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n° 10194Fiche technique19958 caractères19958
Temps de lecture estimé : 13 mn
05/03/06
Résumé:  Une nouvelle série avec un héros amnésique, des super-pouvoirs, des femmes fantastiques et des situations étonnantes. Entrez donc !
Critères:  fh hplusag frousses nympho hépilé bizarre cinéma travail cérébral exhib vidéox facial fellation pénétratio humour fantastiqu
Auteur : Alexandre92  (38 ans, Amateur de tout et en beaucoup de choses)            Envoi mini-message
Aventures mutantes Le réveil

Mais comment suis-je arrivé ici ? Je ne comprends toujours pas ce qui s’est passé.


Ca ne vous est peut-être jamais arrivé de vous éveiller d’un coup, soudainement, comme si on allumait la lumière de votre conscience. Mais c’est pourtant ce qui vient de se passer pour moi, il y a quelques instants. Et je peux vous dire que je ne dormais pas du tout : au moment où mon cerveau s’est allumé, je réalise que, si je suis dans un lit, je ne suis ni allongé ni en train de ronfler.


Je sens que je suis en plein exercice, en train de besogner une fausse blonde siliconée des lèvres aux seins, un tatouage ethnique près du sexe. Et je n’ai pas l’air de lui faire beaucoup d’effet, elle ne réagit pas, ne parle pas… elle se contente de pousser presque mécaniquement son bassin à la rencontre de ma bite. C’est limite débandant ! Et puis ça ne va pas, les éclairages sont sacrément éblouissants. On ne pourrait pas un peu tamiser les lumières ?


Mon cœur rate un battement quand j’entends une voix mâle qui dit, pas loin de mon oreille droite :



Mes yeux se détachent du tatouage maori de la blonde qui semble se plier de rire en me regardant et je réalise que s’il y a beaucoup de lumière, c’est qu’elle vient de projecteurs. Et le reste de la pièce est très encombré avec des caméras et des types qui mâchouillent leur chewing-gum dans des t-shirts à la propreté plus que douteuse tout en nous regardant la blonde et moi au milieu de moniteurs, de micros et de fils qui serpentent sur le sol. Mais c’est pas vrai, je suis en train de faire l’acteur dans un tournage de film X !


Là je me suis arrêté et la voix mâle près de mon oreille a ricané…



Je tourne la tête et vois un type avec un sourire suffisant juste en dessous de lunettes noires réfléchissantes surmontées d’une casquette ridicule qui clame "I (cœur) myself". Bon il est habillé, c’est un bon point, il ne compte pas intervenir dans la scène autrement qu’en dirigeant les act… Ah bien sûr c’est le réalisateur !


Cindy, qui sent qu’elle va être obligée de recommencer la scène si elle ne s’occupe pas un peu de moi, gémit :



Mon bas-ventre me semble doué d’une vie autonome, je n’avais pas arrêté d’aller et venir en elle pendant que je regardais ce qui se passait autour. Je me dis qu’il serait sans doute plus facile de terminer ce que j’étais en train de faire avant de me tirer de là, et fissa.


Alors je lui empoigne les hanches à la Cindy, et j’accélère le rythme. Mes mains glissent sur elle. Ah, sa peau est maquillée avec des paillettes dans du gel. Elle en a partout, comme les danseuses de bar à strip. Quelqu’un a du lui dire que ça aidait son corps à prendre la lumière. Génial, ça colle aux mains.


Bon, faut que je me concentre… Mes va-et-vient dans son sexe lubrifié artificiellement me donnent l’impression de m’enfoncer dans un pot de crème Nutella chauffée. D’ailleurs, à voir ses hanches et ses vergetures, je me dis qu’il faut qu’elle arrête de passer sa vie allongée la Cindy ou bien elle ressemblera bientôt à un pot de confiture Belle-Maman…

Je me morigène intérieurement: Concentre toi j’ai dit ou on y passe la nuit !


Pendant que j’entends maintenant à peine la blonde grincer comme une porte trop souvent utilisée, je réfléchis à ce que je faisais avant. Comment suis-je arrivé là ?

