n° 10312 | Fiche technique | 34734 caractères | 34734Temps de lecture estimé : 21 mn | 14/04/06 |
Résumé: De l'embarras, une surprise... et beaucoup d'amour. | ||||
Critères: fh copains gros(ses) groscul amour volupté voir odeurs massage cunnilingu anulingus nopéné humour | ||||
Auteur : Frédichounet Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Charlotte ou massage et plus si... Chapitre 01 / 05 | Épisode suivant |
Il y a quelques années, une amie m’a proposé de l’accompagner à la piscine. Bonne nageuse, par le passé, elle souhaitait reprendre une activité sportive car elle disait vouloir perdre quelques kilos. En vérité, elle en avait beaucoup en surcharge : 90 kg pour 1m60 ! Je pense qu’on pouvait la classer parmi les "grosses", ce qu’elle était la première à faire et à en rire ! J’ai encore en mémoire une fois où, lors d’une descente d’un cours d’eau, elle s’était étalée sur un rocher en s’écriant : "une baleine échouée sur la plage, appelez Greenpeace !" Vous voyez le genre ? Bref, une fille adorable… vraiment.
Et moi, me direz-vous ? Je suis un petit homme de 1m62, pour 50 kg, bonjour l’armoire. Revenons à nos moutons, voulez-vous ? Comme j’ai toujours adoré nager, je suis partant, et on est partis. Je vous passe les détails : abonnement à la piscine, vestiaires, etc… Nous voilà dans l’eau à faire des longueurs, enfin, surtout elle car c’est vrai qu’elle est dans son élément. Tout n’est que grâce, fluidité des mouvements, une vraie torpille ! Et moi, une vraie clé à molette ! Après 1 heure de ce manège je fais une pose là où j’ai pied, oui, je sais c’est difficile vu ma taille, et Charlotte a pitié de moi, elle décide que c’est suffisant pour aujourd’hui. Bon, douche, vestiaires, etc…et on se retrouve à la sortie. Tout en la raccompagnant à pied jusqu’à chez elle, elle se répand en remerciements. Comme quoi c’est très sympa de ma part de m’être sacrifié, et j’en passe. N’allez surtout pas croire que j’avais une idée derrière la tête, hein !
Devant la porte de chez elle, elle m’invite à monter pour manger. "C’est la moindre des choses" et "tu n’as pas le droit de refuser, dac. " adorable, je vous dis ! Je me lève tous les matins à 5h00 pour le boulot, mais de toute façon, je n’ai jamais été un couche-tôt. Donc, puisque je n’ai pas le choix, et je ne me force pas vraiment, Go.
Après le repas, composé pour elle d’une salade (histoire de ne pas trop bousiller ses efforts) et pour moi d’un plat beaucoup plus consistant (j’ai toujours été un "gros" mangeur ! mais j’prends pas un gramme… un vrai bonheur, alors que j’aimerais bien !), elle nous concocte un thé dont elle a le secret et que j’adore.
Elle prend son air mi innocent, mi je-retiens-à-grand-peine-un-fou-rire, et, tout à-coup, je ne peux plus la faire marcher. Elle file à la salle de bains, retour 3 minutes plus tard vêtue d’un slip et d’une serviette qu’elle a nouée au-dessus de ses seins. Moi, pendant ce temps, j’ai convertis son clic-clac en lit. Elle me tend un flacon d’huile d’amande douce et pendant que je le saisis, elle me fait un bisou sur la joue, très sonore et la bouche bien collée. Je me demande ce qui lui arrive, parce qu’enfin ? Avant que je ne revienne de ma surprise, elle est déjà allongée sur le ventre, son buste posé sur la serviette en train de me regarder, visiblement très amusée de mon air qu’est-ce-qui-ce-passe. Bon, je me ressaisis et comme elle est plutôt bien charpentée et moi plutôt léger, je m’assois sur ses fesses. Après avoir ouvert le flacon, je commence à lui verser de l’huile sur le dos.
