n° 10309 | Fiche technique | 9581 caractères | 9581Temps de lecture estimé : 7 mn | 14/04/06 |
Résumé: Je cherchais un homme, j'ai trouvé mieux | ||||
Critères: hh volupté fellation hdanus hsodo | ||||
Auteur : Abribus (Gentil écrivaillon qui s'essaye à décrire ses fantasmes) Envoi mini-message |
Assis depuis des heures dans ce bar, j’ai refusé poliment toutes les avances qui m’ont déjà été faites.
Trop gros, trop rentre-dedans, trop expansif, trop l’air stupide, trop typé, trop poilu … aucun de ces hommes n’a trouvé grâce à mes yeux. Ils ont tenté leur chance, se doutant bien que je ne m’étais pas attablé, seul, dans ce bar précis, à cette heure de la nuit, juste pour boire un verre. Aucun n’a insisté pourtant après mon refus.
En voilà un de plus ; je lève la tête, j’ouvre la bouche mécaniquement pour exprimer un refus, mais je la referme vite. Pourquoi pas celui là, finalement ? Il est beau, l’air doux, sans beaucoup de virilité en fait mais sans être efféminé non plus. Il est habillé très classiquement en jeans et chemise. Bref, aucun signe extérieur de son "choix". Il a prononcé sa phrase un peu timidement, et pourtant ses yeux reflètent une certaine confiance en lui. Il n’a pas peur. Lui…
Je tremble un peu, intérieurement. Un cap est passé…
Il s’assoit, me regarde un peu, ne dit rien, sirote sa bière. Je le regarde aussi, je ne sais pas quoi dire. J’essaie de lui faire comprendre du regard que je me repose sur lui …
Je le laisse faire. Il me raconte sa vie, et peu à peu la conversation s’anime. Il me met à l’aise et nous discutons bientôt comme de vieux amis de notre vie, de nos loisirs, du travail.
La soirée passe, le bar se vide. À la fermeture il y a un léger flottement, à nouveau il prend la direction des opérations.
Nous marchons un peu, en silence. Le petit ascenseur parisien nous oblige à nous serrer, premier contact physique. Il bande, et se rend compte que je m’en rends compte ce qui provoque un petit rire. je souris aussi :
Nous voilà dans son salon, sur le canapé. Il me caresse un peu la cuisse, passe sa main sous ma chemise. Je ferme les yeux et laisse faire. Mais quand il approche sa bouche je détourne la tête… "Non !".
Il ne se formalise pas, et reprends ses caresses bientôt plus localisées. Je bande à mon tour. Il est doux et précautionneux, j’ai confiance.
Ma chemise est complètement ouverte, il s’attaque à mon jean et vite prend en main mon sexe. C’est la première fois qu’un homme me tient ainsi, je sors de mon mutisme pour le lui dire.
J’ose enfin sortir de mon immobilisme et lui caresse timidement la joue. Je vois que ça lui fait plaisir et nous nous sourions. Il me branle doucement tandis qu’à mon tour je déboutonne sa chemise, pour laisser apparaître un torse glabre mais plus musclé que sa carrure modeste ne me l’aurait laissé croire.
Je n’ose aller plus loin pour l’instant, il reprend donc l’initiative et me prend dans sa bouche. Sa fellation est exquise, sa bouche semble infiniment chaude, sa langue partout ; ses mains se glissent sous mes fesses ; il s’arrête quelques minutes pour enlever mes derniers vêtements, et me voilà entièrement nu, chez un quasi inconnu qui s’occupe de moi d’une manière meilleure encore que tout ce que j’avais pu connaître avec les femmes à ce jour.
Il est tellement doué que malgré mon excitation, il arrive à faire durer sa fellation de longues minutes, s’arrêtant juste quand il le faut, reprenant un peu après. Ses mains s’attardent un peu plus sur mes fesses, se rapprochent de mon anus, mais je ne sens aucune précipitation, aucune volonté de me forcer. Je ne ferme plus les yeux désormais, et nos regards se croisent souvent … Nous nous rendons compte en même temps que je suis prêt de jouir, et il s’arrête. Ses yeux m’interroge, je réponds à son appel muet.