Et… je ne sais pas… je n’en sais rien… Ma mémoire ressemble à une page vierge, à un disque dur fraîchement réinstallé. Je ne me souviens que des cinq minutes qui viennent de s’écouler… et c’est tout. Bon sang, je devrais quand même me souvenir de mon passé, de mon adresse, de mon… De mon nom ? Je ne me souviens de rien ! Et je ne sais même pas comment je m’appelle ! Je sais parler, je comprends ce qui se passe, je sais qui est le président des Etats-Unis, mais aucun souvenir personnel. Amnésie complète et totale… bon sang c’est pas vrai ça…


Je sens la main du gras qui s’aime beaucoup me tapoter l’épaule. "Hé machin, t’es sourd en plus. J’ai dit "Coupez"". Je ne suis pas sourd, je réfléchissais. Avec ce qui n’est pas transformé en sauce blanche dans mon cerveau.



Heu… c’est quoi le record à Jacques m’sieur ? J’avais du penser tout haut, car le réalisateur se retourne vers moi et arrive à avoir l’air encore plus méprisant que quelques secondes auparavant.



Et il se retourne sans rien dire. Cindy, qui a du trouver de l’huile et a arrêté de grincer, me dit :



Mouais. C’est normal qu’il n’y ait que moi à trouver tout ça glauque, me demandai-je dans ma ford intérieure ?


Je me mets debout sur le lit et, quand j’entends "On tourne", je suis les instructions du nouveau Gode-ard et laisse Cindy branler à toute allure ma queue restée raide. Je laisse mon esprit divaguer parce que voir le visage trop refait de la pauvre blonde ne m’aidera pas à jouir. Et je me mets à penser presque automatiquement à une grande rousse… une superbe rousse que j’ai l’impression vague d’avoir déjà rencontré. Je la vois presque nettement, c’est curieux comme son souvenir peut sembler si précis alors que je ne me rappelle de rien d’autre…


Sa chevelure flamboie au gré de la lumière qui vient se perdre dans ses longues boucles, ses seins dressés semblent munis d’un soutien-gorge invisible anti-gravité, son ventre plat laisse ses muscles jouer avec mon cœur et sa toison fournie me prouve que sa couleur de cheveux est tout ce qu’il y a de plus naturel. Elle ondule sur ses jambes longues et fines en me regardant et en se caressant les seins. Ses tétons qui s’allongent et ses aréoles qui se froncent me montrent s’il en était besoin que son excitation grandit. Et sa bouche sensuelle forme des mots que je n’entends pas. Elle semble m’appeler. Impossible de lire sur ses lèvres les mots qu’elle prononce. Sa main descend sur son sexe. Elle écarte doucement les jambes pour laisser ses doigts descendre sur son bouton. Sa tête se tend en arrière au gré du plaisir qui semble monter en elle. La vision que j’ai d’elle se trouble, on dirait que c’est un mirage : je vois comme des ondes de chaleur entre elle et moi. Sa bouche s’entrouvre en un cri silencieux au moment où la jouissance s’empare d’elle. Et elle prend feu sans crier gare ! Elle est nimbée de flammes comme le biblique buisson ardent mais ça ne semble pas l’affecter. Elle est insupportablement belle, de la beauté que le diable aurait offert à sa succube préférée. Et alors que son regard redescend sur moi, je vois les flammes danser dans ses yeux et accompagner son sourire éclatant. Elle tend la main vers moi et…


Et je jouis sur Cindy qui semblait proche de l’entorse de poignet tellement elle s’escrimait sur mon sexe. Un plaisir immense monte dans mes reins et je sens comme un déclic, un interrupteur caché au plus profond de mon être qui s’active… Une douleur tout aussi énorme que ma jouissance transperce mes mains comme si quelqu’un me les broyait sous une presse hydraulique. Je vois Cindy, agenouillée devant moi, les yeux fermés, bouche ouverte… et j’ai l’impression qu’on vient de me couper les deux bras. J’entends des cris d’horreur… ceux de l’équipe technique. Le réalisateur me regarde, la bouche ouverte en un rond ridicule et muet. "J’ai réussi à lui river son clou à celui-là" pensai-je avant de baisser les yeux vers mes mains. Et je me fige.


Au dos de chacune de mes mains, un gode en métal argenté a poussé, recourbé vers le haut dans une courbure inverse de celle de mes doigts. Alors que je me demande si je rêve et si je vais me réveiller bientôt, la douleur résiduelle me convainc d’un truc : je suis bel et bien réveillé… et vivant.


