n° 10459 | Fiche technique | 13099 caractères | 13099Temps de lecture estimé : 8 mn | 29/05/06 |
Résumé: Un homme volage aux pensées tourmentées, une femme aux rondeurs assumées, une étincelle. | ||||
Critères: fh copains jardin cérébral fellation cunnilingu humour | ||||
Auteur : Cupid Come Envoi mini-message |
Rémi jeta un nouveau regard vers la droite. Elle souriait. Ses dents étincelaient. Une nouvelle fois l’éclat de sa peau noire l’émerveilla.
Putain. C’est pas croyable. Qu’est ce qu’elle peut bien trouver à Hervé ? Elle est vraiment canon. Hum, ses mains. Toutes fines, toutes douces. Rha je suis sûr que sous son air timide elle sait s’y prendre avec un mec. Comment le rendre cinglé. Avec ce sourire en coin là elle me rendrait dingue. Merde. Et c’est cet idiot qui la baise. C’est dégueulasse. Bon, et ses seins ? Moui, ça m’a pas l’air mal tout ça. Fais gaffe quand même, sois discret. Putain elle est vraiment belle. Une princesse africaine. Me frotter contre elle là. Elle me couperait presque l’envie d’être vulgaire. Allez faut pas déconner. Ce serait ma copine je la vénèrerais, je serais doux et attentionné. Mais merde ça lui fera les pieds. Oh et je suis con, elle en saura jamais rien. Rassemble tes pensées. Oui, voilà. Hum ses mains qui caressent ton torse, son sourire timide la tête baissée. Elle sait très bien où elle veut en venir. Elle s’enhardit et caresse ton jean. Sourire coquin quand elle relève la tête, la main sur tes couilles à travers le pantalon.
Ah j’aimerais bien voir son cul là. Il faudrait qu’elle se lève. Tout comme j’aime, j’en suis sûr. Pas maigrichon comme cette conne de Valérie, juste ce qu’il faut de chair pour bien s’agripper. Merde, Hervé. Il faut que je la baise absolument. Qu’est ce qu’elle lui trouve ? Oh mais écoute-toi, en train de dénigrer tous tes potes. Ouais mais là j’en peux plus, je contrôle plus. Merde faut qu’je baise.
Rha putain, cette grosse conne de Valérie. Merde, j’étais en train de… Bon, OK. Pourquoi moi quand même ?
Chercher les pizzas merde. On peut pas juste les faire livrer. Allez c’est parti. Ce sourire mon Dieu. Hum, cette petite bouche, sa langue s’affolant sur ma bite. J’en peux plus, sérieux.
Valérie c’est autre chose c’est sûr. Au moins 10 à 15 kilos de trop, la petite bouboule du groupe. Bon je l’aime bien quand même, elle est cool non ? Rigolote et tout, pas d’ambiguïté. Détends-toi un peu mon grand. Souffle.
Merde elle est vraiment sympa en fait, pas prise de tête ni rien. Je la soupçonne de me mettre en boîte là. De l’air frais, c’est cool. Entre les apéros et Miss Ebene, ça commençait à me chauffer le ciboulot. Elle a pas tort en plus. Faut que j’arrête de tripper comme ça, moi, sur les copines des autres. Hé mais c’est qu’elle sent bon, j’adore ce parfum. Hum, excellent. Qu’importe le flacon…
Remi se pencha en direction de Valérie pour humer son parfum. C’était sublime. Enfin il se releva et l’interrogea :
Super ton air de chien battu. Qu’est ce qu’elle sent bon quand même. Et si tu faisais genre, genre le mec à consoler, bon à prendre. C’est le cas d’ailleurs, non ? Ouais, mais bon, c’est Valérie là. Qu’elle sent bon mon Dieu !
Les mots étaient hésitants. Une légère gêne à peine perceptible s’installa. Volontairement ou non, la discussion légère s’était muée en jeu de séduction. Valérie décida de surenchérir.
Apparemment je l’ai flatté, il rougit. Je ne pensais pas le toucher aussi facilement. C’est peut-être pas un tombeur en fait. Hi hi hi. C’est marrant. Je vais l’asticoter. En même temps, sois subtile, sinon il va t’envoyer balader, vise juste, juste les compliments déstabilisants, sans donner l’impression de le draguer. D’ailleurs c’est pas le cas. Petit chou va. C’est vrai qu’il est beau en plus ce con. C’était bien quand il m’a sentie. S’il pouvait me sentir ailleurs aussi. Je serais bien dans ses bras. Je n’ai jamais parlé d’amour, on est bien d’accord.
Il était désormais extraordinairement mal à l’aise. Il peinait à déglutir. Il esquiva le sujet et lui demanda ce qu’il en était pour elle.
Mon vieux, quels yeux, j’avais jamais vraiment fait gaffe. Elle veut dire quoi par là ? Ce qu’elle a : ses doigts ? Toutes les occasions ? Elle m’allume ? Je ne t’avais jamais vue sous ce jour là ma petite coquine. Tes beaux yeux. Merde elle m’excite c’est pas possible. Elle était aussi décolletée il y a 2 minutes ? Quels seins. J’ai envie de les toucher. Les mordiller. Les saisir et les malaxer.
