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Temps de lecture estimé : 27 mn
25/01/06
Résumé:  Rencontre entre un enseignant d'auto-école et la mère d'une de ses élèves.
Critères:  fh piscine douche volupté fellation cunnilingu préservati pénétratio
Auteur : Olivier Bruneau      
Une belle histoire

Une belle histoire


Mon espoir est que ce récit vous plaise et vous enchante, mais surtout, qu’un jour, le hasard conduise Françoise à lire ce texte, afin qu’elle sache à quel point elle a animé mon imaginaire intime.


Françoise est la mère d’une mes élèves. Je suis en effet enseignant d’auto-école. Mais à 44 ans, même si les jeunes élèves à qui j’enseigne sont parfois très mignonnes, l’écart d’âge est vraiment trop important pour vivre une quelconque aventure avec l’une d’elle. Par contre, de plus en plus, je me surprends à flasher sur les mamans qui bien que quadra pour la plupart, ne sont pas totalement dépourvues de charme.

Ainsi, Françoise, est l’une d’elle. 45 ans, d’une allure mince et soignée, Françoise possède un minois étincelant. Des yeux en amandes, une bouche fine, un teint halé, qui ne sont pas sans rappeler le visage de Christine Boisson. Une coupe mi-court blonde, savamment négligée qui ne me laissait pas indifférent.

Ce samedi-là, elle était venue accompagner sa fille en leçon, afin d’assister, comme le veut le règlement, à un rendrez-vous pédagogique. Pour moi, c’était un bonheur de passer deux heures en si charmante compagnie, car la fille possédait autant de charme que la mère. Le petit plus de la mère résidait dans son regard direct, malicieux et doux. En cette fin d’été, elle était vêtue uniquement d’une petite robe légère boutonnée de bas en haut, laissant les genoux bien dégagés.

Elle s’était installée à l’arrière de la voiture, derrière sa fille d’élève. L’ambiance dans ce véhicule était très détendue. La fille faisait preuve de maîtrise et je la félicitai à la grande satisfaction de sa mère qui souriait en permanence. Je ne me rendis pas compte tout de suite que je jetais de nombreux coups d’œil dans le rétro, et qu’à chaque fois, je croisai l’image de Françoise et de son joli visage. Cette femme m’attirait. Les divers réglages de mon rétroviseur me permirent de détailler un peu plus cette passagère arrière. Elle ne devait pas posséder une grosse poitrine, qu’elle dissimulait quand même dans un soutien-gorge que je devinais rose, car une bretelle était apparente dans l’échancrure de sa robe. Elle se tenait jambes croisées, laissant la nudité d’une demi cuisse bien visible. Son bronzage était intense, bien doré, à croquer. Au détour d’un nouveau contrôle dans mon rétro, j’eus le plaisir de capter furtivement la vison d’une parcelle de sa culotte d’un rose certainement assorti au soutien-gorge. Vision vite masquée par les jambes qui se croisèrent.

Je me retournais également assez souvent pour échanger des propos relatifs à la conduite de sa fille que nous échangions tous deux très souriants.

J’étais en train de tomber amoureux de cette femme. Je jetai alors un œil sur le dossier de sa fille, contenant également pas mal de renseignements sur les parents. Elle s’appelait donc Françoise A., était née dans l’Ariège il y a 45 ans, était mariée à Jean-Claude S, etc. Je préférais ne pas trop extrapoler, en me raisonnant simplement. Cette femme devait être épanouie dans son couple, avec ses enfants et son boulot à responsabilité. Il devait s’agir d’une famille unie, qu’un jeune et modeste moniteur d’auto-école n’allait pas chambouler.

La séance se terminait, à mon grand regret. Le bilan de la séance terminée, la fille descendit de la voiture, la mère fit de même et, très polie, vint terminer le petit bavardage de convenance à côté de ma portière. Elle était vraiment ravissante dans cette robe estivale. Un bijou à croquer. Nous continuions à discuter, lorsqu’une idée folle me vint. J’attrapai une de mes cartes de visites et griffonnai au dos, avant de démarrer : « Et si nous déjeunions un jour ensemble ??? ». Je lui remis la carte, et fuyant son regard, démarrai pour terminer ma journée avec d’autres élèves.

Cinq minutes après, je regrettais ce geste idiot qui pourrait mettre ma réputation en danger. Toute la soirée, je ne pensais qu’à elle, craignant un coup de téléphone désagréable de sa part ou de son mari. Heureusement, le week-end se passa sans appel. Elle avait dû mettre ce bout de papier à la poubelle, sans en parler à quiconque.

Une nouvelle semaine commença. Le mercredi soir, vers 19H30, alors que je terminais ma journée, le portable vibra :



À ce moment-là, mon cœur battait la chamade. Je craignis à cet instant les pires insultes.



Je ne sus quoi répondre. Je ne savais à quel degré prendre ce remerciement. C’est elle, à ce moment, qui me sortit de ma torpeur.



Je passais du petit garçon qui a peur de se faire gronder au charmeur sûr de son « coup ». Dans ma tête, des milliers d’images défilèrent, toutes plus belles les unes que les autres. Je ne prenais pas encore conscience de ce qu’elle venait de me dire. Elle acceptait donc mon invitation à déjeuner, sans m’avoir posé de plus amples questions.

