n° 10003 | Fiche technique | 62383 caractères | 62383Temps de lecture estimé : 34 mn | 27/12/05 |
Résumé: Certains lecteurs m'ont reproché la faiblesse de la part érotique dans mes récits. Ce petit exercice de style leur est destiné. | ||||
Critères: fh jeunes voir exhib noculotte intermast fellation cunnilingu 69 fsodo init humour | ||||
Auteur : Gabi Envoi mini-message |
La nouvelle qui va suivre s’appelle un exercice de style. Elle consiste, pour l’écrivain, à s’imposer volontairement certaines règles d’écriture. Dans l’exemple ci-dessous, la contrainte consiste à imaginer la même intrigue, mais vécue par deux personnages différents, l’un masculin, l’autre féminin.
Mais posons d’abord le décor de notre récit.
Une petite impasse tranquille dans une banlieue calme de la région parisienne (si, si, ça existe encore !!). Au fond de cette impasse, un modeste immeuble de quatre étages, bâti juste avant la guerre de 39-45. Ses dix appartements sont occupés par des retraités, des petits commerçants et deux familles auxquelles nous allons nous intéresser plus particulièrement.
Première famille, les Gaymart. Le père, Marcel Gaymart, 45 ans, est responsable du trafic des métros à la RATP. La mère, Janine Gaymart, 44 ans, occupe les fonctions officieuses de gardienne de l’immeuble. Le fils enfin, l’un de nos deux héros, Patrick Gaymart, un rouquin boutonneux âgé de 20 ans, travaille comme mécanicien dans un garage voisin.
Deuxième famille, les Roussier. La mère, Martine Roussier, 50 ans, travaille depuis 28 ans au Conservatoire Municipal, qu’elle dirige depuis quinze ans. Malgré son physique assez ingrat, elle a connu quelques aventures amoureuses passagères, dont l’une lui a laissé une fille, qu’elle a élevée seule. La fille, notre autre héroïne, Claire Roussier, 19 ans, une grande bringue maigrichonne, qui a hérité du physique ingrat et des lunettes inesthétiques de sa mère, travaille comme agent administratif au même Conservatoire municipal.
Ces deux familles étant très proches, Claire et Patrick ont quasiment été élevés ensemble. Les deux jeunes gens ont en commun leur timidité maladive et leur pucelage apparemment indécrottable.
Et maintenant, le point de départ de notre récit.
Dans la nuit, un mécanicien amateur - et indélicat - a vidangé sa voiture dans l’impasse, répandant toute son huile usagée sur les pavés de la chaussée. Cette indélicatesse a entraîné, le matin même, la chute de l’un des résidents de l’immeuble, qui va se retrouver avec deux entorses, une sur chaque poignet. Ces entorses, bien que qualifiées de bénignes par le corps médical, sont néanmoins assez sévères pour justifier la pose de gantelets de plâtre, immobilisant complètement les deux mains pendant vingt et un jours. Cette immobilisation temporaire va obliger la victime à être totalement assistée, même dans ses actes les plus intimes.
Maintenant, cher lecteur, qui, de Claire ou de Patrick, préféreriez-vous voir dans cette situation incongrue ? Comme je sais que les avis vont être fort partagés sur la question, j’ai donc décidé d’adopter les deux solutions… d’où l’exercice de style. À partir de maintenant, avant chaque séquence, un nom en majuscule, « PATRICK » ou « CLAIRE » nous indiquera si ladite séquence concerne l’un ou l’autre de nos infortunés héros. Lorsque les deux noms sont accolés ensemble, cela signifie que la séquence qui suit est commune aux deux récits.
CLAIRE
En effet, Martine doit, d’ici quelques heures, prendre un TGV pour la Ville Rose, afin de participer à un congrès des Directeurs de Conservatoires et d’Ecoles de Musique.
PATRICK
En effet, Marcel avait cumulé quelques RTT non-utilisés afin d’accompagner sa femme à Toulouse, pour qu’elle aille y rendre visite à sa mère, qui était, depuis bientôt trois ans, l’heureuse pensionnaire d’une agréable résidence pour retraités.
Marcel ricane :
CLAIRE
Janine vient retrouver Claire qui regarde distraitement un feuilleton à l’eau de rose, sur TF1. Elle n’est vêtue que d’un vieux peignoir, à la couleur indécise, qui masque mal sa nette tendance à l’obésité :
Car l’appartement des Gaymart ne possède pas de salle de bains, ce qui oblige toute la famille à procéder à ses ablutions dans la cuisine, en utilisant des systèmes élaborés de cuvettes.
