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Temps de lecture estimé : 23 mn
03/01/06
Résumé:  Une jeune vétérinaire et sa cliente soumises à diverses urgences.
Critères:  f ff ffh fbi inconnu fépilée sales travail voir facial cunnilingu jeu sm attache humour
Auteur : Olaf      Envoi mini-message
Le collier


Cette nouvelle est une fiction. L’idée m’en est venue dans la salle d’attente de ma vétérinaire. Qu’elle me pardonne si elle lit ce texte. Cela dit, les animaux dont il est question n’ont subi ni mauvais traitement, ni acte répréhensible. Pour les humains, c’est leur problème…


La vie est merveilleuse et pleine d’imprévus. Vétérinaire fraîche émoulue de l’ENV de Lyon, j’ai été engagée l’été passé pour un remplacement dans une petite ville de province. Une manière comme une autre de remettre mes finances à flot et de me payer mes prochaines vacances de plongée avec mon homme.


Je voyais Marie Laforgue et son chien pour la seconde fois. J’avais dû faire une échographie de Guiness lors du premier rendez-vous. Elle revenait aujourd’hui pour un contrôle et un vaccin.


Noiraude, les cheveux coupés courts, elle était fort jolie, semblait vive et non dénuée d’humour. Enfin quelqu’un en qui je pouvais me reconnaître, ce qui me changeait des mémés grincheuses et de leurs angoisses existentielles reportées sur leur animal.


Ses yeux pétillaient de malice et d’intérêt pendant que je manipulais mes flacons.



Aucune idée de ce qu’il m’a pris de dire cela. Probablement la fatigue de la fin de journée. C’était ridicule et je ne me permets en principe jamais ce genre de remarque avec des clientes. Elle eut l’élégance de ne pas s’en offusquer. Elle saisit plutôt au bond une balle qui m’avait glissé des mains.



Je la regarde, interloquée. Se rend-elle compte de ce qu’elle est en train de laisser croire ? Il semblerait que oui, car elle plante ses yeux au fond des miens, juste assez longuement pour faire naître un frisson le long de mon échine, puis les baisse de manière apparemment soumise. Quelle habile manipulatrice, quelle finesse, si elle navigue bien dans le registre supposé.


La séparation forcée de mon homme commence à me peser, et la masturbation ne me suffit de loin plus. Même pendue au portable avec lui des soirées entières, les orgasmes à distance me frustrent plus qu’ils ne me soulagent. Depuis quelques jours, ma peau est comme électrisée. Je sens que j’ai de plus en plus besoin de concret. Les week-end de garde ne me permettent malheureusement pas d’espérer revoir mon chéri avant plusieurs semaines.


Cela dit, je n’ai eu que des expériences très fugitives avec d’autres filles dans mon adolescence. Pourtant, dans mon état de manque actuel, pourquoi ne pas me laisser tenter ? Surtout avec une femme aussi séduisante. Et tant qu’à doubler mon chéri, si je me laisse aller entre les bras d’une femme, il risque de mieux accepter mon faux-pas.


Qui sait si je ne pourrai pas rendre nos retrouvailles encore plus pétillantes en lui décrivant par le menu tout ce qui s’est passé en son absence ? Je le sens déjà bander à l’idée de sa petite femme léchée de haut en bas par une esclave lubrique.


Le problème, c’est que je ne connais du jeu de la soumission que ce que j’ai lu au détour d’un blog. C’est-à-dire rien, à part une description probablement peu réaliste de fantasmes non assouvis. Comment savoir si je peux faire confiance à cette jeune femme ? D’un autre côté, qu’est-ce que je risque, puisque que c’est apparemment à moi de fixer les règles ? Je n’ai rien à perdre à accepter une nouvelle expérience…



J’eus de la peine à me concentrer sur ce que je faisais les jours suivants. Dans quelle aventure m’étais-je fourrée ? Et que voulait-elle dire par cette dernière phrase ? Ce genre d’expérience n’est possible qu’en respectant des règles précises, des codes dont je ne connais rien. Une relation intime avec une cliente est déjà à la limite de la légalité. Si en plus ça dérape, et si je n’arrive plus à maîtriser la situation, ce n’est pas une frontière, mais les portes du pénitencier que je vais franchir.