A nouveau, je rompis ce court silence



Pour une surprise c’était une surprise. Moi qui pensais avoir été trop entreprenant en laissant ce petit mot, je me retrouvais comme pris au piège, avec cependant une certaine fierté de me faire inviter par une si charmante dame.



Encore plus surpris et pris de cours, je me contentai de balbutier :



Sitôt dit, elle raccrocha, me laissant bouche bée. Je ne savais si j’avais rêvé. J’étais sous le charme de cette voix douce, posée et agréable. Mon intérieur bouillait d’impatience.


Le lendemain, comme prévu, à 11H00 pile, je sonnais au grand portail de ce petit parc. À l’interphone, j’entendis simplement : « Oui, je vous ouvre ».

C’était la même phrase que quand je venais chercher sa fille pour ses leçons de conduite. Mais aujourd’hui, ce serait différent. Ce n’était pas la fille que je venais chercher, mais sa ravissante mère qui m’invitait à déjeuner.

Le portail largement ouvert, je montais en voiture jusqu’à la maison construite dans un joli bosquet, en pleine campagne.

Je dois avouer que c’est un peu tremblant que je fis les quelques pas qui me séparaient de la porte d’entrée. Elle m’ouvrit rapidement et m’accueillit d’un large sourire, en me tendant la main que je m’empressais de serrer délicatement, comme d’habitude.



Je la suivis pas à pas, découvrant l’intérieur de cette maison que je ne connaissais que de l’extérieur. Elle était richement meublée et agréablement décorée d’ancien et de moderne. Décidément, cette femme avait du goût. Je n’osai dire un mot, jusqu’à ce qu’elle me lance toujours avec douceur et sang-froid :



Nous étions début septembre et il régnait, c’est vrai, un temps encore très estival. L’arrière de la maison valait largement le devant. Une belle terrasse donnait sur un jardin magnifique et surtout se prolongeait vers les premières margelles de la piscine. Vraiment, cette maison était un petit paradis.

J’y allai de mon petit commentaire banal, complimentant les lieux, félicitant l’agencement, la décoration, les styles qui se mélangeaient à merveille. Malgré tout, mes yeux ne s’attardèrent sur le décor qu’avec superficialité, revenant rapidement sur la maîtresse de maison qui était de plus en plus belle, de plus en plus attirante. Timidement, j’avais répondu à son invitation de m’asseoir sur une des chaises de jardin cernant la grande table en teck trônant au milieu de cette terrasse ombragée. Françoise, elle, allait et venait, du salon à la terrasse pour dresser l’apéritif. Ce serait ti-punch, avait-elle décidé avec mon accord.

Assise non loin de moi, elle s’affairait à préparer deux verres de ce breuvage des îles. Elle le préparait avec application. Je la regardais timidement, la déshabillant du regard, cherchant à deviner le corps qui se cachait sous cette longue robe d’été. Une de ces robes légères et amples fermées par des boutons, dont les derniers étaient toutefois défaits pour laisser apparaître de temps à autres les jambes de sa propriétaire.

Nous bavardions de tout et de rien, des arbres, des fleurs de son jardin, de son travail, du mien, du soleil, mais rien ne se rapportant à cette invitation.

Je tentai toutefois de briser ce non-dit qui devenait pesant :



Me tendant un verre, toujours souriante, elle me répondit :



Pour elle, tout était clair. J’étais un invité comme un autre. Il n’y avait aucun malentendu dans ses propos. S’ensuivirent diverses discussions tournant autour de la famille, des voyages, des enfants, durant lequel le vouvoiement restait de rigueur.

Les verres de tea-punch s’accumulaient et nous permettaient d’être plus à l’aise dans nos discussions. J’étais bien, sur cette terrasse, au bord de la piscine, en charmante compagnie de cette femme très cultivée et très simple. Une amitié naissait petit à petit.



Toujours très simplement, elle m’avait lancé cette invitation. Elle possédait un naturel qui devenait presque intimidant.



Je la suivis à nouveau vers une chambre, que je devinais être la sienne, disons la leur. D’une armoire, elle me tendit trois maillots et me laissa seul pour faire mon choix. Le premier allait très bien. Je ne savais que faire de mon pantalon, de ma chemisette, mon caleçon et mes chaussures. Je les laissai donc dans un coin de cette chambre et ressortis sur la terrasse pour aller rapidement m’immerger dans le bleu de cette piscine. L’eau y était limpide et fraîche. Après quelques brasses, ne voulant abuser de la situation, je ressortis de l’eau et revins m’asseoir autour de la table. Je l’entendais aller et venir dans la cuisine, s’affairant à la préparation du repas que bientôt elle allait servir.

Quand elle revint enfin s’asseoir, je me sentis obliger de la remercier pour ce petit bain qui était fort agréable.



