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Temps de lecture estimé : 20 mn
09/03/06
Résumé:  La soirée avait mal commencé. Mais grâce à elle et à lui, je n'ai rien regretté.
Critères:  fhh hbi extraoffre inconnu amour voir hmast intermast fellation cunnilingu anulingus pénétratio hdanus init -couplea3
Auteur : Timide99      

Série : A 3

Chapitre 01 / 03
Première expérience à trois

C’était une douce soirée d’avril. Un de ces soirs qui sentent déjà l’été. Le D.J. était survolté, les garçons et les filles dansaient, ils étaient beaux et elles aussi.

Je l’étais beaucoup moins. Je m’ennuyais.


Elle était partie deux semaines auparavant, j’avais du mal à rassembler les morceaux. Je l’aimais autant que l’on puisse aimer, c’est du moins que ce que je croyais. Pour être plus précis, je dirais l’avoir aimée autant que l’on puisse aimer à cet âge. Quelques mots glissés puis crachés au téléphone, du genre « On ne s’est rien promis », « La vie est courte, il faut en profiter », « Incompatibilité », « Profites-en, amuse-toi » m’avaient fait comprendre qu’elle s’ennuyait autant que je souffrais. Elle a donc arrêté de s’ennuyer et que je me débrouille avec mes larmes.


Deux semaines, c’est long et court à la fois.



Ça m’exaspérait, j’en aurais échangé dix, cent ou mille pour une seule comme elle.

Je ne sais toujours pas pourquoi, pour penser à autre chose sans doute, pour lui rappeler qu’il demeurait malgré tout mon ami, par faiblesse somme toute, je l’ai donc accompagné à cette soirée. C’était, je crois, l’anniversaire de la copine du copain d’une copine. Je ne me souviens ni des unes ni de l’autre et à vrai dire je ne me souviens pas de grand chose si ce n’est d’un mortel ennui, d’une musique qui allait trop fort, d’une vodka qui coulait trop vite.


C’est Gainsbourg qui m’a réveillé.


Qu’avons-nous vu de l’amour

De vous à moi vous m’avez eu mon amour


Le D.J., Michel, les beaux garçons et les jolies filles avaient disparu depuis longtemps, les maîtres de maison avaient eu la gentillesse de me laisser dormir sur ma chaise.


Hélas avril en vain me voue à l’amour

J’avais envie de voir en vous cet amour


J’avais le moral dans les chaussettes, il s’est glissé sous les talons. J’ai réussi à me lever. Une piste de danse avait été aménagée entre la table de salon et l’étagère Ikea, j’ai esquissé mes premiers pas de la soirée.


La vie ne vaut d’être vécue sans amour

Mais c’est vous qui l’avez voulu mon amour


Puis plus rien. La Javanaise s’est arrêtée, Gainsbourg a disparu, les derniers invités se sont poliment éclipsés, je suis resté seul. Plus pathétique que jamais. Je n’avais pas le courage de rentrer. Pas encore. Alors j’ai rejoint ma chaise. Pour un peu je l’aurais tutoyée, elle était à présent ma seule amie, j’étais résolu à ne pas la laisser partir. Nous nous sommes endormis ensemble.


Bien plus tard, enfin je crois, un rire mal étouffé m’a réveillé. J’ai pensé qu’on se moquait de moi, de cette déprime tellement visible qu’elle en devenait risible, du couple improbable que je formais avec cette chaise à l’opulent dossier, aux jambes galbées. Mais non, j’étais seul. Vraiment seul.


« L’histoire de ma vie », marmonnai-je.


Puis un nouveau rire. Quelques soupirs, à moins que ce ne soient des halètements. J’étais de méchante humeur car moi aussi, il n’y a pas si longtemps, je soupirais et je haletais. Je me suis levé, je me suis glissé dans l’étroite cage d’escalier, la porte de la chambre était entrouverte, deux corps ondulaient sur le lit. J’étais à la fois furieux (de vilains souvenirs qui affluaient), gêné (sans doute ce couple se croyait-il seul dans la maison), excité (je n’avais jamais rien vu d’aussi intime).