Et quel scénario utiliser ? Elle doit connaître toutes les pièces du donjon pour choisir aussi spontanément une maîtresse inconnue. Qu’a-t-elle cru voir en moi qui puisse la tenter ? J’en impose peut-être aux animaux, mais pour les humains, c’est autre chose. D’habitude, ce sont eux qui me tyrannisent avec leurs exigences d’enfants gâtés.


Le jeudi soir venu, je termine mes visites près du domicile de la jeune femme par des soins à un cheval boiteux. Je m’arrête en vitesse sur le parking d’un centre commercial pour me changer et enfiler quelque chose de plus sexy que ma tenue de travail.


Le cœur battant, je gare ma voiture devant la maison de mon énigmatique cliente. Guiness me fait la fête dans le jardin. La porte d’entrée est ouverte, je suis l’animal à l’intérieur. Il se souvient des gâteries reçues lors des visites au cabinet et attend assis devant moi en frétillant de la queue.


L’habitude de ne pas perdre de temps ancrée en moi, je commence machinalement à préparer son vaccin. Je m’arrête lorsque je réalise qu’un nouveau collier est bien en vue sur la table, et que le chien porte à la place un élégant foulard de soie rouge. Cette fois, plus moyen de reculer, je ne suis plus la doctoresse Simon, mais Elodie, la maîtresse. Enfin, la maîtresse de la maîtresse de Guiness, Marie, elle-même soumise. L’embrouillamini linguistique amuse considérablement le chien, qui menace de me faire perdre mon début de contenance par ses facéties, au moment où elle descend l’escalier et vient à notre rencontre.



Vêtue d’une robe très courte, pratiquement transparente, elle est superbe et terriblement excitante. Un bref contre-jour me permets de constater qu’elle ne porte qu’un petit string sous la robe. Ses seins lourds balancent harmonieusement au gré de ses mouvements. Je commence déjà à avoir chaud partout.


Elle s’approche de moi, garde ma main un peu plus longtemps qu’il ne faut entre les siennes en me saluant, puis va chercher le chien. Elle s’accroupit à ses côtés et commence à le caresser. Sa robe remonte sur ses jambes, qu’elle écarte juste assez pour que je puisse percevoir les trésors cachés au haut de ses cuisses. Son décolleté dévoile plus qu’il ne cache ses seins, décorés de ravissantes aréoles foncées et larges.


Elle remarque l’effet qu’elle me fait et fixe successivement mes seins, dont les bouts sont déjà visiblement durcis sous ma blouse, et mon entrejambe. Puis elle baisse les yeux et attend, en glissant très sensuellement sa main sur le pelage de Guiness. Si je ne réagis pas immédiatement, je vais la prendre entre mes bras et m’enfoncer dans un délicieux corps à corps. J’essaie de reprendre l’avantage, et exige d’une voix qui cache mal mon émotion



J’ai visé juste, la crainte de faire mal à son toutou la soumet bien plus efficacement que les brimades que je pourrais imaginer.



Je ne suis pas très à l’aise dans ce nouveau registre, d’autant plus que son corps et ses attitudes sont une pure invitation aux caresses et à la tendresse. Mais si de nouvelles sensations peuvent réellement apparaître au cours de tels échanges…


Elle attache le collier autour de son cou, les yeux baissés. D’une main tremblante, elle mélange les liquides dans la seringue. Une fois le vaccin prêt, elle hésite un instant. Puis enfonce l’aiguille sous la peau du chien et injecte toute la dose. Guiness ne bronche pas. Il a de la chance, la main de sa maîtresse est infiniment plus douce que celle de sa vétérinaire. J’ai hâte de la sentir sur moi.


