n° 10166 | Fiche technique | 36327 caractères | 36327Temps de lecture estimé : 20 mn | 19/02/06 corrigé 30/05/21 |
Résumé: David prend le train. | ||||
Critères: fh ff ffh fplusag jeunes vacances forêt campagne train amour revede intermast fellation 69 préservati pénétratio init | ||||
Auteur : OlivierK Envoi mini-message |
Une femme sans âge traînait derrière elle une lourde valise, que David a soulevée et mise à côté de son sac et de son imperméable. Elle l’a remercié avec un petit sourire triste et s’est assise en face de lui, comme en s’excusant de n’être ni jeune ni jolie. Derrière, deux filles jacassaient en riant trop fort. Fouettée par la pluie, la vitre ruisselait de larmes.
Les hurlements interminables de souffrance de l’acier des rails et des roues couvrent maintenant la voix des deux filles… Un omnibus. David a sorti un livre qu’il n’a pas envie de lire, un carnet sur lequel il a griffonné quelques lignes d’égale longueur avant de le refermer. Une bonne heure à tuer.
* * * * *
Alors que la nuit commence à tomber, les platanes, comme chaque année au début du printemps, lancent vers le ciel de petits poings menaçants. La pluie aura cessé sans qu’il s’en aperçoive. L’air est doux, le vent vient du sud.
Elle se retourne.
La voilà, Karine, toujours un peu ahurie, avec ses gros yeux à fleur de tête et ses grandes dents de guingois. Jupe rougeâtre, gros mollets, chaussures de marche, elle se déhanche pour porter son gros sac.
Karine a négligé de boucler sa ceinture de sécurité. David sent son souffle sur sa nuque. Sa mère rigole doucement.
Pas de remake, madame, je vous prie.
Ce jour-là, il avait en effet passé le début de l’après-midi avec Cécilia. Ils s’étaient promenés, pour finir par s’asseoir dans ce petit jardin public qui fut jadis un cimetière. Cécilia devait ensuite faire des courses avec sa mère, parce que la fin des vacances approchait. En remontant à Camineaux, David s’était arrêté à la piscine municipale. Il y avait cette grande blonde que des garçons appelaient Thaïs. Et deux gamines dont l’une, noiraude et maigre, avait dit à l’autre : "Alors je serais ta servante et je ferais tout ce que tu voudras."
Une voisine est chez la grand-mère de David. Mais elle part aussitôt en promettant de revenir avec son mari, après la soupe, comme chaque fois que David est là, faire une partie de belote avant la comète.
Le cimetière est en effet au centre du village. Parfois, des poules y picorent.
Alphonse et Mélanie sont venus faire la belote.
Il sourit finement, l’Alphonse. Se rengorge. Mélanie le toise avec pitié :
Une comète sera visible vers minuit. En l’honneur du phénomène, la municipalité a éteint l’éclairage public.
Avec Sophie, il y a Liliane, la fille de l’épicier. Elles sont contentes de suivre David. Une croix est fichée devant le cimetière, à côté du lavoir qui ne sert plus guère. David aide Sophie à se jucher sur le piédestal : elle a sauté, appuyé sa poitrine sur la pierre. Il suffit de soulever ses cuisses, presque au niveau des fesses. Il recommence avec Liliane, qui ne fait pas beaucoup d’efforts, et qui est plus lourde. Il est bientôt assis entre elles, son dos contre la croix, ses mains autour de leurs épaules, de leur taille, ou parfois sur leurs genoux, leurs cuisses.
Les bonnes gens du village arrivent peu à peu, mais ne remarquent pas le garçon et les deux filles. Une vieille femme dit qu’elle a bien un peu peur, si près du cimetière. Sophie secoue le genou de David.
Ce chuchotement dans la nuit inquiète les gens du village.
David frôle les seins de ses compagnes.
Ses mains sont des serres sur leurs cuisses.