PATRICK
Martine est rentrée plus tôt du Conservatoire, afin de récupérer Patrick, qu’elle a ensuite ramené dans son appartement, où elle vient de lui offrir un café :
CLAIRE
Pour être plus à l’aise avec son handicap, Claire s’était vêtue d’un « jogging », dont Janine, d’un geste énergique, vient de descendre le pantalon.
Claire se sent très gênée de ce regard qui lui inspecte le pubis. Elle bafouille :
PATRICK
Martine vient, d’une main délicate, de faire glisser le pantalon du jogging de Patrick :
Patrick se sent très gêné de ce regard qui lui inspecte le pénis. Il a même l’impression, que sous ce regard, le petit membre se recroqueville, comme s’il voulait se cacher sous la toison pubienne. Il bafouille :
CLAIRE
Claire est consciente que, dans cette position, Janine a une vue imprenable sur l’intérieur de sa vulve, mais la grosse femme ne semble le remarquer qu’au moment où elle repose le deuxième pied :
Tétanisée, Claire se laisser tripoter cet endroit intime, qui, depuis l’époque lointaine de la petite enfance, n’avait connu que la main de sa propriétaire.
Et pour prouver ses dires, Janine, sans aucune pudeur, ouvre son peignoir et soulève le gros repli de peau et de graisse qui lui masque le pubis. Bien que le spectacle ne l’enchante guère, Claire, par politesse, est bien obligée de regarder. Ce qu’elle voit dépasse ses fantasmes, même les plus morbides !! Sous les quelques poils clairsemés, des languettes de chair rosâtre pendent lamentablement dans l’entrecuisse de Janine. Et au milieu de cet étalage de tripaille, qui semble sorti de l’imagination d’un concepteur de créatures pour films d’horreur, ressort un gros appendice turgescent. Anatomiquement, il ne peut s’agir que du clitoris de la brave femme, mais Claire a du mal à l’associer avec la délicate petite pointe rose qui orne sa propre intimité. Heureusement, Janine referme bientôt le peignoir sur le navrant spectacle.
Il est vrai que, lors de son plongeon accidentel dans la flaque d’huile, les cheveux dénoués de Claire avaient généreusement épongé le pavé de la chaussée. Et depuis la veille, d’autres priorités avaient pris le pas sur la nécessité d’un bon shampooing. Claire se retrouve donc debout, les plâtres appuyés sur le rebord de l’évier de la cuisine, le corps cassé en deux, et la tête dans le bac à l’émail ébréché où stagnent encore quelques reliefs d’une vaisselle récente. Alors que Janine est en train d’appliquer une deuxième dose de shampooing que l’imprégnation de la chevelure de Claire a rendue nécessaire, la jeune fille l’entend dire :
Le spectacle qui s’offre au jeune rouquin, lui altère nettement les facultés oratoires. Claire avait, quelque temps auparavant, utilisé l’appareil photo numérique de sa mère pour s’observer, nue, sous toutes les coutures. Elle sait donc très bien ce que peut voir maintenant son copain d’enfance. Elle sait que, dans la fente de ses fesses maigres, la grosse touffe de poils noirs ne masque pas complètement la rosette de son anus et l’extrémité de sa fente vulvaire. Se sentir ainsi exposée, comme elle ne l’a jamais été, au regard d’un mâle adulte, la gêne, certes, mais, étrangement, l’excite un peu aussi. Les garçons n’ont jamais tellement regardé la petite maigrichonne à lunettes, timide et effacée. Et jamais l’occasion ne s’était présentée de montrer, à un quelconque garçon, la même maigrichonne débarrassée de ses oripeaux. Inconsciemment, Claire bouge un peu les fesses, peut-être pour faire ressortir, comme elle l’a expérimenté lors de sa séance d’exhibitionnisme solitaire, les secrets cachés de l’intérieur de sa vulve.
PATRICK
Martine vient juste d’installer Patrick dans la baignoire, lorsqu’une voix retentit dans la pièce voisine :
Elle s’arrête net de parler, car elle vient de s’apercevoir que son compagnon d’enfance est assis nu dans la baignoire, les deux gantelets de plâtre reposant sur les bords de celle-ci. Martine se tourne vers elle :
Claire sort de sa stupeur :
Jusqu’ici, en serrant les cuisses, Patrick avait réussi à dissimuler une bonne partie de son intimité. Mais la position debout ne lui permet plus un tel artifice. Et, sous l’influence de l’eau chaude, son pénis a repris une taille quasi normale. Avec pas mal de gêne, mais aussi avec une petite pointe d’excitation, il ne peut s’empêcher de remarquer le regard furtif que Claire a porté à cet endroit précis. Jusqu’ici, la vie sexuelle du jeune homme a été exclusivement masturbatoire, avec le soutien, non négligeable, d’une abondante littérature spécialisée, et d’une non moins abondante vidéothèque, tout aussi spécialisée. Mais si lui a déjà, sur une plage naturiste, copieusement reluqué la nudité des filles, il n’a jamais, jusqu’ici, eu l’occasion de leur montrer autre chose que son torse maigre et couvert de taches de rousseur.
