n° 10136 | Fiche technique | 34124 caractères | 34124Temps de lecture estimé : 19 mn | 12/02/06 |
Résumé: Dans le train qui les emporte à Paris, Julie et Michel continuent leurs découvertes. | ||||
Critères: train exhib fmast hmast | ||||
Auteur : Rigolletto (Homme libre) Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Les plaisirs de Julie Chapitre 04 | Fin provisoire |
Résumé des chapitres précédents :
Julie rencontre Michel (marié et de 14 ans son aîné) dans une soirée organisée par ses parents. Ils vivent alors un moment de sexualité intense. Une semaine après, ils décident de profiter d’un déplacement professionnel pour s’évader deux jours. Après avoir joui une première fois des caresses de son amant, ils se retrouvent seuls dans le compartiment.
Julie se retourna et regarda son amant dans les yeux. Il venait encore de lui offrir un plaisir doux et brutal à la fois. Leurs cœurs battaient très vite, comme ceux des nourrissons. Elle voulait lui rendre la pareille, mais le faire à sa manière à lui, lentement, avec une tendre perversité.
Maintenant face à face, Julie sentait ses seins nus se presser contre cette large poitrine, son ventre contre le sien et son sexe qui butait contre son pubis. Déjà, il avait mis ses mains sur ses fesses. Sans réellement soulever sa jupe, il jouait avec elle, s’en servant pour la caresser. Leurs visages se frôlaient, leurs joues se frôlaient, leurs lèvres se frôlaient. La bouche légèrement ouverte, il l’a laissait prendre l’initiative de ce baiser. Se rappelant la « leçon » de l’autre soir elle commença par poser de petits baisers sur sa lèvre supérieure, ses commissures, son menton, sa lèvre inférieure, son nez, ses joues. Elle découvrait ce visage avec le sien comme un aveugle l’aurait fait de ses mains. Elle sentait l’odeur de sa peau, la douceur de sa chair.
Il avait fermé les yeux et profitait du moment. Petit à petit, elle concentra son attention sur ses lèvres charnues qu’elle aimait tant. Elle les captait avec les siennes et les tirait délicatement. Elle voyait ses yeux rirent. Il comprenait qu’elle lui rendait le premier baiser qu’il lui avait donné l’autre soir. Elle descendit le long de son cou. Elle avait envie de le mordre comme un vampire en quête de sang frais, mais se contenta de légers coups de dent qui le firent frissonner. Puis, remontant vers ses oreilles, elle en suçota les lobes. Elle titillait ce petit morceau de chair d’avant en arrière comme s’il s’agissait d’un autre petit morceau de chair… Celui-là même qu’il avait palpé au travers de sa jupe un peu avant, pas assez palpé pensait-elle… Mais elle ne voulait pas se laisser déconcentrer. Elle imprima un mouvement de rotation à l’entrelacement qu’ils formaient et Michel se retrouva dos à la vitre.
Revenant à sa bouche, elle mit sa langue en action. Il avait ouvert la bouche plus largement, mais elle ne voulait pas encore s’y engouffrer. Elle progressa par légères touches tout autour de ses lèvres, allant même jusqu’à glisser sa langue sous celles-ci.
Il essayait maintenant de plaquer sa bouche contre la sienne et pressait de ses mains son bassin contre son sexe dur. Il avait envie de l’embrasser, de reprendre le contrôle. Elle le sentait. Il projetait sa langue à sa rencontre, mais Julie voulait lui résister et de faire durer cette attente. Elle voulait surtout maîtriser la suite.
Comme elle l’avait fait pour ses lèvres, elle se contenta de lécher par petites touches cette langue mâle et impatiente. Puis elle en suça la pointe et progressivement sa fellation se fit plus profonde. Elle aspirait cette proéminence chaude et glissante comme s’il s’agissait d’un sexe. Ravi du traitement qu’il recevait, Michel la raidissait d’ailleurs au maximum. Sa queue aussi se raidissait. Il avait maintenant sa main entre ses fesses et suivait la courbe de sa raie de plus en plus profondément. Il avait bien des projets pour cette raie, mais il voulait profiter de ce délicieux baiser.
