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Temps de lecture estimé : 14 mn
13/05/06
Résumé:  Les sumo ne sont pas inversement proportionnés et les fantasmes peuvent toujours se concrétiser. Suite et fin de l'aventure nipponne.
Critères:  fhh asie gros(ses) grossexe fépilée piscine hotel voir entreseins facial fellation anulingus préservati
Auteur : Ari Duparc            Envoi mini-message

Série : Aventures nipponnes

Chapitre 02 / 02
Le fantasme de Sayuri (2ème partie)



Marc s’était éveillé depuis au moins deux bonnes heures. La lueur de l’aurore traversait les stores de papier qui couvraient l’unique fenêtre de sa chambre. Il se leva. Takako dormait toujours. Il est vrai qu’elle n’endurait aucun décalage horaire.


Exténuantes ces aventures nocturnes au « Choices » et en plus suivies des leçons de Kama-Sutra après leur retour à l’hôtel. Son hôtesse de l’air favorite avait bien mérité son repos. Il la laissa dormir et descendit prendre le petit déjeuner après un passage bien mérité par la douche réparatrice. Les garçons de restaurant du Capitol-Tokyu s’activaient nerveusement autour des clients. Marc se choisit une table près du jardin Zen. C’était relaxant. Passés au râteau tous les jours, les petits cailloux blancs du jardin d’hiver étaient rangés en ondulations infinies. Le repas était copieux et portait le nom pompeux de « petit-déjeuner américain ». Omelette, saucisses et pommes de terre grillées, le tout arrosé de jus d’orange et de café. Voilà de quoi faire revivre son homme. En remontant vers sa chambre, Marc s’arrêta chez le fleuriste et choisit une rose Baccarat. Le réveil de Takako n’en serait que plus doux, pensa-t-il.


La chambre ressemblait à une compilation des films « la belle au bois dormant » et « la révolte du cuirassé Potemkine ». Le superbe corps de son amie était étendu en travers du lit, monopolisant l’entièreté du sommier. Les oreillers en bataille et les couvertures blanches tombées par terre accentuaient la tache noire que faisait son sac à main renversé, victime d’une quête précipitée pour des préservatifs. Le garçon ramassa l’édredon et recouvrit la belle endormie. Il déposa la rose sur le traversin ainsi qu’un petit mot et puis s’en alla.


Marc avait envie de revoir Akihabara. C’est un quartier consacré entièrement à la technologie. Ordinateurs, pièces de rechange, appareils multimédia y cohabitent avec les petits restaurants traditionnels. On les remarque généralement par leur simple banderole calligraphiée placée au-dessus d’une entrée souvent minuscule. La station de métro n’était plus très loin. Le jeune homme consulta le guide en anglais : il lui fallait changer trois fois de train. Malgré ce défi, il se mit en route vers le quartier qualifié « d’Electric-city ».


Takako se réveilla doucement reniflant le parfum de la rose déposée près d’elle. Elle se dit que Marc pensait décidément à tout. Elle vit le petit mot : il ne rentrerait pas avant 16h. Les épopées masculines dans les commerces électroniques avaient toujours une durée incertaine. Un peu déçue, elle appela le service d’étage, commanda un « brunch » (repas à mi-chemin entre le petit-déjeuner et le déjeuner soit en anglais breakfast+lunch) et passa sous la douche. Pendant que la pression d’eau stimulait ses sens, elle se rappela qu’un nouvel « Ofuro » (sorte de bain public très chaud) venait d’être installé au sous-sol de l’hôtel et décida de s’y rendre après avoir avalé son repas.