Cindy, sentant que quelque chose se passe, ouvre les yeux et me regarde sans comprendre. Un peu de mon sperme coule sur son sourcil gauche. Et soudain elle hurle "Au secours, c’est un mutant !". Et elle frappe de toutes ses forces là où ça fait mal de sa petite main musclée mais à peine remise de la séance de masturbation forcenée qui vient de se terminer. Heureusement d’ailleurs, parce qu’elle devait vouloir m’émasculer mais n’est arrivée qu’à me faire basculer sur le côté, en train de chercher de l’air pour remplir mes poumons. Et pendant que j’ai l’impression d’avoir deux points de douleur supplémentaires là où étaient mes testicules qui ne demandaient rien à personne, j’entends vaguement une cavalcade et des cris. Et lorsque j’émerge de la lancinante douleur qui m’a fait me recroqueviller sur le lit du tournage, je suis seul sur le plateau.


Un mutant ? Mais où suis-je bon sang ? Et… qui suis-je ?


Je descends du grand lit où se déroulait la scène et je jette un regard circulaire sur le lieu du tournage. Ils sont tous partis à très très vive allure tous ces pro-fesse-ionnels. Moniteurs renversés, câbles arrachés… mais qu’est ce qui a bien pu leur faire peur à ce point là… Ça n’est pas comme si j’avais des yeux qui jettent des éclairs d’énergie quand même. J’ai juste deux godemichés en métal qui poussé sur le dos de mes mains…


Bon, c’est vrai que ça n’est que moyennement utile pour faire autre chose que carrière dans le porno. Et, en même temps, si j’en crois un sondage express réalisé ces 5 dernières minutes, le porno n’a pas l’air très intéressé. Je vois des vêtements qui traînent sur une chaise. Pantalon en toile, t-shirt avec une feuille d’érable marqué "Canada for ever". Je les passe… je me bats un peu avec le T-Shirt. Ces foutus trucs sur le dos de mes mains m’empêchent de passer les manches. Ah si ça pouvait disparaître !


Une forte douleur dans mes mains répond à ce souhait silencieux. Beaucoup moins fort que la dernière fois, mais j’ai quand même l’impression d’avoir laissé mes doigts dans une porte qui se ferme. Et quand ma tête émerge du t-shirt, je me rends compte que mes mains ont repris leur forme normale. Je regarde tout autour pour voir si ces machins ne se seraient pas détachés. Rien ! C’est comme si… comme s’ils étaient rentrés dans mes mains. Mais rien ne permet de penser que mes grosses mimines contiennent à l’intérieur des pénis en métal poli ! Je trouve des boots de cow-boy dans un coin et je peux enfin sortir du plateau, histoire de savoir où je suis exactement.


Ca ressemble une enfilade de plateaux de cinéma. Comme quoi les pornos ça ne se tourne pas que dans des arrières-salles de boîte de nuit ou dans des garages tranquilles de banlieue. Et j’entends du bruit qui vient d’un plateau tout au bout. Je m’approche doucement… et je tombe sur un autre tournage, qui n’a apparemment rien entendu. On dirait qu’ils font des films à la chaîne par ici. Une dizaine de techniciens entourent un lit très éclairé où une jeune et très jolie brune est en train de se faire grimper par un éphèbe tout épilé qui a du passer pas mal d’heures à soulever de la fonte. Leur position invraisemblable n’est justifiée que par la présence de la caméra, en gros plan sur leurs sexes en action. Néanmoins le type met beaucoup de coeur à l’ouvrage et la brune se tripote un sein pendant qu’elle frotte son clito, comme si elle voulait se faire jouir très vite. Elle commence à gémir… puis à crier. Si elle joue, elle est très douée parce que ça a l’air plus vrai que nature ! Elle hurle son plaisir… et disparaît, comme si elle avait été avalée par le lit.


Le type qui la besognait, tout surpris de ne plus avoir que de l’air autour de sa queue, donne un coup de reins et s’effondre sur la caméra. L’opérateur ne semble pas ravi de trouver un sexe mâle bandé et avec un préservatif à quelques centimètres de sa bouche et se relève en le repoussant et en grommelant. Il est le seul à ne pas sembler pétrifié par ce qui vient de se passer. Et soudain la fille ressort du lit, debout, comme si celui-ci n’était qu’un effet spécial de cinéma. Elle ouvre la bouche et sourit un peu gênée…



Elle n’a pas le temps de continuer car le réalisateur hurle :