Enfin, leurs bouches se soudèrent et leurs langues dansèrent une ronde libératrice. Elle l’embrassait comme un homme pouvait embrasser, en prenant plaisir à le posséder. Prenant son visage à deux mains, elle le plaquait contre la paroi et fouillait sa bouche comme il avait fouillé son ventre lors de leur précédente rencontre, sûre du plaisir procuré.
Assez passif, Michel se contentait de pétrir fermement ces fesses, les pressant et les écartant tour à tour. Davantage dénudées maintenant, se cambrant harmonieusement au grès de ses caresses, elles offraient un magnifique spectacle reflété par la porte vitrée du compartiment. Son sexe était bandé et hurlait pour monter à l’assaut. Il se saisit d’une cuisse et la remonta sur sa taille pour plaquer encore plus fortement la bosse de son pantalon sur l’intimité à peine recouverte et déjà humide de Julie. Quelques millimètres tissus à peine l’empêchaient de la pénétrer.
Il la désirait tellement que sa jeune maîtresse le sentait déjà presque en elle. Elle voyait déjà comment il la prendrait. Il n’avait qu’à ouvrir sa braguette et écarter un peu son string pour que cette colonne de chair douce et dure vienne s’enfouir dans son bas ventre.
Et elle le voulait dans son ventre. Mais elle avait aussi une autre envie en tête. Elle voulait aussi se venger d’avoir été si délicieusement exposée, à l’insu de son plein gré !
Elle prit donc l’initiative de libérer sa jambe et ce vit turgescent, mais ne se laissa pas pénétrer. Délicatement, elle se saisit de ce membre et commença à le caresser d’avant en arrière. Sa bouche quitta celle de son amant et glissa dans son cou, puis sur sa poitrine comme une promesse.
Ce faisant, elle offrait à ce dernier le spectacle de son cul somptueux toujours plus cambré, toujours plus offert au reflet de la porte vitrée. Lâchant un instant sa proie un instant, elle lui baissa entièrement pantalons et caleçons.
Ses baisers courraient maintenant sur cette queue déjà un peu suintante de semence, mais elle ne voulait pas vraiment le sucer. Doucement elle remonta vers son cou et le tourna pour qu’il soit face à la fenêtre.
Elle accentua la pression et le rythme de sa main droite sur sa queue qui n’était maintenant qu’à quelques centimètres de la vitre.
Elle savait qu’elle pouvait se permettre beaucoup de choses. C’était simple entre eux. Elle glissa son majeur de plus en plus dans ses fesses tout en continuant sa masturbation et en l’embrassant dans le cou.
Sans répondre, il la regardait comme s’il la découvrait. En réalité, il se découvrait. Après un instant, il écarta légèrement les jambes. Sans être familier avec ce genre de caresse, il n’avait pas peur de l’imaginer comme quelque chose d’agréable. Le doigt gracile put s’approcher encore davantage de son anus. Doucement Julie commença à le frôler, à en faire le tour du bout de son majeur, à appuyer dessus doucement, comme pour le tester. L’anneau se contractait et se dilatait successivement. Elle sentait dans son autre main le sexe se durcir encore. Ils se souriaient de tous leurs yeux.
Le bassin de son homme allait et venait au rythme de sa masturbation et se cambrait parfois pour écarter encore davantage ses fesses. Il offrait un peu plus son cul à sa partenaire. Julie était terriblement excitée elle-même de voir ses doigts explorer ainsi ce cul masculin. Elle sentait son propre sexe gonflé et humide. Elle glissa une première phalange dans la rosette de son amant, mais le passage était encore serré et sec.
Michel lui prit la main et l’amena sous sa robe. Comprenant, elle se mit directement deux doigts dans le sexe. Elle était trop excitée pour résister à cette intromission. Elle perdit de vue un instant le but de la manœuvre et se laissa aller à quelques va-et-vient dans son antre, les yeux mi-clôt. Quand sa main ressortit d’entre ses jambes, ses doigts luisaient. Elle s’appliqua alors à lubrifier l’orifice de son amant, répétant l’opération jusqu’à ce qu’elle le sente que le passage était prêt.