Le garçon avait une trentaine d’années, il avait les cheveux bruns, il me semblait grand. Il n’avait gardé que son slip. À ses côtés, allongée sur le flanc elle aussi, une fille qui me parut un petit peu plus jeune. Elle avait les cheveux courts et terriblement décoiffés. Son corps était mince, sa poitrine menue, elle n’avait conservé que ses sous-vêtements. Ils s’embrassaient avec une voracité qui me faisait crever de jalousie. Elle lui caressait les cheveux, il lui tenait la mâchoire et, c’est une chance pour moi, ils fermaient les yeux.

Je suis resté là quelques secondes, je savais qu’il était grand temps de m’éclipser mais je n’y parvenais pas. J’avais les jambes en coton, j’entendais mon cœur cogner, j’étais littéralement subjugué. Je me souviens avoir pensé : « C’est donc ça un couple qui se prépare à faire l’amour… C’est donc à ça qu’on ressemblait. »


Finalement, gêne et discrétion l’ont emporté. Aussi doucement que possible, j’ai fait demi-tour, je me suis saisi de la poignée de la porte, conscient qu’il est des spectacles qui ne réclament pas de public. Et puis – la fatigue ? la maladresse ? la vodka ? – il est tombé.

J’imagine l’avoir heurté avec le coude. Ce n’était pas grand-chose – un roman de gare qui ne devait pas peser plus de trois cents grammes – mais c’était déjà beaucoup. Il s’est écrasé sur la moquette. Le bruit m’a semblé assourdissant même si, en y repensant bien plus tard, ce ne dut être qu’un froissement.


C’est le garçon qui, le premier, m’a repéré :



Je me voyais déjà prenant mes jambes à mon cou, sautant par-dessus la balustrade, me ruant vers la porte d’entrée en cognant tout qui voudrait me barrer le chemin. Heureusement, je n’en ai rien fait. D’abord parce que je me serais cassé une jambe. Ensuite parce qu’ils m’auraient pris pour un cambrioleur et auraient appelé la police. Je suis resté sur place, tout penaud, hésitant entre la fuite en avant et la volte-face. Décider de ne pas décider, voilà bien ma grande spécialité. Je me serais sans doute transformé en statue de sel si la fille, consciente de ma gêne, n’avait demandé :



Ils étaient assis sur le lit, on aurait dit deux mannequins de grande surface exhibant de la lingerie. Je n’osais pas les regarder dans les yeux, je fixais la fenêtre, ses tentures fermées, deux morceaux de tissu derrière lesquels j’aurais aimé me réfugier.



C’était la fille encore, sur un ton amical. J’ai tenté une explication, j’ai raconté l’alcool trop fort, le sommeil trop profond, les rires qui m’avaient intrigué. Elle me regardait en souriant. D’une main, elle se recoiffait les cheveux. L’autre était posée sur la cuisse de son compagnon. Que j’aie assisté à cette petite mise en bouche ne semblait pas la perturber.



Ça se voyait tant que ça ? J’étais de plus en plus gêné. Il me fallait absolument prendre congé, plonger sous la couette, me masturber sans doute, dormir et dormir encore. Elle m’a proposé de « me

reposer quelques minutes » car je ne pouvais pas, a-t-elle insisté, « prendre la voiture dans cet état ».

M’efforçant de recouvrer de la contenance, je me suis affalé sur une chaise. Encore une. On a discuté encore, de tout et de rien, je ne me souviens pas exactement. Eux à moitié nus, moi en pull de laine. C’était surréaliste mais je me suis détendu. Ils ont rigolé, j’ai rigolé aussi. Elle s’est saisie d’un verre de whisky qui sommeillait sur la table de nuit et en a bu une grande rasade. Son copain l’a accompagnée. Ils tenaient visiblement mieux l’alcool que moi.



Par bravade sans doute, j’ai accepté. Ce tord-boyaux m’a brûlé la gorge, je me suis étranglé, ils ont rigolé encore une fois. Ce n’était pas bien méchant, j’ai gloussé puis j’ai toussé de plus belle.



