n° 10072 | Fiche technique | 10676 caractères | 10676Temps de lecture estimé : 7 mn | 23/01/06 |
Résumé: Pensant que je dors, un couple d'amis fait l'amour à côté de moi. Je me caresse en les observant. Lorsqu'ils ont fini, une main se pose sur mon ventre... | ||||
Critères: f ff copains vacances cérébral voir fmast intermast | ||||
Auteur : Timandra (Étudiante de 20 ans. "normale" ;-)) Envoi mini-message |
Bonjour ! Je m’appelle Timandra, j’ai 20 ans et je suis étudiante. Voici le récit d’un événement qui m’a beaucoup troublée et qui s’est déroulé l’été dernier lors de mes vacances.
Pierre, un ami de longue date (nous nous connaissons depuis huit ans) m’a proposé de partir dix jours en vacances avec lui et son amie Nina (que je ne connaissait que vaguement) dans un village naturiste sur la côte atlantique du sud-ouest. Il faut préciser que je considère Pierre comme un ami, qu’il n’y a jamais rien eu entre nous et qu’il n’y aura jamais rien car nous sommes très différents. Cette manière de voir les choses est – nous en avons déjà parlé ensemble – absolument réciproque.
Le naturisme est pour moi très banal car j’ai été élevée d’une manière très libre et la nudité est considérée dans ma famille (qui pratique aussi le naturisme) comme une chose tout à fait naturelle. Tout comme Pierre qui fréquente également ce village naturiste depuis son enfance.
Peu de temps après notre installation, nous nous sommes dévêtus sans gêne, sans honte et tout s’est passé naturellement. Nous étions la plupart du temps tous les trois nus dans notre tout petit bungalow (1 pièce avec un coin cuisine et une petite salle de bain), à la piscine, sur la plage - sauf le soir lorsque la brise marine un peu fraîche soufflait. Je veillais également à me vêtir d’un paréo lorsque je me rendais dans le petit supermarché car je trouve horrible le fait de voir des hommes nus choisir les viennoiseries placées sur une étagère au-dessus des panières à pains leurs sexes touchant parfois presque le pain !
Un soir alors que nous avions cuisiné puis dîné ensemble, nous avions, après le repas, continué de discuter sur la terrasse de notre bungalow. Bien entendu, nous avions aussi bu un peu (et même beaucoup) de vin local le fameux "Bordeaux". Mal m’en prit car je ne supporte pas beaucoup l’alcool et le vin ne m’a jamais réussi. En quelques heures, nous avions vidé à trois plus de trois bouteilles. Beaucoup trop pour moi. J’étais assez "pompette" et pour ne pas dire complétement "raide"…
Vers 1 heure je suis levée et, ignorant les gentilles moqueries de Pierre, je suis rentrée en titubant dans le petit bungalow pour aller me coucher sur le petit canapé convertible qui me servait de lit.
Après un rapide passage dans la salle de bains, c’est complétement perdue dans mes vapeurs d’alcool que je retire ma petite robe d’été que j’envoie balader dans un coin de la pièce et que nue je m’effondre sur mon lit pour me recouvrir d’un léger drap… La tête me tourne, j’ai l’impression que mon lit est monté sur roulettes et qu’il se déplace en tournant en rond dans la pièce !
Dix ou vingt minutes plus tard, (je ne sais plus vraiment car j’ai perdu la notion du temps), il me semble entendre Pierre et Nina arriver pour se coucher aussi sur leur canapé convertible qui, manque de place, touchait presque mon "lit". Mon Dieu que la tête me tourne ! Jamais je ne reboirai de vin en telle quantité. Plusieurs fois je crois sombrer dans le sommeil pour me réveiller ausitôt.
Soudain, j’ai l’impression d’entendre un gémissement. Je tends l’oreille et non, ce n’est pas possible, je ne rêve pas ! Pierre et Nina font l’amour ! là, juste à côté de moi ! je crois défaillir !
Ils pensent sûrement que je dors. Je suis très mal à l’aise… Leur lit est à quelques centimètres du mien ! Je ne sais pas comment me comporter… Dois-je me faire remarquer et dire « Excusez-moi je vais faire un tour en attendant que vous finissiez ? »
Impossible je ne tiens pas debout et n’ai plus la force de me relever. De plus mon lit est coincé au fond de la pièce. Pour me lever et sortir du bungalow il faudrait que j’enjambe leur lit. Cela leur casserait complétement leur élan !
Je me résigne donc à attendre qu’ils finissent en faisant semblant de dormir. Cependant, curieuse, je tourne légèrement la tête dans leur direction. Comme leur lit se trouve entre la porte-fenêtre dont ils n’ont pas tiré les rideaux et mon lit, je peux distinguer leurs deux silhouettes qui s’agitent… Leur "lit" grince un peu, ils tentent de ne pas faire de bruit et étouffent leurs soupirs. Nina est sur Pierre. Je peux bien voir son corps onduler sur celui de Pierre. Cette vison fait monter en moi une excitation irrépressible… Tout doucement, je pose une main sur mon ventre et je commence à me caresser. Leurs gémissements et leurs soupirs, aussi silencieux soient-ils, m’excitent vraiment, une main sur mes seins et l’autre entre mes jambes, je mords le drap pour m’empêcher de gémir. Trempée de désir, je ferme les yeux pour mieux me concentrer sur mon plaisir.