La salle de fitness du Capitol était pratiquement vide. Seul un employé assis derrière un bureau surélevé assurait la distribution des clés de vestiaires. La Japonaise se rendit au vestiaire femme et se changea. Heureusement, elle avait pris le maillot une-pièce bleu-marine portant la marque de son club de natation. Drapée d’une grande serviette blanche prêtée par l’hôtel, elle se dirigea vers la salle d’Ofuro. Le bain typique japonais était constitué d’une grande bassine ronde en chêne. Sous l’eau bouillante, un pourtour de bois permettait aux baigneurs de s’asseoir et se relaxer dans les tourbillons fumants. De petits hauts parleurs diffusaient une musique légère aux harmoniques nippons. La salle était presque vide. Un énorme sumotori était assis dans le bain les yeux fermés. À lui seul, il occupait les trois quarts de la surface aqueuse.


Takako hésitait, se gardant bien de vouloir déranger ce qui était considéré comme un dieu vivant. C’est vrai qu’au Japon, la pratique de l’Ofuro se fait en mixité. Elle rangea sa serviette de bain et descendit lentement vers la vapeur. De tout près, le sumo ressemblait à un gros bébé inoffensif. Ses énormes bras formaient un U sur les bords de la petite piscine. Ses mains caressaient en silence les quelques plantes vertes qui ornaient la circonférence de détente tout en faisant office de paravent naturel. Il ouvrit les yeux subitement, découvrant l’intruse qui le salua avec tout le respect que mérite un tel athlète au pays du soleil levant. Elle disparut dans le liquide odorant pour s’asseoir confortablement en face de lui. Takako se relaxait enfin. L’eau bouillante commençait à lui faire l’effet escompté. Elle n’était cependant pas complètement plongée dans le bain et remarqua qu’une seconde planche équipait le contour. Elle s’y assit afin que seule la tête sorte de l’eau. Elle ne pouvait s’empêcher de fixer le gros bonhomme. Bien qu’assis au même niveau que Takako, l’eau ne lui arrivait qu’au nombril. Elle rit intérieurement de la situation.


Kitayama-san était contrarié par la présence de cette fille. Lui qui croyait prendre son bain relaxant en toute quiétude. C’était raté. Les moments de solitudes étaient devenus rares pour le jeune sumotori. Depuis qu’il était Ozeki et candidat bien placé pour la première étape vers le titre suprême de Yokozuna, il était devenu fort populaire et à ce titre reconnu partout au Japon. Il avait bien cru pouvoir se faire un petit plaisir rapidement profitant des effets de la loi d’Archimède. L’eau allégeait considérablement ses efforts, car avec ses 200 kilos, il n’arrivait plus à s’occuper de son sexe. Il s’était même enhardi à retirer ses bandes de tissu blanc qui lui servaient de maillot. Maintenant, il ne pouvait plus bouger à cause de cette présence inopportune.


La jeune fille regardait avec fascination la collection de plis le long du corps de son voisin de baignade. Son regard s’arrêta sous le nombril du gros bébé. Elle se rendit alors compte qu’elle avait probablement interrompu quelque chose d’intime. C’est alors qu’elle remonta le regard vers son visage gardant sa propre bouche figée entre la surprise et la désolation. Kitayama-san se releva soudainement avec la grâce d’un Boeing 747 qui décolle, découvrant un sexe énorme qui pendouillait tristement entre ses grosses cuisses. Avalant difficilement sa salive, Takako se tortillait dans sa position délicate.



Elle ajouta victime d’une pulsion :



La jeune Japonaise ne reconnaissait plus la voix qui sortait de sa propre bouche. Comme mue par une force invisible, elle plongea ses petites mains vers l’entrejambe submergé et tira sur la peau, découvrant un gland rougeâtre gros comme une petite pomme. Elle commença à le masturber. Le sexe était toujours aussi mou, mais il avait considérablement grandi. Elle n’en avait jamais vu d’aussi gros. De plus en plus confuse, la jeune fille se concentrait sur ce qu’elle estimait être sa réparation. Elle se plaça devant lui, s’agenouillant sur le fond. Elle regarda le gros membre flotter devant elle. Elle se mit à le masser entre ses seins, après avoir fait glisser les bretelles de son maillot. À chaque aller-retour, elle prenait le gland dans sa bouche, s’écartant les mâchoires de manière indécente.


