n° 10147 | Fiche technique | 32729 caractères | 32729Temps de lecture estimé : 19 mn | 15/02/06 |
Résumé: Une fille bourrue et un peu trop directe va remettre en cause mes certitudes | ||||
Critères: fh ff grosseins taille fellation cunnilingu pénétratio | ||||
Auteur : Analphabetix |
L’unique certitude, c’est qu’Alphonsine était avec nous à la fac… mais, en ce qui me concerne, j’ignorais vraiment dans quelle section. La seule chose que je savais d’elle, c’est qu’elle fréquentait assidûment nos cours d’éthologie, bien qu’elle ne fut manifestement pas inscrite pour ce cursus.
Alphonsine : déjà, avec un nom pareil, ses parents ne l’avaient pas ratée.
Qui plus est, elle avait un look d’enfer. Elle était plutôt costaude, je dirais même baraquée, plutôt grande et très large : large d’épaules, large de hanches, large de poitrine, large du bassin, large de partout en somme. Une vraie armoire à glace ! Baraquée, avec une grande gueule, et toujours harnachée de son vieux blouson de cuir élimé qui lui donnait un genre «loubarde de banlieue». Ce n’était d’ailleurs pas qu’une apparence, c’était vraiment une dé-fonceuse, un bélier, une cogneuse, le genre de gonzesse qui joue des coudes et tape du poing. Il valait mieux se tenir à distance et éviter de lui marcher sur les pieds. Très masculine dans son attitude, très physique et plutôt du genre hargneuse, dans chacun de ses gestes transparaissait une violence qui en imposait.
La fac, ce n’était pas trop son truc, elle détonnait dans le décor. D’ailleurs, entre deux cours, on ne la voyait pratiquement jamais, elle ne faisait que quelques très rares apparitions. « Bonjour », « Bonsoir ». À vrai dire, même pas, elle n’était pas bavarde : beaucoup plus des grognements, des borborygmes, ou au mieux des signes de tête.
Dans les amphis, elle se mettait souvent toute seule, en général bien au fond, vraiment à l’écart des autres. Elle n’avait que deux ou trois copines, toutes aussi atypiques qu’elle : une très grande blonde, rachitique, squelettique, filandreuse, souffreteuse, qui ne pipait jamais mot à qui que ce soit, et une femme, la trentaine bien tassée, qui paraissait passablement folasse.
D’aucuns avaient bien essayé de les brancher à la cafet’, mais, nada, que dalle, elles faisaient bande à part. Et, une fois qu’on en avait pris conscience, on n’en avait, à vrai dire, plus grand chose à foutre.
Toujours est-il qu’un jour, je me retrouve à côté d’elle devant la porte de l’ascenseur. Elle était arrivée comme une furie et m’avait presque poussé du coude.
Et nous attendons comme deux cons que la porte veuille bien s’ouvrir.
Je trouve le temps bien long, et cette porte qui ne s’ouvre pas ! Je reluque discrètement la poitrine de ma voisine. C’est vrai qu’elle en a une plutôt grosse. Je ne l’avais encore jamais vue sous cet angle. Ses seins déforment son blouson comme deux grosses boules obscènes.
Ce n’est pas trop tôt, l’ascenseur est enfin arrivé à notre étage.
Vu son gabarit et la petitesse de l’endroit, elle accapare pratiquement toute la place. Je me colle au fond, contre la paroi. Très impressionnante, cette grosse déménageuse baraquée qui pourrait vous décalquer d’un simple coup de pogne !
Elle n’est pas du tout parfumée et son odeur corporelle est très forte. Ce sont plutôt des relents de sueur qui se dégagent de son corps, des senteurs fortes et acidulées. Il faut dire, à sa décharge, que c’est une très belle journée de printemps, avec une chaleur quasi estivale. Et, avec son gros cuir, elle doit véritablement crever de chaud.