Leurs mères ont dû leur dire qu’elles étaient folles de se mettre en short…
Elle est aussitôt dans ses bras, tout son corps pesant contre le sien.
Il range un peu son armoire, lit quelques pages de son manuel de droit civil, branche le vieux Goupil qui tourne sous DOS - il ne supporterait pas ce nouveau logiciel dont on parle : "Windows". Les menus déroulants, ça doit pourtant être pratique…
* * * * *
Les casques rejoignent le vélo. Elles arrangent leurs cheveux. Ceux de Liliane sont presque noirs, ceux de Sophie mi-longs, châtain clair. Couleur de ses yeux. Dans quelques mois, elle aura des mèches presque blondes, décolorées par le soleil.
Comme elles sont belles, ces jeunes filles, et comme il a eu tort d’écrire dans son petit carnet :
Dans dix ans serez laides
Vos bébés pleureront
Les escaliers trop raides
Vos maris vous battront
Fillettes dans cent ans
Serez beaucoup moins fières
Ricaneront vos dents
Dans l’eau du cimetière
Les bras autour de la taille de Sophie, puis les mains sur ses cuisses nues, sur ses seins.
Le sentier s’enfonce profondément dans la forêt. Bientôt, assis sur l’herbe, leurs têtes sur ses épaules, ses bras les serrant contre lui, David se tourne vers l’une, puis vers l’autre, pour de petits baisers délicieux. Elles frémissent d’aise.
David caresse un sein à gauche, un sein à droite.
Deux petits bourgeons roulent sous ses doigts. Le temps devrait s’arrêter.
Ils s’allongent sur l’herbe. Les filles s’enhardissent, elles touchent les cuisses de David, qui est en short, lui aussi. Les doigts d’Emilie grignotent en grande hâte les boutons de sa chemisette. Il les aide à ôter leurs chandails. Les soutiens-gorge, déjà dégrafés, tombent aussitôt. Liliane a des seins aux gros bourgeons bruns sur de larges aréoles. Bébé se régalera, dans quelques années. Sophie a de mignons nichons aux bourgeons qui font ce qu’ils peuvent, gonflés au maximum, mais qui restent quand même tout petits sous les lèvres de David.
Liliane n’est pas de l’avis de Sophie.
Giboulée de mars, l’averse est là, il faut se mettre à l’abri. Un peu plus haut, il y a une caverne, avec des crottes de moutons sur le sol, et des bottes de foin. Ils en disposent quatre sur le sol, et s’y laissent tomber. David peut désormais à loisir sucer leurs seins, et passer la main sous leur short.
Il prend la main de Liliane et la pose sur son short. Puis il fait de même avec celle de Sophie. Elles ne disent rien. Liliane a tout enlevé. Une broussaille noire, des lèvres roses au milieu. Elle écarte les jambes et sourit. Sous les lèvres du garçon, elle jouit très vite.
Sophie qui a fait glisser son short et son slip rose.
Petit minou aux petits poils follets, clairs et bouclés. Les lèvres sont d’un rose très pale. Le petit bouton palpite sous la langue.
Liliane a réussi à déboutonner le short de David, elle a glissé une main sous le slip. Sophie a joui dans une convulsion brutale. Les yeux fermés, haletante, elle reste affalée sur son tas de foin. Sans lâcher David, Liliane, la main poisseuse, lui murmure :
* * * * *
Il dépasse le troupeau. Le vieux berger, comme d’ordinaire, insulte son bouc. Outre une bonne centaine de moutons, il a une vingtaine de chèvres et un bouc, qui porte un nom de chef d’État ou de Premier Ministre. Enfant, David entendait le berger gueuler des : "Nom de Dieu, Giscard… " Puis : "Nom de Dieu, Mitt’rand…" Et désormais : "Nom de Dieu, Chirac…" On n’a jamais su ce qu’il leur reprochait, à ses boucs. Il leur donne des noms de politiciens parce que ce sont tous de grands baiseurs. C’est ce qu’il dit, le berger, quand on lui demande pourquoi.