La scène et le trouble de Marie commencent sérieusement à m’exciter. Sa peau fine, ses courbes harmonieuses me font envie. Je me glisse derrière elle, prends ses seins dans mes paumes et les malaxe sans ménagement, faisant rouler les pointes entre mes doigts. Elle se détend et se laisser aller contre moi. Son parfum discret lui va à merveille et se mélange délicatement avec ses odeurs intimes. Je câline ses flancs, glisse mes mains sur ses fesses.


En regardant sa croupe, je constate que ses reins sont ornés d’un large tatouage tribal, qui met en valeur la pâleur de sa peau. Je prends le temps d’en dessiner les contours d’un doigt. Puis je cède à l’envie qui me tiraille le ventre depuis trop longtemps. Je soulève le peu de tissu qui me sépare de son intimité, glisse mes doigts entre ses fesses, puis plonge contre sa chatte.


Elle a dû m’attendre avec autant d’impatience que moi, à sentir à quel point elle est déjà moite de désir. Mais je ne suis pas seulement venue pour échanger quelques caresses avec elle. Son invitation comprenait un programme plus complet, et ce n’est pas le moment de me laisser aller.


Tout en gardant mes doigts enfoncés en elle, je prends son collier dans mon autre main et la tire de côté. Déséquilibrée, elle ne peut pas résister et bascule. J’en profite pour la forcer à s’allonger par terre, sur le dos. À la vision de ses jambes écartées, mon ventre se crispe de désir. Je dois vraiment être en manque depuis beaucoup trop longtemps pour démarrer ainsi au quart de tour. Il faut dire qu’il émane quelque chose de magique de Marie. C’est la première fois que je suis pareillement attirée par une femme, et l’abstinence forcée n’est sûrement pas la seule explication. Elle me donne une envie folle de sentir sa langue, sa bouche, ses doigts contre ma chatte. J’ai un violent besoin qu’elle me fasse jouir, maintenant, sans préliminaires.


Fiévreusement, j’enlève mon jeans et la petite culotte de dentelle que j’avais mise pour l’occasion. Après avoir enjambé Marie, en lui dévoilant mon entrejambe, je m’agenouille contre elle et avance mon sexe près de son visage. Elle me regarde attentivement, les yeux brillants de désir, puis pose ses mains contre ma croupe. Je sens que si je la laisse faire, elle va prendre possession de mon corps à sa guise. Je serre mes cuisses de toutes mes forces et la secoue d’un grand coup de hanches, comme j’ai appris à le faire avec un cheval rétif devant l’obstacle.



Loin de l’angoisser, le gage semble l’amuser. Elle doit se sentir en terrain connu. Sans bouger son visage, elle commence simplement par souffler très doucement le long de ma fente, soigneusement épilée pour le plus grand bonheur de mon homme. Cela dure de longues minutes. C’est insupportable, mais tellement bon… Je frissonne de partout et je dois me retenir de ne pas caresser mes seins. À quatre mains, elle aurait beau jeu de me faire craquer…

Quand elle trouve ma fente assez impatiente à son goût, elle glisse enfin sa langue chaude entre mes lèvres humides. Elle remonte lentement vers mon clitoris, fouille le capuchon et fait immédiatement durcir ma petite tige.



Elle redescend par petites touches, me parcourant du dessous de sa langue. À la fin de sa caresse, elle vient s’appuyer contre le bas de ma vulve. En creusant sa langue, elle fait couler un peu de mon jus jusqu’à sa bouche. Le bruit de succion qu’elle fait en me dégustant est aussi excitant que la caresse même.



Je sens les premières lancées de plaisir échauffer mon ventre, ce qui ne lui échappe pas. Elle remonte le long de la fente en slalomant d’un bord à l’autre, séparant soigneusement mes pétales. Au moment où je ne m’y attends pas, elle avance sa bouche contre ma chatte, l’embrasse fougueusement et mordille mes lèvres intimes grandes ouvertes. Une lampée de jus coule de ma vulve et vient mouiller son visage.