A ces mots je ne pus que répondre :



Elle se leva, s’avança vers la margelle. Je ne la voyais que de dos, mais devinai que ses mains déboutonnaient un à un les boutons de sa robe. Le dernier défait, elle la fit glisser sur ses épaules, le long de son dos, sur ses hanches, ses fesses, avant de la laisser choir à ses pieds. Je restai scotché sur ma chaise. Elle était en soutien-gorge et string noir en dentelle, là, à deux mètres de moi. J’avalai une grande gorgée de ti-punch, comme pour me réveiller. M’ignorant, elle passa ses mains dans son dos pour dégrafer le soutien-gorge qui rejoignit rapidement la robe, et fit glisser le long de ses jambes son string, ultime rempart à sa nudité. L’image de sa nudité fut brève, car elle se glissa avec grâce dans cette eau pure et traversa en quelques brasses le bassin.

Je ne savais que faire, que dire. Arrivée à l’opposé du bassin, je ne voyais plus que sa tête sortant de l’eau. Elle s’était immobilisée et me cria :

« C’est vrai, elle est très bonne ce matin ».

Je ne devais plus hésiter. Je ne devais plus m’interroger. Prestement je me levai, m’avançai vers le bassin, et sachant qu’elle me regardait, j’ôtai également le maillot de bain pour lui apparaître nu.

Un plongeon, une longue traversée sous l’eau et me voilà à moins d’un mètre de cette belle femme nue, dans sa piscine. Je devinai malgré le trouble de l’eau les courbes de son corps vers lesquels j’avançais lentement. Je devinai le triangle de sa toison formant une tâche plus sombre au sommet de ses cuisses. J’arrivai en rampant au fond du bassin jusqu’à ses pieds sur lesquels je posai mes mains. Puis, j’entamai doucement une lente remontée vers la surface, m’appliquant à suivre de mes mains les lignes des ses mollets, de ses cuisses, puis de ses hanches comme un fil d’Ariane. Mes doigts me guidèrent ainsi vers les seins que j’effleurais à peine au passage avant d’atteindre les épaules qu’elle gardait appuyées contre la margelle de la piscine. Mes lèvres, durant cette lente remontée n’avaient osé goûter à cette peau offerte. Je terminai ma remontée pour reprendre ma respiration en sortant mon visage à quelques centimètres à peine du sien, laissant glisser mes doigts sur ces bras jusqu’à emprisonner ses mains. Nos corps nus étaient à présent l’un contre l’autre. Nos regards fixes ne se quittaient plus. Aucun mot ne sortait de nos bouches qui n’osaient franchir le cap du premier baiser. Elle ne pouvait ignorer le degré de mon émoi, ayant collé contre son ventre mon sexe dressé d’excitation.

Le temps s’était comme figé, suspendu à ce premier baiser qui entraînerait la fuite vers le plaisir que nous allions partager.

A l’instant où mes lèvres s’approchèrent des siennes, je la sentis m’échapper de cette douce étreinte. Comme glacé par cette situation, je ne tentai pas de la retenir et la laissai filer en me retournant simplement pour la suivre du regard dans ses premières brasses.



Mon regard ne la quittait plus des yeux. Ainsi j’eus le loisir de la voir sortir gracieusement de l’eau et de découvrir enfin son corps nu et perlé de gouttelettes. Elle avait des hanches un peu larges qui tranchaient avec une taille fine. Ses jambes étaient très finement galbées, ses épaules très féminines. Un corps intégralement bronzé, ne laissant apparaître aucune trace de maillot de bain. J’aurai voulu la suivre vers sa cuisine dans laquelle elle avait maintenant disparu. Mais je ne pouvais pas, bloqué contre ce bord opposé. De toute façon, avec l’érection qui animait mon sexe, je ne pouvais décemment pas sortir de l’eau.

Elle réapparut enfin, sortant de sa cuisine, toujours en tenue d’Eve et sans un mot, replongea dans l’eau dans ma direction. Elle fit comme moi, une traversée sous l’eau jusqu’à mes pieds qui découvrirent bientôt la caresse de ses mains. Comme je l’avais fait auparavant, elle remonta jusqu’à la surface en caressant mes cuisses, mes fesses et mon dos, tout en se collant à moi progressivement. Lorsque sa tête apparut, nos bouches se sont naturellement rencontrées et unies pour partager enfin ce premier long baiser. C’est moi qui pris l’initiative d’entrouvrir mes lèvres pour que ma langue parte à la rencontre de ses lèvres. Très rapidement, je sentis le contact de sa langue chaude et humide. Ses yeux étaient fermés, comme pour mieux savourer ce baiser. Elle me caressait toujours le dos, des épaules jusqu’à la naissance de mes fesses. Mes mains avaient pris place sous ses fesses pour la soulever un peu du sol, la faisant flotter agréablement contre moi.

Je savourais la sensation de sentir mon sexe tendu et mes testicules en apesanteur dans cette eau. Je sentais le bout de mon membre caresser parfois sa toison pubienne, parfois sa cuisse, parfois son ventre. Mon érection était telle que mon gland était totalement décalotté, entraînant un contact très sensible avec sa peau. Contre mon torse, je sentais ses seins dont les pointes se tendaient, comme deux petites billes brunes. Cette femme était merveilleuse dans mes bras. J’adorais son sourire, son regard, le goût de sa bouche, le suc de ses lèvres, sa manière d’embrasser sans retenue.