Claire sait que la séance de savonnage va l’amener, immanquablement, dans la région pubienne de Patrick, mais elle cherche à reculer, autant qu’elle le peut, cet instant, dans l’espoir secret que sa mère prendra le relais au dernier moment. Elle frictionne même, plus qu’elles ne le méritent, les fesses maigres du jeune homme. Mais, inflexible, Martine la ramène à la réalité :
La mort dans l’âme, Claire remet un peu de savon sur le gant, puis, d’un geste timide et gauche, commence à effleurer le petit service à trois pièces, accroché au bas du ventre de Patrick. Martine s’esclaffe :
À une époque, un peu plus faste que le reste de sa médiocre vie sexuelle, Martine avait eu deux amants en alternance, dont l’un était circoncis, et l’autre ne l’était pas. Cela avait permis à la femme de perfectionner la branche de sa culture générale consacrée à l’anatomie masculine. C’est cette science acquise qu’elle transmet maintenant à sa fille, en mettant, au sens propre du terme, « la main à la pâte » :
Le jeune homme éprouve une certaine difficulté à dénouer ses amygdales qui semblent s’être emmêlées l’une dans l’autre :
CLAIRE
Une fois relevée, et alors que Janine lui frictionne énergiquement les cheveux avec une serviette, Claire peut jeter un regard furtif vers Patrick. Elle remarque qu’il a la main droite dans la poche de son jeans, afin d’essayer de remettre de l’ordre dans son slip…
PATRICK
Si elle le pouvait, Claire glisserait bien une main sous sa jupe, afin de soulager les démangeaisons qui se sont installées dans son entrecuisse, entrecuisse qu’elle devine être très humide…
CLAIRE
Janine s’est contentée d’enfiler le haut du jogging de Claire. Cette dernière n’a même pas protesté. Elle ne voit plus à qui, dans cette maison, elle a encore quelque chose à cacher… Marcel ?… Et bien, tant pis, s’il rentre, lui aussi, plus tôt de son travail, il profitera du spectacle. Ça le changera certainement des bourrelets envahissants de son épouse !!… Assise devant la télévision, qu’elle ne regarde que d’un oeil distrait, Claire essaie de faire le point sur les récents évènements de la cuisine. Si Claire a confié, dans l’intimité de sa chambre, les secrets de son anatomie à l’appareil numérique de sa mère, elle a rapidement effacé les clichés de la carte-mémoire, car elle est consciente du peu d’attrait de ses charmes. Et, en public, elle ne masque, plutôt qu’elle n’expose, sous des vêtements assez amples, la maigreur inesthétique de son corps. Or, là, quelques minutes auparavant, elle vient de l’exposer, avec une complaisance qui la surprend, au regard d’un jeune homme… Perdue dans ses pensées, elle n’a pas remarqué qu’elle a machinalement écarté les cuisses, exposant sa vulve au regard indifférent du présentateur du journal régional. Mais elle n’a pas remarqué, non plus, que le miroir, qui orne la porte du petit meuble bas sur lequel le poste est posé, est légèrement incliné dans le sens vertical. Cette particularité permet à Patrick, qui vient d’entrer dans la pièce, et qui se tient debout derrière le canapé, d’avoir une vue imprenable sur le spectacle offert par les cuisses écartées de Claire. Au bout de quelques instants de cette contemplation muette, c’est la voix de Claire qui ramène le jeune voyeur à la réalité :
PATRICK
Martine s’est contentée d’enfiler le haut du jogging de Patrick. Ce dernier n’a pas protesté… bien au contraire. En effet, après la petite séance de toilette intime, lui, le timide introverti, qui rougit quand une fille lui adresse la parole, a envie de continuer à s’exhiber devant les deux femmes… surtout Claire… Assis devant la télévision, qu’il ne regarde que d’un oeil distrait, Patrick laisse vagabonder son imagination nourrie de fantasmes pornographiques. Et ce vagabondage fantasmagorique incite son petit membre intime à redresser la tête… Patrick n’a prêté qu’une attention distraite au miroir, qui orne la porte du petit meuble bas sur lequel le poste est posé, miroir qui est légèrement incliné dans le sens vertical. Cette particularité permet à Claire, qui vient d’entrer dans la pièce, d’avoir une vue imprenable sur le pénis qui se dresse fièrement au-dessus du petit sac fripé couvert de quelques poils roux épars. Lorsque Patrick s’aperçoit de la présence de la jeune fille, sa pudeur naturelle reprend le dessus, et il applique ses mains plâtrées sur le membre turgescent. Il a peut-être des fantasmes exhibitionnistes, mais il est loin d’être assez pervers pour être un exhibitionniste pratiquant.