Accroché au bord du bassin de bois, le Sumotori ne réfléchissait plus. Il soufflait et tremblait de toute sa graisse. Le contact de ce membre énorme qui grandissait entre ses seins et en partie dans sa bouche, éveillait chez elle quelque chose de honteux et excitant à la fois. Elle baissa les yeux. Ce qui avait été une chose molle se dressait maintenant plus haut que le nombril du sumo. Une colonne raide et gorgée de sang dont elle sentait la dureté entre les doigts. Elle se dit fièrement qu’elle en était la cause ! Le gros soufflait comme un phoque. Il lui empoigna la nuque et pesa pour qu’elle fasse entrer quelques centimètres de plus dans sa bouche. Elle sentait ses mâchoires se distendre. Pendant qu’il se démenait, ses mains essayaient de se faufiler sous le maillot de la provocatrice. Elle sentit ses gros doigts forcer son sexe et se dit que s’il insistait, elle n’aurait pas la force de résister tant l’excitation la gagnait.


Au moment où elle commençait à désespérer, il poussa un cri étranglé et son corps se mit à trembler. Son sexe tressautait nerveusement. Elle devina qu’il avait commencé à jouir. Elle n’eut pas le temps de retirer sa bouche et reçut tout sur le visage. Il se tordait en agrippant ses seins, son sexe, ses cuisses. Et puis, tout d’un coup, il retomba enfin repu. Elle se précipita hors du bain, déambulant sur les quelques marches de bois, rouge de honte. En rajustant son maillot, elle courut vers les douches laissant derrière elle l’Ozeki affalé.


Sayuri se promenait dans la grande avenue bordée d’arbre d’Omote-Sando. Ce quartier est un peu l’équivalent japonais des Champs Élysées. Elle s’activait afin de retrouver ce petit antiquaire de la Takeshita Dori (rue Takeshita) juste avant le parc de Yoyogi. Elle y avait remarqué une série de Netsuke (sorte de boutons de vêtements traditionnels) gravés de dessins érotiques. La jeune femme s’était décidée le matin après s’être remis des émotions que lui avait procurées le jeune Européen du « Choices ». Elle lui ferait envoyer ce cadeau non seulement en signe de reconnaissance, mais également avec le désir secret de le revoir… seul de préférence et sans témoin. Elle arriva devant la devanture de l’antiquaire et poussa la vieille porte de bois, bien décidée à se procurer cette magnifique série.


Marc n’en pouvait plus. Il commençait à ne plus sentir ses jambes. Les anses de corde des deux grands sacs remplis d’achats probablement inutiles lui coupaient la circulation sanguine dans les mains. Le jeune homme se mit à la recherche de la station de métro la plus proche. Après une demi-heure de voyage, il ressortit de terre à Akasaka, le visage défait par l’effort rêvant d’une bonne bière bien fraîche et du calme de sa chambre au Capitol.


La chambre était à nouveau impeccable grâce au service méticuleux des femmes d’étage. La rose avait disparu et un nouveau petit mot remplaçait celui qu’il avait écrit le matin. Takako était rentrée chez elle en hâte. Elle partageait un appartement à Narita avec une collègue. Il lui fallait deux heures de route quand il n’y avait pas trop d’embouteillages pour rejoindre son domicile. Elle promettait de le revoir le lendemain afin de passer ensemble la dernière soirée de son séjour. Il fut un peu surpris de cette soudaine disparition et se dit que son amie devait avoir une bonne raison, qui ne le concernait probablement pas.


