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n° 10108Fiche technique12584 caractères12584
Temps de lecture estimé : 8 mn
01/02/06
Résumé:  Lucie renaît dans la cabane du jardin.
Critères:  fhhh hagé jardin voir pénétratio
Auteur : Isstvan  (Je suis un vieux rêveur qui revisite ses souvenirs)      
Labourage et tripotage

Malgré tous les lieux communs, montée de la sève, communion avec la nature, j’en passe et des meilleures, jardinage ne rime pas forcément avec batifolage. Nous autres qui travaillons nos lopins locatifs de jardins ouvriers, nous avons en grande majorité passé l’âge, les hommes sont grisonnants et grincheux et les rares femmes, pareilles. Les quelques femmes jeunes qui de temps en temps prennent un jardin, pour des raisons d’économie ou d’alimentation bio, viennent le plus souvent en couple, avec le mari et des fois le toutou aussi, ou bien, comme la Lucie, accompagnée d’un bébé braillard. Et, comme la Lucie, elles ne sont guère attifées. Les gros chandails cachent les poitrines, les pantalons de velours n’avantagent pas les fesses, et comment voir si le pied est petit ou la cheville bien tournée, quand les bottes en caoutchouc remplacent les escarpins ?

Bon, aux beaux jours de l’été, l’habillement se fait plus léger, par le décolleté d’un débardeur on peut de loin en loin voir un bout de sein, on peut admirer une chute de reins que couvre à peine une jupe rendue presque transparente par l’usure. Mais l’été, dame, on n’a pas que ça à faire, le binage et l’arrosage, ça se fait pas tout seul. Et puis, qu’est-ce que vous voulez, on est là pour faire des légumes, pas de la fleur bleue.


Oh, n’allez pas croire qu’on leur fait grise mine à ces jeunesses. Nous sommes au contraire bien contents de voir qu’il y aura une jeune génération pour prendre la relève, nous sommes prêts à les aider, et nous sommes très généreux de notre temps, de graines, de boutures, et de conseils - surtout de conseils.


Rien d’étonnant alors que ce matin-là la jeune Lucie ait suivi dans sa cabane le vieux Loulou. Le bébé, dans sa poussette, dormait tranquille, pour une fois. Le labourage d’automne avançait bien, le temps était toujours au beau.

On a toujours une bonne raison d’aller chez l’un ou l’autre, pour demander un avis ou un renseignement, emprunter un outil ou simplement un bout de ficelle. J’ai levé la tête par hasard pour les voir, puis je me suis repenché sur ma bêche et c’est sans penser un moment à mal qu’un petit quart d’heure après, je me suis à mon tour dirigé vers la cabane de Loulou pour lui demander s’il n’avait pas encore de la graine de mâche. Ça vient bien par chez nous, semé à l’automne, ça nous fait de la salade verte au début du printemps et même pendant l’hiver, si on met sous cloche. Et puis, c’est toujours agréable de se reposer un peu en faisant la causette avec un compère.


Je sifflotais en remontant l’allée, politesse oblige, on n’arrive pas sans crier gare, sans s’annoncer discrètement, mais je ne voyais pas de raison spéciale d’annoncer mon arrivée. La porte de sa cabane au Loulou était tirée, mais ça ne veut rien dire, il pouvait être derrière ou plus loin. On ne s’enferme pas dans une cabane de jardin, que de toute façon on ne peut fermer de l’intérieur. J’étais encore à quelques mètres de la cabane quand un petit coup de vent a ouvert la porte en grand. J’avais eu beau siffloter, je me serais annoncé par un coup de klaxon ou les cloches de l’église, ç’aurait été pareil. La Lucie et le vieux Loulou étaient trop absorbés, j’aurais peut-être dû dire que le Loulou était absorbé par la Lucie. Slip et pantalon baissés sur ses bottes en caoutchouc, Lucie était penchée à l’équerre, appuyée sur sa bêche et Loulou, déculotté pareil, la besognait. Elle avait le pull remonté et ses seins libérés du soutif dégrafé pendaient et ballottaient à chaque coup de reins du vieillard lubrique qui la tenait aux hanches.


