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Temps de lecture estimé : 16 mn
19/02/06
Résumé:  Un quadragénaire en vacances avec sa femme croise la route d'une serveuse de restaurant de plage. Et voilà comment une vie bien rangée bascule dans la déraison
Critères:  fh hplusag extracon inconnu vacances plage hotel volupté exhib nudisme cunnilingu pénétratio ecriv_c
Auteur : Pablo & Mariane  (Récits à 4 mains, nous mettons par écrit nos fantasmes)            Envoi mini-message
La serveuse

Elle arriva avec un large sourire, c’est toujours plus agréable pour les clients. Elle était assez jeune, moins de 20 ans. Ce devait être un job d’été pour elle, comme pour la majeure partie des jeunes que l’on voyait travailler sur la plage. Elle n’était pas très grande. Et sa tenue n’était pas vraiment ce qu’on pourrait appeler une tenue décente. Elle portait une mini jupe noire. Le haut d’un maillot de bain deux pièces constituait le reste de ses vêtements. Le regard de Pablo fut d’abord attiré par la pierre verte de son piercing que les rayons du soleil faisaient étinceler. Ensuite, il ressentit le désir de caresser sa peau dorée, de la goûter pour voir si elle avait la saveur du miel, de la toucher pour voir si elle avait la chaleur du soleil.



Il ne l’entendit pas et continua à la regarder se déhancher en ce demandant si elle portait une petite culotte.



Il haussa les épaules. Elle était bien trop jalouse. Il ne faisait que regarder. Après tout, ce n’est pas interdit.


Pablo se demandait combien elle avait eu de copains. Combien avaient pu peloter ses seins, goûter à son ventre, y glisser leur gros membre, combien elle en avait goûtés. Ça ne lui aurait sans doute pas déplu d’avoir cette petite serveuse entre les mains. Ou plutôt, de se retrouver entre ses cuisses !!! Il avait besoin de nouveauté. Depuis 12 ans qu’il était marié, il n’avait connu qu’une seule femme et il lui semblait qu’ils avaient déjà fait le tour de toutes leurs possibilités. Il avait envie d’autre chose, au moins pour un soir.


La serveuse revint avec les plats. En les déposant, elle se pencha sur la table. Les yeux de Pablo se retrouvèrent en plein dans son décolleté. Son sang ne fit qu’un tour et son sexe se redressa tout d’un coup dans son short. Le doux parfum de sa peau parvint à ses narines. Cela l’excita encore plus. Lorsqu’elle s’éloigna, il faillit la retenir pour pouvoir s’enivrer encore un peu des effluves qui émanaient de son corps de jeunette. Mais sa femme lui donna un tel coup de pied sous la table, qu’il eut du mal à retenir un cri de douleur, et lorsqu’il se retourna, la serveuse avait disparu.


Elle avait préféré poursuivre son travail en servant en salle. Cet homme la troublait et elle n’aimait pas du tout cela. Ce n’était certes pas le premier qui la regardait de cette façon, avec un regard concupiscent. Elle avait même vu pire : bouche grande ouverte et bave qui dégoulinait sur le menton. Non, là quand même elle exagérait un peu et puis même si cela avait été le cas, elle faisait tout pour le provoquer. Elle adorait sentir le regard des hommes qui se figeait sur son corps quand elle apparaissait. Elle adorait les sentir peu à peu envahis par le désir de la posséder. Elle jouait souvent avec eux : frôlement de la main lorsqu’elle les servait, sourire ravageur, poses aguicheuses… Mais ce qu’elle préférait, c’était l’expression des femmes qui les accompagnaient !!! Quand même… On devait vraiment la prendre pour une salope !!! Elle haussa les épaules. Elle n’allait jamais plus loin, alors quelle importance ? Et pourtant, avec cet homme, elle avait l’impression qu’elle pourrait faire tout et n’importe quoi. Oui n’importe quoi, c’était bien le mot. Il devait au moins avoir la quarantaine, marié en plus de ça et sans doute une ribambelle de gosses qui l’attendait à la maison. C’est peut-être cela qui le rendait si attirant à ses yeux. L’amour impossible, l’amour du risque… Ce à quoi elle rêvait quand elle avait encore l’âge de croire aux contes de fées.