Ce long baiser interrompu fut l’occasion pour elle de briser ce silence :



Inconsciemment, nous avions quitté le bord de la piscine et dansions, enlacés au milieu du bassin, profitant de la légèreté de nos corps pour entortiller nos jambes, nos bras, laisser fureter nos mains partout sur le corps de l’autre. J’aimais quand ses doigts venaient glisser entre mes cuisses, caressant comme une plume l’intérieur de mes fesses, puis mes testicules et en remontant encore un peu, mon sexe qui ne cessait de gonfler et de grandir. Les miennes ne restaient pas inertes et caressaient tour à tour son visage, sa nuque, ses seins, son ventre, ses fesses, ses cuisses avant de glisser sur son triangle soyeux dont j’avais hâte de découvrir les entrailles. L’instant était tellement beau, que nous voulions le prolonger encore et toujours, pour repousser à plus tard cette pénétration que nous attendions tous deux sans l’avouer.

Pour prolonger ce jeu, nous nous défaisions de temps en temps de nos étreintes, pour nous éloigner de quelques brasses et nous retrouver en apnée, au fond du bassin et tournoyer l’un autour de l’autre comme des poissons amoureux. Nos mains, nos lèvres et nos langues n’étaient que caresses sur nos épidermes. Le seuil de l’excitation grimpait toujours un peu plus vers l’infiniment bon. Nous étions seuls au monde dans ce bassin protégé des regards par de grandes haies de sapinettes. Seuls quelques oiseaux volages, sifflotaient, comme envieux, devant nos arabesques érotiques.

Pour reprendre notre souffle, nous avions choisi de nous immobiliser contre un muret. Elle s’y était adossée, écartant largement ses jambes entre lesquelles je vins prendre place. J’aurais pu venir contre elle, présenter mon gland gonflé à l’orée de son intimité dilatée par le désir et l’eau. Elle n’attendait que cela, le réclamait presque de son regard souriant et mi-clos. Moi certainement égoïstement, je préférais repousser à plus tard cette pénétration qui nous unirait dans l’interdit et le plaisir. Je voulais encore savourer son corps de mes mains, de mes doigts, mais plus encore de mes lèvres et de ma langue. Immergeant totalement ma tête, je descendis lentement, léchant sa peau au passage, m’attardant quelque peu sur ses seins ronds et durcis qui se balançaient dans cette eau qui se troublait. Je les malaxai de mes mains, faisant rouler dans mes paumes les pointes tendues et gonflées. Ma tête se trouva très rapidement entre ses cuisses, permettant à ma bouche de déguster ce délicieux fruit ouvert qu’elle m’offrait. Les poils de sa toison me caressaient agréablement le visage, le nez, les lèvres, pendant que ma langue gourmande s’enhardissait entre ses grandes lèvres gonflées et dilatées. Les poumons vides, je remontai pour reprendre mon souffle, puis replongeai aussitôt, me retrouvant quasiment à genoux au fond de l’eau, ses cuisses reposant maintenant sur mes épaules. Je pus, avec passion, laisser virevolter ma langue au milieu de son intimité, léchant tour à tour l’intérieur de ses lèvres, son clitoris qui ne demandait qu’à durcir et gonfler tel une petite bille de caoutchouc, puis l’espace étroit séparant son vagin de son anus.

Sachant ma position inconfortable, elle s’appuya sur ses bras et d’un légère poussée se retrouva assise sur le bord du bassin. Je repris ma respiration et continuai à l’air libre ma caresse. Elle s’était à demi étendue et ne reposait plus que ses coudes. Sa tête rejetée en arrière permettait à sa poitrine de se tendre vers ce chaud soleil qui illuminait ses seins halés. Je pouvais à loisir les caresser, tout comme son ventre que je massais légèrement, sans arrêter ma langue qui jouait de plus belle avec son sexe ouvert et offert. Mon membre, bandé à l’extase, se pressait comme cherchant une caresse contre les parois lisses de la piscine.

Elle ouvrait grand ses jambes comme pour aspirer ma langue plus encore qu’il me fût possible. Ce beau coquillage béant devant mes yeux n’était plus humide à cause de l’eau, mais luisait maintenant de son suc que je dégustais à pleine bouche.

Mes mains fraîches parcouraient son ventre chaud. La peau en était doucement tendue par la posture. Ma bouche n’avait de cesse de s’approprier son sexe largement ouvert.

Si la chair de ses lèvres était assez brunâtre, l’intérieur de ce coquillage était d’un rose soutenu. Je ne me lassais pas de lécher, de pénétrer de ma langue, de caresser de mon nez cette grotte qui s’ouvrait à moi. Je sentais ses pieds dans mon dos m’attirer encore plus vers elle. Cette pression devenait à la limite du supportable, tout comme la jouissance qui devait monter en elle. Mes mains avaient maintenant accroché ses hanches, pour la faire délicatement aller et venir sur ma langue tendue. Tantôt écrasant son clitoris sorti de sa cachette, tantôt glissant à l’orée de son vagin, ma langue n’était plus qu’un petit sexe de chair qui déclenchait en elle de nombreux spasmes accompagnés de longs soupirs difficiles à étouffer.

Pour ma part, j’étais tendu à éclater, frottant toujours ma verge décalottée contre la douceur du liner. Je ne savais à ce moment précis, qui allait succomber au plaisir le premier.