CLAIRE
En fait, ce dont Claire a vraiment envie, ce n’est pas tant de satisfaire un besoin naturel, que de calmer les démangeaisons intimes qui la titillent depuis qu’elle s’est exposée aux regards de son copain d’enfance. Après avoir repoussé la porte du petit habitacle, elle cherche vainement comment elle pourrait se soulager. Les plâtres sont trop volumineux pour les faufiler entre ses cuisses. Et puis, la matière, qui n’est déjà pas très agréable au contact de la peau de ses cuisses, doit l’être encore moins dans un endroit aussi sensible. Elle regarde autour d’elle. Il y a certes plein d’objets qui pourraient lui être fort utiles - le manche de la petite balayette, entre autres - mais l’usage érotique de ces instruments domestiques lui est momentanément interdit !! Tout à coup, il lui vient une idée. La lunette des toilettes est en plastique rigide, et il lui suffit de s’asseoir à califourchon sur l’un des côtés de cette lunette, pour arriver à ses fins. La position est moins confortable qu’elle ne l’avait imaginée. Il faut qu’elle se tienne solidement au mur, en utilisant l’une de ses mains plâtrées, pour ne pas glisser. Tant bien que mal, elle arrive à se procurer quelques sensations agréables. Ça ne vaut pas une classique masturbation manuelle, bien entendu, mais l’opération soulage un peu les « démangeaisons » de ses petites lèvres. Bien entendu, avec une telle méthode, elle ne doit pas s’attendre à un orgasme rapide. Les yeux fermés, perdue dans ses fantasmes exhibitionnistes, elle n’est plus consciente du temps qui passe. C’est une voix, celle de Patrick, qui la sort de sa torpeur érotique :
Elle ouvre les yeux, et découvre, avec un certain effroi, son copain d’enfance qui la regarde d’un air un peu ahuri. Le jeune homme, intrigué de ne pas la voir revenir, était allé aux nouvelles, et, entendant des bruits un peu étranges de l’autre côté de la porte entrebâillée, il était entré. Rapidement, Claire se remet en position assise normale. Une pensée inquiétante lui vient à l’esprit :
Patrick continue à regarder son amie avec la même expression un peu ahurie :
Claire hésite entre plusieurs mensonges, aussi improbables les uns que les autres. Et, se souvenant que, dans leur plus tendre enfance, ils ont, non seulement partagé la même baignoire, mais parfois aussi le même lit, elle décide de lui avouer la vérité :
PATRICK
En fait, ce dont Patrick a vraiment envie, ce n’est pas tant de satisfaire un besoin naturel, que de permettre à son sexe de reprendre une dimension plus décente. Depuis que Claire est venue s’asseoir à côté de lui, il a gardé ses deux mains posées sur son pubis, mais il a compris, aux regards furtifs de sa copine d’enfance, que celle-ci commençait à se poser des questions sur son attitude. Il avait pensé que les choses reviendraient « dans l’ordre » par elles-mêmes, mais comme cela fait bientôt deux jours que, à cause de l’accident, il ne s’est pas masturbé, son engin commence à avoir des exigences qu’il est bien incapable de satisfaire… Après avoir repoussé la porte du petit habitacle, il dégage enfin son membre de sa carapace de plâtre. Il est toujours aussi vigoureusement dressé, et le gland humide dépasse même un peu du prépuce. Il s’assoit sur le siège pour tenter de réfléchir posément au problème. Lorsque le médecin l’a plâtré, il a certes immobilisé toute la main - et même les deux mains - mais il a laissé les pointes des doigts dépasser de l’extrémité du plâtre. Délicatement, il enserre donc son pénis dans une sorte de tenaille, formée par les deux gantelets de plâtre, mais dont seules les extrémités - c’est-à-dire les pointes de ses doigts - sont en contact avec la peau du membre. Il ne veut pas risquer de se blesser, en frottant sa verge contre la matière rugueuse… Car voilà une blessure qu’il serait difficile d’expliquer à Martine !! Le travail est délicat. Les gantelets sont lourds et encombrants. Et il faut qu’il soit très prudent, pour ne pas se griffer la peau du pénis avec une arête du plâtre. Néanmoins, ce petit massage, aussi inconfortable soit-il, lui procure un certain soulagement. Les yeux fermés, perdu dans ses fantasmes masturbatoires, il ne voit plus le temps passer. C’est une voix, celle de Claire, qui le sort de sa torpeur érotique :
