n° 10177 | Fiche technique | 8156 caractères | 8156Temps de lecture estimé : 5 mn | 25/02/06 |
Résumé: Le récit des mésaventures énamourées d'une fraîche jeune fille. | ||||
Critères: f fh hplusag hagé jeunes fépilée | ||||
Auteur : L'homme à la cigarette |
Le récit des mésaventures énamourées de cette fraîche jeune fille commence un dimanche matin, dans un hôtel particulier parisien, vers la fin du 19ème…
1890, folle saison où les esprits sortent des villes pour aller gambader avec les muses de l’impressionnisme, les artistes se livrent farouche bataille, entre les révolutionnaires avides de couleurs flamboyantes et les conservateurs, austères, voilés dans un dédain inspiré par les maîtres de la Renaissance.
Lylith, elle, ne se soucie pas de tout cela, elle vit dans une espèce de semi-réalité, profitant inconsciemment de ses atouts, exploitant son corps à tout instant, sans vraiment posséder de conscience morale telle qu’on l’entend. Elle a à peine 20 ans, mais son regard en a beaucoup plus, d’un vert profond dévoilant un vice dont elle ne connaît pas l’existence. Elle est belle, d’un poids et d’une taille idéale, si bien que l’on ne peut vraiment la décrire : de douces boucles brunes reposent avec légèreté sur ses épaules et le long de son dos, surplombant une croupe rebondie donnant envie d’y mordre. Une grâce naturelle émane de ses gestes, mais ce sont surtout ses déplacements qui semblent irréels, comme voletant au-dessus du sol, sautillant sur la pointe des pieds, comme une enfant curieuse de tout. Lylith vit seule dans le cœur de Paris, dans un bel immeuble bourgeois légué par sa famille partie rejoindre ses vignes toscanes.
C’est dimanche, il est aux alentours de dix heures du matin. Encore ensommeillée, Lylith essaie de chasser une raie de lumière filtrant au travers des platanes, qui lui empêche d’ouvrir les yeux, faisant grimacer son joli minois. Tendrement, elle s’étire, le drap blanc chiffonné laissant deviner la courbe de ses cuisses, puis se relève sur son séant, dévoilant deux seins ronds et laiteux ainsi qu’une chevelure en bataille, lui donnant un air effarouché.
Les yeux mi-clos, elle scrute la pièce où des toiles sont entassées à même le parquet, une odeur propre aux ateliers d’artistes imprégnant le bois sombre. Du bout du pied, elle caresse son chat, affalé sur le lit, qui ronronne sous la douceur du geste. Finalement, elle glisse hors du lit, pose un pied sur les lattes de parquet chauffées par le soleil et se dirige, nue, vers la fenêtre.
Au dehors, sur la place bordée de platanes, des gens vont et viennent, sans se soucier un instant de la silhouette qui vient d’apparaître, dont le regard se fixe sur un couple de jeunes amoureux, s’enlaçant avec tendresse sur un banc. Négligemment, Lylith passe sa main sur son ventre, puis commence à se masser l’intérieur des cuisses, de la manière la plus innocente possible.
Le couple s’en va, et elle se détourne de la fenêtre pour se diriger vers la cuisinière. Assise à une petite table, enroulant ses orteils aux barreaux de la chaise, elle boit son café en pensant à sa journée ; rien de prévu : elle passera voir le vieil homme pour qui elle pose un peu plus tard.
Le chat sort enfin de sa torpeur, mimant les gestes qu’elle a effectués peu avant, puis saute silencieusement sur la chaise pour venir renifler l’entrecuisse de sa maîtresse. Pour la première fois de la journée, Lylith sourit, dévoilant un visage lumineux, caresse la tête du chat puis le fait partir, décidée à prendre un bain.
Lentement, elle se laisse glisser dans le liquide chaud qui éveille en elle un frisson, puis joue avec le pommeau de douche qu’elle ne tarde pas, dans la moiteur de la salle de bain, à frotter là où ça la fait gémir. Il ne faut pas qu’elle oublie de se raser le minou, elle le lui avait promis, pour soi-disant choquer lors de l’exposition, mais elle savait que jamais ces toiles ne seraient exposées.
Délicatement, et après s’être enduit le minou de mousse avec le blaireau, elle procède à un rasage précis, ne laissant qu’un petit toupet brun sur le dessus. Aujourd’hui, elle sera coquette, un corset, des bas et des jarretelles, mais pas de culotte ! Elle aime sentir libre son entrejambe lorsqu’elle marche ou quand elle s’assoit. Un décolleté largement échancré lui fait ressortir la poitrine si bien que l’on aimerait y dormir, juste là, dans le creux.
Joyeusement, elle se met en route, interpellant les gens qu’elle connaît d’un bonjour tout en sourire et ceux qu’elle ne connaît pas de sourires mutins. Mais pas le temps aujourd’hui pour des aventures improvisées, elle a décidé de faire une surprise au vieil homme, elle va s’y tenir.
Puis, elle y arrive, dans le petit atelier au fond d’une cour, la porte à côté de l’oranger, les vitres teintées de peinture, le calme…
Sans se donner la peine de frapper à la porte, elle entre discrètement dans l’obscurité de la pièce et le voit, étalé dans un fauteuil, le visage râblé et la barbe d’un blanc duveteux, en train de fumer le narguilé, fantaisie d’artiste, l’air empli de fumée issue d’herbes et d’épices venant d’un de ses voyages.
Tout en parlant, elle s’avance entre les toiles et les chiffons, puis délicatement s’assois sur lui, les jambes de chaque côté du fauteuil et les bras enroulés autour du cou. Le vieil homme embrasse la tendre poitrine jaillissant au-dessus du corset et lui murmure :
Il exhibe toujours son sourire en coin.
Le vieil homme reste un moment silencieux, puis plaque sa bouche humide contre la jeune fente et se délecte, glissant sa langue profondément dans ses chairs.
Lentement, l’homme enfonce un doigt épais dans le trou déjà humide et dit :
Il prend bien soin d’articuler chaque mot.
Et sur ces mots, elle enjambe la tête du vieil homme pour venir poser son genou sur le dossier du fauteuil, offrant sa moule plaquée à la bouche qui la dévore. L’homme s’extirpe de cette position tout en priant Lylith de garder la sienne, et écarte, de ses mains tannées, les deux fesses merveilleuses, pour pouvoir accéder à la rondelle de la demoiselle à sa convenance. Les gémissements de Lylith prennent de l’ampleur et tandis que le vieil homme s’attarde sur son anus, elle s’enfonce l’index et l’annulaire dans sa chatte tendre, puis jouit dans un cri étouffé rappelant un miaulement.
Tous deux restent dans le silence quelques instants, puis le vieil homme lui tend la main, et ils se dirigent tous deux vers un chevalet dressé au fond de la pièce. Commence alors une longue séance de peinture, agrémentée d’absinthe, d’épices et d’amour, qui ne prendra fin que tard dans la nuit…