Je me retenais pour ne pas transformer le frottement de mon sexe en masturbation égoïste, en me concentrant sur ses soupirs, ses gémissements, l’ondulation de ses hanches, les cambrements répétés de ses reins, les spasmes de son ventre.

Si je levais les yeux, j’apercevais dans le prolongement de son ventre, les pointes de ses seins brunes, rondes et gonflées comme des petits billes d’ébène. C’est à ce moment là, que je fus ravagé par son orgasme. Elle enserra violemment ma tête entre ses jambes, cognant contre ma bouche pour enfouir plus en elle ma langue, pour sentir mes dents labourer ses chairs intimes. Ce fut plus qu’une succession de petits cris stridents, de paroles inaudibles, de gémissements, le tout dans une tempête de coups de reins. Ses fesses, à chacun de ses spasmes se soulevaient du sol, pour s’y écraser à nouveau. L’orage se termina dans un dernier sursaut plus important qui me projeta en arrière au fond de la piscine, la tête encore prisonnière de ses cuisses.

Le calme après la tempête revint sous l’eau, lorsqu’elle m’enlaça, me gratifiant d’un énorme baiser où sa langue devint langoureuse et curieuse. Elle se lovait dans mes bras, unissant sa bouche à la mienne, se laissant porter par l’eau.

Elle entoura mes reins de ses jambes pendant que je la soutenais par les fesses. Un bref instant, j’ai cru qu’elle allait se glisser sur mon membre qui se dressait à la jointure de ses cuisses. Je sentis mon gland gonflé et sensible caressé par ses poils.

Nos regards enfin se croisèrent, noirs et brillants de désir, mais dans lequel on devait pouvoir lire un sentiment de culpabilité de la part de chacun. Ils étaient interrogatifs. Le mien lui demandait de se laisser glisser sur moi, le sien exprimait l’envie, mais également la prudence.

Sa douce voix brisa le silence, elle chuchota à mon oreille : « Non, attends, pas ici, pas comme ça ».

Elle avait raison, pas comme ça, pas de façon si sauvage. Nous devions revenir sur terre pour nous remettre de ces émotions intenses. Notre culpabilité resterait amoindrie tant que nous ne passerions pas totalement à l’acte.

Alors, notre étreinte se prolongea longuement, apaisant peu à peu son corps encore en feu et faisant décroître mon excitation impudique. Ce ne furent plus que des petits baisers échangés du bout de nos lèvres, dans nos cous, sur nos joues, nos fronts. Ce ne furent plus que douces caresses dans le dos, les reins, évitant toutes zones érogènes pouvant compromettre ce retour au calme.

C’est elle qui lentement rompit cette étreinte douce, pour se laisser glisser en deux brasses vers le bord de la piscine qu’elle quitta avec grâce et féminité. Je la suivis du regard, m’attardant sur ses hanches arrondies qui contrastaient agréablement avec sa taille fine. Mais quel démon nous avait piqués pour nous retrouver ainsi, amant-amante, sous ce beau soleil ?

Avant de disparaître dans la cuisine, elle se retourna et m’envoya un bisou coquin du bout des lèvres.

Pour laisser totalement reposer mon érection, je fis quelques longueurs dans la piscine, gardant un maximum la tête sous l’eau comme pour ne pas revenir à la réalité.

Elle ne me laissa que peu de temps à gamberger, tout seul au milieu de cette piscine. Elle réapparut, vêtue d’un peignoir de bain blanc, s’approchant du bord, toujours souriante, m’en tendant un autre. Décidément, cette jolie femme prenait grand soin de moi. J’empruntai l’échelle pour m’extraire hors de l’eau, et m’empressai d’enfiler ce peignoir qu’elle me tendait. À peine avais-je noué la ceinture qu’elle s’approcha un peu plus en quête d’un baiser que je ne pouvais lui refuser. Un petit et court baiser que nos langues mirent à profit pour se câliner un instant.



Un nouvel apéritif fut le bienvenu pour nous remettre de nos émotions et nous permettre d’être tout aussi à l’aise dans notre langage que dans notre étreinte précédente. Ce qui n’était point évident d’ailleurs. Les premières banalités sans intérêt dispersées durant la salade d’été, nous trouvâmes nos mots plus facilement lorsqu’elle servit le plat de poisson cuit à la vapeur. Le frais vin rosé nous aida également à nous parler sans gêne et sans retenue.

Nous étions assis face à face, me permettant ainsi de caresser sa jambe de mon pied comme par inadvertance. L’échancrure de son peignoir me laissait à loisir jeter un œil gourmand sur la naissance de sa poitrine à peine dissimulée, dont elle ne se souciait guère d’ailleurs.

Elle confia que c’était le premier écart de conduite auquel elle succombait en 21 ans de mariage. Elle ne savait d’ailleurs expliquer pourquoi. Certes, elle avait maintes fois imaginé ce genre de situation. Elle me racontait avoir repoussé à de nombreuses reprises diverses avances de ses collègues de travail, ou pire encore "amis" relativement proches de la famille.

Intérieurement, je ne me sentis pas qu’un peu fier d’avoir eu la primeur de ses écarts. Mais j’en ignorai toujours les raisons et après tout, cela m’était finalement égal. Pour ma part, il s’agissait aussi de mon premier écart.