Liliane rattrape David à cent mètres de la carrière. Elle descend de sa meule. Ils marchent côte à côte, poussant leurs engins. Assis sur les bottes de foin, puis bientôt allongés, enlacés, après un interminable baiser :
Il songe à cette liste de prénoms dont il a voulu faire une nouvelle version de la vieille chanson :
Orléans, Beaugency, Notre-dame de Cléry, Vendôme, Vendôme…
Aurélie, Nathalie, Angélique et Stéphanie, Delphine, Delphine…
Il a un peu flirté avec la première, couchaillé avec les autres sans les aimer, et espère que Delphine finira pas se rendre compte qu’il existe. Il vaudrait mieux qu’il réussisse à l’oublier, tout simplement.
Ses seins sous les mains de David, sous ses lèvres, elle gémit doucement.
Elle palpe, par dessus le short.
Il obéit, des lèvres et de la langue. Ils sont bientôt nus tous les deux. Elle soupire que c’est extra de faire ça avec quelqu’un qui prend son temps. Elle lèche un peu, puis prend dans sa bouche ce qui bientôt va entrer en elle.
Ils jouissent ensemble. Elle gémit que c’est extra, extra…
Le berger les a rattrapés. Ses chiens viennent les renifler. Auguste hurle quelques invectives pour les rappeler. Il ne rentre pas dans la grotte, ses moutons ont encore faim. Liliane dit que la prochaine fois : "Pas demain, je vais en ville avec ma mère, mais après-demain"… il faudra trouver un coin plus discret, mais que Sophie ne va pas vouloir leur lâcher les baskets et que la vie est bien compliquée.
A Camineaux, Sophie demande à David où il était passé. Elle lui dit aussi qu’elle n’a pas vu Liliane de toute la matinée et que, la barbe, il faut qu’elle descende en ville avec sa mère, dans l’après-midi. Alors David se promène, tranquille, sur sa bécane.
Le lendemain, Sophie lui annonce qu’ils seront seuls. Il fait semblant d’être surpris.
Dans le petit bois, il est assis sur la mousse, le dos appuyé contre un pin. À genoux, elle lui a écarté les jambes et s’est installée entre ses cuisses, assise sur ses talons. Elle lui présente ses lèvres, déboutonne son corsage et offre ses seins.
A nouveau ses lèvres. Puis elle déboutonne le short de David, se heurte à l’obstacle du slip. Elle touche un peu, en silence, le souffle court.
Pas loin, de jeunes pins qui ont été plantés dans un ancien champ forment une cachette idéale. Ils s’y glissent. Elle s’allonge sur la chemise de David. Leurs lèvres sont bientôt gonflées par le grand nombre de baisers donnés et reçus. Il ne touche pas au minou qui reste sous le short. Pas encore. Mais c’est elle qui commence à le déboutonner.
Il enlève short et slip. Rouge et haletante, elle regarde, touche, soupèse, serre un peu. Il lui montre qu’il faut monter et descendre, en emprisonnant fermement. Elle comprend vite. Elle fait peut-être un peu semblant d’être novice. Bientôt, elle soulève gentiment les fesses pour que son short et son slip puissent s’enlever. David se penche sur le minou humide, dont il écarte les lèvres roses, de deux doigts délicats. Le voici couché contre elle, la langue sur son petit bouton, son sexe contre la bouche de la fille. En mettant sa main sur la sienne, il arrête le mouvement qu’elle exerçait avec application. Il sent ses lèvres errer, çà et là. Comme le gland se présente à elles, elles s’entrouvrent. Il ne pénètre pas profondément, il la laisse faire, son clitoris sous la langue. Les hanches de Sophie ondulent, ses cuisses se soulèvent, se crispent. Quand il le faut, il se retire de sa bouche pour féconder la mousse. Sophie jouit dans un long sanglot, et demeure tétanisée pendant quelques secondes.
Paisibles, ils retournent au village.
