre côté de la route avec une incrédulité croissante. Thomas ne pouvait pas posséder une telle propriété ! Il n’était pas si riche ! Lorsqu’il partait en vacances, il séjournait toujours dans un camping ou chez des proches, sa voiture tombait en morceaux, il ne quittait presque jamais son jean. Néanmoins… Il appréciait les reproductions de toiles de maîtres et les livres de collection. Quant à ses manières… Doria se souvenait d’un repas que leur chef avait organisé dans un restaurant trois étoiles. Quelle catastrophe ! Après quelques échanges de regards consternés, la plupart d’entre eux avait confondu verre à eau et verre à vin, s’était servi du couteau à viande pour le poisson, avait décortiqué les crevettes à la main, sous l’œil effaré des serveuses. Thomas, lui, s’était montré parfaitement à l’aise dans ce décor luxueux. Oui… Il avait reçu une bonne éducation, bien meilleure que la sienne.

Après plus d’une demi-heure d’hésitations, Doria ouvrit sa portière et descendit. Elle tremblait de peur et d’excitation, mais elle voulait en avoir le cœur net. Elle examina les alentours. Personne. Le petit parc du bâtiment était désert. Elle traversa la route et s’approcha de la grille d’entrée ; la rouille la rongeait en maints endroits. Quant à l’hôtel, il ne valait guère mieux : des fissures lézardaient ses murs lépreux, une fine couche de poussière couvrait les vitres. L’entretien de cette propriété devait relever du cauchemar, Thomas y engloutissait sans doute toutes ses économies. Néanmoins, elle s’étonnait qu’il… Une main s’abattit sur son épaule, la fit pivoter sur elle-même et la plaqua contre la grille. Les barreaux de métal lui meurtrirent le dos.



Des yeux bleus étrangement familiers dans un visage inconnu la transperçaient. Tétanisée par la peur, elle ne parvint pas à articuler un mot. Elle prit soudain conscience de sa vulnérabilité : isolée en pleine campagne, à la merci d’un homme furieux. Il la dominait de toute sa taille, ses doigts s’incrustaient dans sa chair.



Devant son silence, l’homme marmonna quelques jurons. Il lui arracha son sac et en répandit le contenu dans l’herbe.



Il jeta un coup d’œil aux objets éparpillés sur le sol et examina son visage terrorisé. Il hésita.



L’expression perplexe de Doria acheva de le convaincre. Soudain embarrassé, il la libéra et recula.



Leur club ? Il s’accroupit pour ramasser ses affaires. Surprise, elle garda le silence. Voilà que son agresseur se conduisait en gentleman ! Il semblait beaucoup moins dangereux ainsi… Lorsqu’il lui rendit son sac avec un sourire contrit, elle se hasarda à l’interroger.



L’homme la dévisagea, abasourdi, puis une lueur de compréhension éclaira son visage.



Prise au dépourvue, elle ne sut que répondre.



Alain ne parut guère surpris par son hésitation.



Elle n’aimait pas du tout l’évolution de la situation. Il fallait qu’elle se sorte de ce mauvais pas !



Un sourire amusé flotta sur les lèvres de son interlocuteur, comme s’il ne croyait pas ses explications embrouillées.



Il passa un bras autour de ses épaules avec une familiarité déconcertante et l’entraîna à l’intérieur. Etait-il vraiment le frère de Thomas ? Sans doute. Elle reconnaissait ses prunelles bleues, sa mâchoire carrée, sa sensualité à fleur de peau avec sa barbe naissante, ses mains puissantes. Son corps frôlait le sien, comme elle en avait tant rêvé avec Thomas. Bientôt, le « club » revint hanter son esprit. De quel genre s’agissait-il ? De sport ? De peinture ? Dans ce cas, pourquoi l’envelopper d’un tel mystère ?

Alain la guidait à travers les couloirs et lui contait l’histoire des lieux. Tendue, elle ne l’écoutait guère, mais sa voix grave la rassurait un peu. Les toiles suspendues aux murs s’avérèrent identiques à celles de l’appartement de Thomas. Sa griffe. Alain poussa une porte et s’effaça pour la laisser entrer. Une chambre… Un immense lit trônait au milieu de la pièce. Doria se figea, les yeux rivés sur le dessus-de-lit matelassé. Pourquoi l’avait-il conduite ici ?



Doria n’osait comprendre.



Des rencontres ou… de l’échangisme ! Thomas s’occupait d’un club d’échangisme… Avec son frère ! La stupéfaction paralysa Doria pendant quelques secondes. Lorsqu’elle réussit à se ressaisir, elle tourna les talons pour quitter les lieux. Dans sa précipitation, elle heurta Alain de plein fouet. Il la saisit par la taille pour l’empêcher de tomber.



Oh non ! Il croyait que… Elle ouvrit la bouche pour le détromper. Il glissa ses mains jusqu’à ses fesses et plaqua son bassin contre le sien ; son érection se pressa contre son ventre. Aucun son ne sortit de sa gorge.