Elle lui attrapa la main. Il suivit sans broncher. Ils s’assirent sur un banc, sous un arbre. Le parc semblait désert. Elle se cambra en arrière pour lui présenter ses seins. La bouche sèche et comme hypnotisé, il les regarda. Elle lui attira la tête vers sa poitrine.
Il s’exécuta. Les tétons étaient fermes et pointaient fièrement, il les prit en bouche et commença à mordiller. Plus fort lui disait Valérie. Elle commença à gémir et s’empara de ses couilles à travers le pantalon.
Elle s’allongea sur l’herbe, les bras et les jambes formant un X. Il s’allongea sur elle, dévora ses seins, encore. Sans ménagement elle s’empara de sa main et la fourra sous sa robe qu’elle avait largement remontée.
Il remonta complètement sa robe et s’agenouilla devant elle. Sa chatte était entièrement épilée. Elle dégageait une odeur forte et excitante. Il s’en approcha et commença à l’embrasser, tout en faisant aller trois de ses doigts à l’intérieur de son minou extrêmement lubrifié. Elle gémit encore, ravie. Sa langue trouva son clitoris et s’y attarda, joua avec lui au rythme des halètements de Valérie, qui s’agrippait de toutes ses forces à ses bras, le serrant fort au point de lui faire mal. Elle cria, et son emprise se relâcha. Avec une vivacité que Rémi ne lui aurait pas imaginée, elle se releva et glissa la main dans son pantalon pour s’emparer de son sexe gonflé. Avec des gestes désordonnés ils réussirent à le débarrasser de son jean. Il s’assit, appuyé sur les coudes et la regarda s’emparer avidement de sa verge.
D’une main elle caressait et malaxait ses testicules, l’autre index lui dessinait des chemins sinueux le long de son sexe, lui tirant des sourires et des grondements de satisfaction chaque fois qu’il atteignait son gland, extrêmement sensible. Elle ne le lâchait pas des yeux. Avec un air de bravade, elle baissa la tête et il sentit tout son être se gonfler d’excitation dans l’anticipation de ce qui allait venir. Elle couvrit sa verge de baisers, d’abord espacés, puis de plus en plus rapprochés. Désormais elle léchait son sexe tendu, le faisant cruellement mijoter, s’extasiant du mélange de tension et d’impatience qu’elle avait provoqué. Elle leva les yeux pour croiser son regard suppliant. Il était à sa merci. Du bas jusqu’en haut elle fit courir sa langue, lentement, s’arrêtant pour mieux repartir, humidifiant le gland, l’enserrant de son habile organe ; en de délicieux arabesques. Ses lèvres étaient proches de le happer, toujours plus proches, mais s’esquivaient au dernier moment et reprenaient leur cheminement érotique. Remi n’en pouvait plus. C’était un supplice, et c’était délicieux. La tension dans ses muscles était à son apogée, sa tête allait exploser. Finalement elle le prit en bouche, délicatement, sa main venant saisir la base de sa queue pour lui prodiguer de lents va-et-vient réguliers. Il ne pouvait pas détacher son regard de la bouche de Valérie, qui lui prodiguait un traitement au delà de l’exquis.
Il jouit rapidement, dans un râle, sans la prévenir. Il s’affala, vidé, et l’admira, belle et sauvage.
Il était étendu sur le sol, reposé. Elle posa sa tête sur son torse. Il lui caressa les cheveux, tendrement. Il l’embrassa sur le front. Ils s’assoupirent quelques minutes, bercés de bien-être.
En se réveillant, Rémi eut terriblement envie d’elle. Ses lèvres allèrent à la rencontre des siennes, sa main s’engouffra sous sa robe, à la recherche de ses seins. D’autorité elle saisit son autre main et la plaça sur son sexe.
Ils entendirent du bruit à proximité. Ils se rhabillèrent dans la précipitation, et se levèrent. Ils se prirent la main et se dirigèrent vers l’appartement. Tous les cinq mètres ils ressentaient le besoin de s’embrasser et de s’enlacer.
Merde, merde, merde, qu’est ce que j’ai fait. Elle a la peau douce, hum. J’ai envie d’elle bon sang. Je veux chaque centimètre carré de son corps. Valérie. Valérie. Elle embrasse si bien.
Tous les cinq mètres ils ressentaient le besoin de se caresser et de se toucher. De se sentir et de se sourire.
Oh là là qu’est ce qui m’a pris ? Qu’est ce qu’il est beau ! Fais moi l’amour beau gosse. J’aime ses bras virils. Il embrasse bien au moins. Il est pas mal. Doit travailler l’endurance. Ça va être compliqué. Il va me larguer. Il m’a promis.
Sans se consulter, ils prirent leurs distances au moment d’arriver et se refirent une contenance.
A peine la porte ouverte, la voix de Matthieu et un grand éclat de rire les accueillirent :