Je ne l’ai jamais côtoyée d’aussi près. Mais je suis réellement fasciné par sa grosse poitrine, elle déborde de son blouson. Tandis que l’ascenseur s’élance, je ne peux m’empêcher, à nouveau, de mater ses miches. Dire que, sans ces protubérances mammaires, elle aurait tout du camionneur !
Pas un mot n’est échangé, nous arrivons enfin au troisième. La porte s’ouvre, mais elle ne bouge pas d’un pouce et ne s’écarte pas non plus pour me laisser passer. Alors qu’un «Pardon» peu convaincant s’évapore vainement dans ma bouche, elle me fait face, balaise, imposante, gargantuesque :
Pour être directe, elle est directe. Et tout ça en me regardant droit dans les yeux. Elle va droit au but la bougresse. Et, pour moi, quelle révélation !
Sans trop attendre une réponse qui ne vient pas, elle appuie de suite sur –2 (deuxième sous-sol). La porte se referme derrière elle, je suis pétrifié par la vivacité de cette matrone en rut. J’ai beau me creuser le ciboulot, je ne trouve vraiment rien à répondre, mais je me mets instantanément à bander, les yeux toujours rivés sur ses gros seins provocants, mais n’osant pas trop affronter son regard.
C’est la première fois que je me fais ainsi draguer, de façon aussi ouverte et je trouve cela vraiment très agréable. Pour sûr que je suis d’accord, et plutôt deux fois qu’une. Elle a envie de baiser, elle le dit. Et moi aussi j’en ai très envie. Elle l’a deviné, elle est perspicace. Il n’y a pas de problème, nous sommes vraiment en phase.
Sa main se pose carrément entre mes cuisses, elle pétrit mon sexe avec ardeur : plus aucun doute sur ses intentions. Elle attaque sec la drôlesse.
Mais c’est plus fort que moi, je bande comme un malade. Les effluves de ses dessous de bras sont de puissants aphrodisiaques auxquels nul ne pourrait résister bien longtemps. En tout cas, moi, ils m’enivrent et mettent mes sens en émoi.
Ses yeux brillent d’un feu intense. Elle est vraiment sincère. Sans plus attendre, elle commence à dégrafer sa grosse liquette épaisse de cow-boy. Dessous : un soutien-gorge tout blanc, le plus ordinaire qui soit possible.
L’ascenseur est arrivé, elle m’entraîne dans un recoin. Derrière les voitures, il y a une espèce de banc frugal en béton, j’ai l’impression qu’elle connaît très bien les lieux ! Sa chemise totalement déboutonnée, elle détache son soutif et libère des seins obèses. Enormes, mais plutôt fermes, avec des bouts très gros qui pointent vers l’horizon.
Cette fois-ci, ça y est, je suis dedans, complètement disponible pour cette partie de jambes en l’air totalement improvisée. J’agrippe ses gros appâts, je les pétris, tandis qu’elle, de son côté, ouvre son pantalon. Un slip tout aussi nul, une grosse culotte blafarde qu’elle baisse à l’unisson et qui dévoile une foune spacieuse avec de très longs poils clairsemés qui poussent dans tous les sens de façon anarchique.
Invitation sans équivoque à laquelle je souscris de bon cœur. Pour être mouillée, elle est mouillée, elle a la chatte toute poisseuse, gluante d’envie ; mes doigts se frayent un chemin entre ses lèvres charnues. Elle dégouline de nectar, et émet des gémissements tandis que je la fouille grassement.
Bientôt, elle me repousse avec fermeté, pas trop de temps pour les préliminaires, à moins que ce ne soit pas son truc… Elle détache mon pantalon, le fait tomber sur mes chaussettes. Mon slip subit bientôt, lui aussi, le même sort, ses doigts s’emparent fiévreusement de ma bite, une bite dure, chaude et dressée, pleine d’envie pour cette fille brutale qui ne sait que trop bien exprimer son désir.
