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n° 10441Fiche technique20011 caractères20011
Temps de lecture estimé : 13 mn
22/05/06
Résumé:  La musique adoucit les moeurs... Les bars rassemblent les gens. Et le digicode est le dernier obstacle à nos envies...
Critères:  hh jeunes collègues ascenseur caférestau amour voir massage intermast fellation préservati hdanus hsodo
Auteur : Sofie  (Où commencent les mots, commence la passion)            Envoi mini-message
Mon membre et chair

Impatient et excité, voilà mon état en ce moment. Je m’agite dans tous les sens pour être prêt à temps et ne pas être en retard à ce rendez-vous. Je dis ce rendez-vous, je devrais sûrement dire LE rendez-vous ! Enfin, j’ai obtenu un rancard avec Nicolas, on s’est croisé si régulièrement dans les couloirs de la radio. Oui, la radio, car je suis animateur radio ! Et Nicolas est quant à lui avocat au service juridique de notre radio.


Notre rencontre fut très simple, dans un cadre purement professionnel. En effet, on devait se voir au sujet du podcast et des problèmes juridiques que cela engendre et comme mon émission, qui marche assez bien je dois le dire, va être podcastée et accessible sur le site de la radio, alors autant être au courant des règles en vigueur.


Je me souviens parfaitement de la première rencontre. Pas du tout à l’aise avec ce genre de chose et en plus une rencontre avec le service juridique ! Le service que tout employé désire le moins voir, avec le service comptabilité. Dans les deux cas, quand on y va c’est souvent une mauvaise nouvelle qui se traduit par un remplissage de cartons et le sourire narquois du nouveau qui se pourlèche les babines d’avance en observant votre (ancien) bureau ! J’étais persuadé de tomber sur un vieux con qui allait me parler un langage de termes latins ou chinois !


Ma surprise fut grande lorsque j’ouvris la porte du bureau. Je rentre et là j’aperçois Nicolas pour la première fois. Et quel dommage que ce n’était que la première jusque-là. Nicolas est grand, d’une large carrure accentuée sans doute par son costume. En revanche, pour ce qui est de son teint mat et de son regard noir ravageur, le costume n’y est pour rien ! Mignon et service juridique, compatible ? Depuis ce jour, oui !


Nous étions tous les deux timides au début. Moi, par habitude, j’ai besoin d’un micro pour être à l’aise et lui, nerveux de rencontrer et de pouvoir parler à l’animateur de radio plus qu’à l’homme, car après notre première rencontre de travail, il s’est laissé aller à cette confidence.



Je le confesse, c’est peut-être une phrase bateau, mais quand elle vient d’un étalon en costume très bien taillé, elle fait son effet.


À partir de ce jour, je me suis débrouillé pour croiser, par pur hasard, ce fameux Nicolas dans les couloirs et lui esquisser un sourire et signe de tête discret, mais inquisiteur à la fois.


Nous nous sommes revus une seconde fois pour régler les derniers détails juridiques et au cours de cet entretien, je remarque un CD ouvert à côté d’un petit meuble. Plus par réflexe professionnel qu’autre chose, je scrute la pochette et rapidement, je trouve de quel artiste il s’agit, Nedse ! Parfait, j’ai un prétexte pour parler d’autre chose que du boulot et en plus, il s’agit de musique, un domaine où je me sens à l’aise. J’en profite aussitôt pour lancer la conversation là-dessus et à ma grande surprise, je m’aperçois que Nicolas est également assez calé. Décidément, il me plaît de plus en plus.


Deux semaines s’écoulent, nos rencontres « fortuites » dans les couloirs se faisaient plus rares et nous n’avions plus de raison de nous concerter, le dossier podcast étant fini. Et c’est là que le destin a décidé de me donner un coup de pouce. En effet, pour mon émission, j’ai souvent eu l’occasion d’inviter des groupes et leur demander notamment de faire un petit concert acoustique. Et voilà, j’ai invité Nedse à participer à l’émission. Un très bon prétexte pour aller dans le bureau de Nicolas et l’inviter à venir dans le studio pendant l’émission.


L’émission se passe à merveille, même si j’avoue être un peu plus nerveux qu’à l’habitude et ce n’est pas à cause de la réputation sulfureuse du groupe NEDSE que je reçois, mais plutôt en raison du séduisant jeune homme qui se trouve au fond du studio, Nicolas !


