n° 10326 | Fiche technique | 22420 caractères | 22420Temps de lecture estimé : 13 mn | 19/04/06 |
Résumé: Élise observe et enfin rejoint ses amants Amine et Ludo qui, de toute évidence, s'entendent à merveille... | ||||
Critères: hh fhh fbi hbi amour volupté voir fmast intermast fellation cunnilingu anulingus préservati pénétratio hdanus hgode hsodo piquepince ecriv_c | ||||
Auteur : Lys d'Oran & Domi Dupon (2 auteurs de Revebebe se rencontrent et écrivent à 4 mains) |
Épisode précédent | Série : Ludo vs Elise Chapitre 05 | Fin provisoire |
These boys are glad to be gay
Élise était entrée dans l’appartement depuis un bon moment. Ayant pressenti la scène qui, probablement, l’attendrait, elle avait fait très attention de ne faire aucun bruit. Elle savait très bien que même s’il l’avait entendue entrer, Amine n’aurait pas pour autant mis fin à ce qui se passait, mais elle ne pouvait pas être certaine que Ludo verrait les choses du même œil. Elle s’était glissée subrepticement, derrière la rampe du petit escalier qui menait à la salle de bain. Elle s’installa discrètement afin d’observer, tout à son aise, les ébats de ses deux amants. Et quels ébats ! La vue de ces deux corps en pleine étreinte, si différents mais tous les deux si attendrissants, fit monter en elle une telle excitation que le moindre attouchement aurait provoqué un orgasme immédiat. Soit, elle avait déjà observé Amine baisant Sammy, mais Ludo était d’abord et avant tout son amant à elle. Le voir pratiquer sur Amine une divine fellation, avec les mêmes gestes qu’elle avait précédemment employés avec lui, l’emplissait d’une griserie indécente.
Élise sans nul bruit, se déchaussa. Elle ôta sa petite culotte de dentelle noire, franchement humide suite à ses activités para-gastronomiques.
Ludo pompait le sexe d’Amine avec un appétit vorace tout en lui enfonçant maintenant deux puis trois doigts dans l’anus au même rythme fougueux.
Elle pouvait apercevoir aussi la bite de Ludo tout aussi tendue que celle de son Amine adoré. Elle lisait, sur ce visage bien-aimé, les signes annonciateurs de l’orgasme, symptômes qu’elle connaissait maintenant si bien : yeux serrés, narines enflées, lèvres entrouvertes, muscles du cou saillants et frémissants à cause du pouls accéléré. Elle se rendit compte qu’elle se masturbait, son majeur massant furieusement le clito sous sa jolie jupe de mousseline de soie. Sa respiration s’accélérait et elle réprimait les gémissements.
Soudain tout le corps d’Amine se crispa, il se releva agilement prenant appui sur ses coudes. Son bassin entier quittant le sol pour mieux rejoindre la bouche de Ludo. Un son grave et haletant jaillit de sa gorge. La queue de Ludo tressautait. Élise savait qu’au même moment, il avalait le foutre onctueux du bel Oranais. Ses lèvres ne lâchaient pas prise. Manifestement, il adorait. Il suçait encore et encore, lentement et fermement, pour bien retirer tout le délicieux nectar que cette queue magnifique pouvait offrir.
Doigts écartés et tendus, Amine caressait vivement la tête et les épaules de son amant, comme pour dire « tu as tout bu, il ne me reste plus rien, c’est bon… si bon… mais arrête… je n’en puis plus… ». Au même moment, il ouvrit les yeux et son regard se posa directement sur celui d’Élise, sise à peine deux mètres au-dessus de lui. Ludo, électrisé par ce qu’il venait de vivre, couvrait de baisers affamés le corps de l’Algérien. Celui-ci, encore bercé par sa jouissance, offrit par son regard intense un baiser silencieux à son amante qui le contemplait, comme pour la remercier. Il referma les yeux lentement et se laissa aller une fois de plus au bon vouloir du Français, fébrile, qui le caressait partout et cherchait désespérément sa bouche pour l’embrasser, barbe et moustache encore mouchetées de sperme.
