n° 10138 | Fiche technique | 15613 caractères | 15613Temps de lecture estimé : 10 mn | 12/02/06 |
Résumé: Bain complice... | ||||
Critères: fh couple bain douche volupté | ||||
Auteur : Bec de plume |
Prise d’un frisson, Capucine se lève pour rajouter une bûche dans la cheminée, et s’assied juste devant, à même le sol en bois. Encore engourdie par le petit somme qu’elle s’est octroyé, elle regarde à travers la baie vitrée la neige qui tombe à gros flocons, et devine à peine, à travers l’épais rideau blanc qui ondule avec lenteur vers le sol, la forêt de sapins qui disparaît peu à peu sous l’hiver. Elle aime ces moments de silence, où tous les bruits sont étouffés par la neige. Même le léger crépitement du feu semble se faire discret pour la laisser goûter au plaisir d’admirer les saisons qui passent.
Elle aimerait qu’il soit là, près d’elle, et qu’ils regardent tout ça ensemble, enlacés, amoureux, comme ils le font si souvent.
Il doit être en train de lire dans le bain, se dit-elle, à entendre le léger clapotis de la baignoire.
Elle veut lui dire qu’il neige, que c’est beau, qu’elle l’aime, qu’elle a envie de sortir entendre crisser sous leur pas le tapis moelleux de l’hiver, et elle se lève. Le vieux parquet de bois craque imperceptiblement, quand elle arrive au sommet des escaliers, et lui arrache un sourire d’aise. Elle pousse délicatement la porte entre-ouverte de la salle de bain, d’où s’échappe une douce moiteur, et une discrète musique. Elle le voit allongé dans la baignoire, les yeux clos, apparemment assoupi. Il a l’air bien, apaisé, calme.
Elle s’approche lentement, et remarque une très légère ondulation à la surface de l’eau. Silencieuse, elle le regarde tendrement. Virgile a toujours les yeux fermés. Il ne l’a pas entendue. Le cœur de la jeune femme fait un bon quand elle comprend. La mousse du bain s’est dissipée, et elle voit la main de son homme s’agiter sur son sexe. S’agiter n’est peut-être pas le mot. Le mouvement est doux, lent, et trouble à peine la surface de l’eau. Le choc passé, elle reste fascinée par ce spectacle. Il ne l’a toujours pas remarquée, et elle ne peut détacher ses yeux de cette main qui entoure ce sexe tendu, de ces doigts qui jouent lentement avec ce membre dur sous l’eau. Elle est surprise de trouver ça beau. Il se caresse avec une certaine tendresse, une douceur qui contraste avec l’image toujours vulgaire qu’elle avait d’un homme se masturbant.
Elle regarde son ventre plat, son torse imberbe et musclé juste ce qu’il faut, cette peau qu’elle sait si douce, puis son visage. Il ne soupçonne pas sa présence, et quand elle pose à nouveau son regard sur le bas-ventre de son homme, elle sent sourdre en elle une brutale et surprenante onde de désir. Elle n’ose plus ni bouger, ni respirer. Elle a peur qu’il la remarque, et qu’il arrête. Il est si beau ainsi. Elle a envie de lui, envie d’enlacer elle aussi de ses doigts ce sexe qu’elle devine chaud et ferme, mais ne veut pas briser la magie du moment. Il se caresse toujours aussi doucement, délicatement pense-t-elle. Tout son corps est tendu, mais son visage est calme, serein.