Elle aurait dû le rabrouer. Une femme honorable aurait agi ainsi, mais elle faiblissait, tout comme devant Thomas. Il lui ressemblait tant.


« Bon sang ! Secoue-toi ! » hurla la part encore active de son esprit. « Ton prince charmant s’envoie en l’air avec des dizaines de femmes ! Ce n’est pas avec lui que tu construiras ta vie ! »


Pour l’heure, elle s’en moquait. Son cœur battait à tout rompre, le souffle d’Alain sur sa joue la faisait frissonner. Elle demeura silencieuse, muselée par son trouble, enivrée par la senteur de son eau de toilette. Il mordilla le lobe de son oreille, elle s’abandonna contre lui. Il sourit et entreprit de déboutonner sa robe. Ses doigts frôlèrent sa peau, elle se crispa.



Le vêtement tomba à ses pieds. Il s’écarta pour la regarder. Seuls ses dessous de dentelle blanche voilaient encore sa nudité. Elle joignit ses mains devant son ventre pour dissimuler cette rondeur qu’elle haïssait. Elle n’avait jamais autant regretté de s’être laissée aller…



Il s’agenouilla devant elle, écarta ses mains et explora son nombril de sa langue. Elle frémit. Sans doute habitué à vaincre les réticences, Alain se montrait convaincant. Il enfouit son visage contre sa culotte, comme pour respirer son parfum. Doria ne voyait plus que ses cheveux bruns… si attirants. Elle les caressa pour en éprouver la douceur. Il fit glisser sa culotte jusqu’à ses chevilles et déposa un baiser sur la toison dévoilée. Elle baissa les paupières, conquise par sa douceur. Ses mains remontèrent le long de ses jambes, suivirent le galbe de ses hanches et se coulèrent dans son dos. Elles dégrafèrent son soutien-gorge sans la moindre difficulté. Alain se releva et embrassa ses seins dénudés. Elle soupira de bien-être sous la caresse de ses lèvres.

Il s’écarta avec un sourire pour se débarrasser de ses vêtements. Elle le dévora du regard, incapable de chasser Thomas de son esprit. Avait-il un corps aussi harmonieux ? Alain était élancé, presque maigre. La fine toison de son torse soulignait la blancheur de sa peau ; une chaîne d’or brillait à son cou. Il ôta son slip ; Doria effleura son sexe érigé des yeux et en apprécia la longueur, la vigueur. Soudain, elle réalisa ce qu’elle s’apprêtait à faire. Une femme honorable agirait-elle ainsi ? Bien sûr que non ! Elle détourna la tête, chercha une excuse pour s’enfuir. Alain ne lui en laissa pas l’occasion. Il l’attira contre lui pour poser ses lèvres sur les siennes. Sa langue audacieuse s’introduisit dans sa bouche, sa verge palpitait contre sa peau. Elle oublia ses bonnes résolutions, les promesses qu’elle avait faites à sa mère… Peut-être que les gens disaient vrai, peut-être qu’elle n’était qu’une traînée et qu’elle avait mérité ce qu’elle avait subi…



Elle aurait voulu lui demander si Thomas y participait aussi, mais elle ne réussit pas à articuler la moindre syllabe. Il l’incita à reculer ; ses jambes rencontrèrent le couvre-lit moelleux.



Elle s’exécuta, fascinée par son charisme.

Il s’étendit près d’elle et la serra contre lui. Sa bouche frôla sa joue, descendit le long de son cou et s’attarda au creux de son épaule. Il lui massait délicatement la nuque. Elle gémit. Pourquoi se livrait-elle ainsi dès qu’un homme lui plaisait ? Elle oublia sa tristesse lorsque la langue d’Alain taquina l’un de ses mamelons ; sa main pinça l’autre avec délicatesse. Ses seins se tendirent sous ses caresses. Elle se cambra pour mieux lui offrir sa poitrine.

Il prit un malin plaisir à se détourner d’elle. Un grognement de protestation lui échappa, un rire lui répondit. Moquerie ? Satisfaction ? La considérait-il comme une conquête facile, une fille sans honneur ? Des larmes de honte l’aveuglèrent ; elle ne supporterait plus de subir les ragots… Comme s’il devinait sa détresse, Alain lui souffla quelques mots de réconfort. Sa bouche se posa entre ses seins, descendit sur son ventre. Sa barbe naissante irritait sa peau, elle frissonna. L’image de Thomas s’imprima à nouveau dans son esprit. Elle tenta de se le représenter avec cet éclair de désir dans le regard, avec ce sourire chaleureux.

« Thomas… » pensa-t-elle très fort.


La main d’Alain se glissa entre leurs deux corps et effleura son intimité. Le corps de Doria eut un soubresaut.