Lorsque tout est fini, une main se pose sur mon épaule, je me retourne surpris et m’aperçois qu’il s’agit de mon avocat préféré ! Il est tout sourire, je sais très bien que c’est en raison de la venue de l’un de ses groupes préférés, mais intérieurement je me mens en pensant que c’est moi qui le mets dans cet état. Nous discutons et il me remercie pour l’avoir invité et lance cette phrase désormais culte pour moi :



Je n’espère qu’une chose, qu’il dise « oui » et rien d’autre que « oui »…


Et nous voici au jeudi soir. Moi dans la salle de bains à retoucher pour la énième fois mes cheveux qui ne veulent vraiment pas se mettre comme je le désire. La saleté d’horloge qui ne cesse d’accélérer le temps pour me mettre simultanément la pression et en retard ! Plus le temps de me regarder dans la glace, à peine celui de mettre un blouson et de filer au rendez-vous.


J’arrive en retard, légèrement, juste histoire d’avoir un avantage psychologique sur ma victime. Ascendant qui ne dure que l’instant d’une seconde, car lorsque je vois Nicolas, je fonds. Il faut dire que le contraste est saisissant, il est passé du costard de premier choix au tee-shirt converse. Certes, j’aurai dû y penser, au Black Wave on rentre difficilement en costard.


La soirée se passe sous les meilleurs auspices, nous parlons de tout et de rien, de comment il s’est retrouvé à bosser pour une radio et un peu la même chose pour moi ! Ce qui est surprenant, c’est que Nicolas a lui aussi fait de la radio quand il était plus petit et que c’est un mordu de musique tout comme moi. Nos échanges de regards se font plus complices. On dévoile notre intérêt pour l’autre par un regard appuyé, un sourire ou un silence. Je plane quand il me regarde droit dans les yeux avec tout le charme qu’il peut dégager.


Il faut absolument que je trouve un moyen de l’emmener chez moi. Il me plaît énormément, il a un je ne sais quoi qui me titille en moi. C’est au fil de la conversation que je trouve le moyen de faire venir Nicolas chez moi, pour boire un dernier verre et faire plus ample connaissance dans un cadre plus intime.



Il termine sa phrase et fait mine de se lever.


Pour « toi », à l’instant même où il prononce ce mot, mon cœur s’emballe. D’autant qu’il me regarde encore droit dans les yeux, j’ai l’impression d’entendre résonner dans ma tête ses derniers mots, « pour toi », « pour toi »…


Nicolas se fige un instant, voyant que je reste collé sur le tabouret du bar. Il incline sa tête, il me fait une moue à la Hugh Grant, irrésistible, je quitte mon tabouret et enfile ma veste. Direction mon appartement, j’ai réussi, tout se passe à merveille…


Pour aller chez moi, nous prenons chacun notre voiture et il me suit pour la route. J’avoue avoir du mal à me concentrer sur le chemin. Dès que j’en ai l’occasion, je regarde dans le rétro pour voir la silhouette de Nicolas juste derrière moi, assis dans sa voiture. Je ne cesse de le regarder et j’ai l’impression qu’il fait de même, nos regards se croisent par rétros interposés. Heureusement que nous arrivons vite chez moi, car il m’est de plus en plus difficile de conduire correctement. Chacun trouve une place pour se garer et l’on se retrouve au pied de chez moi devant le digicode. Lorsque je tape le code d’entrée, je sens la présence de Nicolas, bien plus proche que de raison, j’en suis persuadé. Son souffle se loge sur ma nuque. Je suis tellement troublé que je me trompe une première fois pour taper mon code. Tant mieux, cela me permet de profiter encore un petit peu de ce moment, de sa présence. Nous entrons.


Béni soit l’ascenseur ! Un espace clos, où l’on est serré sans pouvoir éviter le regard de l’autre. Et nos yeux se croisent à de multiples reprises. D’abord furtivement, puis de plus en plus appuyés. Le silence est pesant, les sous-entendus que nous échangeons encore plus. Clang !


Le temps des soupirs est fini, l’ascenseur s’est arrêté et nous voici devant la porte de mon appartement. Nous entrons doucement dans le couloir. Je me retourne pour appuyer sur l’interrupteur et faire jaillir la lumière. Je suis face à face avec Nicolas, ma main est tendue pour appuyer sur le bouton. Nous nous observons sans trop oser respirer. Soudain, Nicolas appose sa main sur la mienne au moment même où j’allais allumer. Il serre ma main de manière virile et ferme, mais sans aucune douleur. Puis il me dit d’une voix calme et contrôlée, pleine d’assurance.



Il a à peine fini sa phrase qu’il approche son visage du mien, sa tête s’incline doucement. Une sorte de main invisible me pousse à agir de même. Nos lèvres sont toutes proches et enfin elles se rejoignent. Le rêve est exaucé.