L’excitation qui la gagne est de plus en plus forte. Hypnotisée par ce sexe si proche, Capucine approche lentement sa main de la surface. Elle retient son souffle. Sans un bruit, elle la plonge dans l’eau chaude, et la pose sur la sienne. Il a un violent sursaut de surprise, ouvre les yeux et d’un coup retire sa main. Avant qu’il n’ait pu dire quoi que ce soit, elle le regarde, en posant un doigt sur ses lèvres :
Et, très vite, son regard se porte à nouveau entre les jambes de Virgile. Elle voit enfin sa propre main, à travers le reflet de son visage sur l’eau, enserrer ce sexe vibrant. Dans un long soupir de délice, il referme les yeux, tandis qu’elle s’agenouille près de la baignoire. Elle fait jouer ses doigts sur le membre raide, autour duquel sa main tourne pour le caresser dans toutes sortes de positions, de toutes les façons possibles. Elle a l’impression de le redécouvrir, et profite longuement de la douceur de ses caresses que rien ne distrait, se délectant de sa raideur. Elle sent sa petite culotte s’imprégner d’une humidité chaude comme l’eau du bain, au fur et à mesure qu’une terrible excitation la gagne.
Ses doigts enserrent alors le sexe tendu plus fermement et, le tirant vers le haut, elle oblige son homme à tendre encore son corps et à le faire remonter vers la surface, jusqu’à ce que de sa main elle fasse naître dans ce bain une seule île, dressée et luisante, l’île du désir. Le caressant encore, Capucine en approche lentement sa bouche. Quand ses lèvres effleurent le gland trempé, au goût légèrement savonné, leurs deux corps sont pris d’un délicieux tremblement de plaisir. Apparemment la chaleur de sa bouche est aussi agréable que la moiteur du bain chaud, puisqu’elle sent le sexe gonfler encore entre ses lèvres, se tendre, au point qu’elle a de la peine à faire tenir dressée cette île qu’elle rêverait d’explorer plus encore. La surface de l’eau s’apaise lentement, et le seul mouvement perceptible est celui de sa bouche qui se délecte du plaisir de son amant, de sa langue qui caresse les moindres recoins de la peau si douce de son sexe. Il a les yeux fermés, et semble transporté, en apesanteur entre deux eaux, flottant à la surface par la seule force de cette bouche qui l’aspire.
Il ne voit pas que tout en le suçant, elle a pris dans sa main le flacon de shampoing, et quand elle en fait couler quelques gouttes fraîches sur le sexe tendu que sa bouche vient de quitter, il émet un gémissement. Il rouvre enfin les yeux surpris par cette soudaine sensation de froid, pour voir Capucine enlacer de ses doigts son sexe qui pointe toujours hors de l’eau, et sur lequel elle étale le savon, avant d’entamer une délicieuse caresse. Sa main réchauffe vite le liquide épais, et se met à danser autour du sexe lubrifié, à onduler lentement. Elle glisse sa main de haut en bas, la tourne, doucement, rapidement, tendrement, varie les sensations, et se délecte du plaisir de sentir cette peau si douce, tendue à l’extrême, vibrer sous ses doigts. Virgile a refermé les yeux, et émet de longs soupirs de plaisir, qui la rendent folle de désir.
Sans interrompre sa caresse, elle se relève, retire ses chaussures, enjambe le rebord de la baignoire, attirée par une folle envie. Quand il la voit toute habillée, plonger ses jambes dans le bain, et s’asseoir sur les siennes, il n’a même pas le temps d’être surpris, tant le plaisir qu’elle lui donne est intense. Elle sent ses vêtements s’imprégner de la chaleur de l’eau, et trouve cette sensation étonnamment agréable. Ses collants sont trempés, elle ne sait plus si elle est nue ou pas… Elle se met à rire en regardant sa jupe flotter sur la surface, et sa main s’agiter sur le sexe de son homme maintenant à nouveau sous l’eau. Lentement, il approche ses mains, et commence à caresser ses cuisses, à travers le nylon mouillé. Il remonte vers ses hanches, puis sur son chemisier encore sec, où ses paumes laissent des traînées humides qui la font frissonner. Et entre leurs jambes, toujours ce sexe tendu qu’elle semble ne plus vouloir ni pouvoir lâcher.