Je déglutis un grand coup, verse l’huile dans mes mains et c’est parti. Je commence toujours par la nuque. Je la sens un peu tendue, de prime abord, mais au bout de 30 secondes, je ne rencontre plus aucun nœud. Elle a fermé les yeux, sa tête repose sur un petit coussin et un léger sourire est posé sur son visage.
Elle a toujours aimé mes massages… mais, pourquoi ai-je l’impression qu’elle en rajoute ? Dans ma tête, ça tourne à 100 à l’heure. Ça fait trop de coïncidences, trop de sous-entendus, trop de détails…
Ben, dis donc, j’ai retrouvé ma voix normale !… Mais, j’vous dis pas la tempête sous mon scalp ! Et je continue : les trapèzes, c’est un peu plus long… y a toujours des nœuds là dedans, mais je les fais disparaître, pourtant, je ne suis pas kiné.
Elle éclate de rire, et quand je me rends compte de ce que je viens de dire, je fais comme elle. En fait, mon rire est plus nerveux que généré par mon fol humour, mais, du coup toute ma tension disparaît. Et je masse encore. Les épaules, qu’elle a très rondes, comme le reste de sa personne, sont complètement relâchées, mais je les masse quand même. Puis, je continue à descendre : les omoplates, je descends en passant par la colonne vertébrale en "pincé-roulé". Je trouve encore des nœuds dans la zone entre le haut des fesses et les omoplates.
Je m’y attelle avec tout mon sérieux retrouvé. Elle aussi a retrouvé son calme, ses yeux sont à nouveau fermés, sa respiration profonde quoiqu’un peu précipitée. Des restes de son fou-rire, où bien ? Son dos est maintenant massé complètement. et je finis toujours une zone en repassant mes mains sur la dite-zone, par un geste entre le massage et une caresse : je les fais glisser sur sa peau très lentement, en appuyant légèrement mais sans vraiment masser. Comme si j’achevais le travail. J’espère que ça n’a pas trop été une caresse.
J’ai l’impression que je l’ai réveillée, mais son souffle est encore rapide. Oh, pas trop mais ce n’est pas non plus celui du sommeil.
C’était bien, l’atmosphère détendue qu’on était arrivé à trouver ! là, ça ne m’aide pas vraiment ! Bon. Je décide de les masser aussi. Ça m’évitera de lui demander si elle ne veut pas que je lui masse autre chose… Grand lâche, va !
Pour les jambes, je commence comme d’habitude par les pieds. Je l’avais déjà remarqué, mais c’est à chaque fois la même réflexion que je me fais : elle a vraiment des pieds très mignons, petits et tout ronds. Elle doit chausser du 36, à tout casser.
J’ai pris le parti de jouer au double-sens, comme elle. Mais comme il n’y a pas grand risque qu’il se passe quelque chose, je me lâche. Peu importe qu’elle s’en rende compte ou pas.
J’ai déjà commencé de lui pétrir le pied gauche. Je ne sais pas ce qu’elle ressent, mais, pour ma part, c’est vrai que ça fait plaisir, si je m’écoutais, cela ferait un moment que j’aurais fourré ses orteils dans ma bouche !… En fait, je suis même à deux doigts de le faire ! le fait que son pied repose sur ma poitrine n’est pas pour m’arranger !