A mon grand regret, elle se le tient pour dit. Elle se contente alors pendant

quelque temps de faire frémir mon intérieur de dizaines de petits coups de la pointe de sa langue. Elle me parcourt du haut en bas, en pointillé, faisant naître d’insupportables picotements entre mes cuisses.


Etrangement, je réalise que mes pensées s’échappent vers un autre lieu. C’est Marie que je vois sous moi, à me lécher et préparer ma jouissance, c’est d’elle dont mon corps a envie maintenant. Pourtant c’est l’image de mon homme qui s’impose à mon esprit. C’est sa main que je voudrais entre mes cuisses pour m’apaiser. J’aimerais le sentir me fouiller pendant qu’il me regarde et se délecte de ce qu’il provoque en moi. J’imagine sa queue tendue d’envie, battant au rythme de nos caresse.



Elle se rend compte que le temps presse si elle veut m’achever avant le délai

imposé. Même si je suis conquise par la douceur de ce qu’elle m’offre, je n’ai pas l’intention de lui faciliter la tâche. Je chasse les souvenirs érotiques de ma tête et cherche Guiness du regard, histoire de me concentrer sur autre chose. Totalement désintéressé, il dort dans un coin de la chambre. Ce genre de situation ne semble pas lui être étrangère et le laisse indifférent.


Marie doit me sentir lui échapper. Elle reprend langue avec moi en la faisant tournoyer contre mon clitoris. Surprise, je sens immédiatement une vague de plaisir m’envahir et tendre mon ventre. Mes hanches commencent involontairement un lent va-et-vient. Si mon amant était là, je serais maintenant prête pour lui. J’ai une folle envie de me sentir pénétrée, fouillée, écartée par son membre distendu. Je suis trop exigeante sur ce point, trop avide d’être longuement remplie par un solide morceau de chair avant de jouir. Marie aura de la peine à me faire décoller en restant en surface.



Cette diable de fille doit percevoir mes pensées secrètes comme si elle lisait

en moi. Sans plus attendre, elle plonge sa langue aussi profondément qu’elle peut dans mon vagin, mimant les pulsations qui parcourent une pine prête à exploser. C’est divin, les souvenirs de mes derniers ébats avec mon chéri m’excitent autant que sa caresse. Je le sens vivre au fond de moi, il se tend, il me regarde de ce regard implorant qu’il a, juste avant de cracher toute sa sauce. Si je la laisse faire, Marie va me terrasser avant le dernier round.



Sûre d’elle, elle sent qu’elle est en bonne voie pour réussir. Posant ses mains contre le creux de mes genoux, elle prend à nouveau tout son temps. Elle me caresse délicatement les jambes, contemple ma vulve béante comme si elle cherchait où porter l’estocade, avant de revenir s’occuper de mon petit bouton d’amour. Au risque de perdre deux points d’un coup, elle le fait vibrer de plus en plus vite contre sa langue, puis le glisse entre ses lèvres et le tète comme un nourrisson affamé. Un nouveau cri de plaisir m’échappe, mon ventre se tend à la recherche de la délivrance, les premiers spasmes montent du fond de moi. Magnanime, et reconnaissante du bonheur qu’elle est en train de me donner, je ne compte qu’un point.



Ses doigts caressent alors mes jambes et mes fesses de plus en plus sensuellement, faisant participer tout mon corps à cette fête. J’adore me sentir désirée de la sorte. Elle prend son temps, amusée par les mouvements involontaires de mon bassin que ses attouchements provoquent. Puis elle plonge entre mes fesses, la langue dardée, et enfonce d’un coup sa pointe dans mon anus. Je sursaute. La caresse est inhabituelle pour moi, mais délicieuse venant d’une femme aussi habile. J’ai envie qu’elle me fasse craquer, maintenant. J’ai envie d’elle, douce, belle, excitante, envoûtante…


Je descend mon bassin à sa rencontre et m’ouvre pour elle, aussi largement que possible. Elle s’amuse à me lécher, me mouiller, me pétrir savamment de son instrument de plaisir. Quelle experte, quelle amante merveilleuse. Je la laisse faire, ma volonté est peu à peu engourdie par des sensations très diverses.