* * * * *
David est dans sa chambre. Un scooter s’arrête devant la maison. La porte s’ouvre, la voix de Cécilia demande s’il y a quelqu’un.
Il glisse une disquette dans le Goupil, pianote sur le clavier. L’écran se couvre de lignes inégales.
Je t’écris de Lyon la vieille que farde le ciment
La Saône et le Rhône mêlent leurs eaux sales
Je t’ai quittée comme d’habitude mais cette fois
C’est la bonne
Dehors il va faire nuit à moins
Qu’il fasse encore nuit
Il y a longtemps
Va quittons-nous vite
Que je ne t’aime plus que tu ne m’aimes plus
Cécilia s’est penchée sur l’écran, dévoilant ainsi la naissance de ses seins. Une bouffée de désir s’empare de David. Il suffirait de faire un pas, de coller son bas-ventre à cette paire de fesses, de glisser les mains sous le corsage. Il va le faire. Il le fait. Non ! Ils ont grossi, ces seins. Il y a un petit monstre dans ce ventre déjà un peu moins plat. Il est trop tard.
Son menton trop lourd tremble un peu. Ses yeux trop ternes se brouillent de larmes. Le pire serait de la prendre dans ses bras. David ne sait que se taire.
Elle regarde le lit. Elle est capable de s’y jeter, et de me tendre les bras, pense David. Non. Elle renifle un bon coup, et elle fout le camp. Si ça se trouve, ils se reverront trente ans plus tard.
* * * * *
Liliane et Sophie sont à l’orée du bois, comme convenu, mais elles y sont venues en voiture, avec Stéphane, le frère de Liliane, qui gagne sa vie depuis qu’il a son BTS.
Belle manœuvre, pense David. Stéphane s’occupera de Sophie. Liliane, la fine mouche, m’aura pour elle toute seule. Quand même, Sophie dans les bras de Stéphane… Et je n’étais pas mécontent de les avoir toutes les deux…
Liliane lui prend la main, lui dit de monter derrière, à côté d’elle, regarde Sophie avec ironie et fait un clin d’œil à David.
Sophie se retourne, les sourcils froncés :
Tournée vers Liliane, la naïve Sophie réagit quand même, furieuse :
Le lac. Personne sur le parking, personne sur la plage. L’eau doit être froide, mais le soleil est là. Le coin où ils s’installent est discret, à côté de la cabane en planches dans laquelle vivait un ermite, autrefois.
Stéphane est vite nu. Sa sœur l’imite en proclamant que ce n’est pas la première fois, et qu’à L’Espiguette, en août, tout le monde est à poil et s’en porte bien. David se déshabille également. Sophie lui lance un regard de détresse, et dit qu’elle restera en sous-vêtements. Elle est très mignonne, avec son slip bleu, orné d’un peu de dentelle, et son petit soutien-gorge assorti.
David n’est pas en reste. Liliane s’est emparée de sa verge en disant que l’avant-veille, elle était un peu plus grosse mais qu’elle sait ce qu’il faut faire pour qu’elle redevienne majestueuse.
Sophie lui lance un regard furibond et se laisse enlacer par Stéphane. Elle ne tarde pas à entrouvrir les lèvres et ne chasse pas les mains qui se glissent sous son slip, une devant, l’autre derrière.
Liliane est maintenant à genoux devant David, pour un agréable hommage à Priape. Mais bientôt elle l’entraîne dans la cabane. Stéphane et Sophie les suivent.
Il l’étale sur le sol. Liliane s’y couche en soupirant d’aise, les jambes ouvertes.
Stéphane la reprend dans ses bras, ôte son soutien-gorge sans qu’elle tente de s’y opposer et suce goulûment ses seins, pendant qu’il fait descendre son slip. Fébrile, le Stéphane, sûr de son affaire ! Il est très vite à genoux, lui aussi, ses lèvres appliquées contre le minou de Sophie qui, les bras ballants, ne bouge pas. Une statue de sel. Doucement, Stéphane la couche sur le sol, lui écarte les cuisses. Pourvu qu’il pense au moins à mettre un préservatif, pense David. Lui, il en a mis un. Rose.