(…)


Pablo était maintenant allongé sur un drap de bain bleu devant une mer couleur azur. Le soleil brillait de mille feux et la brise marine venait, de temps en temps, rafraîchir son corps brûlant…de désir. Il n’arrivait pas à chasser de sa tête l’image de cette jeune fille. Il s’imaginait en train de la prendre sur le comptoir du bar, sa petite jupe troussée, son haut de maillot arraché. Il donnait de grands coups de reins dans cette intimité si serrée, si onctueuse, si bonne, avec violence, et elle criait comme une chienne en chaleur, le suppliant de ne pas s’arrêter. Il sentit de nouveau son membre durcir dans son short et il s’allongea sur le ventre pour cacher son érection à sa femme.

Elle devait lui avoir pardonner son « infidélité » du midi, car elle plaqua son corps tout chaud contre le sien et, la tête enfouie au creux de son cou, elle commença à lui caresser le dos. Et lui il ne pensait qu’à la jeune fille, et son sexe ne cessait de gonfler au point de lui faire mal. Il tenta de repousser gentiment sa femme, mais elle se colla encore plus à l’homme de sa vie. Il prétexta qu’il avait trop chaud pour la repousser un peu plus fermement et se leva rapidement.


L’eau froide lui fit l’effet escompté et son sexe se ramollit peu à peu. Ses sens s’apaisèrent. Il ferma les yeux et se laissa bercer par les flots. L’image de la serveuse vint encore le hanter. Qu’est-ce qu’il avait envie d’elle !!! Qu’est-ce qu’il envie de sentir ses lèvres glisser sur son membre, de jouir dans sa bouche et de la prendre ensuite comme un bouc en rut !!!


Il sortit de l’eau, frissonnant légèrement, et décida de marcher un peu sur la grève : Il savait qu’il y avait une plage naturiste à une centaine de mètres de là. Sa femme n’aimait pas s’exhiber, alors il avait renoncé depuis longtemps à ce genre d’endroit. Enfin, pas totalement… Il avançait lentement, de l’eau salée jusqu’aux chevilles. Il s’arrêtait souvent et matait longuement une fille en bikini qui sautait dans les vagues. Derrière ses lunettes de soleil, il était à l’abri. Il savait qu’elle ne pouvait pas vraiment savoir vers où se dirigeait son regard. Il y avait vraiment des filles désirables sur cette plage : des gros seins, des fesses bien rondes, des longues jambes fuselées et des ventres plats. Tout ce qu’un homme désire.


Les corps nus et impudiques s’étalaient enfin devant ses yeux enchantés. Il aimait regarder les gens qui exposaient sans crainte ni honte leur naturalité. Il y en avait de toute sorte : des gros et des maigres, des vieux et des jeunes. Ses préférées étaient incontestablement les femmes : mère de famille, jeunes filles en fleur, en apparence si sages et pourtant si débridées. Ses yeux se posèrent sur les fesses dorées d’une jeune fille, pas très grande, mince. Il essayait d’imaginer le visage qui pourrait lui correspondre. C’est celui de la serveuse qui lui revint. Il sourit en se demandant s’il pourrait se débarrasser de son image avant la fin des vacances. Les fesses remuèrent et le corps se retrouva allongé sur le dos. Pablo laissa glisser son regard sur cette jeune fille qui dévoilait consciemment ses charmes. Bien qu’il fût assez éloigné, il pouvait facilement remarquer que son bas-ventre était entièrement épilée. Huuuuuuummmmm !! Un rayon de lumière illuminait son nombril. Cela lui rappelait quelque chose. Des petits seins menus sur lesquels se détachait l’auréole brune de ses tétons. Un visage… Il resta quelques instants interdit. Qui aurait pu croire ça !!! Il n’y avait aucun doute possible : la serveuse… Dans son caleçon, son membre reprit de la vigueur. Il se laissa envahir par le désir avec extase. Elle aussi portait des lunettes de soleil et on ne pouvait donc savoir ce qui se passait derrière les verres teintés. Mais il aimait penser qu’elle le voyait bander pour elle. Qu’elle aimait ça et qu’allongée nue sur la plage, son ventre fondait de nectar onctueux, d’envie de se faire prendre par cet inconnu. Quelle coquine ! Quelle cochonne !