Ce premier baiser, je ne suis pas prêt de l’oublier. Puissant, fort une pulsion réciproque. Ce premier baiser est suivi de plein d’autres qui nous entraînent jusqu’à mon canapé. En passant, Nicolas se cogne sur ma table basse. Je le regarde, il me répond par un sourire. Décidément, il est très craquant en toute occasion. Cette maladresse lui rajoute du charme, comme s’il en avait besoin.


Assis, sur le canapé, on s’embrasse, on commence nos premières explorations sur le corps de l’autre. Ses mains passent à plusieurs reprises sur mes cuisses, se rapprochant peu à peu de la bosse de mon pantalon. Mes doigts appuient sur sa main et la guident vers cette bosse pour qu’il comprenne mon état d’excitation. Je retire ma veste et déboutonne les premiers boutons de ma chemise. Nicolas, passe sa main sous ma chemise et caresse mon torse. Je suis persuadé qu’il peut entendre les battements fous de mon cœur. Je retire sa main et l’embrasse, puis je lèche le bout de ses doigts de manière suggestive et non équivoque sur mes futures intentions. Il est assis sur le canapé, je lui enlève son t-shirt et me mets à genoux entre ses jambes. Ma main caresse son torse, ses pectoraux bien dessinés, puis son ventre et enfin sa ceinture. Tout en le fixant dans les yeux, je défais cette lanière de cuir. C’est au tour de sa braguette d’être descendue, lentement pour l’attiser un peu. J’aperçois le renflement de son jean qui renferme le sujet de mes futures convoitises. Lorsque j’ouvre son pantalon, son boxer gonfle encore plus. Je masse son sexe à travers cette étoffe. Nicolas se décontracte sur le canapé et il me regarde de manière suppliante, il veut que je le délivre. D’un geste habile, je sors sa verge. Adorable bout de chair dont j’abaisse le petit chapeau pour admirer son gland illuminé par une goutte sur sa pointe. Sans trop me poser de questions, je me mets à lécher le bout de son sexe.


Nicolas commence à gémir, j’apprécie cela et augmente le rythme de ma gâterie. Tout en suçant son sexe, je le branle d’une main ferme. Lorsque Nicolas semble remuer un peu trop, montrant qu’il n’est pas loin du point de non-retour, je ralentis, puis repars plus rapidement. Ce jeu dure quelques agréables minutes. Je savoure le goût de sa chair. Tendrement, par moments, Nicolas entremêle ses doigts dans mes cheveux blonds.


Las de ce petit numéro ou plutôt impatient de passer à la suite, je lui ôte totalement son pantalon et son boxer. Il est nu face à moi, face à mon désir grandissant. Je me lève. Debout et habillé devant lui, j’ai un léger sentiment de supériorité, je savoure cet instant égoïste, puis je lui prends la main et l’embrasse à pleine bouche.



Je le tire du canapé et l’emmène vers ma chambre où, en plein milieu, trône mon lit. Dans les bras l’un de l’autre, on se jette dessus. Nos baisers se multiplient, tout comme nos effleurements de plus en plus osés. Dans nos enlacements incessants, ma chemise atterrit sur le sol. Les doigts de Nicolas redessinent les courbes élancées de mon torse imberbe et de ma peau légèrement bronzée. La bouche de Nicolas mordille mon cou et glisse sur mes tétons, mon nombril. Arrivant plus bas, mon partenaire passe sa langue sur le rebord de ma ceinture. Ensuite il s’attaque à mon pantalon, avec mon aide. En quelques torsions et précipitations, je me retrouve à mon tour nu. Nicolas se saisit de ma bite et la décalotte doucement, puis il me masturbe en imprimant un rythme croissant.


Je m’agite à présent sur le lit, plié de plaisir, le souffle accéléré, les premières sueurs commençant à venir. Mon compagnon remonte à ma hauteur tout en continuant à combler mes ardeurs par sa divine branlette. Je me mords la lèvre et voyant cela il sourit. Puis il murmure à mon oreille :



Pour toute réponse, j’enserre délicatement sa main qui me procure du plaisir afin qu’il s’arrête. Je roule sur le lit et sors de ma table de chevet un préservatif et un gel. Nicolas se saisit de la capote et me tourne sur le dos. Il commence un massage langoureux, peu à peu je me détends et oublie son doigt qui applique du gel sur ma fleur de rose. Son majeur tournoie autour de mon entrée et subtilement il commence à appuyer au fur et à mesure de ses rondes pour s’immiscer plus en moi. Je pousse un léger grognement pour lui faire comprendre que je ne suis pas un grand amateur de cette caresse. Je laisse échapper entre mes dents, dans un unique souffle.