Ce dernier retenait son plaisir avec difficulté. Accroché d’une main au rebord de la fenêtre, il profitait pleinement de cette nouvelle caresse. Il voulait être pénétré. C’était la première fois qu’une femme insistait à ce point sur ce point ! C’était divin. Il voulait maintenant connaître cette sensation d’avoir une part de l’autre en soi.
Dehors, les alentours de la gare défilaient, pas encore trop vite. Des chantiers, des maisons, des parkings, partout il voyait des gens loin ou moins loin, sans savoir vraiment si eux le voyaient. La lubrification aidant, il sentait son anus se détendre. C’était doux et il voulait maintenant qu’elle enfonce son doigt. Il se cambra un peu plus jusqu’à ce qu’il sente le majeur glisser doucement à l’intérieur. Julie avait les yeux rivés sur cette pénétration.
Elle plaqua sa bouche contre la sienne sans retenue, les yeux grands ouverts. Elle sentait son anus se contracter autour se son doigt, sa queue vibrer dans son autre main et sa langue s’enfoncer dans sa bouche. Jamais elle n’avait caressé un homme aussi pleinement, aussi complètement. Elle sentait le plaisir qu’il ressentait. Toujours accroché à la vitre, il avait saisi une de ses fesses de sa main droite comme un naufragé se jette sur une bouée de sauvetage. Il ne la caressait pas, mais se tenait à elle pour ne pas chavirer dans l’orgasme.
Sans dire un mot de plus elle recolla sa bouche sur la sienne et continua ses caresses sur le même rythme. Elle frottait à présent son pubis contre ses hanches et le branlait le plus régulièrement possible. Elle était terriblement excitée, mais voulait avant tout qu’il jouisse lui, comme un cadeau. Le comprenant, Michel ne se retint pas plus longtemps. Il laissa monter de son bas ventre le plaisir et la semence chaude. Au sortir d’un dernier mouvement de bassin, le majeur de sa belle au fond de ses entrailles, Michel sursauta comme électrocuté et son sperme dessina des volutes opaques sur la vitre au logo de la SNCF « A nous de vous faire préférer le train »…
Ils laissèrent durer leur baiser un long moment. Julie retira son doigt avec précaution. Ils s’embrassèrent de nouveau, debout dans les bras l’un de l’autre. C’était un baiser plein de douceur, de sucre et de miel. Michel la regardait et ne savait pas comment lui dire. C’était la première fois qu’on l’avait fait jouir ainsi. Elle, si jeune, si fraîche, lui avait fait découvrir un plaisir qu’il ne soupçonnait pas aussi intense. Comprenait-elle ? Pouvait-il lui expliquer ?
Tranquillement, ils remirent un peu d’ordre dans leurs tenues et s’installèrent toujours blottis dans les bras l’un de l’autre. Le moment était silencieux et magique. Ils auraient pu s’endormir comme des enfants, mais ils étaient dans un train et peu de temps après… le contrôleur passa. Il les regarda à peine, poinçonna leurs billets et ressortit en laissant la place à un « homme d’affaires » très grand et les épaules fuyantes qui s’installa sur la banquette en face. Il faisait un peu démodé. Pas vraiment vieux ou ringard, mais juste un peu coincé dans son costume passe-partout, gris et à peine assez grand. Lorsque l’homme s’était assis, Julie s’était un peu redressée dans une posture plus « convenable »
Michel revenait à la réalité. À chacun de ses voyages professionnels, il en voyait des dizaines comme lui. Quelconque, presque standard, en retard le matin et fatigué le soir. Dans les mêmes trains et les mêmes avions, ils avaient tous les mêmes costumes sombres, les mêmes ordinateurs portables, les mêmes problèmes « informatiques » Les mêmes regards sur les fesses féminines et la même allure pathétique quand ils ronflaient sur leurs fauteuils. Il entendait les mêmes intonations viriles et volontaires quand ils étaient au téléphone avec leurs secrétaires ou leurs clients. Puis leurs voix se faisaient douces et conciliantes quand ils appelaient leurs épouses. En fait, Michel avait de plus en plus peur de leur ressembler et de sombrer dans cette tristesse grise. L’homme regardait Julie à la dérober. Bien sur. Comment aurait-il pu ne pas le faire ?