Élise décida de ne pas se dévoiler encore, le rôle de pure voyeuse lui convenant à merveille. Elle était maintenant trempée mais n’avait pas encore joui. Elle tenait à faire durer le plaisir et son index, s’il continuait de titiller son clitounet, s’était fait plus léger. Elle avait très envie de voir comment Ludo réagirait aux caresses d’un homme. Même s’il n’avait rien de la beauté classique d’un Amine, il était vraiment très beau… à sa façon. Le Penseur de Rodin faisant l’amour au David de Michel-Ange, songea-t-elle. Devant le tableau qu’ils formaient, littéralement, elle coulait. Sa cyprine imbibait ses doigts, engluait les poils de son pubis, coulait au creux de ses cuisses.
Plus elle les regardait, plus elle fondait. Leurs carnations si différentes fusionnaient dans les rouges reflets chatoyants des vastes coussins orientaux. Leurs morphologies si dissemblables mais dans l’instant complémentaires, la virilité dissimulée derrière chaque geste, chaque caresse, la passion déchaînée dessinée dans chaque muscle… décidément toute l’esthétique de ces deux corps masculins engagés dans un combat pour la jouissance la comblait. Lesbienne que fais-tu ? Où es-tu? Combien de temps qu’une femme, qu’un homme même, n’avait produit le même effet chez elle ? Bisexualité fluide, homosexualité… goûts éphémères… Questions hors de propos ! Pour le moment Élise n’avait qu’une envie, qu’un désir: profiter pleinement du magnifique spectacle qui s’offrait à elle.
Ludo et Amine s’embrassaient avec fougue, langues virevoltantes. Sexe raide de Ludo butant contre celui maintenant plus tranquille d’Amine; quatre mains explorant quatre fesses… Avec un soupir de satisfaction, Élise s’affranchit de son petit haut léger, transparent. D’un geste désinvolte, elle le fit envoler vers le bas de l’escalier, où il rejoignit la culotte et les escarpins dans un amas d’atouts des plus féminins.
Ludo avait dû entendre le léger froufroutement des vêtements d’Élise, car il tourna la tête vers l’escalier et l’aperçut. Un instant, elle eut peur qu’il soit décontenancé par sa présence, pas à l’aise de savoir qu’il avait été observé. Mais non ! Il esquissa un léger sourire, murmura quelques mots dans l’oreille d’Amine, se retourna vers Élise en souriant et hocha de la tête, comme pour dire « Viens bébé, viens te joindre à nous ».
Élise n’en demandait pas tant. Elle descendit de son perchoir, se dirigea vers les deux hommes, et se cala dans un des oreillers rouges, mais un peu à l’écart, croyant qu’elle allait simplement continuer à les regarder. Mais ce fut Amine qui fit un geste vers elle pour qu’elle vienne vraiment participer. Elle s’approcha, il lui caressa le dos et les fesses encore couvertes de sa jupe. Il frôla ses hanches, sentit bien qu’elle n’avait plus de petite culotte et releva d’un trait le vêtement pour déposer des petits baisers sur chacun des globes charnus. Ludo, côté face, l’embrassa fougueusement en lui taquinant les tétons à travers le soutif noir et transparent qui mettait sa poitrine opulente en valeur sans vraiment rien cacher. Il fit glisser les fines bretelles sur les épaules pour mieux les caresser. Pressé qu’il arrive à l’essentiel, elle dégrafa adroitement l’attache entre ses seins et se débarrassa du soutif.
Amine s’affairait sur la fermeture éclair de la jupe, qui tomba soudainement à ses pieds. Dans une envolée joyeuse, la jupe alla rejoindre escarpins, culotte et petit haut. Tous trois étaient maintenant nus.
Élise, appétissante tranche de jambon, entre les deux hommes qui n’arrêtaient pas de se/la caresser, s’abandonnait à leurs baisers. Quatre mains exploraient son corps entier, convergeaient simultanément vers son cul, qu’ils semblaient tant apprécier tous les deux.
Quatre mains sur son cul et deux bouches sur ses seins… quoi de plus divin ? Elle sentait les deux bites dures, l’une, devant, battant conte son ventre, l’autre, derrière, pesant contre ses reins.
Sa peau différenciait le contact soyeux d’Amine de celui plus frustre mais non moins attendrissant de Ludo. Amine, c’était l’exotisme et la perfection enivrante, tandis que Ludo la rappelait à une réalité émouvante et douce. Elle ferma les yeux pour se laisser bercer par de si grands plaisirs.