J’ai acquiescé, je savais qu’il me faudrait un peu de temps avant de reprendre le volant.

Le calme est revenu, j’étais décidé à me reposer.


C’est elle qui, la première, a repris l’initiative. Elle a enlacé son copain - il s’appelait Samuel – et lui a roulé une pelle magistrale. Je voyais leurs joues se déformer, leurs yeux se sont à nouveau fermés. Il lui caressait le dos, elle avait les bras ballants. Ils respiraient bruyamment. Je n’existais plus, j’étais redevenu invisible, pareil à moi-même. Mais ça ne me rendait pas malheureux. Au contraire, j’étais détendu, bien décidé à profiter de ce spectacle – bien soft, ma foi – quelques minutes encore avant de prendre congé. Samuel a changé de position. Je ne sais pourquoi, un réflexe sans doute, mes yeux se sont attardés sur son slip. Il était visiblement en érection. Plus précisément, j’ai pensé : « Tu m’étonnes, il bande maintenant. »


Il a glissé la main sous sa bretelle de soutien-gorge. Elle s’est décalée légèrement. Il a insisté. Elle m’a regardé du coin de l’œil et lui a glissé quelques mots à l’oreille. D’où j’étais, je ne pouvais entendre mais j’étais persuadé qu’elle lui rappelait qu’ils n’étaient pas seuls. J’ai fait semblant de rien, les yeux à moitié fermés. Il lui a répondu, elle a souri. Puis, après une brève hésitation, le regardant droit dans les yeux, elle s’est servie de ses deux mains pour défaire la bretelle. L’adresse avec laquelle les filles viennent à bout de ce casse-tête chinois qu’est une fermeture de soutien-gorge m’a toujours fasciné. Les bonnets se sont affaissés puis, presque machinalement, elle a fait glisser les bretelles le long de ses épaules nues et le morceau de tissu s’est perdu dans les draps. Sa poitrine, effectivement, était discrète. Deux petites pommes un peu plus pâles que le reste du corps, ponctuées chacune d’une aréole brun foncé. Les tétons me sont apparus gonflés mais sans doute est-ce le fruit de mon imagination car la pièce était obscure et d’où j’étais, c’est à peine si je pouvais les distinguer.


Bouche en avant, Samuel s’est lancé à l’assaut de cette hospitalière poitrine. Elle a basculé sur le lit, l’a agrippé par les cheveux tandis qu’il tétait avec plus d’appétit qu’un nouveau-né. Elle soufflait de plus en plus fort mais c’est à peine si je pouvais l’entendre tant j’étais fasciné par les bruits de succion. Je bandais tellement que ça en devenait douloureux. Mon sexe était étranglé par la ceinture de mon slip, je me tortillai aussi discrètement que possible pour tenter de le dégager. J’aurais voulu me masser par-dessus le pantalon mais je trouvais ça inconvenant. Et il n’y avait plus de whisky.


C’est lui qui, distrait par mes gesticulations, s’est dégagé de la poitrine de son amie et m’a proposé de me « mettre à l’aise ».



Les présentations étaient faites et l’invitation lancée.

J’étais trop excité pour feindre l’indifférence ou protester. Pendant qu’ils retournaient à leurs occupations, je me suis levé et me suis débarrassé de mon pantalon. Avant de me rasseoir en croisant les jambes, me penchant légèrement afin qu’ils ne voient pas combien j’étais troublé. Mais visiblement, ils ne s’en souciaient pas puisque, sans me regarder me déshabiller, ils sont retournés à leurs occupations.


Samuel a glissé une main sous la culotte de Sabine, il la caressait doucement. Même si ça peut paraître incongru dans cette situation, j’ai pensé qu’ils s’aimaient très fort et je les ai enviés.

Comme si elle m’avait entendu penser, Sabine, s’est dégagée de l’étreinte de son ami, elle l’a poussé jusqu’à ce qu’il se couche et s’est assise entre ses jambes. Lentement, elle a glissé les mains de chaque côté de son slip et elle a tiré. Le sous-vêtement est bien sûr resté coincé alors elle l’a relevé légèrement, a tendu le tissu et l’a fait passer au-dessus du renflement. Le sexe a eu un soubresaut, il a été entraîné par le slip puis, lorsque ce dernier fut dégagé, il est revenu à sa position initiale. Comme un ressort. J’ai entendu un petit « flop » lorsque la verge de Samuel a cogné son ventre.

