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n° 10184Fiche technique19289 caractères19289
Temps de lecture estimé : 12 mn
01/03/06
Résumé:  Tu me manques, j'aimerais te toucher, te caresser...maudite Australie !
Critères:  ff jeunes couple amour intermast cunnilingu
Auteur : Sofie  (Là où commencent les mots, commence la passion...)            Envoi mini-message
Je te veux en corps...

Deux mois, voilà deux mois que le temps devient un poids lourd sur ma tête et une lame dans mon cœur. Un être vous manque et tout est dépeuplé. Comment cette simple phrase, toute bête peut d’un coup prendre un sens si fort ?


En effet, depuis deux mois, rien n’a de saveur sauf celle de la nostalgie. La moindre joie me rend mal à l’aise, faute de pouvoir la partager. Partager, cela veut dire être au moins deux. Mais ce « deux » est tout ce que je veux. Elle me manque, et son absence me vide. Ma tendre, mon bébé, ma princesse est partie. Maudite Australie ! Je te hais, pourtant je connais tes contours parfaitement, je pourrais les dessiner sur une feuille blanche, car tant de fois je t’ai scrutée, étudiée, essayant vainement d’avoir une vision, un signe de ma compagne partie là-bas.


Je n’arrive plus à attendre son retour et je me sens incapable de lui dire. Ah quoi bon ? Lui faire plus de mal ou pire, lui donner des remords, c’est tout ce que je ne veux pas. Même si au début, je voulais me venger de ce gouffre de solitude, au final je n’ai plus la force de blesser ma copine. Je désire juste la retrouver et la serrer dans mes bras.


Malgré tous les moyens de communication, rien ne remplace l’étreinte. Ce fameux moment où l’on parle le moins et où on s’exprime le mieux. Pas de tricherie possible, tout est vrai dans le contact, le rapprochement de deux corps, de deux cœurs. On ne se parle pas, on se dit tout.


Je jette un coup d’œil, dehors il fait grand soleil. Et tout de suite, je repense aux balades dans le parc non loin de chez nous, qui est plus chez moi pour le moment. De la fenêtre, mes yeux se dirigent maintenant vers le calendrier juste à côté de la carte de l’Australie. Chaque jour qui passe, je coche un jour. Et j’égrène ceux qui restent, encore 33. Dites « 33 », je suis malade docteur, malade de solitude. En total manque d’elle, comme une accro je recherche désespérément, mais avec une frénésie continue, la moindre trace d’elle, la moindre particule auxquelles je peux me rattacher. Et ainsi quitter un instant ce mal au ventre perpétuel qui me ronge.


Assise sur mon bureau, je sors de mon armoire une boîte à chaussures et la pose sur le bureau. Je l’ouvre précieusement pour y découvrir sans grande surprise mes reliques. C’est-à-dire toutes les lettres que m’envoie Chloé depuis son pays lointain. C’est étrange, mais malgré les nouveaux outils que sont Internet ou Skype, le fait de nous écrire des lettres nous a paru nécessaire. Même si je reçois quotidiennement ses mails, ce sont ses lettres qui me touchent le plus, que j’attends impatiemment. Pouvoir lire ces mots écrits par sa main avec sa façon de dessiner les lettres, son écriture infantile, cela m’émeut à chaque fois. C’est d’ailleurs dans nos lettres que nous nous livrons le plus. Et à la fin, toujours le même rituel, je passe ma main sur la feuille de papier, je la caresse presque. Espérant je ne sais quoi, un geste totalement insensé que je ne peux éviter. J’ai l’impression néanmoins de ressentir ses ondes et de lui transmettre les miennes. Parfois, l’émotion est trop forte, alors je recule la feuille avec précaution pour ne surtout pas l’abîmer avec mes larmes qui s’apprêtent à couler.


Une énième fois donc, je lis et relis toutes ses lettres. Chloé me rassure, tout se passe bien et elle a hâte de rentrer pour tout me raconter. J’avoue être jalouse par moments, quand elle me dit que le pays est merveilleux, qu’elle s’y sent bien. Chloé, tu me manques…


Et voilà que la sonnette retentit ! Pendant la lecture de mes précieuses lettres. Mes rêveries s’interrompent d’un coup, je replonge dans le morne quotidien. En plus, c’est un inconnu impatient, car la sonnette tinte à plusieurs reprises. Je range la boîte dans l’armoire et me dirige vers la porte. À moitié énervée d’être dérangée ainsi.


Je saisis la poignée et brusquement ouvre grand la porte, sans même regarder par le judas pour voir qui est derrière la porte.