Le témoin de messagerie clignotait sur le panneau de contrôle futuriste de la table de nuit. Marc avait reçu un colis et la réceptionniste demandait quand on pouvait le lui livrer. Il pensa à Takako qui avait sûrement eu une crise de fièvre acheteuse. Pas plus de deux minutes plus tard, Marc déballait une superbe collection de Netsuke accompagnée d’un bristol rédigé en anglais sans signature. Il était mystérieusement invité à se rendre ce soir dans un Ryokan (hôtel traditionnel japonais) pour le dîner. C’est dans le quartier d’Ueno. Pas très loin de l’hôtel, il allait falloir reprendre le métro et cela ne l’enchantait guère. Mais la curiosité fut plus forte que la lassitude. Marc se dit qu’il sortirait un peu plus tôt. Il lui restait trois heures pour se reposer avant cette nouvelle aventure. Qui pouvait bien l’inviter ? Il ne connaissait personne à part Takako. Bizarre et excitant à la fois, deux ingrédients de suspense que le garçon adorait.


Le convoi de la ligne Marounouchi brinqueballait en direction d’Ueno. Marc était pensif. Qui pouvait bien l’attendre au Ryokan ? La voix nasillarde du conducteur annonça Ueno. Il était temps d’y aller. Dans sa précipitation, il faillit oublier le petit cadeau acheté à Ginza. La société d’exploitation de la ligne rouge possédait bien un rayon des objets trouvés, mais personne n’y allait jamais. Trop risqué. Les Japonais n’aiment pas perdre la face. Ce n’était pas le cas du jeune homme, mais il était déjà en retard. Alors, autant éviter les aggravations.


La Limousine s’éloignait en silence laissant une frêle silhouette devant le Katsutaro. Le Ryokan avait été ouvert voilà quarante ans et servait à toutes sortes d’hébergements. Cela allait de l’employé resté coincé en ville jusqu’au couple illégitime en quête d’un abri éphémère en passant par le groupe de jeunes branchés par les nocturnes sur Internet. La réception dégageait un air intime et pratique à la fois. Une hôtesse d’accueil accompagna la nouvelle venue jusqu’à sa suite. D’autorité, l’employée s’empara du petit sac de voyage Louis Vuiton de la cliente qui donna ses instructions tout en marchant.


Sato avait enfin pris une initiative et cela le rendait tout excité. Habitué à suivre les ordres de ses patrons, il croyait avoir définitivement perdu ce précieux sens. Il gara la limousine à vingt mètres du petit Ryokan et attendit. Il aperçut subitement une ombre grise grandissant sur le trottoir animé. C’était Marc qui cherchait une enseigne lumineuse et était déjà passé trois fois devant la plaque de cuivre sans la voir. Il commençait à se désespérer lorsqu’il remarqua « Annexe Katsutaro » écrit en petites lettres sous les Kanji (caractères japonais) calligraphiés en plus grands sur la plaque. Il s’engouffra nerveusement dans l’entrée lumineuse. Le chauffeur laissa son véhicule et se dirigea vers l’hôtel. Il scruta la réception déserte et entra à son tour.



Devant l’évidente tenue de chauffeur, l’employée demanda comment elle pourrait l’aider.



Après une courte recherche, l’employée ne trouva pas de mention pour un hébergement de chauffeur dans le contrat Sugiyama. Il était pourtant courant d’octroyer une petite chambre de repos pour le personnel d’accompagnement. Elle ajouta une courte mention et en quelques touches enfoncées sur le clavier, Sato reçut une clé magnétique donnant un accès à la chambre voisine de sa patronne.


La lumière tamisée déformait les contours de la jeune femme assise dans la position du lotus. Son ample kimono rouge sang l’entourait reposant en larges plis luisants. Marc fit glisser la porte de bois et referma le loquet de cuivre. Il voulut saluer la personne, mais se retint de perturber le silence pesant. Un parfum omniprésent raffinait encore l’atmosphère. Sayuri se retourna les yeux baissés et se courba en signe de bienvenue. Le jeune homme ne pouvait se tenir droit contraint par la hauteur limitée du plafond de soie. La jeune femme se releva et l’invita vers la salle d’eau sans dire un mot. Il remarqua que l’eau tourbillonnait dans le bain déjà chaud. Elle le déshabilla lentement et lui indiqua un tabouret de bois. Il comprit qu’il fallait s’y asseoir et s’exécuta en tremblant imperceptiblement. Il avait maintenant reconnu la femme de la vitrine du « Choices »