Soudain, juste avant d’avoir le temps de compter neuf, et de me laisser glisser dans un orgasme maintenant inéluctable, le portable d’urgence sonne. J’avais complètement oublié que j’étais de garde ce soir. À la troisième sonnerie, je saute sur mon sac échoué non loin de nous et en extirpe l’instrument de malheur. Puis je viens vite reprendre ma place contre les lèvres toutes chaudes de ma maîtresse soumise.


Je tente de dialoguer de manière compréhensible avec l’appelant, entre deux halètements. C’est un client détestable, qui a laissé son chien malade, sans soins, depuis plusieurs jours, et qui, bien évidemment, exige une consultation immédiate. Le chien souffrant depuis trop longtemps, je ne peux m’y soustraire et tente de mémoriser son adresse pour passer chez lui au plus vite.


Pendant la conversation, Marie s’est appliquée à entretenir mon désir, en profitant de mon inattention pour me prodiguer de ses mains des caresses interdites. Elle y a parfaitement réussi, et malgré ma colère contre l’importun, je suis à nouveau au bord de l’orgasme. Mais l’intermède téléphonique m’a remis en tête que notre soirée avait commencé par un jeu de domination. Je ne peux donc pas laisser son indocilité impunie. D’autant que je la sens de plus en plus excitée par nos échanges, et qu’il est hors de question qu’elle s’octroie du plaisir sans que je le décide.


Je me lève donc, en mimant la colère, et lui signifie vertement qu’elle n’échappera pas à la punition prévue, puisqu’elle a triché. Pour le moment, je me contente de la plaquer au sol en posant mon pied sur sa poitrine. Je descends ostensiblement ma main le long de mon ventre, mes doigts remplaçant les siens contre ma fente. J’écarte bien les jambes pour qu’elle ne perde pas une miette de ce que je vais m’offrir.


Sa respiration s’accélère au fur et à mesure que je caresse ma chatte et que je fais monter le plaisir en moi. Ma vulve est gonflée de désir, juteuse et superbement enflammée. Je la sens crever d’envie de se caresser en me contemplant, mais je l’en dissuade d’un regard noir. Frustrée, elle doit se contenter de me regarder faire. J’en rajoute une couche en gémissant de plus en plus fort, au rythme de mes caresses.



La fin de ma phrase s’étrangle dans ma gorge. Une caresse un peu plus

appuyée provoque l’étincelle libératrice sur mon clitoris, qui met le feu aux poudres. Je suis secouée de haut en bas, ma chatte se contracte violemment contre mes doigts et laisse échapper des petites coulées de mouille le long de mes cuisses.

Mes jambes faiblissent d’un coup. Je m’effondre sur le ventre de Marie. Très doucement elle me serre entre ses bras, murmure des mots tendres en caressant mes cheveux et en m’embrassant, jusqu’à ce que la dernière vague de plaisir s’éloigne.


Il faut que je me reprenne rapidement, sinon je n’aurai plus le courage de repartir au travail. L’orage passé, je me rhabille et exige qu’elle me suive dans ma voiture. Guiness nous regarde partir sans trop comprendre, mais confiant de nous revoir très prochainement pour la suite de ces joutes. Son œil malicieux laisse supposer qu’il ne se fait aucune illusion sur ce qui nous lie maintenant.


Le client est encore pire que ce que j’imaginais. La cinquantaine mal soignée, il nous accueille en survêtement douteux. Son chien aboie à pleins poumons en nous voyant. Le pauvre souffre de vomissements depuis trois jours, que son maître n’a pas cru bon de faire soigner avant ce soir. Il achève de me mettre hors de moi en nous reluquant comme un obsédé.



Dans notre émotion du départ, nous avions complètement oublié ce détail.



Après un regard appuyé et lubrique sur les formes généreuses de mon aide

improvisée, il s’exécute de mauvaise grâce. Je demande à Marie de tenir le malade pendant que je l’ausculte, sans prévoir qu’elle n’est pas aussi expérimentée avec un chien qu’avec ma chatte. Le clébard se retourne à la vitesse de l’éclair et enfonce ses crocs dans sa main.