D’ailleurs, la voici qui me pousse vers le banc de béton, qui m’invite à m’y allonger, sans un mot, sans un geste, mais avec fermeté. Son envie est très pressante. Le temps de retirer ses bottes, d’arracher son jean et sa culotte, puis elle vient sur moi, elle me chevauche, saisit mon dard et se l’enfonce puissamment dans sa grotte humide. Sous ses airs de camionneur, elle en veut vraiment, cette coquine, elle a un solide coup de rein et s’empale jusqu’à plus soif.
Plus souple qu’il n’y paraît, cette brutasse, ses grimaces trahissent un plaisir qu’elle s’efforce d’optimiser au maximum.
Et, même si je flotte un peu en elle, ses mouvements, amples et fiévreux, sont particulièrement efficaces. À ce rythme-là, je vais venir très vite. Je crois qu’elle le sait, qu’elle le sent et qu’elle le désire. Mais il me semble qu’elle a, elle aussi, de son côté, une envie très pressante, un gros besoin à combler. Elle accélère encore la cadence, elle se déchaîne, comme une furie, en balançant ses seins énormes devant mes yeux exorbités.
Un torrent de jus chaud gicle sur mon bassin. Elle vient de jouir en criant comme une bête, mais elle continue son empalage avec vigueur jusqu’à ce que je jouisse à mon tour et que je m’épanche en elle en abondance. Cinq minutes à peine se sont écoulées, mes cuisses sont déjà toutes trempées de sa mouille. Elle se sort, prend ma queue gluante et se penche vers elle pour la lécher. Elle l’engloutit en l’aspirant, particulièrement vorace et excitée.
Elle me pompe un long moment avec un appétit féroce, s’arrêtant à peine quand elle entend une porte claquer à quelques mètres de nous. Si quelqu’un s’avisait de regarder de ce côté, nous n’aurions pas le temps de cacher notre forfait.
Je suis à nouveau dur et excité. Apparemment, c’était ça le but recherché. Elle se relève, se penche en avant vers le mur glacé, et tend son gros derrière vers moi en demandant :
Debout derrière elle, je glisse entre ses fesses, m’agrippant à ses hanches, et j’entreprends de la limer, avec force, comme une bête. Alphonsine gémit, tend son cul vers ma queue, répond à mes coups de reins par des coups de fesses, et m’incite à aller encore plus fort. Je la bourre de bon cœur, elle en redemande. Elle grogne de plaisir, c’est vraiment un délice de la baiser.
Une voiture passe dans l’allée, tout près de nous, probablement sans nous voir. Un moment d’inquiétude mais nous nous arrêtons à peine, juste une petite pause avant de mieux recommencer.
Je sens sa jouissance venir, une jouissance bestiale et surpuissante à laquelle je ne peux pas résister. À mon tour, je viens en elle et la remplis de bonne grâce.
D’ailleurs je le pense vraiment, j’ai rarement eu d’aussi bonnes sensations, même avec des filles beaucoup plus belles et sexy.
Elle se rhabille prestement, mais sans grâce. C’est de nouveau la grosse loubarde, bourrue et brutale. Elle griffonne quelque chose sur un bout de papier qu’elle a sorti de son blouson.
Elle a l’air très pressée, elle est déjà partie.
Et puis j’entends la porte de l’ascenseur se refermer derrière elle…
Et bien ça alors, quelle histoire ! Et comment vais-je annoncer ça à ma copine du moment ? Non, je ne vais rien lui dire, c’est évident.
Nous avons rendez-vous le soir même avec Julie, une petite soirée sympa en tête-à-tête. Pourtant, en ce qui me concerne, je ne me sens plus autant excité par cette rencontre. Je n’ai plus trop envie de ce moment intime. Je me sens à la fois comblé, fatigué et démotivé.
Objectivement, entre Julie et Alphonsine, il n’y a pas photo. Julie est d’une beauté à couper le souffle mais Fonfon fait beaucoup mieux l’amour. D’un autre côté, Fonfon, ce n’est pas non plus le genre de fille que je présenterais un jour à mes parents, et encore moins à mes copains, j’aurais vraiment trop la honte. D’accord pour un petit coup vite fait, de temps en temps, mais alors discrètement, et juste pour le plaisir. Je me sens vraiment salaud de raisonner ainsi. Mais je suis un salaud et il faut toujours assumer ce que l’on est vraiment.
