n° 10460 | Fiche technique | 28686 caractères | 28686Temps de lecture estimé : 17 mn | 29/05/06 |
Résumé: Tous les détails ont leur importance dans une disparition. Maman peut-elle aider ? Elle peut, et elle a des relations. Lis plutôt, pour voir. | ||||
Critères: ffh fffh couleurs extracon fépilée douche amour volupté voir noculotte fellation préservati pénétratio partouze | ||||
Auteur : Ari Duparc Envoi mini-message |
NDLR : Comme sur les paquets de cigarettes, les bouteilles d’alcool, et bientôt sur ta boîte de préservatifs préférés, il faut des mentions légales afin de séparer le rêve de la réalité. Note bien, lecteur bien-aimé, que ce récit est une fiction. Par conséquent, les personnages sont fictifs, l’absence de préservatif l’est également et toute ressemblance avec des personnages connus ou inconnus relève du domaine de l’imaginaire. Allez, sans rancunes. On y va.
Le prologue.
Tous feux éteints, la loge est fermée comme un gros animal qui dort et qui ne devrait pas. Ma mère est concierge dans cet immeuble de bureaux. Elle devrait pourtant être là. Elle est toujours là ! Jour et nuit. Sa vie, c’est son boulot. L’un ne se conçoit pas sans l’autre. Il me semble que oui, j’entends des râles. J’ai peur. Mon Dieu. Non pas elle. Pas encore. Elle est trop jeune. J’essaye d’ouvrir la porte que je tire puis repousse. Rien à faire. C’est qu’elle sait y faire en matière de portes. Cela fait quarante ans qu’elle veille, ma vieille. Alors sur les serrures, elle en connaît un brin. Peut-être au point de s’enfermer, malade, victime d’une crise de je-ne-sais-quoi fatal.
J’empoigne mon portable et rate le 112. L’engin dernier cri « offert » avec un abonnement du genre « qui coûte la peau des fesses » est censé satisfaire pratiquement tous tes désirs. Il me renvoie une musique d’enterrement, le con. Allez, on recommence : un, je respire, un, je re-respire, deux. Ouais, voilà. Ça marche. Vite. Ma mère se meurt. Je ne veux pas. Qu’est-ce que vous attendez ? Vous devriez déjà être là ! Bon sang ! C’est de ma génitrice qu’il s’agit. Celle qui a fait de moi un homme. Ça vaut le respect, non ?
Quelques poignées de secondes plus tard, un concert de sirènes vient mourir devant l’immeuble grâce à monsieur Doppler. Comme tout le monde le sait, c’est lui l’inventeur du son qui diminue avec la distance. Quoi ? Tu le savais ! Menteur ! Ouais, moi non plus. Rassure-toi. C’est un pote qui travaille à la gendarmerie qui me l’a dit en essayant de m’expliquer comment fonctionnent les radars. Il paraît que ces diableries calculent ta vitesse sur le principe de feu Monsieur Doppler. Je dis feu parce qu’à mon avis, même s’il ne l’est pas, au train où ça va, il y aura bien un flashé qui transformera la dame Doppler en veuve.
Je cours vers le trottoir et explique rapido la situation aux pompiers venus en éclaireurs avec la camionnette lapide, comme on dit au Japon. Celui qui avait la plus grosse moustache réitère mon essai infructueux sur la porte.
Les pompiers sont des gens bien équipés. Non, je ne parle pas de ce à quoi tu penses à longueur de journée, hein vieille canaille, va ! Le coéquipier du tueur d’incendies arrive sur les chapeaux de roues avec un kit américain dernier cri pour éviter les derniers cris. C’est un gros coffre rouge avec « RESCUE » écrit en grand. Il y a de tout, là-dedans : des fils, des tournevis, pinces, boîtiers électriques avec des inscriptions en chinois. Bref, le nec plus ultra pour les interventions expresses de mes deux casqués.