Voilà, la différence se dit soudain Michel : « Moi, j’ai Julie. Ou plutôt, il y a Julie maintenant »
Elle avait croisé ses jambes et sa main tenait la sienne. Quelles jambes ! Quelle main ! Quelle femme ! Quelle chance ! Il était en train de se réveiller d’une vie monotone. Elle était en train de le sortir d’un coma existentiel. Et tout ça avec, en plus, un doigt au cul, quel exploit ! Se dit-il avec autodérision. Au-delà de leur complicité sexuelle immédiate, il y avait bien autre chose, en tout cas pour lui. Un voile terne se déchirait peu à peu dans son esprit. Il réalisait ce qu’il était devenu depuis quelques années.
Le regard de l’homme sur les magnifiques jambes était quand même un peu agaçant. Pour marquer bêtement son territoire, Michel donna un baiser à sa maîtresse. D’abord sage puis un peu moins. Pourtant, le « golem Belge » comme il se plaisait à l’appeler intérieurement, n’en détourna pas les yeux pour autant. Michel avait beau le fixer avec une certaine insistance, le regard translucide de l’intrus retombait régulièrement sur le corps de Julie, mal couvert par sa jupe portefeuille et son bustier. L’absence de soutien-gorge n’était pas indécente, mais révélait bien l’emplacement des mamelons encore un peu proéminents sur cette poitrine jeune et fière. La jupe laissait voir les genoux ronds et le bas des cuisses que gainaient de jolies voiles. Les jambes étaient terminées par des talons aiguilles à la fois élégants et sensuels.
À détailler ainsi ce que pouvait voir l’autre, Michel avait de nouveau envie de la toucher, de la caresser, s’enfouir sa tête au creux de son ventre. Il se leva et proposa à Julie d’aller prendre un café à la voiture-bar avant que les choses n’empirent. Il lui tendit sa chemise en voile et comme par défi, posa sa main sur ses fesses alors qu’ils passaient devant l’inconnu pour sortir du compartiment.
Bien sur, ses yeux ne quittèrent guère son cul pendant tout le trajet jusqu’au bar et il avait de nouveau envie de s’en saisir. Il pensait qu’il ne l’avait jamais pénétré avec son sexe. Depuis leur rencontre il imaginait cette chaleur, cette douceur autour de son membre. Une fois les cafés achetés, il se colla derrière elle et ils regardèrent passer le paysage à la fenêtre. Sa hampe et son anus vibraient encore du plaisir qu’il avait reçu.
Le jeune couple à côté d’eux avait aussi compris, bien que scotchés à leurs téléphones. Michel remarqua aussi, dans le reflet de la vitre, que leur compagnon de compartiment les avait suivit au bar et les observait sans finesse une canette de soda à la main. Cet homme l’agaçait. Mais il lui donnait aussi envie de crâner. Il avait envie de lui montrer à quel point il était chanceux par rapport à lui. Toujours collé à Julie, il passa ses bras autour d’elle et posa ses mains sur son ventre. Il reprit plus doucement.
Tous en disant cela, Michel poussait régulièrement son bassin contre les fesses de sa dulcinée qui commençait à sentir, elle aussi, revenir le désir. Ses mains d’homme lui caressaient sagement le ventre et son membre reprenait sensiblement de la vigueur contre son postérieur. D’un coup d’œil, il surveillait le « golem » qui ne les lâchait pas des yeux. Une main descendit sur le bas ventre de Julie avec la ferme intention d’atteindre un point précis qui, même stimulé par-dessus la jupe, lui procurerait un certain plaisir. Surprise, Julie voulut se soustraire un peu à cette dangereuse progression, mais cela n’eut pour seule conséquence d’appuyer davantage ses fesses sur le sexe de son amant, qu’elle sentait de mieux en mieux.