J’étais proprement sidéré par ce spectacle inattendu, soufflé par son côté érotico-comique. Lucie, avec ses lunettes rondes et ses bonnes joues rouges comme des fesses, toute bonne fille qu’elle était, n’était pas un prix de Diane, n’avait rien d’une allumeuse, et le vieux Loulou, dont je voyais bringuebaler les couilles poilues, dont les fesses flasques et blanches s’activaient de mieux en mieux, ne pouvait aucunement passer pour un coureur de jupons. Dans l’ensemble, je vous l’ai dit, on n’était pas du genre à être porté sur la chose, on n’avait pour ainsi dire plus l’âge ni l’envie. Et pourtant, Loulou soufflait et grognait, ses ruades en avant se faisaient plus fortes, de plus en plus il se retirait comme à regret, son souffle était rauque. Puis, il s’est figé, et aux spasmes de ses fesses, j’ai su qu’il jouissait. À son cri s’est mêlé un soupir de la Lucie, son orgasme à elle déclenché par le sperme de son vieil amant qui en elle s’épanchait.

Lentement il s’est retiré et, se retournant, il m’a vu. Pas le moins du monde gêné, il m’a souri. Sa bite se dégonflait par à-coups, le prépuce glissait sur le gland d’où pendouillait un filet de sperme. D’une inclinaison de la tête, il m’a indiqué Lucie, toujours appuyée sur sa bêche. J’étais émoustillé, je bandais déjà à moitié. Consciente de ma présence, Lucie a tourné la tête. Ses yeux grands ouverts me paraissaient, je ne sais, inquiets ? Vides ? Sa bouche s’est arrondie, ça pouvait être pour un « oui » silencieux. De nouveau, elle a baissé la tête, creusant les reins, offrant sa croupe blanche et ronde.


Je n’avais pas besoin d’une invitation plus explicite. Ceinture défaite et braguette ouverte, je me suis avancé, la bite à la main, pas encore tout à fait dure, mais prête à l’emploi. Je n’avais jamais participé à une tournante et je ne connaissais pas la sensation de pénétrer un vagin déjà gras du sperme d’un autre. Doucement, j’ai placé mon gland entre les nymphes huileuses, gonflées et luisantes, doucement j’ai poussé. Quelques va-et-vient précautionneux ont suffi à me donner la fermeté voulue et nous sommes partis. Lucie ondulait de la croupe : quand elle se cambrait, je butais au fond d’elle, dans le mouvement contraire, elle me comprimait la bite et tirait dessus. Mes mains sur ses hanches, on tenait un bon rythme et je pouvais regarder ma verge plonger entre ses fesses et ressortir, poisseuse, gluante.

Mais j’ai eu envie de faire plus pour ma partenaire : m’allongeant sur son dos, j’ai empoigné un sein, tandis que de l’autre main je cherchais son clitoris. Lâchant sa bêche de la main droite, Lucie a guidé ma main à moi au bon endroit, m’indiquant le mouvement qu’elle désirait. Les frémissements de son vagin m’ont inspiré une autre initiative. Le sein que je pelotais de ma main gauche était lourd et plein, le téton érigé était dur et rugueux et il suintait, sans doute encore un peu de lait. Le quittant à regret, je me suis redressé et j’ai passé mes doigts entre nous pour les mouiller. Puis du pouce je me suis mis à masser le tour de son anus. Sa respiration est devenue plus forte, sa main droite sur la mienne insistait, son clitoris était ferme et son anus s’assouplissait.

Un moment, j’ai hésité à quitter le fourreau accueillant de son vagin trempé pour l’étreinte plus serrée de son cul, mais j’ai préféré pénétrer son boyau d’un doigt. Lucie a laissé échapper un cri bref et rauque. J’ai affermi la prise de mon bras droit, la plaquant contre moi de peur qu’on perde l’allure. Nos mouvements un instant désordonnés se sont harmonisés à nouveau. Lucie gémissait au rythme des contractions de son vagin, je tournais mon doigt dans son cul, je voulais tenir, prolonger le plaisir, mais je sentais monter mon excitation. Un cri perçant, une convulsion plus forte : Lucie jouissait de nouveau. Et je me suis mis à éjaculer très fort, à grands traits. À mesure que mes couilles se vidaient et que ma bite mollissait, je voulais ralentir, mais Lucie maintenait les pulsions de son bassin, voulait à tout prix continuer.