Il ouvre les yeux, et découvre, avec un certain effroi, sa copine d’enfance qui le regarde d’un air un peu ahuri. La jeune fille, intriguée de ne pas la voir revenir, était allée aux nouvelles, et, entendant des bruits un peu étranges de l’autre côté de la porte entrebâillée, elle était entrée. Machinalement, le jeune homme cache de nouveau son sexe dressé derrière le paravent de plâtre. Une pensée inquiétante lui vient à l’esprit :
Claire est un peu revenue de sa stupeur. Elle a beau n’avoir aucune expérience pratique en la matière, elle est quand même au courant des us et coutumes des messieurs en matière de sexualité :
Patrick est un peu déstabilisé par le réalisme du propos de la jeune fille. Il hésite une seconde puis opte pour la franchise :
CLAIRE
La véritable raison qui, dès le départ de sa mère, avait incité Patrick à venir voir Claire, était, non pas, comme il s’en était donné le prétexte hypocrite, le souci de son bien-être, mais bien l’excitation qui le tenaillait depuis que, entrant dans la cuisine, il avait vu son maigre postérieur nu se tortiller devant lui, excitation encore augmentée par le spectacle que lui avait renvoyé le miroir sous le téléviseur. Les cuisses écartées de Claire, avant qu’elle ne les referme dans une attitude plus pudique, ont permis au jeune homme d’entrevoir furtivement des chairs roses et luisantes. Immédiatement, il a senti son sexe se redresser dans son pantalon. Il est tellement submergé par son excitation qu’il ose proposer ce que sa nature timide lui aurait interdit en temps normal :
La chaleur vulvaire de Claire était loin d’avoir été calmée par le frottement inconfortable sur la lunette des toilettes. Au contraire, ce maigre palliatif n’avait fait qu’augmenter encore son excitation, lui faisant ardemment désirer un traitement nettement plus efficace. Et, tout aussi submergée par son désir que l’est Patrick, la petite binoclarde introvertie et timide se surprend à répondre :
PATRICK
La véritable raison qui, dès le départ de sa mère, avait incité Claire à venir voir Patrick, était, non pas, comme elle s’en était donnée le prétexte hypocrite, le souci de son bien-être, mais bien l’excitation qui la tenaillait depuis qu’elle avait manipulé le sexe du jeune homme pour le nettoyer. Cette excitation avait encore augmenté lorsqu’elle avait aperçu ce même sexe en érection dans le miroir sous le téléviseur. Le pénis raide qu’elle a furtivement aperçu, avant que le jeune homme ne le recouvre de ses mains plâtrées, lui a semblé encore plus impressionnant que précédemment. Le petit bout rose et attendrissant, qu’elle avait délicatement lavé dans la salle de bain, est devenu une masse gonflée, violacée et luisante. À cette vue, elle a ressenti des démangeaisons significatives dans son entrecuisse. Et elle est tellement submergée par son excitation qu’elle ose proposer ce que sa nature timide et introvertie lui aurait interdit en temps normal :
L’excitation de Patrick était loin d’avoir été calmée par la manipulation maladroite des bouts de doigts dépassant des gantelets. Au contraire, loin de le calmer, cet ersatz de masturbation n’avait fait qu’augmenter encore son excitation. Et, tout aussi submergé par son désir que l’est Claire, le jeune rouquin boutonneux et timide se surprend à répondre :
CLAIRE
Claire s’est assise sur le canapé, mais, avec un retour de sa pudeur de jeune vierge, elle a resserré les jambes. Patrick se retourne et commence à s’agenouiller en prenant appui sur les cuisses nues de Claire :
Claire ne sait plus trop, mais elle n’ose pas revenir en arrière :
Pour prouver son accord, elle écarte largement les jambes, découvrant un buisson noir bien fourni, d’où émergent des petites languettes de chair rose et humide. Patrick approche un doigt un peu timide. Claire se penche un peu :
L’un des avantages de la banalisation de la pornographie est que les jeunes puceaux, lors de leur première expérience, savent non seulement ce qu’ils vont trouver entre les cuisses des demoiselles, mais connaissent aussi le mode d’emploi - même théorique - de la chose. Patrick, donc, avance une main assez sûre vers la vulve de la Claire, et commence à la caresser… un peu énergiquement, quand même !!