Après quelques minutes, il semble que Pierre ait "terminé" car le lit ne grince plus et Nina s’est couché sur son côté entre lui et moi. Pourtant, je suis encore complétement excitée et je tente de me faire la plus discrète possible car le silence est revenu. Seulement, à un moment je laisse échapper un soupir. Bien sûr, j’arrête tout de suite de me caresser pour sonder le silence… Ouf, ils ne semblent n’avoir rien remarqués. J’entends Pierre ronfler légèrement. Moi aussi, je fais alors semblant de ronfler doucement et je reste encore plusieurs secondes immobile guettant dans le silence une réaction, un mouvement… Rien…
Soudain je manque sursauter car je sens une main se glisser sous mon drap ! C’est la main de Nina qui s’avance, sûre d’elle. Elle se pose sur mon ventre et reste immobile… Dort-elle ? Le fait-elle exprès ? Que veut-elle ? Je me tends et, croyant encore à un mouvement dû au sommeil, espère qu’elle va la retirer… Au bout d’une minute, je sens sa main qui commence à descendre tout doucement vers mon sexe… Mon Dieu me dis-je, que faire ? Prendre sa main et la remettre en place ? Je suis comme tétanisée et n’ose plus bouger.
Sa main, très douce, atteint le haut de mes cuisses et s’y arrête. La chaleur de sa main me procure des sensations très agréables. Je ne sais plus où j’en suis. Très lentement, elle s’aventure entre mes cuisses et se pose sur mon clitoris… J’ai l’impression de fondre. Nina s’apercoit certainement que je suis trempée. Il lui est impossible de ne pas le sentir. A-t-elle remarqué que je ne dors pas ? Je tente de résister un peu et ressère mes jambes. Un des ses doigts se fait insistant et s’insinue dans mon intimité. Je suis comme électrisée et je deviens la prisonnière de sensations inconnues qui se propagent dans tout mon corps. Pour lui faire de la place j’écarte un peu mes cuisses. Vaincue par l’alcool, le désir et la fatigue je m’abondonne, je m’ouvre… Un doigt s’active en moi, la paume de sa main frotte mon clitoris tout gonflé. Je coule, noyée dans un océan de nouvelles sensations.
La chaleur monte dans mon ventre, rayonne dans mes seins. Je halète, tente d’étouffer mes gémissements en me mordant les lèvres, et au dernier moment j’enfouis mon visage dans l’oreiller pour étouffer un cri de délivrance.
Silence… J’ai l’impression de me réveiller. Ai-je dormi cinq minutes ou bien une heure ? Je suis détendue comme après un orgasme. Je tente de réfléchir. Je passe ma main sur mon sexe. Il est encore tout humide. Oui sans aucun doute j’ai bien eu un orgasme. Je tourne la tête vers le lit de Pierre et Nina. J’entends leurs respirations régulières. Tout est calme. Ai-je rêvé ou Nina m’a-t-elle belle et bien caressée ? J’essaye de me concentrer mais ne suis plus sûre de rien. Peu à peu, la fatigue reprend le dessus et finit par vaincre le flot de mes pensées. Je sombre bientôt dans un sommeil de bien-être.
Le lendemain nous nous réveillons assez tard. Nous avons tous les trois une bonne gueule de bois. Pierre semble moins touché que nous et se porte volontaire pour aller chercher pains et croissants. Reconnaissante, nous le laissons faire. Je passe dans la salle de bains et en profite pour prendre deux aspirines. Il me faut bien cela pour enrayer le mal de tête qui me vrille le crâne. Lorsque je ressors de la salle de bains, Nina a déjà préparé un café. Nous installons le petit-déjeuner sur la table de la terrasse. Se rappelle-t-elle ce qui s’est passé cete nuit ? Ai-je rêvé ? Je l’observe pour tenter d’y décerner un comportement inhabituel. Apparement elle est comme d’habitude. Peut-être seulement un peu plus silencieuse. Je tente un dialogue.
Je blêmis. Que veut-elle insinuer ?
Si elle veut me dire quelque chose je peux l’aider…
Elle me parle de rêve ! ai-je rêvé ? Cette question me taraude depuis le réveil.
Déjà Pierre revient et interrompt notre conversation. Après le petit-déjeuner, nous nous sommes rendus à la piscine, puis l’après midi à la plage et je n’ai plus eu l’occasion ou le courage de reparler avec Nina de cette nuit-là.
Aujourd’hui encore, je ne sais toujours pas s’il s’agissait d’un rêve ou bien si Nina avait glissée sa main sous mon drap pour me masturber. Je suis pourtant presque certaine que Nina m’avait caressée cette nuit-là sans pour autant pouvoir en être sûre… Ne n’ai jamais été attirée par les filles et ne le suis toujours pas. J’avais pourtant prit un immense plaisir à ces caresses et l’orgasme qui avait suivi ne peut pas être comparé aux orgasmes que j’ai eus avec des garçons.