Son hôte se saisit d’une sorte de tuyau d’arrosage et commença à l’asperger délicatement. Il sentit une brosse lui masser le dos. Le savon moussait abondamment. Les mains de la femme du parrain s’activaient sur la peau de l’européen. Elle le rinça et l’invita à se plonger dans l’eau bouillante. Un immense sentiment de bien-être s’empara de son corps. Marc ne s’étonnait même plus de l’étrangeté de la situation. Tout paraissait normal. Sayuri sortit de la salle de bain laissant le garçon sur un nuage. Elle réapparut munie d’un petit plateau noir bordé d’or supportant une carafe de saké et une petite tasse de porcelaine. Le jeune homme regardait les gestes légers des petites mains qui servaient la boisson. Il but le contenu en plusieurs fois. C’était délicieux. Non seulement s’agissait-il d’un Saké millésimé, mais le contexte ajoutait un goût inégalé au plaisir. Le plateau fut rangé avec minutie.


Marc sortit de l’eau avec peine. Il sentait ses jambes se dérober sous son poids. Équipée de petites pièces en peau de chamois, la Japonaise sécha le corps dans ses moindres détails. Il sentait le regard brûlant de la belle Japonaise. Elle le revêtit d’un Yukata de lin blanc quadrillé de bleu marine. (L’équivalent du pyjama pour homme). Le frottement du tissu sur ses organes nus commençait à l’exciter.


On avait apporté une table basse garnie d’un repas complet. Les « Suchi » (poisson cru sur lit de riz) et « Sashimi » (idem sans riz) étaient disposés sur un plateau rectangulaire de bois. Un panier débordait de légumes frits (Tempura). L’inévitable bol de soupe de soya (Misoshiru) fumait à côté d’une grande bouteille de bière Asahi. Installés sur le tatami (natte), ils admiraient le jeu de couleurs de cette nourriture. La faim du regard comblée avant celle du ventre. Placé sur son côté, Sayuri manipulait une paire de grandes baguettes de bois s’assurant que son fantasme masculin ne manque de rien. Elle savourait le plaisir de cet homme.


À la fin du repas, elle se pencha afin de ranger la table basse. Marc devina plus qu’il ne vit sa nudité sous le superbe vêtement de soie. Pendant qu’il terminait sa bière, il sentit une main chaude lui caresser l’entrejambe. Les yeux fixés sur les plats vides, la jeune femme serrait le sexe grandissant de son gaï-djin. Elle trembla et s’évanouit presque tant ce geste l’émouvait.


Un mur de papier séparait la chambre de Sato de celle de sa patronne. Il avait fait coulisser la petite porte de service suffisamment pour obtenir une vue imprenable sur la chambre. La scène commençait à devenir intéressante. La vue de cet homme venu de loin en train de se faire tripoter par sa maîtresse le mettait dans tous ses états. Mais cela ne faisait qu’amplifier sa frustration de longue date. Il ne fallait pas le prendre pour un idiot, il savait très bien pour quoi il conduisait son employeur et sa femme dans ces endroits, disons, « spéciaux ». Ce soir, c’était l’heure de la récompense. Son audace le grisait et il se remit à espionner.