Et que dire de ma considération pour Julie, à qui j’ai fait des déclarations d’amour enflammées, à qui j’ai promis fidélité éternelle, et que je trompe avec la première venue… je ne suis vraiment qu’une sale ordure.
Faute de pouvoir justifier moralement mon attitude, je me dis qu’après tout, un coup de bite de temps en temps, ça ne peut faire de mal à personne. Je sais que je vais y aller à cette adresse, et plutôt deux fois qu’une, alors je la garde précieusement dans mon portefeuille.
Il ne me faut d’ailleurs pas trois jours pour que l’envie se fasse pressente. Ces temps-ci, Julie a ses ragnagnas, nous n’avons donc pas fait l’amour et j’ai eu tout le temps pour me requinquer.
Le pire c’est qu’un soir, alors que je suis tendrement blotti contre ma tendre et douce qui commence à ronfler, je n’arrête pas de penser à Fonfon, à ses gros seins, à sa dégaine de hard-rockeuse, à son look de camionneur. Et j’en bande comme un malade, ma queue délicatement plaquée contre le corps chaud de Julie.
Quelle manie elle a, d’ailleurs, cette petite pimbêche, de toujours se parfumer en abondance, elle veut toujours sentir bon ! Mais ses parfums entêtants masquent la moindre effluve animale. Et voilà que j’en suis à regretter la sueur moite de mon imposante maîtresse, je file vraiment un très mauvais coton.
Depuis cette histoire dans le sous-sol de l’Université, je me sentais très perturbé, pour ne pas dire complètement hors de mes pompes, je n’arrivais plus à bosser. Un peu comme si… un peu comme si j’étais tombé amoureux. Oh non, pas ça, quand même pas, pas amoureux de cette grande fille bourrue ! Et puis, c’était seulement des envies sexuelles, des envies très fortes qui m’accaparaient tout l’esprit.
Le fait est que je ne pensais plus qu’à elle. Elle n’était même pas jolie, avec ses traits épais et son visage trop rond. Et puis, ses incroyables cheveux gras, c’était un vrai calvaire. Mais le pire, encore, c’était évidemment son imposante carrure de catcheuse. N’empêche qu’elle m’avait quand même sacrément excité. Et que je m’imaginais déjà en train d’emménager avec elle…
Je retournais tout ça dans ma tête, sans parvenir à faire une synthèse. J’étais avec deux potes à la cafet’, mais j’avais la tête ailleurs. Je ne l’avais pas revue depuis notre incartade. Elle n’était pas reparue à la fac. Il faut dire que les cours d’éthologie, c’était plutôt en début de semaine.
Pour être vraiment honnête, elle commençait très sérieusement à me manquer.
Ce devait être Mathieu qui parlait.
Il fallut d’abord que je fasse un effort surhumain pour déchiffrer ce qu’il était en train de me dire.
Et, en même temps, cela me donnait des idées : «Mais voyons, mais bien sûr, c’est l’occasion rêvée. Elle va rester dormir chez ses vieux. Du coup, pas besoin de mentir, je vais pouvoir aller faire toutes mes petites affaires en douce.».
J’ai décliné l’invitation, j’avais, de mon côté, me semble-t-il, beaucoup mieux à faire. Je me suis trouvé une excuse, un vieux prétexte bidon. J’étais, paraît-il, fatigué, j’avais besoin de me ressourcer, d’une bonne longue nuit de sommeil.
J’ai pris un bus direct pour la banlieue est, au delà des gares, vers les quartiers ouvriers. L’immeuble était délabré, lépreux et insalubre. Il y avait quatre ou cinq types devant la porte, le style petits raquetteurs des faubourgs. Des petites frappes qui me regardaient de haut en bas en se foutant de ma bobine. Je devais faire trop propre sur moi, petit intello merdique et merdeux, quelque chose de bien trop méprisable pour eux.