En moins de temps qu’il ne faut à Georges W. pour créer une nouvelle guerre, les voilà en train de dévisser la porte récalcitrante qui nous sépare de ma bien-aimée « Mother ». Je les aide au mieux. Tremblant, je leur passe les fils, les pinces « Croque-Odile ». Puis, prévenants, ils me demandent de me reculer des fois que, et baoum ! L’ex-porte de concierge s’abat sur le béton avec fracas. À ce moment-là, une grosse voix, qui me réchauffe le cœur, nous accueille :
Une fois la poussière retombée, les hommes du feu prennent pied dans la sombre pièce. Je connais par cœur les interrupteurs. Je tâte, retrouve le principal et clic. Fiat Lux ! ça marche ! La source de mes craintes se révèle à nos regards déjà pleins de remords. Et là, mes bien chers frères, c’est le désastre ! Essayez d’imaginer le spectacle. La figure de ma concierge préférée est rouge comme une affiche du parti socialiste. Elle nous regarde avec dépit, assise contraire sur une grosse chaise en bois d’ébène. Jusque là, tout va bien, comme dirait le vil pain. Saine et sauve, ma douce pomme. Oui, bien sûr. Sauf que le dossier d’ébène est camerounais et que m’man se démène dessus en sous-vêtements invariablement de couleur chair et dont il manque l’ample culotte. Stupeur chez les pompons. Les moustaches sont en bernes. L’alerte est fausse. Il va falloir justifier l’appel et surtout la réponse. J’emmène tout le monde chez Jésus, le bistrot sympa au coin de l’avenue, histoire de faire les comptes et surtout de les régler le mieux possible.
Jésus, pas celui que tout le monde connaît, est originaire de la Galice (ouais, c’est une enclave libre dans la presqu’île ibère) . Les incrédules qui fréquentent le troquet viennent surtout pour sa femme. Imaginez un ange, blond avec de longs cheveux. Le jour qu’elle a été faite, le bon Dieu avait mis des bonus sur les produits laitiers. C’est ainsi, qu’en prime, la belle Florence a reçu des graines de poitrine de 105 (mesures européennes, pas anglaises ni autres) et un sourire permanent qui va avec.
La pompe à bière alimentait nos deux chouettes pompiers pour soigner leur taux d’adrénaline malmené par les nichons volants de la belle madame Jésus.
Le pompier rompeur de portes se branlait du chef avec une grande compréhension.
Je laisse, à regret, les seins du saint bistrot et reviens, plein d’appréhensions, sur le terrain de manœuvres maternelles. Il est bien difficile d’imaginer ses parents en situation sexuelle. À croire que ça leur est interdit. Papa, Maman et le sexe. Ah non alors ! Pas de ça. Une mère, ça fait la vaisselle, lave le linge, t’engueule quand tu fais des conneries, mais aucune similitude avec les playmates de monsieur Heffner qui humidifiaient tes après-midi aux toilettes. Oui, ne fais pas semblant d’avoir oublié. Comment ? Ah ! C’était pas aux toilettes ! Je vois.
Alors que je me re-pointe devant le bâtiment des dactylos réunis. Dieudonné est déjà occupé à remonter la porte. Il me regarde d’un air sombre. C’est vrai qu’il a des airs de dur, l’ami Donné ! M’man est en pleines ablutions. On l’entend chanter depuis l’entrée. Elle prend un bain mousse.
M’engouffrant dans la petite salle de bain, je regarde là ou M’man m’a dit de regarder et lui fait une bise digne du jugement dernier. Un tabouret de jardin laissé là par hasard accueille mes quatre-vingts kilos.
La découverte
Le bâtiment portait les inscriptions gravées « Entrepôts du nord » et « anno 1882 », ce qui donne déjà quelques informations sur la géographie et la modernité des lieux.