Elle crispe les mâchoires sous la douleur, et accuse le choc en silence. Poursuivant notre jeu, elle trouve même le courage de s’excuser en baissant les yeux remplis de larmes retenues.



Je suis désolée pour elle, mais, d’un autre côté, cette mésaventure ne me déplaît pas. Ce qui fait mon quotidien vient avantageusement remplacer toutes les punitions que j’aurais pu lui faire subir pour son échec de tout à l’heure. C’est ce que je lui dis en regardant le sang couler sur ses doigts.


Je sors tant bien que mal un cocktail à administrer au chien et rédige une ordonnance pour des médicaments à aller chercher demain en pharmacie. Le type, flairant la bonne occasion, vient au secours de Marie. Il prend sa main, avec une étonnante prévenance chez un rustre de ce genre et propose de lui mettre un pansement, évidemment hors de ma vue, à la salle de bain.

Une fois qu’ils ont tourné le dos, je fixe le chien d’une main ferme sur la nuque, et injecte les médicaments de l’autre. Comprenant que je serai sans pitié en cas de réaction, il renonce à se défendre, et, la queue entre les jambes, file se cacher dans sa corbeille.


Sitôt la blessure soignée, Marie et son soupirant reviennent vers moi. Il profite de son émotion pour caresser ses fesses à chaque pas. Une gigantesque bosse pousse entre les jambes du type, qu’il lui fait admirer en ajoutant quelques remarques épaisses sur ce qu’il envisage de faire dès qu’elle se sentira mieux. Cela paraît incroyable pour une fille que je m’étais imaginée forte et volontaire, mais elle se laisse faire, se montrant aussi soumise avec lui qu’avec moi.


Craignant que la situation dérape, je la prends à part et insiste pour que nous quittions immédiatement ce lieu malsain, maintenant que le chien est soigné. Elle ne semble pas pressée, prétendant qu’il ne faut pas nous enfuir comme ça, que je risque des ennuis si le client n’est pas satisfait de ma visite. Elle pense d’ailleurs qu’il faut observer encore un peu les effets de mes soins sur le roquet. Je ne comprends vraiment pas ce qui la retient ici, et surtout je commence à paniquer à l’idée de ne plus arriver à maîtriser la situation si le gars se déchaîne.


Notre aparté excite d’ailleurs encore plus le type, qui s’imagine le paradis à portée de queue. Croyant que ses charmes opèrent des miracles, il se met ouvertement à vouloir peloter les seins de Marie. Elle continue à se laisser faire, me regardant sans broncher et jouant un jeu de soumission, comme si elle acceptait que je la donne en pâture au bonhomme. Or c’est exactement ce que je veux éviter à tout prix. Ça me révolte de voir ses pattes velues la toucher. Je suis écoeurée qu’un type ait même l’idée de se comporter ainsi et de profiter scandaleusement de la situation.


Il en vient maintenant à essayer de glisser sa main entre les cuisses de Marie. Il bande comme un porc et frotte sa bosse contre ses jambes. J’aimerais faire cesser cette mascarade, éviter à Marie la débâcle qui ne fait plus aucun doute maintenant, mais je ne sais absolument pas comment procéder. Je suis désespérée par sa passivité. J’ai envie de hurler, de taper sur le gars, mais cela ne ferait qu’envenimer la situation.


Soudain, au moment où je vois le mec sortir son énorme pine du survêtement et tenter de la glisser entre les fesses de Marie, la phrase qu’elle avait utilisée en sortant de la clinique me revient enfin en mémoire.



Le gars souffle comme un phoque. Sa queue n’a plus connu pareille aubaine

depuis des siècles. Il tente maintenant d’enfoncer son gland violacé dans la chatte de Marie, qu’elle protège de justesse en serrant les cuisses. Il la pousse sans ménagement contre la table, espérant arriver à la culbuter et la forcer par derrière.