Lorsque leurs bouches délaissaient sa poitrine, elle entendait les deux hommes chuchoter, comme pour décider comment se partager la tâche de lui faire l’amour.
Lasse d’être uniquement leur jouet, elle esquissa un geste vers l’un puis l’autre, ne sachant pas trop auquel elle voulait d’abord faire plaisir, mais une voix bien connue lui susurra « Laisse-toi faire, mon Lys d’Oran », tandis que d’un geste tendre et très galant, Ludo la prit par la taille et lui offrit son bras pour l’aider à s’allonger sur les coussins.
Il la couvrit de son corps, déposant une multitude de baisers sur son visage. D’un genou conquérant, il lui écarta les cuisses. Se laissant glisser, il entreprit de lui lécher la vulve très doucement.
Inspiré peut-être par cette caresse buccale, Amine s’agenouilla derrière Ludo, lui remonta un peu les hanches et se mit à lui triturer la raie de sa langue dardée, ouvrant doucement les fesses offertes pour aller à la découverte de la rosette qui n’attendait que ça.
Le plaisir d’Élise montait et ces gémissements les excitaient tous. Le cunnilingus expert de Ludo étant vraiment d’une qualité exceptionnelle, il n’en fallut pas plus pour qu’Élise jouisse dans un spasme qui fit ricochet jusqu’à Amine. Ce dernier plongea sa langue dans les fondements de Ludo, qui poussa un cri de plaisir qui se mêla au bruyant orgasme d’Élise.
Ludo se repositionna en levrette entre l’Oranais et Élise qu’il venait de faire jouir. Lorsque cette dernière fut revenue un peu sur terre, elle se dégagea de l’emprise du Français, déplaça sa tête pour mieux atteindre ses tétons, qu’elle lécha et tortura de la langue, des dents, doigts et ongles. Elle les maintenait bien durs et Ludo appréciait, tendant le torse vers elle pour en redemander.
Amine, la langue toujours fouissante, avait saisit la queue de son amant et entreprit une lente masturbation, triturant bien les couilles presque aussi fermes que la verge. Il se retira un peu pour murmurer quelque chose à Élise. Ludo était au septième ciel, bien qu’il ne sache plus trop qui lui faisait quoi. Les mains féminines - lui semblaient-ils - qui lui caressaient le dos, remplacèrent les mains plus viriles sur sa verge turgescente.
Ludo entendit un petit déchirement de plastique caractéristique. Amine lui enduit l’anus de lubrifiant chauffant, et d’un mouvement gracieux et bien pratiqué, se ficha en lui tout doucement. Dents et lèvres sur ses seins continuaient leur douce torture. Une main pratiquait des va-et-vient sur sa bite en flamme, au même rythme que la queue d’Amine allait et venait, accélérant presque imperceptiblement, dans son rectum. Une main bien virile lui manipulait les bourses. Soudain ce fut une langue qu’il sentit sur son gland, puis une bouche hospitalière et bien chaude. Ses fesses se faisaient malaxer par dieu sait qui.
Tout son corps était caressé, encouragé vers l’orgasme. Les coups de reins d’Amine se faisaient de plus en plus pressés, les abdos fermes et tendus frappaient son cul offert. Tendant une main à l’aveuglette, il rencontra une cuisse chaude et bien dodue. La main remonta malaxant ces chairs. Il fourra deux doigts dans un vagin trempé et revint chatouiller un clito bien dur.
Amine s’agitait de plus en plus rapidement. La langue d’Élise virevoltait autour du gland et titillait le méat. La terre arrêta de tourner, explosion d’étoiles, explosion des sens, explosion de la bite de Ludo dans la bouche d’Élise, explosion de celle d’Amine dans le cul de Ludo, explosion d’Élise sous le toucher de Ludo… hurlements indescriptibles, masse de jouissance, qui était qui, qui faisait quoi, qui était homme, qui était femme, qui sait, quelle différence ????
Cette jouissance commune inespérée dura plusieurs minutes avant que tous se calment. Amine se retira très doucement de Ludo, se débarrassant discrètement du préservatif. Toujours prévoyant, il avait disposé tout près une pile de serviettes et en offrit à chacun, et ils acceptèrent volontiers, essuyant les secrétions de leurs ébats. Amine leur resservit chacun un drink, revint se caler dans les coussins, et cette fois ce fut lui qui était pris en sandwich entre les corps de Ludo et Élise. Ces derniers prirent une gorgée de Martini, en se regardant droit dans les yeux, et posèrent ensemble leur regard admirateur sur Amine.
