Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 10382Fiche technique33418 caractères33418
Temps de lecture estimé : 21 mn
02/05/06
Résumé:  L'apothéose !
Critères:  fh gros(ses) groscul douche amour volupté odeurs fellation pénétratio
Auteur : Frédichounet            Envoi mini-message

Série : Charlotte ou massage et plus si...

Chapitre 05 / 05
Et pour finir...


Je suis bien, là : dans ses bras. Mon souffle est redevenu régulier.

Je n’en reviens pas de ce qu’elle vient de me faire ! C’est ce qui s’appelle un réveil en fanfare, sans doute. J’ai l’impression que les rôles sont inversés. Après m’avoir offert la meilleure fellation de mon existence, elle déploie des trésors de tendresse, comme pour me rendre toutes les attentions que je lui ai témoignées. Elle caresse doucement mes cheveux, mon crâne, mon dos, embrasse mon front. Le silence se fait notre complice pour parfaire notre bonheur. Du moins, j’espère qu’il en est de même pour elle… qu’elle partage mon bonheur. Même si de nombreuses questions doivent tourner, dans sa tête.



Le silence nous a enveloppés à nouveau, un petit moment. Puis l’envie m’a pris de la taquiner un peu.



Elle m’a répondu çà, la voix au bord de la crise de fou rire. Juste avant d’éclater pour de bon. Je l’ai rejointe et on a ri un bon moment.



Elle m’a basculé sur le lit, à nouveau sur le dos. Appuyée, sur ses coudes, elle m’a considéré un moment en me souriant. Puis, elle m’a embrassé. Comme moi, je l’embrasse en dégustant ma langue, en jouant avec. Elle a laissé reposer son corps sur moi. Son baiser s’est fait encore plus profond, plus doux, plus sensuel. Je me suis mis à bander. Très fort. Douloureusement. Elle a lâché ma bouche, m’a regardé à nouveau.



Elle a pris appui sur son coude gauche, libérant son bras droit, l’a fait descendre le long de mon corps. Elle a fait glisser doucement sa main de mes couilles, tout le long de ma queue, jusqu’à mon gland. Puis, elle a roulé sur le lit et s’est mise debout, me laissant complètement désemparé.



Elle s’est penchée, à récupéré un bout de tissu, par terre et l’a enfilé. C’était une robe.

C’est la première fois que je la vois avec une robe. Elle est magnifique, là-dedans. Je la supplie du regard pour qu’elle revienne, mais elle me répond d’un regard amusé… et narquois. Puis elle tourne les talons et m’abandonne.



Je l’entends rire. Elle a été plus forte que moi, question taquineries ! Bon. Je me lève et me dirige vers la salle de bain… La bite en avant. Je la prends, cette "put…" de douche !… Il me vient une idée.



Elle arrive 10 secondes plus tard (mon appartement est petit).



Elle approche encore un peu. J’entrouvre le rideau. Le jet coule encore. Soudain, j’attrape son poignet et l’a tire dans la douche avec moi. Je la plaque au carrelage. Son autre poignet se retrouve aussi plaqué à la céramique. Je lui souris, une lueur d’amusement dans le regard. Elle est complètement abasourdie par mon comportement. Muette.



Elle aimerait bien me répondre, mais maintenant, il y a autre chose dans son regard… un désir immense ! Et un amour encore plus grand ! Je maintiens ses bras et viole sa bouche. L’eau continue de nous couler dessus. Je ne la sens même plus. Elle geint dans ma bouche, me dit "non", pendant que je harcèle sa langue, tente de libérer ses poignets. Je la maintiens crucifiée au carrelage. Sa robe n’est plus qu’une éponge saturée d’eau. Charli relâche et appuie successivement la pression de ses lèvres sur les miennes, en gémissant et en criant dans ma bouche. Je ne sais pas combien de temps a duré ce baiser. Quand je libère sa bouche, sa respiration est complètement chaotique, entrecoupée d’expirations violentes, d’inspirations de panique, de petits cris de souris. Mon souffle à moi ne vaut guère mieux. Et ma verge est tendue à m’en faire mal.