Puis j’ai distinctement vu Sabine porter la main à ses lèvres et la lécher doucement. De ses doigts humidifiés, elle s’est emparée du sexe de son partenaire et l’a caressé avec une grande tendresse. Ces deux-là se connaissaient par cœur et ça se voyait.


J’étais toujours en slip. Un slip que, de moins en moins discrètement, je froissais et malaxais de ma main droite. Je regardais Sabine flatter, avec une grande douceur, la verge de son ami. Ses doigts couraient le long de la hampe, la décalottaient légèrement puis, lorsque le gland était entièrement découvert, redescendaient jusqu’à pubis. Bien vite, son autre main est venue en renfort. Tandis que l’une s’abandonnait dans un long mais précis mouvement de masturbation, l’autre malaxait les testicules, en étirant la peau, les faisant rouler l’une contre l’autre. Le mouvement s’est fait de plus en plus rapide.


Assise au milieu du lit, Sabine branlait franchement Samuel. De temps en temps, elle humectait ses doigts et reprenait aussitôt de plus belle. La bite, car ce n’était plus un sexe ou une verge mais une bite, était tendue au maximum. Elle tremblait. Même si ce n’était vraisemblablement pas le cas, elle m’a semblée démesurée. Le gland restait apparent, congestionné, luisant de salive, régulièrement agacé par la paume ou les doigts de Sabine.

A un moment, Samuel a imploré son amie d’arrêter. Celle-ci, ne voulant pas clore les festivités, a retiré sa main et plongé tête la première vers un sexe qui n’en demandait pas tant. Elle l’a tout de suite embouché, arrachant à Samuel un nouveau râle de plaisir. Je voyais ses joues se creuser tandis qu’elle pompait le sexe distendu.


De mon côté, je n’ai pas résisté. Sans y penser, j’ai ôté mon propre slip et j’ai commencé à me caresser. Il leur aurait suffi de tourner la tête pour me voir mais peu m’importait, j’étais obsédé par leur plaisir autant que par le mien. Je triturais mon sexe plus que je le masturbais car je savais qu’il aurait suffi de quelques mouvements trop rapides pour que je jouisse et perde pied.

Sabine continuait à sucer Samuel.


C’est bizarre de regarder un autre couple faire l’amour. J’avais l’impression d’être en lévitation et de me voir, quelques semaines auparavant, étendu nu sur le sofa de mon petit appartement, cajolé par celle que je croyais être la femme de ma vie.

A ce moment, comme si elle avait été mise au courant de mes pensées négatives et qu’elle voulait les chasser, Sabine m’a regardé. Plus exactement, elle a vu que mon boxer enserrait mes genoux et que ma main s’agitait frénétiquement. Puis elle m’a fixé dans les yeux et a gentiment souri. Elle a légèrement balancé la tête. Je croyais qu’elle me signifiait de partir et de les laisser enfin seuls, mais non, je n’étais pas congédié. Elle me fixa puis regarda le lit, me fixa puis regarda le lit encore.

A son clin d’œil, j’ai compris que je devais m’approcher. Sans trop réfléchir, je me suis avancé. J’ai failli trébucher dans mon sous-vêtement. D’un geste que j’aurais aimé plus gracieux, je l’ai fait glisser à mes pieds et je l’ai poussé sous le lit.


Quand je me suis assis, le matelas s’est légèrement enfoncé mais Sabine n’a pas arrêté sa fellation pour cela. Samuel, lui, a légèrement redressé le buste. Il n’a pas eu l’air étonné de me voir à leurs côtés, il a esquissé un sourire puis s’est recouché. Je suis resté là, une ou deux minutes peut-être, à les regarder faire l’amour. Sabine y allait doucement, faisant glisser la verge entre ses lèvres, s’aidant parfois de la main. Ses joues se creusaient, ses doigts se perdaient dans la toison de son ami, puis revenaient sur ses testicules, les massant avec délicatesse. J’enviais l’endurance de Samuel car je savais, d’expérience, qu’il m’en fallait beaucoup moins pour exploser.