Elle l’avait tout de suite remarqué. Elle n’ignorait pas qu’il était en train de la regarder et elle trouvait cette situation très excitante. D’ailleurs l’intérieur de ses cuisses commençait à être humide. Sa main caressa nonchalamment ses seins et son ventre, comme une provocation, un appel. Elle adorait jouer les petites salopes. Il ne bougea pas. Elle se sentit frustrée, en colère contre cet homme qui emplissait son ventre de désir et qui refusait de venir la soulager. Tant pis. Un petit plaisir solitaire en rentrant la calmerait. Elle n’aurait qu’à imaginer que l’objet qu’elle s’enfoncerait dans le ventre serait sa grosse bite, et sa jouissance n’en serait que meilleure. Elle se releva pour se revêtir. Et Pablo ne perdit aucune seconde du spectacle qu’elle lui offrait. De plus, « se revêtir » était un bien grand mot. Elle se contenta de nouer un paréo autour de sa taille et de remettre son haut de bikini. Avec un grand sourire malicieux, elle fit un petit signe de la main à l’homme qui la matait sans retenu et s’éloigna de l’océan.

Pablo désirait ardemment la suivre. Son sexe était attiré comme par aimant par le corps couleur miel de cette petite coquine. Il avait envie, non, besoin de s’enfoncer dans cette fente pour pouvoir s’apaiser. Il avait l’impression que c’était une sorte de paradis inaccessible qu’il avait attendu toute sa vie. Le surveillant de baignade cria tout près de lui et sa voix le fit sortir de sa rêverie. Il était déjà tard. Il devait rejoindre sa femme, presque avec regret.


(…)


La musique inondait le camp de vacance, envahissait leur caravane comme un raz de marée. Le directeur avait organisé une soirée années 80 comme tous les ans pour tenter de mettre un peu d’animation dans ce lieu qui accueillait en majorité des quadragénaires aisés mais un peu coincés. Cette soirée était l’occasion de sortir de sa maison sur roues et de s’amuser comme de jeunes fous avec les autres estivants. Les nombreux lumignons plus kitch que jamais illuminaient la piste de danse tels une myriade de lucioles.


Pablo fit son apparition, une chemise hawaïenne sur le dos, sa femme en robe légère et fleurie à son bras. C’est vrai qu’ils passaient très peu de temps dans le camp et ils savaient à peine qui étaient leurs voisins. C’était donc une très bonne occasion de faire connaissance. Les danseurs étaient déjà nombreux sur la piste à se déhancher au rythme d’une vieille chanson de A-Ha. Pablo les trouvait un peu ridicules et il ne put s’empêcher de rire à pleines dents. Il laissa sa chère et tendre épouse discuter avec un couple d’espagnols et se dirigea vers le bar.


Une jeune fille était assise au comptoir. Cette fois, il n’eut pas de mal à reconnaître la serveuse. Elle portait un débardeur bleu ciel très moulant qui ne laissait aucun doute sur le fait qu’elle ne portait pas de soutien-gorge, et une mini jupe noire qui remontait vraiment haut sur ses cuisses, très haut ! Elle était en pleine conversation téléphonique et n’interrompait son flot de paroles que pour boire quelques gorgées de punch. Pablo s’installa à ses côtés, comme si de rien n’était. Elle lui jeta un rapide coup d’œil. Rien sur son visage ne trahit ses émotions. Mais elle se mit à parler plus fort dans le combiné, lui exposant sa vie privée comme elle lui avait plus tôt exposé son corps.



Le sexe de Pablo se réveilla dans son caleçon.



Sans se retourner, elle posa sa main sur la cuisse de l’homme assis près d’elle.