Elle me regarde avec un étrange sourire, détache le collier qu’elle portait

encore et vient le fixer autour de mon cou, le gars arrimé à ses hanches. Avec une insupportable lenteur, elle pose encore un baiser léger sur mes lèvres, ce qui donne du temps au type pour tenter de pousser son vit turgescent dans les chairs délicates de Marie.



Soudain, avec une vigueur insoupçonnable, elle se retourne et colle une baffe

terrifiante sur le pif de l’obsédé, qui se met à pisser le sang. Profitant de l’instant de surprise et de douleur, elle lui attrape le bras droit dans la foulée, et le bloque avec un clef de judo. Avisant une attache de rideaux, elle s’empare du deuxième bras et ligote le gars sans ménagement, les mains derrière le dos. Puis elle le tire à travers la pièce et l’attache fermement à la barrière d’une fenêtre ouverte en face de nous.

Il est lamentablement bloqué, la pine à l’air, et commence à débander. S’il tente un mouvement, ses bras risquent de se déboîter. Il gueule comme un porc à l’abattoir, le nez tuméfié et du sang coagulé sur le visage. Mais il comprend qu’il a perdu la partie et qu’il a avantage à se calmer.



Subjuguée, j’accepte de reprendre son rôle, puisque c’est finalement moi qui

nous ai mises dans cette situation scabreuse. Elle me fait avancer jusqu’à hauteur du gars.



Je suis trop fière pour refuser. Je dois aussi avouer que malgré les risques que nous avons pris, un léger picotement monte le long de mes cuisses et au creux de mon ventre. Non pas que le type m’attire, bien au contraire. Mais l’idée de le branler alors qu’il est sans défense, et surtout l’autorité nouvelle de Marie me fascinent. Je ne me savais pas capable d’apprécier être dominée, surtout dans une position aussi inconfortable et une situation aussi dangereuse. Ce petit bout de femme me mène vraiment à la découverte de moi-même.


J’espère que si je la satisfais, elle saura se montrer reconnaissante, et que nous pourrons enfin reprendre les jeux qui ont été interrompus par cette étrange urgence. Plus je la regarde, plus j’ai envie de m’abandonner entre ses bras et de me délecter de ses charmes de femelle. Le plus vite sera le mieux…


Je prends la queue flasque dans ma main et commence à la branler. Elle se redresse un peu, mais le prisonnier semble craindre un mauvais coup s’il se laisse de nouveau aller. Marie pousse alors ma tête en avant, ne me laissant aucune illusion sur ce qu’elle attend de moi.


Je me résigne à la totale, espérant en finir au plus vite. Heureusement pour moi, quelques coups de langue et deux ou trois secousses sur la tige suffisent à la remettre en forme. Marie vient me soutenir en se glissant dans mon dos. Elle caresse mes seins, mes hanches et me murmure des mots tendres à l’oreille. Elle est fière de sa soumise, elle sera magnanime, même si je ne me suis pas montrée aussi docile qu’elle aurait pu l’espérer.


Malgré son tarin en sang, le gars s’échauffe de nous voir nous caresser. Il bande de nouveau maintenant. Sans rancune, Marie glisse une main sous ses bourses, pour accélérer encore la montée du plaisir. Je la soupçonne même d’entreprendre un massage anal en règle, qui achève rapidement le bonhomme. Sa monstrueuse éjaculation me prend de court. Son membre se cabre sans avertissement et les vagues de foutre qu’il libère m’inondent le visage et les cheveux avant que j’aie le temps de me mettre à l’abri. De toute évidence, l’odieux bonhomme n’avait plus l’habitude de ce genre de plaisir. Il faiblit sur ses jambes. Une douloureuse lancée paralyse immédiatement ses épaules ligotées. Il tente de se redresser comme il peut, pour soulager la tension de ses liens, en hurlant de douleur autant que de plaisir.