Mâle typique qui tire un coup, se retire, puis se tire, j’avais fini, j’étais vidé, je n’assurais plus, mais Lucie avait atteint un plateau orgasmique, n’avait pas l’intention d’abandonner si tôt. Ma bite maintenant rétrécie perdue dans l’antre de son vagin béant, je me retrouvais penaud, et, c’est le cas de le dire, j’ai déconné.


Mais la relève était là.



On m’écartait. Absorbé par ma fornication, je n’avais pas entendu arriver un troisième larron. Le petit Robert, c’est ainsi que nous l’appelions, était là, et même un peu là. Robert de son prénom, et petit de taille, le dos voûté, le cheveu rare, un sourire malicieux et un grand nez, il se tenait dans la porte, prêt à la tâche et outillé pour. On raconte que la grosseur du pénis est souvent en rapport avec la dimension du nez ou du pied. J’ai pu constater que pour Robert en tout cas, c’était vrai. Il arborait fièrement à l’horizontale un manche d’une bonne vingtaine de centimètres, couronné d’un gland large, débordant sur la hampe, aplati du bout, et très rouge. La Lucie couinait et tortillait du cul. Robert avança, comme si son gland était aimanté par cette fente baveuse. Sans regarder, prévenue par qui sait quel instinct, elle a fléchi les genoux. Robert s’est hissé sur la pointe des pieds. Doucement, son gros gland a écarté les lèvres vaginales, et toute la longueur de son engin est rentrée pour ressortir lentement, luisante, ne laissant à l’emprise de la vulve que le gland. J’avais remonté mon froc et, appuyé contre l’établi, je me faisais tout petit. Je ne voulais rien rater du spectacle.


En sage petit vieux qui entend faire durer le plaisir, Robert voulait aller doucement, ses mouvements étaient amples mais lents, poussant à chaque coup sa longue bite au fond, la ramenant presque en entier. Mais ce n’était pas du tout comme ça que Lucie voyait la chose. Elle était échauffée, excitée, les deux rapports précédents l’avait mise sur orbite, elle n’avait plus de patience, elle voulait du fort, de l’énergique. Placé de côté comme je l’étais maintenant, je pouvais voir que sa figure était rouge. De tout son corps, elle appelait le mâle en elle, frémissait, se ruait, se cabrait, et elle encourageait son partenaire de la voix. Des cris, des jappements, des grognements, des « Oh ! », des « Oui ! », et puis une série de « Ah ! » sur un ton de plus en plus aigu disait l’arrivée du bouquet final.

La tête rejetée en arrière, les mains agrippées aux hanches de Lucie, la bouche ouverte et les yeux vides, Robert achevait de se vider en elle. Il est resté un moment sur la pointe des pieds puis il s’est laissé descendre sur les planches du sol. Avec un floc sa verge est sortie du con de Lucie. Se redressant, la Lucie s’est retournée, nous a regardés. Il y a eu un moment de gêne entre nous. Sa figure était toujours rouge, ses yeux étaient humides. Croyant comprendre, j’ai cherché dans ma poche et je lui ai tendu le grand mouchoir tout propre que je n’avais espéré y trouver. Mais elle a souri en me remerciant, et elle l’a déplié pour essuyer son entrecuisse, repliant le mouchoir sur le mélange de sperme et de cyprine qu’elle y a cueilli.



Elle remonte sa culotte et son pantalon, regarde mon mouchoir :



Et elle sort de la cabane. Nous aussi, en silence.


Lucie n’a pas continué à jardiner très longtemps. Peu de temps après, elle s’est retrouvée enceinte. Sans doute un retour de flamme de son Jeannot, Lucie a dû être inspirée, l’inspirer à son tour, une femme désirée est plus désirable. Mais, la Lucie, nous l’avons labourée. L’avons-nous ensemencée ? Nous autres, on n’en parle pas. Mais je me pose la question.