Quelle surprise, devant moi surgit un grand kangourou ! Face à cette surprenante apparition, je sursaute et recule d’un pas. C’est sûr, je suis devenue folle, ça y est, je vois des mirages maintenant ! Je cligne des yeux plusieurs fois, totalement désarçonnée. Lorsque deux bras se saisissent de ce que je comprends être une peluche géante.



Cette voix, je ne la connais que trop bien, cet humour et cette façon d’entrer en scène ne peuvent venir que d’elle. J’aurais dû m’en douter.


Chloé se jette dans mes bras et m’embrasse. Ses lèvres contre les miennes. Elle ne me prend pas dans ses bras, mais nous écrasons tous les deux le kangourou géant, c’est le seul rempart qui nous sépare désormais. Je suis abasourdie, je ne comprends rien de ce qui se passe autour de moi. Trop de bouleversements, de surprises, d’interrogations m’empêchent de réaliser quoi que ce soit. J’essaye de balbutier quelque chose, mais j’arrive à peine à faire trembler mes lèvres sans pouvoir en sortir le moindre son. Mes yeux l’observent de haut en bas. Ses cheveux sont toujours aussi blonds, descendant jusqu’au bas de ses épaules. Son visage arbore un grand sourire aux dents blanches et aux lèvres fines. Je revois ses yeux vert pâle, ceux qui me font tant craquer. Tout comme ses taches de rousseur en lisière de son nez fin. Elle porte une élégante veste en jean qui moule ses formes graciles avec en dessous un léger t-shirt légèrement bombé par sa petite poitrine qui enferme un si grand cœur. Mes yeux descendent le long de son jean et de ses bottes de cow-boy. Elle est toujours aussi mince, aussi parfaite pour moi.


Voyant mon évidente surprise perdurer, Chloé tente de me faire revenir dans le monde réel.



Tout en finissant sa phrase, Chloé saisit de gros sacs à dos et les pose dans le hall. Voyant que je suis encore prostrée devant la porte, elle se contente de les poser à même le sol. Elle ferme la porte et me regarde. C’est là que tout bascule…


Je réagis enfin. Chloé est bien là devant moi, mon cœur bat une chamade encore inconnue jusque-là. Mes pieds fourmillent. Sa voix si douce me ravit les oreilles. Je suis poussée dans le dos par une main invisible, celle de l’amour ou plutôt du désir. Je me jette dans ses bras, les yeux humides à cause de l’émotion. Enfin, je suis serrée contre elle. Je plonge ma tête dans le creux de son épaule, je respire son odeur et dépose un baiser sur sa peau. Cette fois, j’arrive à savourer le goût de sa peau. Ce goût qui m’avait tant manqué. Tous mes sens semblent revivre, je suis de nouveau moi. La boule qui tiraille mon ventre se transforme en sphère d’énergie, toute ma frustration explose sur le moment.


Je plaque Chloé contre le mur et l’embrasse fougueusement. Je la serre fort dans mes bras, je plante mes doigts dans sa veste. Instantanément, mon souffle devient chaud et bruyant. J’emprisonne ses fesses entre mes mains. Ce sont toujours les mêmes. Ma langue claque contre la sienne. J’ai tellement envie d’elle que je ne me contrôle plus. Nos baisers se font fougueux, presque violents. Chloé semble vouloir me dire quelque chose, je ne lui laisse pas le temps de sortir le moindre son. Je pose deux doigts sur sa fine bouche.



Je mêle ma main dans ses cheveux, je joue avec la finesse de ses cheveux blonds étincelants. Mon autre main dans son dos file sous son t-shirt, d’abord ses omoplates, puis je descends lentement le long de son échine. Son souffle se fait plus sensuel, j’arrive jusqu’à la bordure de son jean et enfin sur ses fesses. Chloé se laisse faire, j’apprécie encore plus.


Sa veste tombe lorsque je pose mes mains sur ses épaules, je fripe son t-shirt par mes frôlements multiples, sur son ventre, sa poitrine. Chloé soulève ses bras cela me permet de retirer plus aisément son t-shirt, devenu trop encombrant pour moi. Aussitôt après, je pose ma tête sur ses seins, mon nez titille chacun de ses tétons. Ma langue circule dans le sillon qui me fait face, entre ses seins. La tête en arrière, Chloé laisse échapper un petit gémissement. Voyant ses lèvres légèrement entrouvertes, attirée par une pulsion, je bondis pour l’embrasser une nouvelle fois. Je mordille son menton, suce son cou à en laisser des traces. Je m’approche de son aisselle droite, ma langue pourlèche cette vallée très sensible. Je la sens frémir, elle se tient un peu plus contre le mur. Je donne mille baisers coquins sur cette peau si douce qui me manquait tant. Son nombril est le sujet de toutes mes attentions. À genoux, je défais sa ceinture la jette derrière moi, je remonte le regard, droit dans ses yeux brillants de désir. Ma chérie passe sa main dans mes cheveux, puis sur ma joue. Je capture entre mes dents son index et en léchouille le bout, de manière plus que provocante.