Elle lui dit rapidement au revoir. Elle regarda enfin Pablo en face. Ses lèvres affichaient un large sourire coquin mais son regard était très sérieux. Pablo ne savait pas comment réagir et il la suivit docilement quand elle l’entraîna par la main à l’écart, sur la plage sombre et déserte. Elle ne comprenait pas pourquoi elle faisait cela, elle se laissait guider par son instinct. Elle avait quitté son dernier copain depuis trois mois et depuis ce jour, elle n’avait plus eu le bonheur de jouir dans les bras d’un homme. Elle se sentait vide et elle avait besoin d’être remplie et parmi tous les mâles qui croisaient son chemin, c’est lui qu’elle avait choisi. Lui, l’homme mûr et marié, qui dégageait une puissante impression de virilité.


Sans aucun préliminaire, elle défit avec adresse la ceinture et la braguette du bermuda de l’homme qui se dressait devant elle. Elle se mit à quatre pattes sur le sol sablonneux. Des aiguilles de pin pénétrèrent dans sas genoux et ses paumes.



Elle essayait de parler avec calme, mais sa voix était chevrotante.


Pablo ne se fit pas prier. Il troussa sa jupe, dévoilant ses fesses briochées et s’enfonça dans son ventre d’une seule poussée brutale et violente. Elle poussa un petit cri, de douleur ou de volupté. Peu importait…



Huuuuuuuum ! Que sa chatte était bonne. Serrée, chaude, onctueuse. Il donnait de grands coups de reins, d’amples va-et-vient, son sexe sortant pratiquement à chaque fois avant de s’enfoncer jusqu’à la garde. Son ventre claquait son cul comme dans une fessée érotique. Il n’avait jamais été autant excité. Il avait l’impression d’être un bouc en rut qui culbutait sa femelle. Il n’était plus lui-même, il ne put s’empêcher de lui crier des mots cochons, les rendant complètement fous tous les deux.



Elle lui répondait par de petits cris de chienne en chaleur qui confirmaient le plaisir qu’elle prenait à se faire prendre, défoncer la chatte par un inconnu.



Mais il ne put se retenir plus longtemps et jouit dans un grognement bestial tandis que les dernières notes d’une chanson disco mouraient, au loin. Sa semence onctueuse envahit l’antre brûlant de la jeune fille qui s’écroula sous la puissance de son orgasme.


Pablo décida de ne pas s’attarder, sa femme pourrait lui poser des questions. Il se rajusta en vitesse et abandonna la serveuse, encore dans les nuages, un air de sérénité sur le visage, qui le regarda s’éloigner en souriant.


(…)


Pablo fut réveillé le lendemain matin par la sonnerie de son téléphone portable. À l’autre bout du fil, sa belle-mère (chez qui ils avaient laissé les enfants pendant ces vacances à deux) lui apprit que sa fille était tombée malade. Sa femme, par « sens du devoir », décida de rentrer pour voir ce qu’il en était. Elle insista pour que son mari reste sur place. Elle n’était pas vraiment inquiète mais bon… Pablo savait qu’elle ne se referait jamais. Le temps de faire l’aller-retour, de s’assurer que la prunelle de ses yeux ne courait aucun danger, et elle serait de retour. Ça ne prendrait que 24 heures.


L’homme passa la matinée, vautré sur le sable chaud, à repasser dans sa tête la soirée de la veille. Il commençait à se demander s’il n’avait pas rêvé. Pour le déjeuner, il se rendit de nouveau au restaurant où elle travaillait, pour être sûr que l’espace d’une nuit, ces fantasmes n’avaient pas remplacé la réalité. Dès qu’il arriva, il l’aperçut. Il la trouva encore plus belle. Cette fois, elle était vêtue d’un petit short en jean taille basse et toujours son haut de maillot de bain. Encore une tenue « décente » comme il les aimait tant. Une adorable petite salope, ne put-il s’empêcher de penser. Elle s’approcha de lui en balançant les hanches comme dans la parade amoureuse d’un quelconque animal. Et Pablo était envoûté par cette danse. Lorsqu’elle s’éloigna, après avoir griffonné sa commande sur un calepin, il ne résista pas à l’envie de lui mettre discrètement la main au cul. Elle s’éloigna en gloussant de plaisir.