Dans un geste unique, ils s’allongèrent tous les trois. Amine, la tête sur le ventre confortable de Ludo, s’abandonnait aux caresses de ce dernier. Élise avait posé la sienne sur la poitrine d’Amine. Elle lui caressait doucement le ventre et le pubis tandis qu’il lui effleurait son dos et ses fesses d’une main légère. Leurs respirations maintenant apaisées s’accordaient harmonieusement. Ce fut Élise qui parla la première :
Les deux hommes étaient étonnés mais émus par cette déclaration toute simple qui exposait ainsi sa vulnérabilité. Ils se regardèrent l’un l’autre une fraction de seconde, ne sachant quoi dire. Pour tromper leur gêne, et en guise de réponse, ils la caressèrent de plus belle. Elle savait qu’elle les avait peut-être mis mal à l’aise, mais, toujours bercée par le plaisir, les yeux fermés, elle poursuivit son monologue.
Ludo et Amine n’étaient pas vraiment mal à l’aise, mais ils ne savaient pas trop quoi répondre non plus. Le naturel avec lequel elle dévoilait ses émotions était désarmant. Amine la regardait et lui caressait le visage avec tendresse. Ludo en avait une boule à la gorge. Un instant le visage de Noël troubla son esprit et il se demanda ce qu’il foutait là. Il pris la main d’Élise dans la sienne et la serra très fort. Elle lui rendit cette étreinte, inconsciente de ce qui se passait dans la tête de son amant. Avec un grand soupir de satisfaction, elle ouvrit les yeux, se redressa sur un coude. Un grand sourire s’esquissa sur ses lèvres.
Elle fit cul sec de son Martini, se lécha les lèvres et fixa l’un puis l’autre avec une concupiscence pas du tout voilée.
Ils se mirent tous à rire et tombèrent l’un sur l’autre dans un amas de bras, de jambes et de bouches gourmandes se cherchant. Ludo et Élise s’embrassaient passionnément quand les lèvres et la langue d’Amine se joignirent aux leurs dans un baiser à trois de plus en plus grisant.
Langue virevoltant sur langue.
Légère succion d’une paire de lèvres intruse.
Langue tantôt rugueuse, tantôt dardée, tantôt douce et chaude.
Lèvres dans le cou, sur une joue, puis revenant vers une bouche.
Puis les jeux de langues s’étendirent à leur corps tout entier, cherchant à embraser les parties les plus inattendues. Alors que Ludo était très affairé à lécher l’intérieur du genou et de la cuisse d’Amine, Élise eut une idée. Elle se leva et se dirigea vers le pupitre d’Amine, toujours bien en ordre. Elle y récupéra discrètement quelques petits objets. Elle fouilla aussi dans une pochette de velours qui se trouvait dans son baise-en-ville et revint se joindre à « ses » hommes.
Amine ne savait pas trop ce qu’elle manigançait, mais il lui faisait confiance. Il chavira Ludo sur le dos et se mit à l’embrasser pour le distraire, tout en lui ouvrant à son tour les cuisses pour mieux le chatouiller là où il fallait.
Élise sortit une solide chaînette en or de la pochette de velours. Elle y fixa à chaque bout deux grosses pinces à papiers trouvées parmi les affaires de bureau d’Amine. Elle s’approcha de Ludo et se mit à lui triturer puis à lui lécher les tétons. Ceux-ci s’érigèrent presque instantanément. Quand elle les sentit très durs, elle fit signe à Amine de passer à des caresses plus sérieuses. Il posa les mains, puis la bouche sur le sexe déjà gonflant de Ludo. Ce dernier se laissait faire ; Élise l’embrassait passionnément tout en lui triturant délicieusement les tétons.