Elle est toujours plaquée au mur. Des émotions contradictoires passent dans son regard : amour, crainte, amusement… désir. Ses cheveux sont collés à son crane, son cou, ses épaules, le haut de son torse. Elle a retrouvé un semblant de calme. Je relâche ses poignets, remonte ses bras en les caressant, tout doucement, en la fixant dans les yeux. Il se passe bien une minute avant que mes mains n’atteignent ses épaules. Au passage du dessous de ses bras et de ses aisselles, je sens une contraction violente de tout son corps. Je suis sûr qu’elle se souvient de ce que je lui ai fait cette nuit. Même si ses bras sont maintenant libres, elle les maintient dans la position où ils étaient.



Tiens, elle veut jouer aussi…



Je fixe toujours ses yeux. Elle a du mal à soutenir mon regard. Ses joues sont rouges comme un coucher de soleil un soir d’été. Mes mains se posent délicatement sur ses seins, par dessus sa robe. Elle est plutôt évasée et descend jusqu’au dessous de ses genoux.



Là, son teint s’enflamme encore plus. Je ne sais pas pourquoi, mais on dirait qu’elle éprouve de la honte. Une sorte de hoquet traverse sa poitrine et ses mains descendent et se posent sur le haut de ses cuisses. Elle me dit qu’elle m’aime avec ses yeux, qu’elle a confiance en moi. En trois mouvements de tractions, sa robe se retrouve tire-bouchonnée autour de ses hanches. Malgré le jet de la douche qui continue de couler sur nous, une étrange odeur monte de son entrecuisses et assaille mon cerveau. Un mélange de mouille et… d’urine ! Quand elle voit dans mes yeux que j’ai compris, son regard à elle passe au-delà de la honte.



J’ai coupé l’eau, pris ses mains dans les miennes.



Je l’ai entraînée en-dehors du bac de la douche. L’eau gouttait de nos corps, de sa robe, se répandant sur le carrelage de la salle de bains. Je m’en moquais éperdument. Elle m’a aidé à retirer sa robe. L’amour était revenu dans son regard, s’il ne l’avait jamais quitté. Elle a laissé sa robe retomber par terre. Je l’ai reprise et l’ai pendue à un fil qui traverse ma salle de bains, et qui me sert à faire sécher mon linge. À l’aide d’une serviette, j’ai essuyé chaque centimètre de sa peau. J’ai fait glisser sa culotte doucement le long de ses jambes et la lui ai retirée. Après avoir fait couler de l’eau tiède dans le lavabo, j’y ai mis la bonde, j’ai rajouté de la lessive à la main et j’ai mis à tremper sa culotte. Pendant ce temps, elle a terminé de se sécher, et quand elle eut fini, elle m’a séché à mon tour, puis a pendu la serviette à côté de sa robe. Quand elle s’est tournée vers moi, j’ai vu à nouveau le désir dans ses yeux. Je l’ai enlacée en prenant d’infinies précautions, et l’ai embrassée. Elle a répondu à mon baiser un moment puis a décollé sa bouche de la mienne. J’ai été complètement abasourdi par l’expression de son visage : elle retenait à grand peine un fou rire !



Elle se tient le ventre, pliée en deux ! Et moi, je ne comprends toujours pas…



Et elle lâche les vannes ! Je ne sais pas si elle rit ou si elle pleure, tellement son fou rire est énorme ! Son visage se crispe de douleur, par moment. Des larmes coulent sur ses joues. Moi, je n’ai pas envie de rire, même si je me retiens un peu de la rejoindre : je me demande si son rire n’est pas en train de "casser" le désir. Je prends sa main et l’entraîne, sans vraiment la forcer, jusqu’à ma chambre, pendant qu’elle se calme progressivement. Je l’allonge doucement sur mon lit, la recouvre partiellement de mon corps, pose mes coudes de part et d’autre de sa tête. Elle me dévisage, plante ses yeux dans les miens.



Moi, j’ai craqué au milieu de sa dernière tirade… la plus belle et la plus sincère déclaration d’amour que je puisse entendre ! J’ai pleuré parce qu’elle me disait toute sa gratitude et tout son amour pour moi avec ses yeux, plus que ses mots ne me le disaient ! Elle a tenté de me consoler avec ses baisers, ses caresses, ses mots murmurés au creux de mon oreille.





J’ai longuement hésité avant de vous révéler ce qui va suivre… C’est ce qui précède qui rend cela beaucoup trop… intime ! Mais, vous avez eu la patience, et parfois l’indulgence de nous lire jusque là, alors, d’une certaine façon, je vous le dois.