Mission accomplie. Heureusement, Marie n’exige pas de moi une toilette complète du membre dégorgé. Elle me prend sous les bras et m’aide à me lever. Se collant tendrement contre moi, elle m’embrasse fougueusement et lèche soigneusement les traces de sperme sur mon visage. Elle me fait goûter du bout de la langue le jus épicé mélangé à sa salive parfumée.


Sans ménagement, elle décroche ensuite le bonhomme de son perchoir inconfortable, en renonçant toutefois à lui libérer les mains. Cela évitera toute réaction désagréable de sa part avant que nous ayons eu le temps de quitter l’appartement. S’il gueule assez fort, une âme charitable viendra bien le délivrer prochainement, et raconter l’épisode à tout le quartier. Il peut toutefois s’estimer heureux, car au vu de ce qui s’est passé, je ne pense pas lui facturer d’honoraires. Il vivra donc jusqu’à la fin de ses jours avec l’illusion d’avoir pu payer mes prestations en nature. Les hommes sont si naïfs…


Je ramène Marie jusque chez elle, mais je renonce à entrer. La soirée a été trop riche en émotions et j’ai besoin de me ressaisir. Elle se blottit contre moi dans la voiture.



Elle est à nouveau la douce amante qui m’a donné tant de plaisir en début de soirée. Je me sens bien près d’elle, j’ai vraiment envie de mieux la connaître, de découvrir ses charmes un à un.



Les derniers jours du remplacement furent délicieux entre les bras de Marie.

D’autant que le type n’eut pas le courage de se plaindre et que mon patron ne fut jamais informé du détail des soins prodigués à domicile. J’avoue que le dossier est demeuré incomplet sur ce point. Le reste de mon travail lui donna apparemment satisfaction, je pus partir soulagée.


Au moment de nous quitter, entre les larmes de la séparation et les rires de tant de bonheur partagé, Marie glissa un petit papier dans ma poche… à lire après mon départ.



En lisant les premiers mots de chaque ligne, tu trouveras ce à quoi je pensais et qui me troublait tant.

Merci de ce que tu es, ma douceur, ne nous laisse pas trop longtemps sans nouvelles…


Communication à l’attention de l’Académie d’Echographie vétérinaire :

J’ai assisté récemment à une échographie pratiquée sur un animal et j’ai

réalisé à cette occasion un certain nombre de problèmes de formation

Que je crois important de présenter au sein de votre groupe de spécialistes.

Certaines erreurs techniques semblent se produire régulièrement chez les

vétérinaires qui utilisent cette méthode de diagnostic. Ainsi quelques-uns

préfèrent travailler sous anesthésie, ce qui fausse les résultats, plutôt que de

placer l’animal dans une position naturelle et confortable pendant toute

la durée de l’examen. D’autres ne maîtrisent pas la manière de tenir leur

sonde. À chaque rotation du poignet, ils dévient de l’axe et se retrouvent

dans un autre angle de vue. En outre, il est souvent difficile de

leur faire comprendre les exigences techniques de la machine, telles que

profondeur d’examen ou résolution d’image. Ils ne lisent pas les manuels

et pensent acquérir l’expérience nécessaire par la pratique seule, sans

attendre d’avoir bien assimilé les principes de base. Cette manière

de procéder me semble peu correcte, avant tout pour les patients que

ces vétérinaires examinent. Peu importe s’ils doivent soudain découvrir aux

vibrations suspectes de la sonde, qu’elle n’a pas été manipulée avec

un soin suffisant. C’est leur problème si elle se trouve endommagée par leur

plaisir de jouer sans retenue avec un nouvel instrument. Mais ce serait à

nouveau faire preuve de laxisme que de les laisser faire sans réagir. Ne

faut-il pas plutôt que votre académie s’engage pour le bien des patients ?

Il est temps de proposer des standards de qualité. Vous pourriez

les rédiger à l’intention des praticiens, non pour les blâmer, mais pour les

aider à améliorer leur prestations. Je crois que c’est bien là votre rôle.


Marie semblait maîtriser tous les jeux de langue avec une incroyable dextérité. Que serait-il advenu de moi si elle avait été un homme ?