Mais Michel ne bougeait pas. Il voulait faire durer le plaisir. Il la « coinçait » toujours contre la tablette en face de la fenêtre et entreprit de glisser une main entre la chemise en voile et le bustier à la hauteur de son sein droit. Les regards autour d’eux étaient soit amusés, soit gênés, soit très intéressés. Michel réalisa que lui aussi aimait être regardé. L’expérience de tout à l’heure était encore fraîche dans sa mémoire et sa chair. Il n’était pas désagréable de s’exhiber un peu. Que de découvertes en si peu de temps. Que de retard à rattraper sur les plaisirs de la vie. Pourtant, ce n’était pas aussi excitant que d’exhiber sa jeune maîtresse. Le mamelon sous le bustier était encore peu proéminent et il se contentait de le presser du bout de son majeur. Il se demandait s’il pouvait se permettre de le dénuder discrètement. Petit à petit, il précisa ses caresses et laissa traîner son index à la limite supérieure du bustier. Le téton s’érigeait et un petit mouvement aurait suffi à le découvrir. Il glissa l’index sous le tissu et frôla l’auréole brune.
La pique toucha et Julie lui tire la langue.
Michel abandonna cette joute verbale. Il la retourna et l’embrassa tendrement, mais sans retenue, à pleine bouche. Il avait très envie d’elle maintenant. Il lui prit la main et l’entraîna vers les toilettes du wagon en question. Le couloir était vide et ils s’engouffrèrent dans le réduit. En fermant la porte sur eux, il vit leur principal admirateur, l’homme d’affaires, suivre le même chemin, mais n’en dit rien à Julie. Sitôt la porte fermée, elle lui rendit son baiser avec gourmandise, en s’amusant avec ses lèvres et sa langue.
L’allusion semblait claire, mais était-elle sérieuse ? Michel savait que l’homme devait être maintenant derrière la porte, espérant sans doute que le loquet passe au vert. Il avait fantasmé de nombreuses fois sur le partage d’une femme avec un autre homme. En plus, Julie le provoquait. Mais allait-il pour autant ouvrir la porte ? Etait-ce bien ce qu’elle insinuait ? Avait-elle vu, elle aussi l’homme les suivre ? Etait-ce bien ce qu’il souhaite ? Troublé par toutes ces questions, il souleva nerveusement la jupe portefeuille et se saisit de ces fesses à pleines mains. Il les pétrissait, les écartait et les pinçait comme si elles devaient payer pour son indécision. Une fois de plus, un reflet, celui de la glace au-dessus du lavabo, lui revoyait cette image de ses mains sur ce si beau cul. Il se perdit dans ce spectacle, jouant avec le string et l’étoffe de la jupe. Julie, le voyant regarder par-dessus son épaule, tourna la tête et vit ce joli tableau.
Mais tout en disant ça, elle sourit et cambra franchement ses reins pour rendre la scène encore plus érotique. Elle aimait voir son corps dans le plaisir. Parfois, pour se masturber, elle s’installait sur un fauteuil face au miroir de la penderie. Elle prenait beaucoup de plaisir à se voir se caresser. Une fois, elle s’était vue faire l’amour dans une chambre d’hôtel avec un miroir bien placé et cela avait été très fort. Comprenant que ce plaisir de l’image était partagé, Michel cessa de penser à l’inconnu de l’autre côté de la porte et la fît s’appuyer de profil au miroir pour baisser sa jupe.
Se mettant à genou, Michel mit à exécution la première phase des réjouissances. D’abord, ce fût des petits baisers sur toutes les fesses alors que ces mains allaient et venaient sur les bas de nylon. Progressivement, ses mains s’attardèrent sur le haut dénudé de ses cuisses et sa langue commença à effleurer cette raie lisse et fraîche. Julie tenait sa chemise en voile remontée sur ses reins et observait le spectacle.
Elle avait envie de se caresser, mais elle était comme hypnotisée par l’image de sa chute de reins et de ce visage qui s’y enfouissait petit à petit. C’était beau et vulgaire à la fois. Elle avait une drôle de sensation, comme si ce n’était pas elle qu’elle voyait dans ce miroir. Comme si le plaisir qu’elle ressentait venait simplement du spectacle ! En fait, elle avait envie que la fille du miroir se caresse !