Mais tout de même, il n’était pas un surhomme : je l’ai vu se redresser, repousser doucement la tête de son amie puis à son tour, pressé sans doute de lui rendre la pareille, débarrasser Sabine de sa culotte. Celle-ci l’a aidé puis s’est allongée en écartant les jambes aussi largement que possible. Je n’ai pu, à ce moment, détailler son anatomie car j’étais mal placé mais j’ai vu Samuel se précipiter vers ce sexe grand ouvert et le laper comme on déguste une crème glacée. Sabine était aux anges, elle poussait de grands soupirs, implorait son amant de la manger et de la manger encore. Celui-ci ne s’est pas fait prier. J’entendais les clapotis que faisait sa langue en s’activant sur le sexe détrempé.


C’est à ce moment qu’à ma grande surprise, Sabine a levé un bras et l’a dirigé vers mon entrejambe. La main s’est d’abord posée sur ma cuisse. Je n’osais y croire. J’ai probablement arrêté de respirer. Heureusement, cette apnée n’a pas duré très longtemps car bien vite, les doigts se sont fait plus hardis, ils ont glissé vers mon sexe, l’ont agrippé et l’ont doucement branlé. Ne voulant pas être en reste, j’ai posé une main, puis les deux, sur sa poitrine. Je ne m’étais pas trompé, ses tétons étaient érigés, durs et gonflés. Je les ai massés comme je le pouvais, entourant les globes de ma paume puis m’attardant sur les mamelons, les pinçant même légèrement, mais la position était inconfortable.

Elle a dû le sentir car elle a détourné mes bras et, alors que son ami la léchait toujours, elle a approché sa bouche de mon sexe distendu et déposé ses lèvres sur le gland. Je n’en croyais pas mes yeux : cette fille que je ne connaissais pas deux heures auparavant s’apprêtait à me procurer une fellation sous les yeux de son copain. Je ne me souviens pas avoir bandé aussi longtemps et aussi fort que ce jour-là. Sans se presser, paresseusement presque, elle a pointé le bout de la langue et m’en a caressé le gland. Elle l’a léché un peu puis, plus précis, ce bout de langue s’est dardé sur mon méat. J’étais au Paradis. La petite pointe de chair se glissait dans le petit orifice, poussait comme pour forcer le passage, en léchait les parois puis se détournait, tournoyait autour du gland, l’enveloppait. C’était magique.


Je sentais que mes couilles gonflaient, elles me faisaient presque mal. J’allais jouir, j’en étais soulagé et frustré à la fois. Mais la diablesse, qui avait mille fois plus d’expérience que moi, a remarqué l’extrême raidissement et les tressaillements de ma verge. Une de ses mains est descendue jusqu’à mes testicules, comme pour s’assurer de leur fermeté. Alors, la même main s’est posé à la base de mon sexe et l’a enserré.

Elle m’a jeté un regard gourmand, du genre « N’éjacule pas maintenant, on n’a pas fini de s’amuser », et la pression est effectivement redescendue. Petit à petit, je me suis décrispé, j’ai aspiré autant d’air que je pouvais, mon cœur s’est calmé, je suis parvenu à recouvrer mon calme.


Samuel avait relevé la tête et me regardait. Il souriait mais ce n’était pas un sourire moqueur, plutôt complice. À un moment, j’ai vu ses yeux s’attarder sur mon sexe et j’en ai été mal à l’aise. J’ai un sexe de dimensions, je crois, tout à fait normales mais l’exhiber devant un autre garçon, dans les vestiaires par exemple, m’a toujours gêné. Sabine a dû percevoir ce petit moment de flottement (« Un ange passe », me suis-je dit stupidement) car elle a regardé son compagnon d’une étrange façon, puis m’a regardé et a souri.