Quand elle vit que la fellation d’Amine était bel et bien enclenchée, et que le vit de Ludo atteignait son plein volume, elle tenailla les tétons de Ludo dans les pinces à papier, puis tira d’abord doucement, puis plus fermement, sur la chaînette qui les liait. Ce traitement de ses seins fit d’abord sursauter Ludo, mais Amine ne lâcha pas prise, sa bouche généreuse gobant toute sa hampe jusqu’à la garde et ses mains triturant ses couilles avec brio. Très bientôt la douleur exquise combinée à la volupté de cette fellation experte l’entraîna dans une toute nouvelle dimension de plaisir charnel.
Élise tirait et relâchait la chaînette, étirant les tétons suppliciés. Elle embrassait délicatement le cou, la poitrine et le ventre de Ludo, redoublant de douceur avec sa bouche à chaque coup de chaînette de plus en plus raide. Elle enleva une des pinces et suça doucement le téton libéré comme pour le soulager, avant de remettre subitement la pince et passer à l’autre sein. Les bruits émanant de Ludo laissaient comprendre à ses deux partenaires qu’il adorait tout ce qu’on lui faisait.
Un regard passa entre Élise et Amine. Élise glissa deux doigts lubrifiés dans l’anus de Ludo, et se mit aussi à lui lécher et sucer la verge turgescente. L’autre main ne lâchait pas la chaînette qu’elle tirait au même rythme qu’elle chatouillait sa prostate. Ce jeu à deux langues sur la bite de Ludo le rendait fou : une bouche lui suçait le vit tandis que l’autre lui suçait les couilles, pour ensuite échanger les positions, créant des sensations à la fois semblables et toutes nouvelles.
Il différenciait sans aucun problème les attaques d’Élise de celles d’Amine sans pour autant savoir lesquelles il préférait. La douleur des pinces sur ses tétons redoublait, quadruplait son plaisir. Cette combinaison était divine. Bientôt Amine laissa le champ libre à Élise et un nouveau préservatif fit son apparition et habilla sa bite. Élise retira ses doigts. Amine se positionna entre les cuisses du Français et le pénétra sans coup férir. Elle lui passa les « rênes » et ce fut au tour d’Amine de torturer les seins de Ludo à sa guise.
Élise fouilla dans un tiroir de la table basse et y retira un gode noir avec vibreur intégré. Elle comptait l’utiliser sur elle-même pour accompagner la jouissance de ses hommes, mais elle eut soudain une meilleure idée. Elle fit pencher Amine un peu vers l’avant, se gardant bien d’interrompre le rythme de sa sodomie. Elle ouvrit largement sa raie, enduit son petit trou de lubrifiant, et l’encula d’un coup avec le gode vibreur qu’elle régla au max. Même Ludo devait sentir les vibrations. Élise pilonnait Amine qui pilonnait Ludo. Les halètements rapides des deux hommes devinrent très vite des gémissements puis des râles.
Au bout de quelques minutes, Élise retira le gode du cul d’Amine. Une seconde, elle jubila à la vision de cet anus béant. Elle retira ensuite les pinces des tétons de Ludo. Préférant observer ses amants dans leur envol, elle s’assit sur un coussin, un peu en retrait. Amine s’était emparé des tétons fraîchement libérés et continuait de les triturer de ses doigts. Soudain il se pencha et les mordilla avec ses dents. Lorsque des gémissements annoncèrent l’approche de la jouissance pour Ludo, Amine se releva sur ses mains. Ses va-et-vient devinrent de plus en plus rapides. Acrobatiquement d’une main très active, il masturbait Ludo, qui lui aussi planait vers l’orgasme dans le tempo de son enculade. Elle vit l’extase envahir le visage d’Amine. Ludo, en jouissant, ouvrit soudain les yeux et fixa Elise d’un regard égaré, perdu. Quand Amine ouvrit les yeux à son tour, c’est Ludo qu’il fixa.
Et en ce bref instant, qui ne dura qu’une fraction de seconde, Élise comprit, avec désespérance.
Malgré tout le plaisir qu’ils avaient eu ensemble, Amine ne l’avait jamais regardée exactement de cette façon. Certes, il l’avait regardée avec tendresse et affection, mais ce regard animal dans son intensité, il le réservait aux hommes. Certes, Amine et elle s’aimaient. Mais Amine était et serait toujours gay. Quant à Ludo, quels que soient les sentiments ou élans qui le poussent vers elle, bien qu’il soit évident qu’il soit hétéro, l’ombre de Noël serait toujours entre eux.
(à suivre…)