Pendant ce temps la langue de son partenaire se faisait plus aiguë. Les mains avaient commencé leurs explorations de son entrejambe et avaient découvert avec bonheur la quasi-absence de poil. Julie avait rasé son sexe depuis la dernière fois. Michel avait été tout d’abord très surpris, puis vaguement choqué, puis franchement ravi. Le tout en l’espace de dix secondes ! Quelle douceur, quelle fraîcheur, quel plaisir de caresser cette chair tendre et vierge de tout poil. Doucement, il dégagea la jupe de ces pieds finement habillés de talons aiguilles et lui en fît poser un sur la lunette des toilettes pour mieux pouvoir déguster ce merveilleux petit abricot.
Au moment où il commençait à glisser sa langue entre ces grandes lèvres imberbes, il vit la poignée de la porte s’agiter. À coup sûr, leur voisin de compartiment s’impatientait dehors. Qu’aurait-il fait si la porte s’était ouverte ? Quelle serait la réaction de Julie ? Les images les plus folles défilaient dans la tête de Michel. Il voyait la jeune fille prise en sandwich entre deux mâles et ses coups de langue redoublèrent d’ardeur. De son pouce il massait maintenant son clitoris alors que sa bouche dévorait ce cul magnifiquement fendu. Lèvres contre lèvres, il lui roulait une pelle juteuse à souhait et son vit commençait à laisser lui aussi, perler une goutte de semence, tellement il était excité.
À l’autre bout de ce dos sensuel, Julie ne savait plus comment faire pour offrir davantage ses fesses. Elle était cambrée le plus qu’elle pouvait et projetait ses hanches en arrière à chaque assaut de langue. Son clitoris était massé de manière délicieuse. De haut en bas, de gauche à droite, avec douceur et régularité. Elle sentait la chaleur monter de son ventre vers sa poitrine. Chaque fois que son bouton était écrasé par ce doigt expert, un trait de plaisir la traversait.
Dans un autre genre, son cul se faisait littéralement dévorer par un ogre affamé. Parfois des dents se plantaient dans la chair de ses fesses, mais le plus souvent elle sentait une langue folle courir dans un ballet incompréhensible et irrésistible. Il lui semblait que tout le visage de son amant s’enfonçait dans ses fesses comme dans un oreiller moelleux. Parfois, il suçotait ses grandes lèvres, parfois, il léchait à grand coup toute sa raie, parfois il pointait sa langue à l’entrée de son vagin.
Dès qu’elle ouvrait les yeux et qu’elle contemplait ce spectacle, son plaisir montait d’un palier. Cette image d’elle-même offrant son postérieur à l’appétit sexuel débridé de cet homme dans la force de l’age l’excitait terriblement. C’était presque trop excitant. Elle aurait voulu prendre davantage son temps, profiter de la progression des sensations, mais c’était trop bon. Elle avait aussi très envie de jouir et elle savait combien ça allait être bon.
Sentant le plaisir de sa belle monter petit à petit, Michel commença à flatter ses reins tièdes et courbés de sa main libre. Sa bouche s’attarda de plus en plus souvent sur l’anus délicat et le lubrifia abondamment à coup de baisers appuyés. Il lui écartait les fesses et la léchait de profondément. Lors des premières tentatives, quand la pointe de sa langue essayait de passer cet anneau, ce dernier se contractait. Puis à lieu de se resserrer, Julie se mit à pousser et à ouvrir son petit trou pour faciliter cette douce intromission. Elle sentit alors cette langue agile laisser la place à un doigt. Celui-ci la massait en faisant de petits cercles, plus ou moins larges. Ces cercles devinrent de plus en plus pressants et le doigt glissait régulièrement dans son cul. Tout en continuant à lui lécher son sexe et à lui masser son clitoris, son amant la doigtait maintenant avec douceur. Julie ne distinguait plus vraiment d’où venait son plaisir et tout son tronc, des hanches à ses seins, était bercé par des vagues de plaisirs de plus en plus fortes.
Michel avait du mal à coordonner toutes ses caresses, mais il savait la fin proche. Julie avait quitté des yeux son propre spectacle et profitait pleinement de la montée de son orgasme les yeux clos et le cul écartelé.
Un frisson parcouru ce ventre lisse et trempé de salive et la jouissance emporta Julie bien plus lion que le train ne ferait jamais.
Crispée par le plaisir, elle s’échappa des doigts de son tortionnaire pour reprendre sa respiration.