Bon… respire un grand coup, oublie et fait ce que tu dois ! et puis, quel genre d’ami serais-je ? La tête dans le guidon, je me force à continuer, vaille que vaille, ce pour quoi je suis là. Ce n’est pas trop difficile ; il suffit que je sois à ma tâche et, oh étonnement, j’y arrive, le pied gauche, puis le droit. J’essaye d’oublier les connections-vous savez, ces petites zones de la plante des pieds qui réveillent des sensations dans d’autres parties du corps ! Et je termine les pieds, comme j’ai fait pour le dos je parachève mon œuvre. Et je remonte toujours le long de ses jambes, les chevilles, les mollets, l’arrière des genoux. Je suis maintenant obligé de poser ses jambes sur mes cuisses, pour pouvoir en faire le tour. J’ai dû, pour cela, les lui écarter. Et vous savez où s’est posé mon regard ? Là, mon intégrité est mise à rude épreuve, mais, gentleman jusqu’au bout, je fais taire la bête qui se réveille en moi. Et enfin, j’atteins le haut de ses cuisses. Quand même, il règne une drôle de chaleur à l’intérieur de celles-ci ! Le flacon d’huile a pris une calotte, et moi plusieurs, mais tous le monde est indemne.
Holà ! j’espérais qu’elle ne me le demanderai pas… Et puis, la petite voix qu’elle emploie !
N’importe quoi ! Mais bon… j’vais pas pouvoir me contrôler ! Elle est mon amie ! Tout cela se bouscule dans ma pôvre tête, tandis que ma bite fait un bond dans mon caleçon.
Ben justement, c’est mon amie, et je ne dois pas céder à la tentation, et puis, voila qu’elle me répond. Mais, je n’ai rien compris, tellement ça carbure, dans ma tête.
Petit aparté entre nous :
Depuis un petit moment, j’ai l’impression d’être sur une autre planète mais, est-ce que tous ces sous-entendus viennent de ma façon d’interpréter tout ça où suis-je dans le vrai ? Ce n’est pas la première fois que l’on aborde des sujets intimes, cela a même des fois, été limite côté sexe et pratiques sexuelles, mais là, je trouve que ça dépasse les bornes des limites. En tout cas, le doute subsiste. Ambiguïté et palpitations cardiaques… je suis dans de beaux draps !
J’ai encore en mémoire chaque centimètre carré découvert par sa culotte. Je l’ai fait descendre très lentement. Comme si je découvrais un trésor. J’étais dans un état second, voire troisième, mais quand j’y pense et que je ferme les yeux, je peux en voir le film dans les moindres détails. Elle a soulevé son bassin pour m’aider, j’ai fait glisser son slip le long de ses jambes et le lui ai retiré. Pour faire passer les pieds, j’ai dû descendre du clic-clac. Elle a refermé ses jambes et je suis revenu m’asseoir sur ses cuisses.
Oups ! ça m’a échappé.
En fait, j’étais trop sous le choc de ce que je voyais pour me rendre compte qu’elle cherchait à me faire tourner en bourrique et qu’elle y arrivait sans problème… mais j’ai une excuse, votre honneur, je suis complètement bouche bée !
Elle parle d’une voix saccadée et je sens comme une pointe de tristesse dans sa voix. Je me suis peut-être un peu emporté. La tension qui existe, maintenant, n’est plus celle d’il y a 2 minutes. C’est pas plus mal !… mais, je préférais l’autre ! j’ai l’impression qu’elle est sur le point de pleurer. Elle a comme un sanglot, une sorte de secousse, qui partirait de son thorax, mais elle ne pleure pas. Je fais comme pour les massages, j’agis d’instinct.
Je pose très délicatement mes deux mains sur ses fesses. Bien à plat, les pouces écartés des paumes et les autres doigts collés les uns aux autres. Presque sur le pli entre la fesse et la cuisse. Une autre secousse agite son corps, tout entier, et elle laisse échapper un petit gémissement. Ses fesses se sont crispées au contact de mes mains, mais cela a été très furtif, quelques fractions de seconde plus tard, plus aucune trace de tension. Je n’ai pas mis d’huile d’amande douce, et je fais glisser mes mains sur ses fesses… sans appuyer. Comme une caresse et s’en est une.
Alors, je la caresse. Pendant un bon moment. Parfois, elle cambre son cul, de façon à accentuer le contact entre mes doigts et sa peau.