Elle était bien là, il n’avait donc pas perdu la tête. Mais bien sûr que si : il avait perdu la tête !!! Qu’est-ce qu’il lui avait pris de commettre un adultère à seulement quelques mètres de sa femme ? Encore heureux que la serveuse était majeure, pensa-t-il, sinon bonjour les ennuis en perspective !! Il la regarda discrètement et la vit lui lancer un sourire chaleureux. Il reprit confiance en lui. L’aventure qu’il avait eue avec elle lui avait semblée surréaliste et au lieu de calmer sa libido, cela n’avait fait que l’augmenter. Il avait plus que tout au monde envie de recommencer. Son corps était une boule ardente de désir et maintenant il voulait profiter entièrement de sa partenaire : de ses seins, de sa bouche, de son ventre… Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas été autant excité. Il aimait ce corps neuf qui s’offrait à lui et avec lequel il espérait découvrir de nouvelles sensations ou bien retrouver les sensations de son adolescence, lorsqu’il s’enflammait au premier coup d’œil pour une fille et qu’il l’entraînait dans les toilettes pour lui faire pitoyablement l’amour. Il sourit à ces souvenirs de lycéen assoiffé de sexe… Il avait quand même bien changé depuis ce temps là. Il voulait se le prouver à lui-même. Il voulait le lui prouver à elle. Même si elle semblait avoir apprécié son étreinte sauvage de la veille, ce n’était pas là l’impression qu’il voulait laisser à une femme derrière lui. C’est pourquoi il se décida à poursuivre selon l’idée qui avait germé dans son esprit le matin même.


Avant de s’en aller, il lui laissa un généreux pourboire et un petit mot, écrit sur la serviette en papier. La serveuse regarda autour d’elle et s’en saisit rapidement. Elle le parcourut plusieurs fois des yeux comme si elle n’arrivait pas à comprendre.


RV 21h

Hôtel Azur ch. 96


Viendrait-elle ? Est-ce qu’elle avait toujours envie de lui ? Oui, il était sûr que oui…


21h…21h… C’était l’heure à laquelle elle terminait son service. Et puis d’abord, qu’est-ce qu’il croyait !! Parce qu’une fois, elle lui avait demandé de la sauter sur la plage, il pouvait disposer de son corps comme il le souhaitait ? Et pourtant….., qu’est-ce qu’elle avait envie d’y aller ! Aucun homme ne lui avait jamais fait l’amour de cette façon. Pas la position bien sûr. On aurait cru que son dernier copain voulait rentrer dans le livre des records : l’homme qui variait le plus durant les ébats ! En plus, tous ses amants avaient été du genre à lui montrer leur endurance plutôt qu’à essayer de la faire jouir. Et cet homme, dès qu’il en avait eu envie, il s’était laissé emporter par son orgasme, elle avait eu l’impression qu’il lui avait transmis son plaisir et à son tour, elle s’était laissée dévorer par la jouissance. Alors oui, elle irait ! Elle irait refaire l’amour avec cet inconnu qui savait déjà si bien connaître son corps ! Mais cette nuit, elle avait décidé d’être une princesse : d’abord pour lui montrer qu’au fond elle était très fleur bleue et ensuite pour être sûr qu’il savait aussi s’occuper d’une rose fragile.


(…)


21h45. Il s’était assis sur le bord du lit depuis un bon moment, vraiment déçu. Elle avait vraiment du le prendre pour un imbécile, un pervers qui aimait se taper des p’tites jeunettes…lorsque de timides coups frappés à la porte lui redonnèrent le sourire. Il se dirigea d’un pas allègre vers l’entrée. Elle lui apparut comme une petite fille sage dans sa robe d’été fleurie. Alors que quelques heures plus tôt, il lui aurait sans doute sauté dessus comme un animal, cette vision le fit redevenir homme. Il attrapa sa main et l’attira à lui avec tendresse. Leurs lèvres se plaquèrent les unes contre les autres. Sa bouche avait un goût sucré, comme il s’y attendait. Cela lui semblait irréel, il avait l’impression de faire l’amour avec la fille du soleil : chaude et dorée. Ses mains caressèrent ses épaules. Il la sentit frissonner tandis qu’il faisait glisser les fines bretelles de sa robe, qui tomba sur le sol dans un bruit sourd. Pablo recula de quelques pas pour admirer l’apparition qui lui faisait face.