Ils n’étaient pas trop à mon écoute, ou plutôt ils faisaient semblant de ne pas m’entendre, il fallut que je m’y reprenne à deux fois :
L’un d’entre eux consentit quand même à me répondre, tandis que les autres se bidonnaient.
Puis, alors que je m’éloignais :
La cour, c’était un vrai coupe-gorge, où s’entassait des immondices, des meubles pourris, des vieilles motos toutes désossées.
J’avais un peu les chocottes, surtout dans la cage d’escalier. Il y faisait très sombre et ça sentait fort l’urine. Je n’aurais pas aimé faire une mauvaise rencontre, et je ne sais pas trop comment, au quotidien, une fille comme Fonfon faisait pour crécher dans une pareille masure !
Deuxième étage, il n’y avait rien de marqué sur les portes. Les murs étaient d’une humidité répugnante. Je suis allé jusqu’au bout du couloir, la porte était à moitié défoncée et l’on voyait très clairement que cet appartement était complètement vide, mis à part un tas de gravas, des canettes de bière et quelques bouteilles vides. Alphonsine ne pouvait quand même pas vivre là. J’ai appelé, une fois, deux fois, personne n’a répondu. J’avais dû me tromper, ce devait être plutôt de l’autre côté, à l’autre bout du couloir, j’ai rebroussé chemin.
A l’autre extrémité, il y en avait trois, des portes, toutes aussi anonymes les unes que les autres et toutes hermétiquement fermées. Elles devaient correspondre chacune, à un appartement. Et, comme rien n’était écrit, c’était difficile d’opter pour l’une d’entre elles. J’ai frappé à la première, celle qui me semblait la plus probable, plusieurs fois, assez fort, personne n’a répondu. Puis j’ai tendu l’oreille, aucun bruit à l’intérieur. Elle n’était peut-être pas là, Fonfon ! J’étais plutôt déçu.
J’ai écouté aux portes. À la troisième tentative, il m’a bien semblé entendre du bruit, des sortes de gémissements. J’ai retenu ma respiration : Oui c’est ça des petits bruits comme quelqu’un qui halète, comme des gémissements de plaisirs, quelqu’un qui est en train de jouir. En même temps les bruits se sont faits plus intenses. Quelqu’un a parlé. Il m’a semblé entendre : «Tu aimes ça, chéri ? Ca te plait ?». Mais c’était plutôt dans mon imagination car je n’entendais pas distinctement, les sons étaient étouffés par la porte. Il y a eu aussi un cri plus distinct, très aigü, puis à nouveau des voix de femme.
Mon esprit tournait à cent à l’heure et ça bouillait dans ma tête comme dans une vieille marmite. J’étais à peu près sûr qu’Alphonsine était en train de s’envoyer en l’air avec un mec, là dedans, et j’en étais incroyablement jaloux. Je ne l’aurais pas été plus si Julie m’avait trompé, peut-être moins d’ailleurs. J’étais déçu, dégoutté, écœuré, tétanisé par des bouffées de violence qui me mettaient hors de moi.
Il y eut encore du bruit mais je n’entendais plus rien, je ne faisais plus que délirer, j’imaginais un grand costaud baraqué, peut-être un black, bourrer Fonfon à même le sol et elle, à quatre pattes, qui en redemandait encore. Quelle salope ! Qu’elle aille se faire foutre, cette chienne en chaleur ! J’étais vraiment furax.