Le sexe tendu du jeune européen émergeait de l’enchevêtrement de tissu posé sur le tatami. La main féminine s’activait de plus belle. L’épouse devenue infidèle se tournait vers son amant. Toujours assise en position du lotus, elle défit son ruban de soie laissant apparaître une paire de seins légèrement en forme de poire et surtout une fente lisse d’où Marc pouvait voir couler un peu de cyprine. Secouée par l’émotion, Sayuri se laissa tomber telle une baudruche qui se dégonfle. Le kimono écarlate recouvrait maintenant le sexe du garçon. Il sentit un souffle chaud lui caresser les poils. La bouche en feu se saisit du bout de son membre gorgé de sang et resta immobile un long moment comme pour mieux en apprécier le goût. Elle suçotait la pointe ne parvenant pas à l’insérer dans ses petites lèvres tandis que ses mains s’activaient sur ses couilles. La main descendue un peu plus bas fut suivie par la bouche. Marc bascula en arrière. Le chauffeur aperçut avec stupéfaction la tête de sa patronne. Elle léchait avec application la petite ligne séparant les couilles de l’anus, s’attardant sur le petit trou pendant que ses doigts continuaient à branler le sexe de l’homme prêt à exploser.


Sayuri savait procurer du plaisir à un homme. Elle raccorda à nouveau sa bouche au tuyau dressé à son maximum, son petit index pénétrant l’anus jusqu’à la garde. La pine de Marc se mit à osciller et raccordée à la petite bouche, elle se vida dans gorge de madame Sugiyama. Le jeune homme voyait des étoiles voler partout. Il ne bougeait plus. La Japonaise, qui lui nettoyait la bitte avec une lingette humide, se laissa glisser sur lui. Son sexe qui s’ouvrait comme une fleur tenta à plusieurs reprises de s’empaler. La lubrification abondante eut raison de la différence de taille et le bâton de Marc entra lentement dans le ventre impatient de la belle Asiatique. Elle avait des spasmes d’une puissance incroyable. Sayuri manquait d’air, ce qui ne l’empêchait pas de se faire coulisser sur le piston mouillé. De petits couinements sortaient de sa bouche grande ouverte. Elle se raidit et retomba sur son bel amoureux en tremblant.


Marc fut réveillé par des secousses. Son esprit était toujours embrumé. Il sentait un corps remuer de haut en bas par-dessus le sien. Il n’arrivait pas à focaliser sur ce qui se passait. Puis le visage crispé de Sato lui apparut. Le torse du chauffeur oscillait d’un mouvement pendulaire. Un flot d’adrénaline acheva de le réveiller lorsqu’il se tourna vers le grand miroir disposé contre le seul mur de béton de la chambre. La vue était surréaliste. Sayuri était étendue sur lui, à plat ventre et toujours endormie, le kimono relevé découvrant entièrement son pâle postérieur. Le chauffeur agenouillé sans pantalons se masturbait comme un fou en se mordant les lèvres. Marc pouvait voir ses grosses couilles poilues se frotter au petit cul tout rond de la jeune femme endormie. L’intrus sursauta se sachant découvert. Cela ne l’empêcha pas d’émettre un cri digne d’un Samouraï à l’assaut : il se mit à asperger les fesses et le dos de sa patronne, la souillant de longs jets blanchâtres. Ensuite, il se retira de notre chambre avec les yeux exorbités et un doigt en travers des lèvres en signe de promesse de silence.


L’aurore se pointait une fois de plus au Capitol-Tokyu. La douce lumière réveilla Marc lentement. En prenant sa douche, il se demandait toujours s’il n’avait pas rêvé l’épisode de la soirée passée. En s’habillant, il sentit quelque chose de dur dans sa poche de jean. Il retira une enveloppe contenant un bristol calligraphié en japonais. Il fut un peu déçu, car la longue lettre était rédigée en japonais. Qu’à cela ne tienne, il demanderait à Takako de la lui traduire. Encore que cela puisse s’avérer problématique. Il reporta la décision au soir et se prépara pour une nouvelle journée.


Sayuri était assise devant le petit lac du parc Meiji. Elle s’était levée très tôt pour voir le soleil naissant. Ses yeux brillaient de mille feux. Elle se sentait bien. Elle se dit qu’après tout on pouvait toujours réaliser ses fantasmes, même au Japon. Elle n’était pas la seule à le penser. Quelque part en ville, malgré les grands embouteillages matinaux, un chauffeur affichait un large sourire.