Je me lève, il fait de même. Moi nu, le sexe dressé, lui encore en jean, c’est moi qui prend sa tête doucement et pose mes lèvres sur les siennes. Nos langues se mélangent, se mains m’enserrent, les miennes vont dégrafer son pantalon qui tombe bientôt, révélant le boxer tendu. Un peu effrayé, je continue et baisse à son tour le boxer, et recule un peu pour enfin le voir.
Je suis rassuré, son sexe semble à peu près de la même taille que le mien. je me dis que si j’ai pu sodomiser des femmes sans les faire souffrir, il n’y a pas de raison pour que ce sexe là me déchire.
Je l’embrasse à nouveau et connais la sensation curieuse de nos deux bites qui se touchent, de nos testicules qui se cognent. C’est amusant autant qu’excitant. Je prends ce sexe dans ma main, c’est à son tour de rester immobile : il me laisse faire, il a confiance. Je le branle comme je le ferais pour moi, et il a l’air d’apprécier. Je m’agenouille et approche ma tête : mon nez près de son gland renifle son odeur ; mes yeux voient de plus près qu’ils ne l’ont jamais vu cette surface rose et brillante ; ma bouche s’ouvre, et le bout de ma langue vient se poser sur ce gland humide.
Son soupir de contentement m’enlève tout complexe, et je m’applique à ma fellation. Il a les jambes qui tremblent un peu, il me caresse les cheveux. Je vais et viens le long de son sexe en faisant tourner ma langue autour du mât dressé, mes mains jouent avec les boules, et s’aventurent vers son trou du cul que j’agace parfois d’un ongle.
Je redoute quand même l’explosion, et je me relève avant qu’elle ne se produise.
Il sourit encore. Me désigne le canapé. Je m’y couche.
La position me semble plus humiliante, plus symboliquement "dégradante" : malgré tout ce qui vient de se passer déjà, l’image de la "tapette" si profondément ancré en moi vient de se réveiller ; j’hésite … mais je lui fais confiance et fait comme il demande : me voici donc lui présentant mes fesses, les genoux sur la moquette, les coudes sur l’assise du canapé, la tête basse, les yeux fermés. J’ai peur.
Il me caresse doucement d’une main qui passe de mes fesses à mon dos, passe sur mes cheveux, effleure mon sexe, caresse mes cuisses. L’autre vient quelques minutes après se poser sur mon cul. Un doigt passe sur mon anus, l’agace un peu, pèse doucement sur le trou.
Le doigt s’en va.
Ce rappel me rassure. le doigt est remplacé par la langue, qui part de mes couilles et va à son tour sur mon trou où elle tente de s’enfoncer. C’est bon … il continue quelques temps, ses mains et sa langue sont divines. Puis la langue seule, et un petit bruit, comme l’ouverture d’un pot. les mains reviennent, le doigt aussi et il s’enfonce cette fois sans problème, lubrifié par la salive et le gel. Le doigt tourne, je commence à perdre la tête, les sensations en provenance de mon anus sont démultipliées, je ne sais plus ce qui se passe, je perds le fil pendant quelques minutes … une sorte de sommeil éveillé dont je suis tiré par un léger bruit de déchirement.
Je relève la tête et me contracte un peu à nouveau, mais de nouvelles caresses me rassurent. Mon anus est de nouveau sollicité, je sens une pression d’abord légère puis plus insistante. Il s’élargit peu a peu, et tout d’un coup je me sens envahi. Je tressaille, de surprise plus que de douleur, bien que j’ai un peu mal. Quelles sensations ! Ca dépasse tout … quel contraste aussi entre la douceur de mon partenaire et ce sentiment d’être entièrement à sa merci, d’être son "objet" …
Aucune pensée plus originale ne me vient à l’esprit !
La poussée reprend et l’envahissement devient complet ; quelques secondes suffises pour que je sente le ventre musclé contre mes fesses. J’envoie mes mais entre mes jambes et je trouve ses couilles, puis sa main qui elle vient me branler.
Sans un mot cette fois, il commence ses va-et-vient entre mes fesses, au même rythme qu’il branle mon sexe. Je ne tarde pas à soupirer, puis à crier.
je ne sais pas combien de temps ça dure, mais j’éjacule dans sa main quand je sens les tressaillements de son sexe en moi, signe qu’il a atteint lui aussi son plaisir.
Nous nous écroulons tous les deux sur le sol. Il me serre fort …