Elle se débat, se tortille, referme les cuisses, pendant que David ne cesse pas son mouvement profond dans le vagin de Liliane. Stéphane se relève, déjà tout mou.
Sophie le regarde, glaciale :
Le retour est morose. Silencieux.
* * * * *
Silencieux, sur son vélo, David avance. Mais le crachotement d’une mobylette l’avertit que Liliane va le rattraper.
Le précédant, elle crie qu’il est vraiment un très sale type, et s’arrête au bord du petit bois de pins, à l’endroit où il était avec Sophie, quelques jours avant.
Qu’est-ce qu’elle m’a passé ! Que j’étais une vraie salope, que je lui avais piqué son David, que mon frère avait voulu la violer, et patin couffin… Elle m’a montré cet endroit en me disant que c’était ici qu’elle est venue avec toi, quand j’étais en ville avec ma mère, et qu’elle te détestait. Je crois qu’elle est vraiment très amoureuse de toi, David.
J’ai cherché à la consoler, je lui ai demandé pardon, je lui ai dit que tu allais partir et qu’il fallait pas rester fâchées, elle et moi… Je l’embrassais. On pleurait toutes les deux. Tu te doutes bien comment ça pouvait se terminer. Elle me disait que tu lui avais léché le minou, aspiré le petit bouton, que moi aussi je le faisais pas trop mal, mais avec toi… Oh ! avec toi !.. Ça devenait vexant, à la fin. J’ai cru bien faire en disant que je savais. Oui, je suis sans doute un peu bête, je te l’avais bien dit. Elle sanglotait encore plus fort.
Elle m’a dit : Je te déteste, Liliane. Je suis sûre qu’il a fait l’amour avec toi quand vous êtes partis sans moi… Dis, Liliane, dès ce matin-là ? C’est de ma faute, j’aurais pas dû lui dire qu’il fallait pas. Ça t’a fait très mal, Liliane, la première fois ?
Je lui ai dit que la première fois, c’était il y a longtemps, et pas avec toi. Alors, elle a soupiré que c’était épouvantable, tout ça, que sa vie était foutue. J’ai réussi à la faire jouir, j’y tenais absolument, pour la calmer. Elle m’a embrassée, elle allait mieux. Mais elle m’avait laissée sur ma faim. Je lui ai dit : Et moi ?
Je l’aurais tuée.
Et voilà la fontaine qui recommence !
Hein, qu’est-ce que tu penses de ça ? Faut-y qu’elle soit dingue amoureuse !… Tu as des capotes ?
C’est la deuxième fois que la semence de David humecte cette mousse. Liliane emporte la branche de pin, pour l’accrocher au crucifix familial afin de remplacer le buis bénit.
Il est déjà ailleurs, c’est vrai. En rentrant, il rencontre Sophie, qui remonte de la ferme où elle prend le lait tous les soirs, elle aussi. Sourire :
En réponse, un regard sombre et un soupir de détresse.
* * * * *
Au bord du chemin, assises sur le talus, Karine et Virginie, la fille du postier, font de grands gestes à son passage. Il lève le bras pour les saluer. Sophie n’est pas dans le petit bois. Il l’attend pendant presque une demi-heure, puis il repasse devant les deux filles.
Elles sont en robes d’été. Le col de celle de Virginie, très ample, dévoile une épaule que barre la bretelle d’un soutien-gorge rouge. Celle de Karine dévoile ses cuisses.
* * * * *
Place de la gare, alors que la nuit commence à tomber, les platanes lancent vers le ciel de petits poings menaçants. La pluie a cessé. L’air est doux, le vent vient du sud.
Jupe rougeâtre, gros mollets, chaussures de marche, la voilà en effet, Karine, qui se déhanche en portant son gros sac.