Ses seins et son sexe étaient dissimulés pas des dessous rouges en dentelle, à la fois sulfureux et romantiques. Quand il saisit ses fesses à pleines mains pour unir de nouveau leur corps en proie à un immense désir, la jeune fille sentit le membre dur de l’homme venir frôler son antre brûlant et elle ne put contenir un soupir de volupté. Il défit son soutien-gorge et s’empara de ses deux petits seins, deux petits abricots mûrs qui ne demandaient qu’à être cueillis. Il les pelota longuement, titillant ses tétons du bout de la langue. Elle, la tête rejetée en arrière, se laissait faire, entièrement soumise au plaisir que ses mains, ses lèvres savaient si bien lui donner. Il l’entraîna vers le lit. Pablo prit les seins dans sa bouche et les téta avec gourmandise, arrachant à la jeune fille des gémissements qui lui donnaient l’étrange envie de la faire jouir comme il n’avait jamais fait jouir aucune femme. Ses baisers descendirent le long de son corps. Sa langue s’amusa avec ce piercing qui avait dès le début attirée son regard.


Elle se sentait bien. Elle souriait, les yeux clos, les bras en croix. Il enleva délicatement son string et s’attaqua à son intimité. Son vagin dégoulinait d’un miel onctueux qu’il lapait avec délectation. Elle appréciait particulièrement cette caresse, gémit plus fort et commença à se déhancher. Cette situation excita encore plus Pablo. Dans son pantalon, sa queue gonflée lui faisait mal et ses sentiments bestiaux refirent surface. Mais il ne voulait pas gâcher ce moment et il ne se laissa pas submerger par son instinct. C’est elle qui lui demanda soudain de la prendre.


Pablo abandonna momentanément la jeune fille qui continua seule à se donner du plaisir tout en le regardant se dévêtir. C’était son tour de pouvoir admirer son corps, aussi doré que le sien, sculpté comme une statue grecque et son sexe aussi gros, aussi excitant que celui d’un satyre de la mythologie. Il s’allongea entre ses cuisses qu’elle avait largement ouvertes, comme si elle avait voulu l’avaler tout entier. Sa bite la pénétra avec délicatesse. Elle soupira, comme soulagée. Il prit ses jambes qu’il posa sur ses épaules. La jeune fille se retrouva pliée en deux, prisonnière de son amant d’un soir et lorsqu’elle commença à lui caresser le dos du bout des doigts, il se saisit de ses poignets et les plaqua violemment contre le matelas.


Ses va-et-vient étaient doux, parfois un peu plus toniques. Elle aimait qu’il lui fasse l’amour de cette manière. Il lui parlait toujours, mais ses mots étaient plus tendres que la veille. Il lui disait combien elle était belle, combien il la désirait, combien il adorait partager cette étreinte charnelle avec elle. Elle ne tarda pas à jouir. L’orgasme prit possession de son corps sans qu’elle ne s’en rende compte. Elle voulut crier mais le son de sa voix resta accrochée à sa gorge. Il la regarda savourer son plaisir en souriant avant de se laisser lui aussi emporter par la jouissance.


Il se retira d’elle et s’allongea à ses côtés. Ils étaient essoufflés et leurs corps brillaient de gouttes de sueur. Il se tourna vers elle et lui caressa le visage.



Il embrassa son front, ses cheveux qui sentaient si bon. Les mains de la jeune fille purent enfin parcourir la peau de son amant, lui donnant de savoureux frissons de désir. Ils s’endormirent ainsi, le désir renaissant dans le creux de leur ventre.


(…)


A son réveil, Pablo se retrouva seul. La serveuse avait fui au petit matin, en « oubliant » sur l’oreiller son string imprégné de nectar parfumé ainsi qu’un petit mot qui laissait présager d’autres étreintes torrides sur le sable chaud…