Et j’ai l’impression d’assister à la même scène que tout à l’heure, mais avec un autre point de vue. Cavalcades, personnes se marchant dessus, sauve-qui-peut, etc. Heureusement pour moi je ne suis pas sur le passage… En moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, le plateau est lui aussi vidé et ressemble à une décharge de matériel de cinéma professionnel. On se retrouve à ne plus être que deux personnes à quelques centaines de mètres à la ronde, et on se regarde sans trop rien se dire. Je ressens comme une envie très forte d’allumer un cigarillo… Ça tombe bien j’en ai un paquet dans une poche… Ça doit vraiment être à moi ces fringues…



Elle s’approche de moi en ondulant exagérément de sa croupe ferme. Si elle se glissait un stylo entre les fesses, elle écrirait "88888"… Ses seins sont plutôt petits mais tiennent effrontément en place. Son visage pourrait être celui d’un mannequin en photo dans Vogue : presque parfait, des pommettes saillantes et un petit nez retroussé. Seules quelques taches de rousseur viennent perturber la couleur laiteuse de sa peau. Et elle me sourit, avec des fossettes de chaque côté et un regard empli de joie.



Je ferme les yeux. C’est vrai que cette pépée me fait de l’effet. Il ne me manque plus que le whisky pour faire plaisir à Eddie Constantine puisque j’ai déjà la cigarette… Je la sens et l’entends dézipper ma braguette. Elle prend mon sexe bandé en main et me dit :



Sa voix évoque à mes oreilles l’image du miel en train de couler sur du velours… et mon érection atteint des sommets inégalés. Sa main va-et-vient doucement sur mon Everest personnel. Elle s’agenouille et je sens une bouche d’une douceur incroyable entourer mon gland de son souffle chaud. Mes yeux fermés me permettent de me concentrer sur sa caresse. Elle n’est peut être pas professionnelle mais elle est sacrément douée la brunette ! Sa tête va-et-vient sur toute la longueur de ma queue à une allure impressionnante. Sa langue joue avec mon frein et elle fait des bruits de succion plus qu’excitants tout en grognant sa satisfaction. Une de ses mains joue avec mes couilles et je réalise que je ne tiendrai pas très longtemps. Pas besoin de me forcer cette fois-ci… Le plaisir monte comme une vague surpuissante. Et au moment où je jouis dans la bouche de ma fellatrice, je sens à nouveau une douleur sur les mains, familière mais presque supportable cette fois.


Elle se relève presque brutalement et me dit avec un soupçon de déception dans la voix :



Je lui réponds simplement :



Elle sourit, regarde mes mains munies de leur appendice de métal et me répond :



La surprise me fit sursauter. Je ressentis à peine la douleur désormais familière qui devait signifier que mes mains redevenaient normales. Elle se fout de moi ou quoi ? Et je devais avoir l’air tellement frappé par la foudre que la jolie brune, qui se présenta à moi comme s’appelant Kitty-Kitty, m’entraîna par l’épaule et me dit " Ecoute, viens avec moi. Je vais t’emmener dans la pension où je loge. Le directeur pourra t’aider, j’en suis persuadée"


A suivre




PS Les amateurs de Comics américains auront peut-être commencé à reconnaître des personnages que l’on peut trouver dans les X-Men. Ces soap-opéra pour adolescents (et grands d’ailleurs) voient des galeries de personnages récurrents avec des super-pouvoirs qui leur viennent de mutations génétiques. Ils se baladent en général dans des costumes hyper-moulants qui ne cachent presque rien de leur anatomie, et ressemblent assez à des Monsieur Muscle pour les hommes et à des bombes sexuelles pour les femmes. Il y a d’ailleurs eu deux (très) bons films tirés des bandes dessinées et sortis récemment. L’idée de cette série m’est venue du fait qu’appeler des personnages X-Men, avec des noms qui finissent en général par X ou O et ne pas parler de sexe me semblait presque irréaliste. Ainsi Kitty Pride se dématérialise par la pensée, Wolverine est un canadien qui a des griffes en métal qui lui sortent des mains et un pouvoir auto-guérisseur très pratique. J’ai juste un peu réinterprété les traits de leurs personnages… Et puis vous ferez sûrement connaissance dans les épisodes suivants avec le Professeur X, Angel ou Phoenix, ou plutôt leurs pendants parodiques que sont l’Educateur X, Angel-O, Phoeniq et d’autres…