Je me suis aussitôt exécuté, trop content de laisser mon sexe reprendre ses esprits, si je puis dire. Tandis que Samuel se reculait, je me suis donc glissé sans un mot entre les jambes de notre partenaire. Pour la première fois de la soirée, j’ai pu voir son sexe en gros plan. Le pubis était rasé de près. Les lèvres étaient rouges et gonflées, trempées autant par ses secrétions que par la salive de Samuel. Le vagin était bien dilaté et, aussi ténue soit mon expérience, je savais que c’était là le signe d’une grande excitation.


Encouragé, voulant donner le meilleur de moi-même et donner une forte impression à mes hôtes, j’ai donc lentement dirigé ma bouche vers ce sexe affamé. J’ai doucement aspiré les lèvres de notre compagne, je les ai suçotées, grignotées presque.

Les soupirs de Sabine m’ont rassuré sur ma technique, plus instinctive qu’expérimentale. J’ai donc continué sur ma lancée, suçant et aspirant de plus belle ses lèvres gonflées, y faisant courir ma langue, les laissant doucement rouler entre mes dents. Puis, des deux mains, j’ai écarté ces mêmes lèvres et j’ai plongé la langue dans son vagin. Aussi loin et profondément que possible. J’avais l’impression de la baiser avec ma langue et à en croire la force avec laquelle elle me poussait la tête en avant, elle semblait apprécier.


N’en pouvant plus, craignant une crampe à la mâchoire, je me suis légèrement retiré. Mais elle a protesté de quelques soupirs. Alors, j’ai replongé. De mon menton, j’ai caressé son sexe. Puis, j’ai ressorti le bout de la langue et je l’ai dardé sur son clitoris. Désireux, moi aussi, de lui donner autant de plaisir que possible, je me suis d’abord contenté de lécher avec indolence ce petit bouton d’amour. Puis je l’ai fait glisser entre mes lèvres, l’aspirant et le rejetant doucement comme s’il s’agissait d’un sexe miniature. Les lèvres ourlées autour de son bouton, ma langue en agaçant l’extrémité, nous n’étions plus qu’une bouche et un sexe.



J’ai jeté un coup d’œil à Samuel. Il était gentiment allongé aux côtés de son amie, il lui caressait les cheveux, son sexe avait retrouvé des dimensions plus raisonnables. Il m’a fait un hochement de tête, j’y ai vu un encouragement. J’ai donc enfoncé deux doigts dans son sexe. Il était brûlant et trempé. Je les ai doucement fait aller et venir, je ne voulais absolument pas l’irriter. Elle a commencé à se tortiller, me suppliant d’y aller « encore » et « encore ».

J’ai ajouté un troisième doigt et je me suis servi de ma main comme d’un sexe, la branlant franchement, allant et sortant de son vagin comme si nous faisions l’amour. Puis j’ai légèrement recroquevillé les doigts vers le haut, en direction de son ventre et de son nombril. Ses soupirs sont devenus des cris, elle remuait le bassin, le précipitait vers ma main. Comme pour répondre à son invitation, j’ai continué à explorer son ventre, en parcourant les parois, explorant chaque recoin, me glissant jusqu’à l’utérus.


Les contractions de son vagin, ses cris qui étaient de plus en plus perçants, la tache humide sur le drap : l’orgasme était imminent et j’en étais heureux. Ce qui ne m’a pas empêché d’être surpris lorsque ses muscles intimes se sont brutalement serrés autour de mes trois doigts et qu’elle s’est redressée en poussant un grand cri. J’en ai profité pour, délicatement, frôler son clitoris de mes autres doigts et le décalotter très légèrement. Elle a crié de plus belle, a croisé les jambes et est retombée lourdement sur le matelas. J’ai continué à lui caresser le sexe avec une grande douceur, lissant les poils du pubis, effleurant ses lèvres qui se refermaient.


Pendant deux minutes, trois peut-être, elle est restée ainsi allongée. Sa respiration s’est faite plus calme. Je croyais qu’elle s’était assoupie. Samuel lui caressait toujours les cheveux et le front. Pour ma part, j’étais toujours couché, j’avais la tête sur son ventre, je récupérais mon souffle en me massant la mâchoire.