Je suis venu entre ses jambes et mon sexe a trouvé seul l’entrée de son antre d’amour. Je suis resté un court instant à l’entrée, juste assez pour sentir qu’une fournaise m’y attendait. Elle m’a dit :



Puis elle a posé ses mains sur mes fesses, en gardant la bouche ouverte. Elle gémissait déjà avant que je ne rentre en elle. J’ai soudé ma bouche à la sienne en même temps que j’ai poussé. Elle m’y a aidé : m’a fait rentrer complètement en elle, en tirant violemment sur ses bras, alors que je voulais y aller doucement. Les muscles de son vagin ont été pris de contractions quasiment immédiatement, alors que des flots de liqueur se répandaient autour de ma verge. Elle s’est mise à crier… Qu’elle m’aimait… qu’elle venait ! Des larmes coulaient de ses yeux, allaient se perdre dans ses tempes, sur mon oreiller. Elle s’est mise à hurler, à me serrer convulsivement dans ses bras…

C’était… incroyable ! Je me suis immobilisé tellement j’ai eu peur pour elle !

Je me suis demandé, de façon complètement absurde et irrationnelle si mes voisins n’allaient pas croire que j’égorgeais quelqu’un chez moi !

Et elle continuait d’être agitée par son orgasme qui durait, et durait. Je sentais ses tétons durs comme de la pierre qui piquaient ma poitrine. J’étais complètement ébahi, désarçonné… BOULEVERSE ! A tel point que je n’ai pas joui ! Son vagin trayait ma bite et aucun jus n’en sortait ! Des perles de sueur allaient rejoindre ses larmes. Et les spasmes ont fini par s’espacer et se calmer.


Quand j’ai été sur le point de croire qu’elle s’était endormie, elle a rouvert doucement les yeux. Ils étaient noyés de larmes. Et elle me souriait… de tout son être ! J’étais toujours en elle. Toujours aussi dur et tendu. J’ai laissé mon corps épouser le sien et j’ai repris sa bouche. Je ne pensais pas pouvoir me montrer plus tendre que je ne l’avais été pour elle depuis hier soir, mais je le voulais de tout mon cœur. C’est elle qui a mis fin à notre baiser.



J’ai tapoté mon front de mon doigt. Puis mon cœur, en lui souriant.



Alors je lui ai dit d’une traite ce que j’avais. Oh, bien sûr, elle a eu peur, a éclaté en sanglots, a été inconsolable pendant un bon moment. Mais, j’ai fini par lui dire que "l’épée de Damoclès" était au-dessus de la tête de tous les êtres vivants, que je vivrais PEUT-ETRE moins longtemps que les autres, mais que j’avais encore de beaux jours devant moi.

Je lui ai dit aussi que quand je me retenais trop longtemps d’éjaculer, je n’y parvenais plus, et cela même si je faisais l’amour trois heures durant, et même autant qu’elle le voulait ! Je lui ai dit en souriant d’un air un peu triste que : "Cà, c’est plutôt un avantage, non ?!" Et puis, j’en ai rajouté d’autres : que je n’étais jamais malade, ou que quand je l’étais, mon organisme se guérissait tout seul, sans l’aide d’aucun médicament.




Je sais ! Vous qui me lisez, vous ne me croyez peut-être pas. À vrai dire, je m’y attends un peu, et je m’en moque beaucoup ! Pas de vous, hein ?! Je vous ai dit et vous répète que j’aime mes semblables, et que je suis quelqu’un de gentil… Cela n’a aucune importance que vous me croyiez ou pas ! Tout ce qui m’importe à présent c’est son bonheur à elle !





J’avais déjà compris où elle voulait en venir. Je lui ai coupée la parole d’un baiser. J’ai commencé à aller et venir en elle. Tout en douceur d’abord, puis, quand j’ai senti et entendu qu’elle commençait à perdre à nouveau la tête, j’ai accéléré progressivement. J’utilisais toute la longueur de ma queue, en ondulant des hanches, pour que toute la paroi de son vagin sente mes mouvements. Tout en la conduisant à un autre orgasme, je n’ai pas cessé de l’embrasser. Elle a recommencé à geindre et à crier dans ma bouche, et moi je continuais de harceler sa langue de mes baisers. Et j’accélérais les mouvements de ma bite dans sa chatte. Je ne sais pas si cet orgasme a été aussi fort que celui de tout à l’heure, mais, elle s’est à nouveau cramponnée à moi. Elle a entouré mes hanches de ses jambes, en criant encore plus fort ! Elle m’a lacéré le dos de ses ongles ! De grandes expirations sortaient de sa bouche. Des râles et des cris. Tout cela passait par mes oreilles… par tous les pores de ma peau, pour aller ravager mon cerveau ! A tel point que je me suis demandé si, finalement, elle n’aurait pas raison de ma maladie ! J’ai abandonné sa bouche. Elle s’est arc-boutée sous moi, les yeux révulsés, la bouche ouverte sur un cri silencieux ! J’ai brusquement arrêté d’aller et venir. Alors, elle a pris la relève : c’est elle qui s’est mise à donner de grands coups de bassin sur ma bite. Sauvagement ! Elle poussait un cri énorme à chaque fois que mon bassin venait claquer sur son entrecuisses. J’avais l’impression qu’elle avait un nouvel orgasme à chaque fois qu’un cri sortait de sa bouche !