Des bruits de voix dans la cage d’escalier me ramenèrent à la réalité. Il y avait plusieurs mecs en bas et ils étaient en train de monter. Ils faisaient un boucan pas possible, ils étaient peut-être beurrés, rien de bien rassurant, en tout cas. Et voilà qu’ils me barraient toute retraite et que je me retrouvais complètement coincé. Convaincu que j’allais passer un sale quart d’heure, j’ai eu un instant de panique, je me suis mis à frapper comme un malade à la porte de Fonfon, je crois même que j’ai poussé des cris. Les bruits se faisaient sans cesse plus proches dans l’escalier. La porte s’est entrouverte au moment où le premier des types arrivait sur le palier. En me voyant, Fonfon a eu un large sourire :
Je ne suis pas simplement rentré, je l’ai poussée et je me suis engouffré dans l’appart comme un fou, en la bousculant à moitié. J’aurais voulu qu’elle referme tout de suite cette putain de porte derrière moi, mais elle s’est mise à discuter tranquillement avec les types qui venaient de monter. Apparemment, elle les connaissait. Deux, trois phrases un peu bourrues, des propos à l’emporte-pièce, et ils se sont tous mis à ricaner de concert. J’étais dans un autre monde, je ne comprenais rien à tout ça.
Chez elle, c’était plutôt bizarre, il y avait des tentures partout. Machinalement j’ai jeté un œil dans la pièce d’à côté, une fille était en train de se rhabiller. Et cette fille là, je la connaissais, c’était la grande blonde toute maigre, la squelettique, la copine de Fonfon, celle qui ne pipait jamais un mot.
J’ai regardé tout autour de la pièce, je cherchais un mec, il n’y en avait vraiment aucun, juste cette fille qui était en train de se rajuster et le cuir d’Alphonsine qui traînait négligemment sur la moquette. Tout ça, plus un soutif, une culotte et au moins deux gros godes bien en évidence sur la banquette. J’ai tout de suite fait le rapprochement : c’est ça que j’avais entendu derrière la porte, ces deux salopes en train de se gouiner. Ça m’a tout de suite rassuré, je n’aurais pas aimé qu’il y ait vraiment un mec.
Des rumeurs avaient circulé à la fac comme quoi les trois amies devaient être des disciples de lesbos, rumeurs jamais vérifiées et que j’avais, pour ma part, plus ou moins écartées depuis mon aventure avec ma déménageuse. Pourtant, pour une fois, la rumeur semblait fondée. Je ne savais pas si la troisième femme participait aussi parfois à leurs ébats, mais il y avait de grandes chances.
De savoir qu’Alphonsine aimait aussi se taper des petites minettes, je trouvais ça particulièrement excitant. Décidément, cette fille avait de multiples ressources et des attraits cachés.
Elle venait de refermer la porte, je me suis retourné vers Fonfon :
Elle semblait vraiment heureuse de me voir, ça transparaissait sur son visage. Ce qui transparaissait également, c’était ses seins énormes qui étaient visiblement sans attache sous un t-shirt trop ample. Elle s’était habillée vite fait, juste pour m’ouvrir la porte et n’avait sans doute pas pris la peine de remettre son soutif et sa culotte. Elle était encore pieds nus, preuve que tout ça s’était fait dans la plus grande précipitation.
Nous avons rejoint la pièce qui faisait office de salon. Entre-temps, la grande souffreteuse avait pris soin de retirer toutes les affaires compromettantes, pour les planquer probablement quelque part. Simplement, elle avait juste oublié une petite chose, un tube de lubrifiant intime qui traînait négligemment sur la moquette. Et puis ce qu’elle n’aurait de toute façon pas pu cacher : cette légère odeur de sexe chaud qui flottait dans l’atmosphère.
Elle suivit mon regard et devint écarlate. Désormais, elle savait que je savais, et se liquéfia sur place. Elle ne devait pas être du genre à assumer ses fantasmes. Je ne connaissais même pas son nom. Fonfon l’appelait « Bichou ».
Et l’autre secoua la tête positivement.
Elle revint avec un pack de Cro et s’assit entre nous deux sur le canapé. On trinqua tous les trois en l’honneur de cette belle fin de journée. À l’autre bout, Bichou avait l’air déconfite. Très mal dans ses baskets, elle finit par se lever et dit :
Vingt dieux, elle savait parler ! C’était la première fois que j’entendais sortir une si longue phrase de sa bouche.