C’est elle qui s’est finalement redressée. Je la regardais un peu gêné. J’espérais qu’une fois la pression retombée, elle n’allait pas se lever, faire un détour par la salle de bain et enfiler un peignoir.


Au lieu de ça, elle a pris mon menton entre ses mains et m’a embrassé. C’était doux et tendre. Je sentais sa langue tourner doucement dans ma bouche, toute gêne avait disparu. J’étais étendu, tous mes muscles relâchés, mon sexe était flasque mais je ne m’en offusquais pas. Puis, nos lèvres se sont détachées. Elle m’a embrassé dans le cou, sur le haut de la poitrine puis sur les tétons. Elle les a aspirés et mordillés, j’ai senti que mon bas-ventre reprenait vie.


Alors, sa bouche est descendue encore, elle a multiplié les baisers autour de mon nombril, est descendue encore et s’est posée sur le bout de mon sexe. Des lèvres, elle a pincé la peau de mon prépuce et l’a légèrement tirée vers le haut. Puis sa langue s’est insinuée dans les replis de cette peau, la froissant, ne la délaissant que pour s’attarder sur le gland.

C’était comme ce soleil qui vous caresse la peau et vous alanguit aux premiers jours de printemps. Après m’avoir jeté un clin d’œil, elle a ouvert la bouche et mon sexe a disparu. Mais très vite, il s’est à nouveau gorgé de sang. Entre ses joues, il s’est réveillé et a pris de plus honorables dimensions. Sa bouche, ses lèvres plutôt, allaient et venaient sur mon sexe. C’était un frôlement, pas davantage, mais ça me mettait le feu au bas-ventre.


Elle a sorti la langue, l’a fait courir le long de cette veine, le long de la verge, a enrobé mon gland, s’est insinuée dans le méat, est redescendue jusqu’aux testicules. Une à une, elle les a prises en bouche, les faisant tourner sur sa langue, les aspirant avec délicatesse. Puis, elle a plongé la tête plus près des draps encore et m’a léché sous les testicules, sur ces quelques centimètres de peau qui, courant des bourses à l’anus, sont aussi sensibles que le dessous des ailes d’une hirondelle.


Voyant combien j’appréciais, elle m’a léché un peu plus fort. J’adorais cela. Puis elle m’a fait relever légèrement les jambes et sa langue est descendue jusqu’à mon anus. J’ai été surpris et j’ai contracté les fesses.

Loin d’en tirer la leçon, elle a insisté. Elle a poussé sur mes jambes et est descendue encore. À présent, tandis que sa main me branlottait doucement, sa langue me chatouillait l’anus. Elle a commencé par me le lécher puis, plus insistante, elle a forcé jusqu’à en entrouvrir le passage. C’était divin.


Je croyais que j’allais m’évanouir tellement c’était bon. Ne voulant sans doute pas d’un amant inanimé, elle a éloigné sa bouche de mon anus et est revenue sur mon sexe. Elle l’a embouché comme elle se serait ruée sur une friandise. Elle a recommencé à le pomper, je voyais ses joues se creuser, elle me tétait littéralement le gland. De ses mains, elle me caressait les couilles.


Puis ses doigts ont glissé en direction de mes fesses. Elle m’a légèrement griffé le périnée, a pressé sur ce muscle si sensible qui marque la base de la verge puis a entrouvert mes fesses.

Je n’ai pas réagi. Elle estima sans doute que c’était là un encouragement à aller plus avant, et j’ai senti un doigt presser sur mon anus.

Je ne savais que faire. Loin de se décourager, elle a repris ce doigt, l’a glissé contre mon sexe, entre ses lèvres, et l’a mouillé de sa salive. Et elle a recommencé, poussant un peu plus loin, insistant pour que je la laisse entrer.

Ce que j’ai fait.


Son doigt y est allé tout doucement d’abord, centimètre par centimètre. Ça faisait une drôle d’impression. Pas vraiment mal mais pas terriblement agréable non plus. Tandis qu’elle continuait à me sucer, à m’aspirer, à me mordiller la queue, son doigt s’est fait plus volontaire. Je commençais à apprécier. Il est ressorti, puis rentré à nouveau. L’impression, gênante, de devoir aller à la toilette s’est dissipée et j’ai commencé à remuer du bassin.