Tout cet échange a été chuchoté par nous deux. Je sais où elle veut en venir, je l’ai senti. Une odeur qui monte de son entrecuisse, qui me chatouille les narines… Qui est en train de m’AFFOLER ! et pendant tout ce temps, je n’ai pas cessé de lui caresser le cul.
Mes mains ne bougent plus. Elles sont juste posées, la main droite sur la fesse droite et la gauche sur la fesse gauche, à plat, les doigts bien écartés. Je sens son cul se soulever, accentuer le contact. Mais, elle ne parle toujours pas.
Je ne dois pas lâcher.
Allez. Dis-le… Vite, avant que je ne craque ! Et toujours l’odeur de sexe qui emplit mes narines, qui se répand dans mon cerveau ! si ça continue, je vais carrément lui brouter, son cul, oui ! plus question de massage. De toute façon, au milieu de cet échange de suppliques, j’ai éjaculé dans mon caleçon ! alors, maintenant, j’ai tout mon temps…
J’ai comme l’impression qu’elle va jouir aussi… sans que j’aie recommencé. Et là, je décide que je l’ai assez fait languir. Je fais à nouveau glisser mes mains sur ses fesses, tout doucement. J’en savoure le moindre morceau, je lui offre toute la tendresse dont je suis capable. Toute la surface de son cul goûte à cette caresse. De temps en temps, j’appuie un peu plus et elle, de son côté, cambre ses fesses à l’encontre de mes mains. Son souffle n’est plus qu’un ensemble de soupirs entrecoupé de moments d’apnée, où elle se mord les lèvres, où elle sert la housse de ses doigts, jusqu’à en faire blanchir ses articulations. Moi, je ne peux que reluquer, comme un satyre, son cul. Il est en train de me rendre fou ! comme l’odeur de son excitation grandissante. On a, tous les deux, perdu la boule !
Je sens ses jambes, sous mes fesses, qui s’écartent, bien que je sois assis dessus. Mon regard se pose sur son sexe, que je peux voir, par en-dessous. Il est luisant de mouille et la housse du clic-clac en est trempée ! J’empoigne ses fesses en serrant mes doigts et je les sépare. Son anus, tout petit dans la masse de son fessier, me saute aux yeux !
En même temps, elle lève encore plus son cul, comme pour m’inciter à faire le contraire de ce qu’elle dit.
Lentement, très lentement, sans presque forcer le contact de ma main, je la dirige jusqu’à son anus. Je me contente juste de laisser mes doigts dessus, sans appuyer. Elle tremble un peu, et son souffle se saccade un petit peu plus. Je sens de la chaleur et de la moiteur. Maintenant, chacune de ces expirations ressemble à un gémissement. Je me laisse glisser, resserre mes jambes entre ses genoux.
Je prends à nouveau ses fesses dans mes mains. Elle a encore accentué l’écartement de ses jambes. Je me penche et pose ma bouche entre mes mains, sur son périnée. Son premier réflexe est de plaquer son bassin au matelas, mais, une seconde plus tard, elle se cambre à nouveau. violemment.
Moi, j’ai déjà commencé à la lécher. Je suis passé de l’autre côté, complètement déconnecté de ce que je suis en train de faire. Je me rends bien compte qu’elle a perdu les pédales, mais moi aussi ! Beaucoup trop excité pour ça ! Elle attrape mes cheveux, que je porte plutôt longs, en se déhanchant et tire dessus pour plaquer encore plus ma bouche à sa vulve. J’aspire toute le jus que je peux. Je la bois, littéralement, puis je pousse ma langue le plus loin que je peux. Elle pousse un cri et, tout de suite après, repousse ma tête.
Je m’essuie la bouche dans la paume de ma main et la lèche pour en récupérer le jus.
Je replonge et, après avoir écarté à nouveau ses fesses, pose mes lèvres sur son anus. J’y darde ma langue. Elle commence par repousser ma tête, toujours en me tenant par les cheveux, mais faisant fi de la douleur, j’y parviens. Son regard, déjà trouble, se brouille encore plus. Elle lâche mes cheveux, me caresse la tête en remontant vers l’arrière, plaque sa main sur mon occiput et, doucement, appuie dessus.