Elle m’avoua avoir été touchée par mon petit mot d’invitation. Il avait revêtu pour elle un habit d’une adolescence lointaine, il la replongeait dans les petits mots que l’on s’échange en cachette, à peine sortis de l’enfance.

Je pense que nous avions ressenti la même chose. Un retour en arrière vers une jeunesse qui nous envoûtait encore.

Nous discutions de tout ça comme deux amis de longue date, sans tabou, sans retenue et de manière très pudique et naturelle.

Je la regardais amoureusement, avec l’envie de la prendre tendrement dans mes bras pour l’écouter encore et encore.

Le soleil était à son zénith et inondait la terrasse d’une chaleur qui devenait intense. Elle m’invita donc à rentrer dans le salon pour y boire le café. Nous y serions plus au frais.

Il s’agissait d’une petite pièce dont les stores avaient été soigneusement baissés pour maintenir un peu de fraîcheur et de pénombre. Il y avait une table basse au milieu posé sur un genre de natte africaine. Plutôt que de m’installer dans un des canapés en cuir qui me semblaient vraiment trop chaud, je m’installai à même le sol en attendant qu’elle arrive, plateau au bout des doigts pour nous servir le café.

A peine le plateau posé, elle vint s’asseoir tout contre moi, posant sa tête sur mon épaule tout en plongeant un sucre dans sa tasse. Timidement, je passai un bras autour de son épaule, et l’imitai en me servant un sucre que je mélangeai longuement à ce café fumant. Je me délectai de son parfum, dont elle avait dû aller s’imprégner juste après notre chaude baignade.

Avant même d’avoir bu notre café, elle tourna sa tête vers moi et, d’un geste désinvolte, m’invita à m’allonger sur le dos, pour qu’elle vienne se lover contre moi. Sans tarder, nos bouches se rencontrèrent pour partager un nouveau baiser torride et passionné. J’adorais ses baisers, ils étaient pleins, chauds, sans retenue. Je sentais sa bouche largement ouverte pour accueillir ma langue en elle. J’étais agréablement prisonnier de ses bras, sentant contre moi son corps étendu et presque déjà offert.

D’un geste lent mais suffisamment explicite, je retournai cette situation en l’allongeant cette fois sur le dos et en prenant une position dominante en appui sur un coude. Dans le mouvement, le peignoir s’était un peu plus entrouvert pour laisser un joli sein à l’air libre, appelant instantanément la caresse de ma main gauche. Je promenai la paume de cette main sur la rondeur de celui ci qui ne se dérobait pas et que je sentis se raffermir légèrement.

Je repris possession de sa bouche et dénouai totalement, comme par inadvertance son peignoir dont j’écartai largement les pans.

Sans prévenir, elle me renversa à nouveau sur le dos, ne quittant pas ma bouche de ses lèvres humides et luisantes de nos salives.

Elle se redressa quelque peu et vint à son tour, d’une main adroite, dénouer mon peignoir pour l’ouvrir et découvrir mon sexe qui se tendait, rectiligne, en direction de mon nombril.

« A mon tour maintenant de me régaler » me lança-t-elle, tout sourire, avant de glisser ses lèvres sur mon torse, mon ventre et enfin mon sexe qu’elle goba presque entièrement avant de s’immobiliser. Sa bouche ne bougeait plus, refermée sur mon membre érigé. Mais je devinai dans cette douce chaleur, la caresse de sa langue qui devait s’enrouler autour de mon gland. Je caressai distraitement son dos et ses fesses, me concentrant sur cette douce brûlure qui animait mon ventre.

Elle avait posé une main à la base de ma verge, juste au-dessus de mes bourses et m’avait délicatement retiré de sa bouche, m’offrant un peu de fraîcheur. Elle releva sa tête vers moi et me gratifia d’un large sourire, ôtant totalement son peignoir, puis s’abaissa à nouveau sur le centre mon excitation pour m’offrir une merveilleuse fellation qui faisait de moi un objet totalement abandonné à son désir.

Je vécus là un intense moment de bonheur et de rêve. Etendu quasiment nu, laissé aux mains douces et à la bouche experte de cette jolie dame, que même dans mes pensées les plus folles, on ne pouvait imaginer ainsi aimante. Je regardais ses lèvres fines s’enrouler autour de ma verge, glisser sur elle de bas en haut, puis de haut en bas. De temps à autre, je voyais sa langue sortir pour gratifier mon gland gonflé et humide d’agréables « léchouilles ». Je ne voulais pas que ce moment s’arrête, mais j’avais tout de même de plus en plus de mal à retenir mon plaisir qui ne cessait de croître au creux de mon ventre.

Pour ne pas me laisser aller tout de suite en elle, je pris sa tête doucement entre mes mains, pour interrompre cette caresse insoutenable, en l’attirant vers mes lèvres. Je découvris avec plaisir sa bouche chaude, humide et de salive et cyprine. Presque sauvagement, je me mis à lui lécher sa bouche à grands coups de langue. Ce baiser devenait animal, tout comme l’étreinte qui suivit. Nous roulions l’un sur l’autre, à même le sol, mélangeant nos transpirations, nos odeurs, nos parfums et nos souffles. J’avais envie de la prendre avec un zeste de violence. Mon désir d’elle était à son comble. Sans prétention aucune, je pense que le sien l’était aussi. Mais chaque fois que je reprenais le dessus dans cette folle étreinte, elle se dérobait, comme refusant cette pénétration dont nous avions tous deux envie.