Patrick ralentit ses attouchements, tout en essayant de repérer la topographie de l’endroit. Après quelques tâtonnements, il finit par trouver, à la commissure supérieure des petites lèvres, le petit capuchon fripé, qui cache le fameux clitoris, objet de tant de convoitise !! Il presse délicatement sur le capuchon, et le petit organe, très humide, et légèrement turgescent, émerge de sa cachette. Des odeurs un peu envoûtantes s’élèvent de la fente intime de la jeune fille, et ces odeurs donnent au garçon l’envie de mettre en pratique une scène qu’il a abondamment visionnée sur les vidéos de sa collection.
Claire avait entendu parler de cette pratique, mais elle l’imaginait réservée à des amants aguerris, et elle est un peu surprise de la proposition de son jeune rouquin timide.
Claire est, tout d’abord, très intéressée visuellement par l’opération. Mais bientôt l’intérêt de la nouveauté s’estompe devant le plaisir croissant que lui procure la langue, étonnamment assez experte, du jeune puceau. Bientôt, elle ferme les yeux pour se concentrer sur les sensations extrêmes qu’elle ressent. Patrick, enivré par la liqueur qu’il lape avec avidité, et rassuré sur la qualité de sa prestation par les petits râles de plaisir de Claire, poursuit son travail buccal avec une ardeur renouvelée. Enfin, l’orgasme tant désiré éclate dans le bas-ventre de Claire et irradie tout son corps d’une onde de plaisir.
PATRICK
Patrick s’est assis sur le canapé, et machinalement, il a posé sa main plâtrée sur sa verge. Claire se retourne et commence à s’agenouiller en prenant appui sur les cuisses nues de Patrick :
Patrick, tout à coup, se sent un peu gêné de demander un tel « service » à son amie, mais il n’ose pas revenir en arrière :
Pour prouver son accord, il soulève la main et la repose sur le canapé. La verge, ainsi libérée, se redresse fièrement sur son petit nid de poils roux. Claire approche la main et la referme délicatement sur le membre gonflé. Patrick lui demande :
Claire n’est certes pas aussi inculte, en matière sexuelle, qu’aurait pu l’être une jeune fille du même milieu petit-bourgeois deux ou trois générations auparavant, mais elle n’a pas non plus une connaissance pratique très approfondie des gestes dont elle ne connaît que la définition théorique. Patrick aurait été une fille qu’elle aurait su, sans hésitation, comment lui procurer du plaisir, étant elle-même une adepte militante du plaisir solitaire. Mais, avec ce gros engin en main, elle se sent un peu empotée.
À chaque fois que le prépuce dégage le gland turgescent, des odeurs un peu enivrantes s’en élèvent, et ces odeurs donnent à la jeune fille l’envie, un peu perverse, de mettre en pratique les confidences de plusieurs de ses copines.
Patrick, dont nous avons déjà évoqué la vaste culture pornographique, rêve, bien entendu, depuis plusieurs années déjà, qu’une fille pratique sur lui la fameuse fellation. Mais il n’aurait jamais osé demander à sa petite copine d’enfance une telle incongruité, s’imaginant plutôt que de telles pratiques, rares dans la vie « normale », étaient réservées aux dames de petite vertu.
Claire est surprise par le goût plutôt agréable de la verge. Se doutant, après la petite masturbation préparatoire, de ce qui peut procurer du plaisir à son partenaire, elle commence à pomper délicatement le gland sensible. Patrick, après avoir observé l’opération avec un intérêt très pervers, ferme bientôt les yeux, car il sent le plaisir monter dans sa verge devenue presque douloureuse. Quelques spasmes annonciateurs et le liquide épais gicle du méat. Claire, bien que connaissant l’issue de l’opération, a été un peu surprise par l’arrivée du liquide chaud dans le fond de sa bouche. Mais elle est encore plus surprise par la quantité qui se répand, et par crainte de s’étouffer, elle ressort le pénis de sa bouche. Un peu de sperme mêlé de salive coule sur son T-shirt.
CLAIRE
Lorsque Janine est rentrée, elle a trouvé les deux jeunes gens sagement assis devant la télévision.