Je lèche… et encore. Et j’essaye de pousser ma langue à l’intérieur. Je veux la faire jouir, je ferais tout pour la faire jouir. Je retourne à son sexe, lui fait subir le même traitement. Elle rouvre ses yeux, que le plaisir lui avait fait fermer, et je crois y déceler un curieux mélange : plaisir d’abord, étonnement, légère folie, peur aussi… mais c’est le plaisir qui prédomine. Sa respiration n’est que gémissements, soupirs, inspirations violentes. Elle repousse encore ma tête, main posée sur mon front.
Elle se laisse rouler sur le côté, en levant une jambe et se retrouve sur le dos. Rouvrant ses jambes, elle tend ses bras vers ma tête. Je la lui offre et elle me caresse les joues. J’avance tel un félin, pose mes mains de part et d’autre de son thorax, et prend ses lèvres dans les miennes. Je sens qu’elle cherche à m’en empêcher, alors je décolle ma bouche, éloigne mon visage du sien, et la regarde dans les yeux. Elle parait étonnée, sa bouche est entrouverte, elle me fixe avec des yeux tout ronds. Puis, son regard change.
Les mots refusent de sortir, alors elle caresse mes joues, vers l’arrière et attire à nouveau mon visage. Elle entrouvre la bouche et pose délicatement la mienne dessus. Sa langue entre en contact avec la mienne.
J’ai déjà été amoureux dans ma vie, je ne crois pas l’être d’elle mais jamais une femme ne m’a embrassé avec une telle douceur.
Elle a une sorte de sanglot, suivit tout de suite après, d’un gémissement. De l’intérieur, j’en ressens la vibration et elle se dirige en droite ligne à mon cœur ! Je réponds à son baiser et, tout aussi délicatement qu’elle, caresse aussi ses joues, remonte vers ses tempes et passe mes doigts dans sa chevelure. Ses bras viennent m’enlacer, elle accentue la danse de sa langue, dans ma bouche, graduellement. Soudain, elle saute plusieurs vitesses et son baiser devient une pelle furieuse ! J’ai l’impression qu’elle crie dans ma bouche sans discontinuer. Elle me serre dans ses bras à m’en faire mal. Elle a plaqué mon corps au sien, elle tremble, ses mains se mettent à danser dans mes cheveux, sur mon crâne, sur ma nuque, sur mon dos. Je ne sais plus combien elle a de mains. J’empoigne sa tête, mes doigts crochetés dans ses cheveux, et réponds à sa fougue, jusqu’à en avoir mal aux mâchoires. J’ai perdu toute notion du temps. Sa bouche se décolle doucement, alors je serre sa langue entre mes lèvres et la lui suce. Elle tremble encore plus. Elle peut ouvrir sa bouche et crier tout son saoul, ça a la couleur d’un orgasme, ça y ressemble en tout cas. "Bonsoir, les voisins ! Je prends mon pied et tant pis si vous dormez !"
Moi, j’ai encore éjaculé dans mon caleçon, au moment où elle a crié dans ma bouche, trop bouleversé.
Je lui rends sa bouche et reprends appui sur mes coudes. Je la contemple un long moment… je dirais plus de trois minutes. Son souffle s’apaise petit à petit, je me dis qu’elle a dû s’endormir, quand ses paupières s’entrouvrent à peine. Elle me sourit, de la bouche et des yeux, un sourire très doux, une sorte d’abandon. Elle a le tour des yeux humide, mais son sourire me fait dire que ce ne sont pas des larmes de tristesse. Si s’était possible, je dirais que son regard s’adoucit encore plus.
Elle me répond dans un murmure, avec presque une voix de jeune fille malgré ses 26 ans :
Voilà, c’est là où je voulais en venir !