Ce fut une grande surprise lorsque, d’un rapide mouvement, elle se remit debout et quitta brusquement la pièce. J’avais tout juste eu le temps de la suivre du regard. Je restai seul, nu sur ce tapis qui avait déjà retenu les effluves du parfum de nos corps excités. Je ne savais si je devais la suivre et où voulait elle m’emmener ? Mes interrogations furent vaines, car très rapidement elle revint, se replaçant à genoux à côté de moi.



Je pris donc soin de le dérouler tout le long de ma verge tendue à rompre. Elle ne perdait rien du spectacle et me laissa juste terminer avant de me prendre dans sa main.

Elle s’allongea sur le dos, m’entraînant sur elle avant de me chuchoter à l’oreille : « Viens maintenant, je te veux en moi ».

Je ne sais si elle avait fini sa phrase, que déjà j’étais au fond de son ventre que j’avais pénétré d’une longue poussée. Le petit intermède du préservatif n’avait en rien diminué nos ardeurs. Notre désir était si fort, que ce fut d’une intensité rarement connue à ce jour. Nous étions sur une autre planète, n’écoutant que nos désirs, nos ventres, nos sexes, nos gémissements. J’allais et venais en elle avec force et violence. Elle avait refermé ses jambes sur mes reins et rythmait mes va-et-vient. Sa tête tanguait de droite à gauche, bouche ouverte, yeux clos, joues creusées.

Cette première union ne dura pas longtemps, je pense. Mon plaisir arriva très vite et je ne pouvais le contrôler. Je sentais également son ventre se tendre et se détendre, avant de l’entendre me crier un « Viens !» venant de l’au-delà. Nous avons certainement joui ensemble, mais sans nous en rendre compte, happés que nous étions chacun par notre plaisir. Nos bouches s’étaient retrouvées pendant cette longue jouissance. Nos langues s’entortillaient l’une à l’autre. Les bruits de succions accompagnaient cette lente descente vers l’apaisement. Un retour vers le calme qui se faisait en silence, sans un mot. Comme moi, elle devait déjà ressentir ce sentiment de culpabilité.

Je ne sais combien de temps nous sommes restés l’un contre l’autre, l’un sur l’autre, sans rien dire, sans bouger, laissant simplement nos respirations s’apaiser.



Elle ne me laissa pas le temps de répondre, s’était déjà mise debout et enfilant son peignoir pour me répondre : « Pour moi c’est d’abord douche ».

Elle quitta la pièce. Je la suivis vaguement du regard, avant de réagir.

Pour moi aussi, ce sera douche. Prestement, je me levai, renfilai également ce peignoir qu’elle m’avait prêté, et tentai de la suivre vers la salle de bains.

Ne connaissant pas la maison, je me fiai à mon instinct, me dirigeant vers le couloir dans lequel elle s’était engouffrée. Puis, à l’oreille, je rejoignis très vite la salle d’eau, entendant déjà le jet couler.

Naturellement, j’entrai sans frapper. Elle était déjà sous la douche. Son corps m’apparut flouté par la vitre de protection. Je me délestai de mon peignoir et entrai à mon tour dans la cabine où elle m’accueillit avec grand sourire.

Les gerbes d’eau dégoulinaient sur son visage, collant à ses joues ses jolis cheveux châtains. Ses yeux brillaient sous ses paupières clignant sous les gouttelettes. Je pris ce joli visage entre mes mains pour l’attirer à moi et reprendre possession de ses lèvres. Elle enserra mes reins pour me coller à elle. Ce contact, cette situation, cette femme merveilleuse nue dans mes bras éveillèrent à nouveau en moi un désir intense. Il ne s’était pas passé plus d’un quart d’heure depuis notre premier ébat, que déjà, une nouvelle érection naissait au bas de mon ventre. Erection qui se développa un peu plus lorsqu’elle me chuchota au creux de l’oreille en glissant une main entre nos ventres : « J’ai encore envie de te sentir en moi ».

Joignant le geste à la parole, elle s’adossa à la paroi de la douche, souleva une jambe et guida de sa main mon sexe vers le sien. Je ne pus que participer à cette invitation. Je pris ses fesses dans mes mains pour la soulever un peu du sol, jusqu’à ce que mon sexe devenu bien droit et bien rigide s’infiltre délicatement en elle, lui arrachant un petit gémissement de satisfaction. Desserrant l’étreinte de mes mains, je la sentis glisser sur moi, s’empalant au plus profond de son ventre. Elle m’entoura les épaules et commença à me mordiller l’épaule. Je ne restai pas inactif, caressant ses fesses, son dos, ses cuisses, sous cette eau chaude qui coulait sur nos corps en gerbes discontinues. Je la tenais maintenant plaquée contre la paroi, ne lui laissant aucun mouvement possible. Ce qui me permettait de doser à loisir mes va-et-vient en elle, que je voulais longs et lents pour bien épouser l’intérieur de son ventre et ressentir à chacun de ses spasmes ses points les plus sensibles. Le bruit de l’eau autour de nous devenait presque assourdissant. Nous arrivions tout de même à capter nos divers gémissements. Cette femme était vraiment faite pour l’amour. Pleine de douceur, de tendresse, de sensualité. Je ne voulais pas la brusquer ni lui faire mal, je ne voulais que son plaisir. Le sien serait le mien.