PATRICK
Lorsque Martine est rentrée, elle a trouvé les deux jeunes gens sagement assis devant la télévision.
CLAIRE
Pendant le dîner, Patrick a été aux petits soins avec Claire, lui donnant la béquée avec un tel dévouement qu’il en oubliait presque de manger lui-même. Janine vient de finir de débarrasser :
Patrick se lève :
Janine sourit :
Claire lance à son ami d’enfance un petit regard complice :
PATRICK
Pendant le dîner, Claire a été aux petits soins avec Patrick, lui donnant la béquée avec un tel dévouement, qu’elle en oubliait presque de manger elle-même. Martine vient de finir de débarrasser :
Claire se lève :
Martine sourit :
Patrick lance à son amie d’enfance un petit regard complice :
CLAIRE
Patrick vient de déshabiller Claire, qui est allongée nue sur son lit :
Patrick hausse les épaules :
Claire est émue par la sincérité toute simple de ce compliment un peu gauche.
Pour toute réponse, Patrick se met à embrasser avec avidité les deux petites pointes roses qui se redressent sous cette caresse.
Claire relève la tête de son ami :
PATRICK
Claire vient de déshabiller Patrick, qui est allongé nu sur son lit :
Claire hausse les épaules :
C’est la première fois que Patrick entend une fille lui faire un compliment aussi sincère, et il ne sait pas trop quoi répondre. Il sort donc la première idiotie qui lui traverse l’esprit :
Pour toute réponse, Claire se met à bécoter délicatement le torse un peu maigre de son compagnon. Remontant vers l’épaule, elle soulève le bras alourdi du jeune homme, et plonge avec avidité ses lèvres dans la toison rousse et drue qui garnit l’aisselle. Patrick lui soulève délicatement la tête :
CLAIRE
Le strip-tease un peu gauche de Patrick ne lui vaudrait certainement pas une embauche dans une équipe de Chippendale, mais Claire contemple néanmoins ce corps maigre et un peu blafard avec une certaine émotion :
PATRICK
Après un moment d’hésitation, Claire enlève ses chaussures, puis fait passer son sweat-shirt par-dessus sa tête. S’efforçant de masquer le léger tremblement de ses mains, elle dégrafe son soutien-gorge :
Claire déboutonne sa jupe qu’elle laisse glisser par terre. Elle place ses deux mains de chaque côté de sa culotte de coton bien enveloppante, marque un léger temps, puis d’un geste décidé, elle descend rapidement le sous-vêtement le long de ses cuisses maigres :
Claire, qui se sent un peu empruntée, debout et nue au milieu de la pièce, vient s’asseoir sur le bord du lit. Patrick soulève l’une de ses mains plâtrées :
CLAIRE
PATRICK
Les visages des deux jeunes gens sont maintenant à quelques centimètres l’un de l’autre. C’est Claire qui prend la première initiative en déposant un petit bécot sur les lèvres de son copain d’enfance. Ce baiser timide est bientôt suivi d’un autre, plus appuyé. Mais c’est Patrick qui risque le premier la pointe de sa langue entre les lèvres de Claire. La jeune fille avance la sienne et les deux langues font bientôt connaissance. Les embrassades gauches et empruntées deviennent rapidement plus sûres et surtout plus fougueuses. Ce premier baiser d’amour a été, pour Patrick et Claire, une soudaine révélation des sentiments véritables qu’ils avaient si longtemps masqués derrière le paravent de la dénomination de « copains d’enfance ». Reprenant son souffle, Claire a jeté un regard furtif vers le pubis de son compagnon :
Patrick rougit et affiche un sourire un sourire niais. C’est d’une voix un peu tremblante que Claire lui demande :
La rougeur du visage du rouquin s’accentue encore :
Claire se redresse sur le coude :
Claire sourit pendant un long moment avant de répondre :
CLAIRE
Claire demande :
Patrick se recouche, rassuré :
PATRICK
Patrick regarde furtivement son sexe érigé :
Claire a un sourire ému :
Elle se lève et se dirige vers la commode :
CLAIRE
PATRICK
Claire est restée un long moment en silence, assise sur le bord du lit :
Patrick est un peu interloqué par cette confidence littéraire. Par politesse, il demande néanmoins :
Claire se mord la lèvre inférieure. Patrick la regarde, intrigué :
Claire sent le rouge de la honte lui envahir les joues, mais bravement, elle termine sa phrase :
Les vastes connaissances pornographiques de Patrick lui permettent de comprendre instantanément les propos de son amie :
Patrick a su éviter le mot, un peu plus cru, qu’il avait sur le bord des lèvres :
Claire regarde longuement Patrick, puis elle lui demande :
Patrick se redresse sur le lit :
Claire hésite un peu, puis elle se lance :
Patrick se redresse, un peu interloqué :
Claire ne peut éviter un petit rire nerveux devant l’utilisation, par Patrick, de cette expression un peu vieillotte :
Claire juge plus opportun de ne pas pousser ses aveux jusqu’à expliquer comment, en plus des doigts, elle avait introduit, dans cet endroit, divers objets et légumes phalloïdes !!