Pendant ce jeu, une de mes mains frôle son entrejambe que je devine bouillant. Au fur et à mesure de mes caresses, j’ouvre son jean. Je ne la quitte pas des yeux et la vois avec délectation mordre ses lèvres comme une gamine prise en flagrant délit de bêtise, au moment où ma main se pose sur sa culotte vraisemblablement humide. Dorénavant, mon regard se porte sur cette culotte rose pâle qui renferme un trésor dont j’ai été séparé pendant trop longtemps.


Je me saisis de son jean et le baisse, je succombe au geste de pudeur de Chloé quand elle attrape sa culotte pour éviter qu’elle ne soit entraînée avec la chute du pantalon. Un tel geste de timidité dans un pareil moment est terriblement érotique. Et la suite va me ravir encore plus. Chloé a une pose des plus alléchantes. Elle est debout appuyée contre le mur. Vêtue uniquement de sa culotte qu’elle tient par l’élastique des deux mains et de sa paire de bottes la rendant tout a fait fatale à mes yeux. Son ventre ondule sous sa lourde respiration, des premières marques d’émoi apparaissent sur son cou.


Enivrée par le désir, je chasse ses poignets pour me livrer le libre accès à sa dernière étoffe qui ne résiste pas longtemps. Sa toison blonde, taillée à l’iroquoise comme on s’amuse à l’appeler, est de nouveau sous la caresse de mes yeux attendris et émus par cette retrouvaille. Aussitôt, ma bouche s’appose sur son sexe, le bout de ma langue en tête. Sans mal, je retrouve son petit bourgeon que j’emprisonne entre mes lèvres et le fais rouler délicatement par l’intermédiaire de ma langue. Chloé est terriblement humide, je savoure sa liqueur. J’ai l’impression de boire une fontaine de jouvence. Je retrouve force, fougue et énergie.


Je me délecte de son nectar, ma langue fourmille dans son intimité. Chloé lâche de petits cris perçants qui m’incitent encore plus dans ma recherche de son plaisir. De la paume de la main je masse son clito et j’engage un doigt dans sa fente détrempée. J’accélère ma masturbation agrémentée de précis coups de langue. Chloé appuie sa main dans ma chevelure et caresse ma nuque. Ma bouche chaude est collée sur son sexe, je m’amuse à titiller son petit bourgeon avec le bout de mon nez. Je plonge ma langue au plus profond de ma compagne, je la goûte avec délice. Mes doigts vont et viennent en elle, je veux qu’elle jouisse devant moi, son sexe devant moi. Soudain, Chloé pose ses mains sur son ventre qui s’agite follement. Elle expulse un cri sec et je la sens s’affaisser sensiblement contre le mur. Dans ma bouche, le piment de sa sécrétion affole mes papilles.


Ma Chloé a un sourire qui en dit long, elle a l’air épanoui, encore un peu sonnée par l’orgasme. Néanmoins, elle tire sur le tissu de mon débardeur au niveau de l’épaule pour m’inciter à me mettre debout. Je m’exécute et partage avec elle ma salive et sa liqueur. Elle mordille le lobe de mon oreille, passe ses mains sous ma jupe et empoigne mes fesses dévoilées par mon string. Son visage à quelques centimètres du mien, on se regarde, puis elle me dit.



Elle ponctue ses mots par un regard qui me foudroie d’excitation.


Tout en nous câlinant et en nous embrasant, nous reculons à petits pas vers notre chambre. Je la pousse sur le lit, elle se laisse tomber et la voici allongée, les jambes écartées sans aucune pudeur à présent. Mes mains redessinent ses jambes par mille traits et contours invisibles. Je finis mes fresques sur ses bottes.



Je les prends et les retire une à une. Cette fois-ci, elle ne porte vraiment plus rien. Je soulève une de ses jambes, l’autre tombe nonchalamment dans le vide. Je masse son pied, longeant le bout de mon majeur sous le dessous de son pied. Je laisse un baiser doux sur sa cheville puis son talon que je lèche, cela fait frémir ma tendre. Ma langue remonte le long de sa jambe, lentement, prenant soin de la faire languir au plus possible, jusqu’à atteindre son aine. Je lèche encore son sexe que j’affectionne de plus en plus. Je me surprends à prendre entre mes dents quelques-uns des poils de son délicat buisson.