Puis, ses cris ont diminué d’intensité, progressivement, jusqu’à ne devenir que des halètements, et enfin une respiration précipitée. Deux mots sont sortis de sa bouche :



J’étais toujours en elle.

Elle m’a étreint et m’a embrassé. Ses yeux pleuraient. Elle m’a repoussé doucement pour me regarder. Elle était belle à en mourir ! Son regard était au-delà de l’amour… Je ne saurais l’exprimer.



Moi, je n’ai rien trouvé à dire. J’avais l’impression que jamais plus je ne serais comme avant… que trop de choses avaient été bousculées, dans mon être pour que je m’en remette ! Je doutais de lui avoir apporté ces extases, et en même temps, je n’en doutais pas. C’était totalement… irréel !

Je suis, tout doucement, sorti d’elle. Un frisson l’a parcourue, mais elle ne m’en a pas empêché. Juste son regard qui s’est voilé d’un peu de tristesse, pendant un court instant. Je me suis allongé à sa droite, sur le côté, pour ne pas la perdre de vue. Elle m’a repoussé pour me mettre sur le dos et a posé la tête au creux de mon épaule.



Elle a fait pivoter sa tête sur ma poitrine pour regarder vers le bas de mon corps.



Elle a pris mes lèvres et m’a embrassé très tendrement. Puis, elle m’a regardé dans les yeux en me souriant, et elle m’a dit :



Elle a commencé à descendre le long de mon corps avec ses mains et sa bouche suivait, léchant toutes les parties que ses mains avaient frôlées et caressées. Elle semblait connaître mieux que moi toutes mes terminaisons nerveuses. Allumant mille incendies tout le long de mon tronc. Pourtant, je n’ai rien senti quand ses mains ont caressé mon sexe. Insensible. J’avais suivi sa progression et, je n’ai pas pu empêcher la frustration de passer dans mon regard. Je voyais son visage qui me considérait avec confiance, au-dessus de ma verge. Celle-ci luisait, dans la semi-obscurité, des restes de sa mouille. Elle a regardé ma queue, l’a décalottée, m’a regardé à nouveau. Elle s’est passé la langue sur les lèvres, tout doucement, sur toute leur surface, sans me quitter des yeux. Elle voulait me rendre fou ! Elle a fait courir un grand coup de langue sur mon gland, en me montrant la gourmandise dans son regard. Là, j’ai commencé à paniquer légèrement : je n’avais pas senti son coup de langue. Pourtant, toute son attitude m’allumait au plus haut point, dans ma tête.



Elle s’est jetée, comme une "morte-de-faim", sur ma bite, l’a léchée sur toute sa longueur, comme pour en nettoyer toute trace d’elle. Elle jouait avec mes couilles, en même temps.



Je n’en croyais pas mes oreilles, ni mes yeux : Jamais mon sexe ne m’avait paru aussi… gros et grand, congestionné à son maximum ! Je sentais enfin quelque chose : mon prépuce qui se tendait et commençait à me faire MAL !



Elle a pris une voix moqueuse pour me dire ça ! Mais ses yeux me disaient qu’elle m’aimait… Et qu’elle savait, maintenant, qu’elle y arriverait !

Moi, j’en doutais encore.