Ses doigts s’insinuèrent dans son vagin, comme pour vérifier qu’elle appréciait leurs jeux. Elle imagina le spectacle qu’elle offrait, abandonnée à la volonté de cet homme, son sexe humide de désir. Une telle scène devait être familière à Alain ; une foule de femmes s’étaient sans doute données à lui… tout comme à Thomas. La souffrance la submergea. Pourquoi l’avait-il ignorée ? Elle aurait su le satisfaire autant qu’elles ! Alain s’empara de son clitoris gonflé, le titilla. Cédant à une impulsion, elle se pressa contre lui. Ses lèvres explorèrent son torse, goûtèrent la saveur salée de sa peau. Elle lui mordit l’épaule, il frémit.



Elle maîtrisa sa colère. Sa langue joua avec ses tétons, ses doigts se refermèrent autour de son pénis. Elle entama un lent va-et-vient sur sa verge, savourant sa chaleur, sa dureté. D’abord crispé, Alain se détendit sous ses câlineries, il râla. Oui… Elle pouvait lui apporter du plaisir. Elle poursuivit sa masturbation d’une main et, de l’autre, agaça ses testicules. Il grinça des dents ; elle devina une supplication sur ses traits. Elle se pencha sur lui, taquina son gland luisant du bout de sa langue jusqu’à le rendre presque fou. Elle engloutit alors son sexe avec avidité. « Si tu savais ce que tu manques, Thomas ! » pensa-t-elle.


Alain la laissa poursuivre pendant quelques minutes. Chacune de ses caresses, chacun de ses baisers le rapprochaient un peu plus de l’explosion. Il s’arracha à elle avec une violence à peine contenue. Sa main tâtonna sur la table de nuit à la recherche d’un préservatif qu’il mit avec fébrilité. Elle s’étendit sur le dos, impatiente. Il la rejoignit et la pénétra avec une pointe de brutalité. Elle geignit, elle désirait le sentir encore mieux. Ses cuisses enserrèrent sa taille et tentèrent de l’attirer encore plus profondément en elle ; son bassin ondula en un mouvement convulsif. En réponse à son appel, il entama une danse effrénée entre ses hanches. Elle se mordit la lèvre inférieure et plaqua ses mains contre le dos d’Alain ; ses muscles roulaient sous ses doigts. Bientôt, des perles de sueur brillèrent sur la peau de son amant, sa respiration devint haletante. Elle saisit son visage entre ses mains pour contempler ses traits comme le plaisir montait en lui. Malgré les sensations qui l’emportaient, elle conserva ses yeux rivés sur lui pour admirer son expression de pure jouissance à l’instant de l’orgasme.


Comment avait-elle pu retomber dans ces extrémités ? Elle s’était pourtant jurée de ne plus se comporter comme un « bon coup ». Le mépris de son père pesait encore sur ses épaules. Elle se rappelait la clinique, cet enfant qui n’était jamais né… Pourquoi n’avait-elle pas retenu la leçon ? Pourquoi ne réussissait-elle pas à changer ? Elle devait renoncer à Thomas, chercher l’homme qui plairait à sa famille, qui lui ferait oublier ses errances de jeunesse… même s’il n’existait pas. Dissimulant sa souffrance derrière un masque de satisfaction, elle se leva et s’habilla. Alain se redressa sur un coude et la dévisagea avec étonnement.



Elle devina son fantasme. Il l’imaginait sans doute se glissant dans un autre lit pour se livrer à d’autres prouesses torrides.



Elle se composa une expression coquine.



Elle déposa un baiser léger sur ses lèvres et s’évanouit dans la nature.



***



Qui était donc cette mystérieuse visiteuse ? L’aurait-il croisée sur un forum ? Selon Alain, elle ne ressemblait guère à leurs clients habituels, à la fois audacieuse et réservée, fragile et sûre d’elle… Thomas se demanda s’il aurait réussi là où son frère avait échoué. Se serait-elle confiée à lui ? L’aurait-il conquise ? Il soupira et sonna à la porte de Doria. Lorsqu’elle lui ouvrit, elle portait son sac à main.



Sans attendre sa réponse, elle le rejoignit sur le palier et lui tendit ses clés. Il haussa les sourcils, surpris par sa froideur. Elle semblait de mauvaise humeur.



Il s’interrompit lorsqu’elle ferma sa porte et la verrouilla.



Elle lui adressa un signe de tête et disparut dans l’escalier, comme si le diable la poursuivait. Interloqué, Thomas hésita un instant. Aurait-elle des ennuis ? Elle s’était enfuie si vite qu’il n’avait pas eu le temps de réagir. Il jeta un coup d’œil dépité à son bouquet de fleurs. Tant pis, il la remercierait la semaine prochaine, au bureau.

Comme il quittait l’immeuble, ses pensées se tournèrent une fois encore vers son principal sujet de préoccupation : l’identité de l’inconnue.