Moi, je suis de nouveau rendu muet par ce que j’entends et j’ai les yeux qui me piquent.
Je sens maintenant les larmes couler sur mes joues, des vraies, pourtant, je ne suis pas triste, heureux et bouleversé, mais pas triste.
Elle prend, de nouveau, ma tête dans ses mains et rapproche mes lèvres des siennes. Me fait plein de bisous dessus. Puis, lèche les larmes sur mes joues. Quand elles sont lavées de mes larmes, elle reprend mes lèvres et sa langue danse une nouvelle fois avec la mienne. Elle fait durer ce baiser. Puis elle éloigne mon visage du sien jusqu’à ce que nos regards se croisent.
Je fais comme elle me dit, je reste un long moment mes yeux dans les siens. Ils sont taillés en amande, de couleur noisette avec de petites touches vertes. Elle aussi fixe mes yeux. Les siens sont à demi fermés. Mon regard se fait plus général, et embrasse son visage en entier : ses joues rondes, son petit nez légèrement retroussé, sa bouche aux lèvres un peu pulpeuses. Dieu, que j’aime ce visage !
J’ai toujours éprouvé une certaine gêne à regarder le corps d’une femme, je sais c’est stupide, surtout si c’est elle qui me le demande, je l’éprouve encore un petit peu mais c’est assez diffus. Mon regard glisse le long de son cou, et je tombe sous le charme de ses seins. Ils sont plutôt petits, mais tout ronds. Bizarrement, je n’ai pas le souvenir de les avoir déjà vus. Y compris quand je la surplombais, juste avant de l’embrasser ! la surface des aréoles est vraiment… impressionnante : on dirait qu’elle couvre la moitié du sein, d’une couleur légèrement plus sombre que celle de sa peau. Elle m’a demandé de la regarder ! c’est la seule chose qui me retient de me jeter dessus ! je ne sais pas, encore aujourd’hui, où j’ai trouvé la force d’y arriver ! j’ai l’impression de ne plus respirer. Pourtant, je ne tombe pas raide mort ; c’est bien que je respire encore !…
Elle a, certes, le ventre rebondi et des bourrelets, et des poignées d’amour, mais, même cela ne me déplait pas, bien au contraire. Je suis toujours agenouillé entre ses jambes et je n’ai qu’à laisser mon regard descendre un peu pour que sa chatte se révèle à mon regard. Et là, je sens qu’à nouveau, mon souffle se rappelle à mon bon souvenir, et de quelle façon, il est complètement désordonné. Mon cœur loupe, environ, deux battements et, tout compte fait, ça devient plus facile la bouche ouverte… de respirer.
Et soudain, je me jette sur elle, tout de suite ma bouche sur la sienne. Elle en est tellement abasourdie que ses lèvres ne s’ouvrent pas, alors, je les lèche, la langue bien à plat, furieusement. Une espèce de gémissement sort de ma bouche, presque un pleur, je ne pourrai le dire autrement. Enfin, elle ouvre la bouche à son tour, elle aussi semble pleurer, mais ce n’est sûrement pas ça. Je décolle ma bouche et la regarde, elle est perdue, c’était le but. Je retourne à ce que je faisais, mais très lentement, cette fois-ci. Je dévore ses yeux des miens, j’y lis une envie au moins aussi forte que la mienne, elle voudrait que je sois encore aussi fougueux, mais elle m’attend, elle sait que je serais doux cette fois. Je ne la déçois pas, je lui fais juste un bisou très léger sur ses lèvres entrouvertes.
Je n’ai jamais été aussi sincère.
Voilà. La nuit n’est pas encore terminée. Je me rends compte que ça a été plus long que prévu, il vaut mieux que je m’arrête maintenant. J’enverrai la suite… si les critiques m’y autorisent ! J’ai un peu peur, mais il fallait que je vous raconte.
A bientôt, peut-être.
Fred.