Devant une petite porte, deux grandes jeunes dames noires bavardent et tiennent en laisse deux petits toutous blancs. Bien qu’il s’agisse de femelles, elles se chevauchent à tout va, pointant leurs petites langues roses en signe d’appréciation. Non, je parle des chiens, pas des dames. Ne t’inquiète pas, l’action arrive. Tu peux déjà lâcher le ceinturon, mais fais gaffe. C’est plus lourd qu’on ne croit et ça fait du bruit quand ça tombe.
J’emboîte le pas vers la petite lourde. L’entrée est flanquée d’un régiment de boutons de sonnettes dont l’installation n’a jamais été terminée tant elles manquent de blases. Tu sonnes et tu ne sais jamais qui va répondre. C’est le même problème qu’avec les vieilles cuisinières. Tu tournes le bouton du gaz et vraoum ! C’est le mauvais bec qui s’enflamme et qui fond en général, le truc qui repose dessus et qui ne devrait pas. Fort de cette expérience, je me retourne vers les promeneuses de Yorkshire et me renseigne.
Elles me détaillèrent, s’arrêtant un instant sur mes points cardinaux.
J’adore cet accent familier. Pas toi ? Il me donne l’impression d’être toujours le bienvenu.
La plus grande n’arrête plus de palabrer. Le temps d’escalader une rampe d’escalier digne du lion de Waterloo, je connais à peu près tout sur les mœurs de la maison. J’apprends, entre autres, que mes déesses noires travaillent à la chaîne chez Citroën et « vidrexent » à longueur de journée des pare-brise de C3, que l’électricien s’appelle Marcel, travaille au noir, et est porté sur la chose. Et plus important, qu’une « blanche » rend visite tous les jours à quelqu’un de l’entrepôt, mais qu’on ne sait pas quel appartement. Je relève l’info au passage et tel un fin limier, je remue la queue de contentement. C’est normal, c’est raccordé à la boîte à réflexes.
Marche après marche, je me surprends à zieuter les culs magnifiques qui oscillent comme deux balanciers bien huilés. Popaul commence à s’agiter, ce qui présage plein de bonnes choses vu que le manuel fourni avec, recommande de bien l’agiter avant l’emploi. Avec l’expérience, il a même appris à le faire tout seul. C’est malin ces p’tites bêtes-là.
Nous haletons comme des escaladeurs d’Everest. Quoique les médors et mézigue, on est plus accablés pour les raisons que tu sais déjà.
La porte dit qu’il n’y a personne. Déçu, je lui dis qu’elle aille se faire foutre. Bernadette me répond :
La suite relève du domaine privé, mais comme t’es devenu un pote de chez Revebebe, je m’en vais tout te dire.
Bernadette, c’est une des turbineuses de chez doubles chevrons et Cie. Elle me voit abattu et se fait mettre au courant du pourquoi du comment.
Avec sa copine Annie, elles m’invitent à boire une tasse de café des mille collines, et nous voilà, plus détendus dans le salon coloré de madame sous biroute, puisqu’elle porte une alliance.
En connaisseuse, elle revient avec un verre à cocktail rempli à ras bord de liquide écossais, du pur malt. Se penche, le dépose délicatement sur la table basse et flashe une de ces paires de loches comme je n’ai jamais eu l’honneur. L’honneur de quoi, ben ça dépend de l’inspiration du moment. Et là, j’ai vraiment le guignol en bandoulière, l’araignée en panne et la bouche qui reste ouverte en attendant qu’il pleuve des tétons comme ceux-là.
En relevant son chef, elle note ma pomme en ébullition et rigole.
Là, je deviens naze. Comme un bébé, je me mets à téter en l’air, le regard fixe sur les gorges du Tarn camerounaises. Bernadette se rapproche dangereusement.
Déballant ses trésors, la porteuse de lait approche ses roberts et comme dans la salle de traite des Charolaises de chez Dugenoux, un gros « slurp » fait disparaître le mamelon géant dans ma boîte à parole transformée momentanément en aspirateur de lolo.
Je suce, lèche, me régale et m’étouffe volontairement dans l’ampleur chaude et douce.