De là où j’étais, je ne voyais pas trop bien ce qui se passait dans le vestibule, sauf que, en m’écartant un peu et en me penchant pas mal, je pus voir les deux filles qui se roulaient une grosse galoche qui n’en finissait pas. Visiblement, dans ce couple, c’était Alphonsine qui jouait le rôle du mec, elle maintenait sa comparse par la tignasse et c’est elle qui lui roulait une sacrée pelle. Cette intimité entre filles était belle et stimulante.
Finalement, elles se sont séparées et je suis revenu sagement à ma place. Un peu plus tard, la porte a claqué et Fonfon m’a rejoint dans la pièce principale.
Que répondre à cela ? Je ne connaissais absolument rien de cette fille, même pas son nom.
Elle était debout, devant moi, grande, sculpturale, imposante. Elle détacha son jean et le descendit sans grâce. Comme prévu, elle était entièrement nue dessous. J’ai approché ma bouche de sa touffe et j’ai humé cette bonne odeur de sexe déjà échaudé, particulièrement épicé. Elle a écarté très légèrement les cuisses et c’est dans cette position que je me suis mis à la dévorer, agrippé à ses hanches larges. J’y mettais tout mon savoir-faire, toute mon application, je mettais un point d’honneur à essayer de rivaliser avec cette fille qui lui avait donné du plaisir, il y avait de ça à peine une heure.
Par la suite, elle s’est allongée sur le tapis pour que je puisse mieux la lécher. Et je l’ai faite jouir, je l’ai faite crier, je l’ai faite hurler. Ma langue allait et venait sur son bouton sans relâche pour la conduire au paroxysme. Le point de non-retour une fois atteint, j’ai encore accéléré la cadence, elle a joui très fort en braillant et en relâchant tous ses sphincters. Elle m’a presque pété au nez en déversant un flot de mouille que je me suis mis à laper avec ardeur.
Mon orgueil de mâle en a pris un coup, moi qui y avait mis tout mon cœur. Mais la nuit ne faisait que commencer et j’aurais encore tout le temps de montrer mon savoir-faire, ce que je fis d’ailleurs un peu plus tard sur son lit, un lit complètement défoncé qui grinçait de la façon la plus épouvantable qui soit. Mais qu’importe, cela ne nous empêcha de baiser et de re-baiser toute une partie de la nuit.
Désormais, pour moi, le doute n’était plus permis, je n’avais jamais connu si bonne partenaire, elle était loin devant toutes mes autres aventures. Exit Julie, exit toutes celles qui l’avait précédée, la seule fille avec qui je prenais un pied d’enfer, c’était Fonfon.
Seulement, voilà, Fonfon ne voulait pas de moi, elle tenait à son indépendance. Elle voulait bien que l’on reste copains et que l’on fasse l’amour, comme ça, de temps en temps. Mais c’est tout, elle ne pouvait en donner plus. Et puis il y avait aussi d’autres mecs, d’autres «copains», comme moi, d’ailleurs tout aussi épisodiques. Et puis bien entendu, également quelques filles. Il me fallut accepter tout ça, ce qui ne fut pas une mince affaire. Notre aventure dura quand même presque deux ans, Fonfon était fidèle en amitié…
Quant à Julie, il ne me fallut qu’une petite quinzaine de jours pour rompre avec elle. Alphonsine m’avait ouvert les yeux : je n’avais rien à voir avec cette fille qui abusait des parfums.
Depuis, j’ai changé de région. Je suis toujours célibataire mais j’ai bien sûr deux ou trois copines avec qui je fais l’amour assidûment.
Il m’arrive quand même de repenser à Fonfon, mais c’est difficile d’avoir de ses nouvelles. Alors, peut-être aux prochaines vacances, s’il m’arrive de passer par là… Je suis certain qu’en plus, elle sera heureuse de me revoir et qu’elle m’accueillera à bras ouverts.