Ma bouche ne fait plus qu’un sur son sexe, Chloé coince ma tête entre ses jambes repliées. Le visage enfoui, je peux à ma guise me concentrer à lui donner l’affection la plus particulière. Et en effet, je rugis intérieurement lorsque ses jambes se resserrent plus que de raison autour mon cou et signe de sa grande jouissance, ses orteils, s’agitent en tous sens sans doute frissonnants de plaisir. Je l’aime tellement, elle me rend folle. Mon cœur bat, le sien doit battre aussi vite et mes joues sont bien plus rouges que son front que je devine brûlant.


Je viens me blottir contre elle, dans ses bras, j’ai besoin de sentir sa peau suave, légèrement moite par nos ébats. Je lèche cette même peau, autant pour avoir la certitude que je n’en ai pas oublié le goût que pour faire entrer en scène tous mes sens dans ces inoubliables retrouvailles.


Chloé, aussi amoureuse que généreuse, désire à présent connaître la satisfaction de donner à l’être que l’on aime et qui nous a manqué. Ses doigts se faufilent sous mon débardeur pour caresser mon nombril et jouer avec la boule de mon piercing. Une perle qu’elle m’a offerte, de cette manière, j’ai en toute circonstance une trace de ma bien-aimée sur moi. Après un interminable baiser qui en dit long sur la suite des évènements, Chloé se positionne entre mes jambes écartées. Elle me regarde enlever avec précipitation débardeur et jupe. Elle plaque son corps contre le mien. Un frisson nous parcourt toutes les deux. Enfin, nos peaux se rejoignent. L’une contre l’autre nous voici, nues et proches surtout. Sa chaleur contre la mienne, je savoure cet instant délicat.


Elle me doigte avec passion, sans à-coups, mais à un rythme soutenu, je me laisse faire, trop contente pour protester. Après une si longue abstinence, je redécouvre ce plaisir intime avec émerveillement. D’autant plus que Chloé sait parfaitement s’y prendre avec moi. J’ai même l’impression qu’elle utilise une nouvelle technique, massant astucieusement mon clito. Etourdie par une boule de bonheur, je pars dans un orgasme rapide avant même de pouvoir réagir. Finalement, cette séparation avait du bon ! Chloé longe mon corps avec sa langue et positionne ses seins au niveau de mon sexe détrempé. Je suis totalement perplexe quand elle saisit son sein gauche pour l’approcher au plus près de mes lèvres, et ensuite… Quelle suite ! Je ne sais pas où elle a trouvé cette méthode, mais que c’est bon !


En effet, avec le bout de son téton, elle effleure l’extrémité de mon petit bourgeon magique qui m’électrise au contact de cette caresse inédite. Nos deux boutons font une danse qui me régale de satisfaction. Je tremble, tente de ne pas trop m’agiter sur le lit. J’agrippe et serre de toutes mes forces restantes le drap du lit. Mon cuir chevelu me gratte, tellement le sang afflue dans ma tête. De son autre main, elle introduit un doigt, là le supplice est trop puissant pour moi. Vainement, je pose ma main sur mon ventre comme pour contenir l’explosion qui s’y déroule. Je pousse un cri qui se transforme très vite en un long hululement, saccadé par ma gorge qui se rétracte autant qu’elle s’assèche. Mes épaules se soulèvent dans un effort démesuré, puis elles retombent comme tout le reste de mon corps. Epuisée, je frémis encore quelques instants, puis frissonne plus fortement lorsque Chloé vient se mettre à mes côtés pour passer sa main dans mes cheveux et déposer un doux bisou sur mon nez.


Toutes les deux, nous glissons sous le drap du lit. Chloé me prend dans ses bras, je suis la femme la plus heureuse du monde. J’ai retrouvé ma bien-aimée. Sentir sa peau est tellement agréable. Je revis, il n’y a pas d’autres mots. Mes sens sont de nouveau en éveil. Je respire son parfum, je vois ses yeux merveilleux briller d’une lueur qui m’envoûte. Le goût de sa chair pétille dans ma bouche. J’entends sa calme respiration siffler dans le creux de mes oreilles et frôler mon cou.


Cet instant est magique et hors du temps. Cette étreinte amoureuse est fantastique. On se dit tout à travers nos regards pleins de douceur. Nous ne faisons qu’une à travers nos sentiments. C’est si étrange d’être séparées par ce qui nous paraît un gouffre et quelques instants après, être aussi proches, ne faire quasiment qu’une entité, être un couple.


Je la regarde et pose mes lèvres sur les siennes, puis je lui dis :