Il saisit alors de sa main le tuyau de la douche, et l’allume. Lentement, il dirige le jet d’eau chaude vers elle, remonte lentement de la surface de l’eau, de sa taille, sur son ventre, puis sa poitrine, jusqu’à son cou. Il fait apparaître le soutien-gorge de dentelle à travers le chemisier détrempé, puis coupe l’eau. Il caresse maintenant de ses mains la poitrine à demi offerte, et elle se penche vers lui, pour échanger un baiser humide et rieur, un baiser éclaboussant d’amour comme l’eau de ce bain qu’ils agitent de plus en plus, emportés par leur désir.
Pendant qu’il caresse ses seins, Capucine glisse ses mains vers son propre sexe, et d’un coup sec déchire son collant. La secousse fait naître une vague de désir à la surface de l’eau et un raz-de-marée de plaisir dans leurs corps. Elle écarte sa petite culotte qu’elle sait autant mouillée par son plaisir que par ce bain imprévu. Elle reprend dans sa main le sexe raide, le redresse, s’en approche, et le pose lentement à l’orée du sien, le regard plongé dans les yeux amoureux de son amant. Elle reste ainsi suspendue à leur désir, sans un mouvement, le temps que la surface de l’eau redevienne complètement plane. Cette attente est un délicieux supplice qu’ils s’infligent tous les deux avec plaisir. Alors, lentement, elle se laisse glisser sur le sexe tendu, attentive à ne pas créer la moindre vaguelette. Quand elle le sent enfin au plus profond de son corps, elle commence doucement à faire aller et venir son bassin sur celui de son homme, massant ainsi son clitoris. Virgile la regarde, et elle ferme alors les yeux sur la jupe flottante qui masque leur amour. Fermement il la maintient sur lui, s’agrippe à ses hanches, à ses cuisses, aux restes de son collant déchiré, et entame de lents et profonds mouvements, qu’elle suit avec délice.
Rapidement, la surface du bain n’est que tempête et éclaboussures. Nimbée de ces bruits sauvages, et de la chaleur humide dans laquelle ils flottent depuis de longues minutes, elle laisse la vague de la jouissance la pénétrer, l’envahir, la brûler, accrochée à ce sexe comme à un récif salvateur. Dans un tremblement qui tend son corps comme un arc, il éclate à son tour de plaisir, comme projeté hors de l’eau par l’intense poussée de ses reins, de son corps qui se vide. Il s’effondre enfin sur le fond de la baignoire, et manque de couler totalement tant le relâchement de son corps est libérateur.
Couchée sur lui, elle sent les tremblements peu à peu s’apaiser, et écoute comme dans un rêve, le clapotis de l’eau qui s’apaise lentement, jusqu’à ce que le silence devienne total, et que peu à peu, elle reprenne ses esprits dans la salle de bain embrumée de leur plaisir. Ils restent ainsi longuement enlacés, se délectant de l’union de leurs corps toujours soudés, dans l’eau qui tiédit, jusqu’à ce qu’il la sente frissonner dans ses bras, à travers ses vêtements trempés.
Il rallume le robinet, puis saisit le tuyau de la douche, et après quelques réglages, obtient un jet tout en douceur, chaud, et apaisant. Il la caresse maintenant de ce flot, pour la réchauffer. Il ne veut pas que leurs corps se séparent, il ne veut pas qu’elle parte, il veut sentir sa peau. Peu à peu, Capucine semble reprendre vie, lentement réchauffée par le liquide presque brûlant. Comme une fleur qu’on arrose, elle se redresse doucement, chevauchant toujours le sexe engourdi, et un sourire amoureux illumine son visage. D’une main il dirige le jet d’eau pour la réchauffer, la caresser, tandis que de l’autre, il entreprend de déboutonner le chemisier détrempé qui se plaque sur la peau de sa belle, et sur la dentelle de son soutien-gorge. Il dénude ses épaules, l’une après l’autre, accompagnant son geste avec le pommeau de la douche, caressant avec douceur la peau humide peu à peu dénudée. Ses mains emportent naturellement dans leur mouvement les bretelles du soutien-gorge, qui, alourdi par l’humidité, libère rapidement des seins frémissants et tendus qu’il admire avec délice tout en dégrafant la fine lingerie. Il caresse maintenant cette poitrine nue avec tendresse, et laisse glisser ses mains sur la peau douce, que l’eau qui coule enrobe d’une troublante brillance.