Mais celui-ci n’en avait pas fini. Il voulait la prendre à la hussarde, sans plus attendre. Michel se redressa, défit son pantalon et s’en même le baisser, s’empara des hanches de sa maîtresse. Son sexe gonflé à exploser luisait d’excitation et il le planta d’une traite dans son homologue féminin.
Julie ne put retenir un cri de plaisir. Elle aussi attendait cela. Elle aussi voulait le sentir en elle. Après plusieurs coups de butoir violents, son amant se fit plus calme. Elle le sentit sortir complètement d’elle pour y rentrer à nouveau. Puis la quitter encore pour jouer avec son anus et retrouver ce fourreau brûlant qu’était sa chatte. Il se servait de son sexe pour caresser tout son entrejambe comme il l’avait fait avec sa langue un peu avant. Ses allers et venues étaient lents maintenant, presque trop lents.
À peine avait-elle formulé cette pensée, que le mouvement accélérait pour prendre un rythme doux, ample, mais aussi fort et régulier. À chaque mouvement tout son sexe était envahi puis abandonné. Julie tourna de nouveau la tête vers l’image du miroir et vit que Michel la regardait. Même si son regard avait une grande tendresse, elle restait fascinée par cette colonne turgescente, qu’elle voyait régulièrement disparaître en elle, parfois profondément parfois moins. Il l’a pénétrait de sa chair. Quelle étrange chose ! Une fois de plus, le spectacle lui sembla irréel. Ils avaient l’air de deux acteurs de porno tournant la scène classique du train. Elle regardait un film ! Ce n’était pas elle ! Pourtant, son ventre lui disait l’inverse. Elle sentait une autre forme de plaisir se répandre en elle, plus diffus, moins violent, différent.
De son côté, Michel n’était pas bien sûr de pouvoir amener sa douce à un deuxième orgasme et d’ailleurs peu lui importait. Un instant, il se demanda si leur voisin de compartiment était encore derrière la porte, mais cette pensée ne l’occupa qu’une fraction de seconde. Il plantait enfin sa queue dans ce cul tellement désiré.
Les deux mains sur cette taille si féminine, il prenait un pied comme rarement dans sa vie. Dans le miroir, à part sa propre image, le tableau était parfait. Talon aiguille, bas, jolies jambes, cul magnifique. Il aimait l’aspect cru de ce qu’il voyait et n’en avait pas honte. D’un geste autoritaire, il dégagea la chemise en voile et la bretelle du bustier pour saisir le sein « côté miroir » Il sentait qu’il n’allait pas tarder à jouir et voulait le faire profondément en elle. Il fît glisser son pantalon et posa un pied à côté du sien pour encore mieux la pénétrer. Sentant l’orgasme arriver, il se força à ralentir ses mouvements pour profiter pleinement de ce moment. Julie aussi prenait du plaisir dans ce qui était finalement leur premier coït, il le sentait. Elle agitait ses hanches avec lui et sa main se mêlait à la sienne pour pétrir sa poitrine.
D’un geste commun, ils descendirent sur son petit bouton et le tripotèrent à tour de rôle. Puis, la laissant se caresser, il lui reprit les hanches à deux mains pour leur imprimer le rythme qu’il souhaitait. Peu à peu, leurs plaisirs entrèrent en résonance et Michel sentit dans ses bourses le flot de sperme naître et monter le long de sa verge. Les pénétrations se firent plus rapides et plus profondes et Julie massa plus intensément son clitoris. Lorsqu’elle sentit son amant jouir enfin dans son sexe brûlant, Julie fût traversée par une onde de plaisir.
Michel ralentit progressivement ses mouvements, enivré par son orgasme. Son membre baignait maintenant dans un mélange de fluides onctueux qui s’écoulait doucement sur le haut de ces cuisses dorées. À regret il se retira et essuya le sexe de sa maîtresse avec quelques serviettes en papier.
À son tour, elle prit quelques serviettes en papier et lui essuya le sexe. Elle posa dessus de petits baisers tendres, comme pour le remercier. Une fois leurs tenues ajustées ils s’embrassèrent de nouveau longuement.
Et sur cette phrase au sens multiple elle ouvrit la porte et sortit des toilettes l’air dégagé.