J’ai fait comme elle m’a dit. Je n’ai, tout d’abord, rien senti, puis, une douleur très supportable s’est imposée à mon esprit. J’étais maintenant sûr qu’elle allait me faire jouir ! Je ne sais pas comment elle faisait, mais cette certitude m’a assailli tout à-coup ! J’ai eu peur, et j’en ai eu envie, en même temps. Je commençais à perdre les pédales ! J’avais envie d’ouvrir les yeux pour voir ce qu’elle me faisait, mais, elle m’avait demandé de fermer les yeux ! Mon bassin, indépendamment de ma volonté, donnait des coups du bas vers le haut. C’est elle, maintenant, qui m’arrachait des gémissements et des cris ! Et toujours cette exquise douleur que je sentais harceler mon sexe, qui explosait dans ma tête ! Je la sentais voyager de mon gland à mes couilles, en passant par toute la longueur de la hampe. Au bout d’un moment, ses ongles (ça ne pouvait être que ça !) sont remontés, de la base de ma bite jusqu’au dessous de mon gland. Une contraction énorme a pris naissance dans mes muscles abdominaux et a secoué tout mon corps. J’ai senti… vraiment SENTI, ses lèvres faire le chemin inverse jusqu’à la base de ma queue ! J’ai cru entendre comme un toussotement. Puis une de ses mains est venu malaxer mes boules, tandis que l’autre montait et descendait le long de ma tige, accompagnant le mouvement de piston de sa bouche. Je ne me rendais plus compte de ce que je faisais !

Elle m’a dit, plus tard, qu’elle avait eu beaucoup de mal à me maintenir plaqué au lit, tandis que je criais sans discontinuer. Que le premier jet de sperme avait manqué l’étouffer ! Une boule de lave en fusion a couru de mon cerveau à mon bassin, puis est remonté en sens inverse le long de ma moelle épinière, pour exploser en une gerbe d’étoiles filantes dans ma tête ! Elle m’a dit aussi avoir tout avalé, qu’elle avait décidé de le faire, quand l’idée de me sucer avait jailli dans son cerveau.

Elle a eu peur de m’avoir tué quand je me suis évanoui. Mais, tout de suite, elle a vu ma poitrine monter et descendre. Elle a posé sa tête dessus et a entendu mon cœur battre très fort et très vite.


Quand je suis revenu à moi, quelques instants plus tard, elle se tenait au-dessus de moi en me souriant. Elle caressait mon front, mes cheveux, mes joues. Elle m’a dit :



Je lui ai répondu d’un faible sourire : j’étais incapable de parler.



Je ne voulais pas dormir, mais la fatigue s’est emparée de moi et j’ai fini par sombrer.

Je me suis réveillé quelques temps plus tard. Je ne sais pas combien… Elle dormait toujours. Elle avait pris ma main dans la sienne, était couchée sur le ventre le visage tourné vers moi. Elle semblait si sereine !

Je me suis levé tout doucement ; je ne voulais pas la réveiller. Je suis allé faire à manger, j’avais une faim de loup ! Je me suis dit qu’une légère entorse à son régime ne lui ferait pas de mal ! On avait besoin de reprendre des forces. Je nous ai préparé une omelette dont j’ai le secret. Pendant qu’elle "prenait", j’ai jeté le café dans l’évier : il était "bouillu" ! Et comme on dit chez nous : "café bouillu, café foutu !" Je suis retourné dans la chambre après avoir coupé le feu sous l’omelette. Elle avait roulé sur le dos, avait les yeux grands ouverts.



J’avais du mal à parler. Ça me raclait la gorge. Je lui ai tendu la main, elle l’a prise.

Tout en mangeant nous avons parlé de choses et d’autres, enfin, surtout elle parce que ma gorge me faisait trop mal. Je buvais ses paroles : elle développait ce qu’elle avait commencé à me dire, apportant plus de précisions dans ses impressions et ses sentiments. Et plus je l’écoutais, plus je l’aimais !

Au cour d’un de ses silences, une question s’est imposée à mon esprit :



Elle s’est appuyé sur le dossier de sa chaise et a posé son pied droit sur la table.



Elle a reposé son pied par terre, m’a considéré, non sans une once de fierté dans le regard. Elle pouvait l’être ! D’ailleurs, moi je l’étais d’elle ! Ca m’a juste agacé un tout petit peu qu’elle me cloue le bec, comme ça. J’ai posé mes coudes sur la table, mis mon menton dans mes mains, lui ai souri doucement :



On a échangé un regard très amusé, juste avant de rire pour de bon ! Cela a marqué la fin du repas. Elle m’a regardé dans les yeux et m’a dit:



J’ai pris un air… limite blasé et ai répondu, en appuyant de mon doigt sur un point de mon abdomen :





… Le reste n’appartient qu’à nous…




Charlotte et Frédéric.