Je sens Nicolas remuer un peu au-dessus de moi, puis je me positionne plus ou moins en levrette. Son gland glisse entre mes fesses. Je me détends au maximum, je pense à mon futur plaisir, à notre étreinte imminente. Nicolas écrase mes fesses avec une de ses mains, cela m’excite. Sa verge s’appuie sur mon anus, c’est un mélange de douleur, d’envie et de bonheur. Le bassin de mon amant avance doucement en moi. Au fond de moi, son sexe semble me remplir dans tout mon ventre. La douleur est en partie due à une faible appréhension, seule une sensation de bien-être reste. Je pousse un gémissement tendre pour lui faire comprendre que je savoure l’instant et surtout qu’il peut intensifier le mouvement de ses hanches.


Sa verge coulisse en moi, tout en profondeur. Il la ressort presque sur chaque mouvement de recul. J’adore. Mon amant pose ses mains de chaque côté de ma tête, comme deux puissants piliers. Mon partenaire s’avère être un très bon amant. Il me pénètre vigoureusement, sans aucune brutalité. Son sexe va-et-vient en moi, procurant des frissons sur mon échine et une brûlure dans mon bas-ventre. Il me prend jusqu’à la garde, ses testicules butent sur mes fesses rebondies et fermes. Je gémis ou mords la couverture du lit pour tenter de retenir plus d’un cri. Son sexe enflamme mon intérieur, c’est un mélange complexe de mal et de satisfaction. Une douleur agréable ou un plaisant mal. Dès fois, son gland part au plus profond de moi, allant jusqu’à flirter avec ma prostate. Une barrière électrique se dessine dans mon estomac. Parfois, il me griffe le dos, me donnant une onde de plaisir supplémentaire.


Maintenant, il me fait l’amour avec toute son énergie. Lui aussi, commence à gémir. Le lit est secoué. Les lattes grincent, j’adore ce bruit, il m’excite encore plus. Nicolas enserre mes fesses dans ses mains. Cela ne fait qu’accroître mon plaisir. Je sens d’autant mieux sa verge en moi me faire subir mille saveurs. Nicolas donne de grands coups de reins, collant son corps moite sur le mien.



Il me foudroie de derniers assauts terribles qui me mettent dans un état proche de la jouissance. Enfin, son sexe délaisse mes fesses. Je ressens une sorte de vide en moi. Mais ce n’est pas fini. Je me retourne, toujours en restant allongé, mais sur le dos à présent. Je retire le préservatif et masturbe très rapidement mon amant, de manière presque effrénée.



Tout en lui faisant cet aveu indécent, je lui décoche un sourire mi-coquin mi-pervers.


Sans doute étonné par mon fantasme, il ne réagit pas de suite. Puis, il prend sa bite et se branle devant moi, très rapidement, en serrant fortement son sexe extrêmement tendu. Nicolas pointe son gland et pousse un grognement, puis il jouit sur moi. Son sperme jaillit sur mon ventre et sur mon sexe. Il pousse plusieurs cris et semble se soulager fortement sur moi et surtout sur ma verge.


Je suis comblé de ce petit fantasme. Son sperme se colle sur mon gland et sur toute la longueur de ma bite. Nicolas est à genoux et me regarde faire. Il paraît soulagé, épuisé, mais aussi très content d’être dans le rôle du voyeur. Devant lui, le sexe recouvert de son sperme, je me branle. Terriblement excité par tout cela, j’entame une branlette zélée. Sa semence agit comme un lubrifiant. Des premiers tremblements me signalent ma jouissance proche. Soudain, la tête en arrière, je pars dans un cri rauque qui s’arrête net. Je jouis intensément. Déversant tout mon bien-être sur mon ventre déjà maculé en partie de celui de mon partenaire qui ne perd pas une miette de ce spectacle.


Courbaturé de partout, je m’affale sur le lit. Nicolas se place à mes côtés. Nous reprenons notre souffle tant bien que mal. Sans dire aucun mot, nous savourons ces premiers instants après nos ébats. C’était fabuleux, il y a déjà une harmonie, une complicité entre nous.


Je m’amuse à passer mes doigts sur le mélange de nos semences. Puis je me redresse en partie sur le lit et annonce à Nicolas.



Tout en me répondant, il me regarde et une fois de plus me lance un de ses regards dont il a le secret depuis le début de la soirée qui ne fait que continuer…