CLAIRE
Patrick s’est assis sur ses genoux, sur le bord du lit.
Claire jette un oeil vers le petit escargot qui semble perdu dans la toison rousse :
Une fois de plus, la culture pornographique de Patrick va servir la cause.
Bientôt, les deux jeunes gens se retrouvent tête-bêche. Pendant que Patrick s’active du côté de son entrecuisse, Claire se retrouve avec le petit organe dans sa bouche. Petit organe, qui sous les actions combinées de sa langue et de ses lèvres, reprend vite une consistance plus ferme. Quand la rigidité du jeune membre est devenue satisfaisante, Claire, dans un souffle, dit :
Pendant que Patrick se retourne, Claire passe ses deux bras à moitié plâtrés sous ses genoux, de façon à bien dégager le petit orifice palpitant de désir. Patrick se met en position, masturbe un peu son sexe pour parfaire sa rigidité, puis, après avoir dégagé le prépuce, présente le gland légèrement humide à l’entrée de la rosette violacée. Il pousse doucement, et, malgré les confidences de son amie, il est surpris de la facilité avec laquelle son pénis, pourtant d’une taille normale, glisse à l’intérieur de l’étroit fourreau.
Patrick ralentit le rythme un peu précipité que son excitation lui avait fait adopter. Claire, d’une voix un peu rauque, lui demande :
La position un peu acrobatique aide Patrick à ralentir la montée de son orgasme, mais par contre, ses doigts agiles aident à la montée de celui de Claire. Tout à coup, Claire sent le membre gonfler légèrement à l’intérieur de son anus. Elle sent aussi les doigts de Patrick se crisper sur ses petites lèvres. La venue imminente du plaisir de son compagnon aide la jeune fille à provoquer son orgasme. Et c’est donc presque en même temps que les deux jeunes gens explosent l’un dans l’autre….
PATRICK
Patrick regarde Claire, toujours assise au bord du lit :
Claire jette un oeil vers le pénis qui est redevenu presque aussi petit qu’il l’était lorsque Martine l’avait sorti du jogging dans la salle de bain :
Claire se lève et contourne le lit :
Patrick obéit, et Claire s’agenouille entre les cuisses maigres du jeune homme. Elle se penche, et délicatement, masturbe le petit organe. Elle dégage le gland rose de son prépuce, puis se penchant encore plus, elle l’introduit dans sa bouche. Sous les actions combinées de la main, des lèvres et de la langue de Claire, la situation se redresse assez vite. Claire glisse sa main restée libre entre ses cuisses. Elle recueille, sur ses doigts, la cyprine dont sa vulve est déjà abondamment recouverte et elle en humecte son petit orifice le plus intime. Quand Claire estime que la rigidité du pénis est satisfaisante, elle se redresse, place ses jambes de part et d’autre du bassin de Patrick, puis, saisissant le membre dur, elle rétracte le prépuce et guide le gland humide vers l’entrée de la rosette palpitante de désir. Elle descend lentement pour s’empaler sur la verge rigide. Patrick, malgré les confidences de son amie, est surpris de la facilité avec laquelle son pénis, pourtant d’une taille normale, glisse à l’intérieur de l’étroit fourreau. Maintenant que le membre est bien calé à l’intérieur de son anus, Claire utilise sa main, ainsi libérée, pour se caresser la vulve. Elle dégage un peu son clitoris qu’elle caresse d’un doigt délicat. En même temps, s’appuyant sur son autre main, elle monte et descend tout son corps en appui sur ses cuisses, de façon à masturber lentement la verge coincée entre ses fesses. Après quelques courtes minutes de ce traitement efficace, Claire sent le membre gonfler légèrement à l’intérieur de son anus. Elle en profite pour accélérer la manipulation de son clitoris, de façon à caler son orgasme sur celui de son amant. Et c’est donc presque en même temps que les deux jeunes gens explosent l’un dans l’autre….
CLAIRE ou PATRICK
PATRICK ou CLAIRE
(Au choix du lecteur !!)