J’étais vraiment aux anges, je savais que je n’allais pas pouvoir résister longtemps. Les yeux mi-clos, j’ai regardé Samuel. Il se tripotait sur le lit, les yeux rivés sur la bouche de sa copine. Celle-ci a commencé à accélérer le mouvement. Un moment, alors qu’elle me léchait le gland, j’ai regardé mon sexe : jamais, je ne l’avais vu aussi gonflé. Les veines saillaient, je n’aurais pas été étonné qu’elles explosent. Le méat s’est dilaté et a commencé à suinter légèrement. Je savais que la jouissance n’était plus très loin.

D’un doigt, Sabine a recueilli un peu de ce liquide visqueux et l’a mis en bouche. Pour avoir goûté une fois, il y a bien longtemps, je savais que c’était assez salé. Mais elle n’a pas grimacé. Au contraire, elle a replongé sur mon sexe, l’enrobant de ses lèvres, le parcourant de la langue. Son doigt allait et venait toujours dans mon anus. C’était incroyable.


J’ai deviné, plus que j’ai vu, Samuel qui s’approchait. Avec la même tendresse que tout à l’heure, il a caressé les cheveux de son amie. Sa main était à quelques centimètres seulement de mon sexe mais je n’en éprouvais plus de gêne. Je continuais à râler. Mes couilles se contractaient, ma bite était en feu, elle me faisait presque mal.


Soudain, Samuel s’est approché de ma poitrine et m’a gobé les tétons. Mieux, il a commencé à les mordre. En d’autres temps, je me serais relevé et j’aurais pris la poudre d’escampette mais là, avec ce couple, j’étais prêt à tout. Lui qui me tétait, elle qui me suçait comme je ne l’avais jamais été et qui me baisait – car c’est comme ça que je le ressentais – l’anus, je croyais devenir fou. Je n’étais plus qu’un sexe. J’étais incapable de penser, d’encourager ou de protester, d’esquisser le moindre geste.


Mon corps s’est raidi, comme frappé par la foudre. Ma bite s’est contractée, j’avais l’impression qu’elle était irriguée par de la lave en fusion. Mon gland était chauffé à blanc. Sabine, qui avait senti que j’allais éjaculer, a tout doucement écarté la tête. Avec une vitesse incroyable, elle a enfoncé un deuxième doigt dans mon anus tandis que de sa deuxième main, elle a tendu au maximum la peau de mon sexe, griffant le frein au passage, découvrant totalement mon gland.



Celui-ci a lâché mes seins et a regardé mon éjaculation. Dans un demi-coma, j’ai clairement ressenti l’expulsion du premier jet. Puis d’un second. Je ne sais combien il y en a eu mais à chaque fois, je sentais mon sexe palpiter. Comme un tuyau d’arrosage soumis à une trop forte pression, qui se gonfle et qui tressaute entre les mains du jardinier. Ça a ainsi duré de longues secondes, chaque jet de sperme passant à quelques centimètres du visage de Sabine, s’écrasant sur mon ventre ou sur les draps. Puis ça s’est calmé, les jets sont devenus moins denses et moins puissants.

Je me suis affalé. K.O. C’est à peine si j’ai senti Sabine, à moins que ce ne soit Samuel, caresser mon gland rendu glissant, jouer avec le prépuce, me masser les testicules.


Quand j’ai ouvert les yeux, Sabine tendait les mains vers un paquet de mouchoirs glissé sous l’oreiller. Elle a extirpé une des serviettes et s’en est servie pour essuyer mon ventre ainsi que les draps du lit. Elle avait un peu de sperme sur les doigts et l’a également épongé. Elle a roulé le mouchoir et l’a gardé en main.

Je n’avais pas la force de bouger.



Sans attendre la réponse, elle s’est levée et s’est dirigée vers l’entrée de la chambre.



J’ai fermé les yeux.