À nouveau le désir s’insinue lentement dans leurs corps, et tandis qu’il continue à la caresser, elle détache sa jupe, la fait passer au-dessus de sa tête, et la dépose sur le sol dans un bruit lourd et humide. Elle rit. Dans ce mouvement elle laisse échapper dans un soupir le sexe de Virgile qui commençait à reprendre vie en elle. Il continue à la caresser, de ses mains, de sa douche, l’amenant à s’appuyer contre le rebord de la baignoire, face à lui. Elle s’amuse à effleurer du bout de ses pieds ce sexe qui se tend, pendant que les bras tendus, il lui retire son collant déchiré, et emporte du même coup la petite culotte de dentelle. Il se redresse, debout devant elle, le corps humide et luisant, le sexe à moitié dressé vers le visage souriant qu’il voit devant lui. Il lui prend les mains, et la relève avec lui.
Enfin leurs peaux se rencontrent, se réchauffent dans une frénésie de caresses glissantes et humides. Le long baiser qu’ils échangent alors, la douceur du contact de leur lèvres, leurs langues entrelacées et gourmandes, achèvent de réveiller en eux un désir qui n’était à l’évidence pas assouvi. Elle sent contre sa hanche le frémissement du sexe qui se dresse de plus en plus, et dans un glissement naturel qui n’interrompt pas même leur baiser, il la retourne, le sexe érigé s’insére parfaitement dans la douceur de ses fesses. En quelques subtiles ondulations, elle lui fait comprendre l’intensité de son désir, et elle sent une des mains de l’homme abandonner un de ses seins qu’elles caressaient voluptueusement, pour venir effleurer du bout des doigts son clitoris, et lui arracher un bref gémissement qui interrompt la douceur de leur langoureux baiser.
Il s’éloigne d’elle, sort de la baignoire, lui tend une serviette et l’invite à le rejoindre. Il enroule Capucine dans la serviette, la serre dans ses bras, séche délicatement sa peau et reprend de temps en temps sa bouche contre la sienne. Puis quand ils sont secs tous les deux, il l’entraîne vers la chambre, et l’allonge sur le lit. Après la chaleur de la salle de bain, la fraîcheur de la chambre est très troublante et, très vite, il la recouvre de la couette épaisse. Enlacés nus dans ce grand lit qui peu à peu se réchauffe de leur amour, ils s’enivrent à nouveau d’un long et tendre baiser.
Les lèvres de Virgile la caressent maintenant dans le cou, au creux des épaules, la faisant frissonner d’envie. Lentement elles s’en vont prendre possession des seins tendus par la fraîcheur et le désir. Il fait glisser son corps nu contre celui de sa femme et s’enfonce peu à peu sous le duvet. Elle le caresse comme elle peut, tout en regardant ses yeux disparaître dans l’obscurité secrète de leur lit. Il se glisse de côté pour s’offrir à sa main. Quand elle sent enfin la bouche de son amant embrasser son sexe, elle jouit d’un long et profond soupir, le corps braqué vers le visage aimé, qui se pose délicatement sur son ventre.
Les yeux fermés, elle laisse ses doigts se perdre dans la chevelure de celui qui la fait tant vibrer, et s’assoupit imperceptiblement, sa respiration tranquille berce lentement son amant épuisé, qui s’apaise à son tour. Quand de longues minutes plus tard, ils reprennent leurs esprits, encore moites de leur plaisir et de ce lourd et bref sommeil, Capucine a les doigts englués de plaisir autour du sexe endormi de son amoureux, et lui dit dans un rire :