La position lui étant certainement inconfortable, à la longue, elle se dégagea et se serra à nouveau dans mes bras pour m’embrasser. Elle prit ma main pour la guider vers son entrejambe. Elle a rompu la pénétration, mais ne voulait pas rompre avec une caresse. Ma main trouva ses lèvres gonflées et humides, son sexe encore ouvert. Je commençai à le masser, le caresser, arrachant à chaque passage de mes doigts sur son clitoris, un spasme de son ventre. Elle ne resta pas inactive. Elle avait empoigné mon sexe et le masturbait avec douceur et énergie. Nous nous caressions mutuellement, les yeux dans les yeux, profitant de nos rictus respectifs que chacun arrachait à l’autre. Ces caresses devenaient un jeu complètement excitant. Il y avait dans cet échange une complicité non dite.

Le plaisir montait en nous de façon progressive et bientôt incontrôlable. Inconsciemment, nous avons dû le sentir, car d’un même élan, nous stoppâmes ces caresses, pour à nouveau nous étreindre.

Elle ferma tout à coup les robinets. Un lourd silence pesa soudain dans cette étroite cabine, encore embuée de vapeur. Je pus l’entendre simplement dire : « Reviens en moi, tu es très bon ». Un compliment qui me fit certainement rougir, mais qui amplifia encore mon envie d’elle. Je pris l’initiative de la retourner, de la faire se courber en avant pour la prendre par derrière. Elle prit appui sur les robinets, se cambra vers moi et m’offrit ses fesses ouvertes. Bien sûr, j’avais envie de lui proposer une sodomie, mais je n’osai pas et ne me permis que d’avancer mon gland gonflé et rougi vers son sexe, dont je repris rapidement possession. Je la maintenais fermement par les hanches et la faisais aller et venir sur mon sexe. Je le voyais disparaître et réapparaître sous mes yeux. Je voyais ses lèvres épouser sa forme et se déformer à chacune de mes pénétrations. Chacune d’elles étaient accompagnées d’un petit cri strident. J’accélérai alors les va-et-vient, frappant mon bas-ventre contre ses fesses. Les petits cris devinrent bientôt des petits « Oui !» de contentement, avant qu’elle ne lâche un long : « Oui, je jouiiiiiiiiiis ». Son bassin devenait incontrôlable. Je devais le maintenir fermement entre mes mains pour qu’elle ne m’échappe. Sa jouissance présente, me laissait libre cours. Je restais lucide,, et ne voulais jouir en elle par prudence. Sentant mon plaisir imminent, je me retirai d’elle et glissai mon sexe entre ses fesses que je resserrai autour. Elle comprit rapidement et vint poser sa main pour me caresser en même temps. Cette caresse ne dura pas plus de trente secondes, que déjà je jouissais en jets brûlant sur ses reins et son dos nu.

Je ne savais vraiment plus quelle heure il devait être. Mais qu’importe, j’étais bien avec elle. Nous venions de faire deux fois l’amour comme peut-être je ne l’avais encore fait. Déjà, je pensais que plus jamais je ne revivrais de tels moments. Le blues m’envahissait un peu. Comme un sentiment de tristesse venant après un grand moment de bonheur.

La douche qui se remit à couler, me sortit rapidement de cet état second.



Je ne savais que répondre.

Elle n’attendait pas de réponse, d’ailleurs. Elle savait exprimer ses ressentiments. Moi je restais plus réservé, plus timide. Et pourtant, elle ne pouvait imaginer le plaisir qu’elle m’avait donné.



Comme pris de panique, je sortis prestement de la cabine, à la recherche de mes vêtements qui traînaient dans sa chambre. Le chemin fut vite retrouvé et tout juste sec, me revoilà habillé, alors qu’elle, se refaisait une beauté, encore nue devant la grande glace de la salle de bains. Je ne manquai pas de voler encore ces deux images qu’elle m’offrait. Devant moi, se présentaient nus et lisses, son dos, ses fesses, ses épaules. Au second plan, j’avais à loisir la vision de son visage souriant et de son buste nu qui se reflétait dans le miroir.

Elle enfila rapidement un peignoir, et voyant que je ne savais partir, décida de me raccompagner. Je la sentis derrière moi jusqu’à la porte d’entrée.

Là, je me retournai et la repris dans mes bras pour déposer un délicat baiser sur ses lèvres. Elle enroula à nouveau ses bras autour de mon cou pour que nous partagions un dernier gros baiser, tout aussi sensuel et charnel que les précédents.

Mais il fallait rompre cet instant de bonheur. Je le fis sans un mot, et regagnai ma voiture sans me retourner. Seul un petit clin d’œil accompagna mon départ et mon retour vers le monde réel.

Il ne se passa pas dix minutes que mon portable vibrait annonçant un texto. C’était elle bien sûr, qui m’écrivait simplement : « Merci. À bientôt. Bisous ».