Ma pomme n’est plus sur la fréquence. Impossibilité totale d’émettre des sons qui ne sont pas dans le dico de la suce.
Pas possible non plus de se plaindre, lorsque les mains d’Annie extirpent mon serpent à sonnettes et embouche les sonnettes qui, elles, sont bien raccordées et m’envoient des indications de changements de température gravos vu que la clapante de l’équipière en pulvérisation de pare-brise doit faire plus que 36,7 °C.
On se serait cru à la ferme à l’heure de la délivrance. Les bruits de succion alternaient. Après les billes, Annie voulait la hampe. Allez, allumez la hampe mon saigneur, il fait tout noir ! Me voilà transformé en apprenti ébéniste passionné, vu que les morceaux à polir sont de tout premier choix et de la bonne couleur.
Annie se désape en un éclair et reprend son programme « elle voit des mains partout » dont la bibitte à mézigue fait la vedette aux heures de grande écoute. La beauté à vous couper le souffle me présente son balancier à portée de main. Je rentre dans le jeu, place un doigt. Gagné, c’est le troisième, le plus long, le meilleur, elle me le dit. Je délaisse la tétée deux secondes trois centièmes pour reluquer la pose à madame « je veux tout de suite ». Le spectacle, mes aïeuls, renvoie illico une dose de gasgas aux cellules grises de ma région sexe du cerveau. Voilà que popaul se présente d’abord à la bouche de Nadette sous bi routes, qui, habituée à la synchrone avec sa moitié de chez citron, avait déjà posé une rondelle de latex sur sa grande-langue et me l’enfourne. Nous voilà prêts pour le cirque.
J’espère que tu n’as déjà plus ton futal, mon compagnon d’infortune, parce qu’avec un corps pareil associé à kif tandem, y a des chances pour que ça gicle. J’te décris le tableau.
Annie attend. À quatre pattes, le valseur impatient qui fait des ronds. Ses bulles prennent une taille XXL de par l’effet de l’apesanteur. Comme si je n’avais pas trop bien compris où il fallait aller, elle s’enfonce la tête dans l’accoudoir et s’acharne à tirer sur les deux globes marrons histoire de faire la pub du site à visiter. J’me présente. Le p’tit rentre tout seul sans rechigner. Le rythme s’emballe. Bernadette m’accoste par l’arrière et me chuchote en empoignant mes balanciers.
Au lieu du pistonnage habituel, voilà que je l’écoute comme si j’étais à l’auto-école des bonnes manières. J’me mets à onduler, rouler du cul. J’me penche, empoigne les miches de la reine de Saba. Saba bien, merci ! Elle soupire. Les joues de mister latex se gonflent, démarrent le transfert vers la tête-réservoir. J’me vide. Trop vite. On tire la prise. J’ai plus peur, plus mal. J’suis bien.
On s’emballe de grandes serviettes molletonnées et en route vers la salle de bain au fond du couloir. On peut pas se gourer, vu qu’il n’y en a qu’une pour tous dans le hangar lofté.
Cela dit, la salle d’eau est magnifique. Tout en marbre blanc. Les néons diffusent curieusement une lumière noire comme dans les discothèques. Je m’en étonne.
J’entre dans la grande douche tout en verre et prends mon pied avec le système multijets dernier cri made in USA.
Vient le tour de mes douces amies, qui soufflent les bougies avant de se mouiller.
Annie m’explique que le dompteur d’électrons avait récupéré cette merveille de douche à l’ambassade des USA où il travaille parfois. Il paraît que le nouvel ambassadeur, très puritain, avait exigé un remplacement immédiat par une cabine blindée à parois d’inox. C’est ainsi que l’œuvre d’art termina sa vie diplomatique dans le loft, installé par les soins du beau Marcel. Révélant sa maîtrise en hydraulique, il prit la liberté d’encastrer la cabine de cristal ce qui laisse une vue imprenable sur les baigneurs en action dans une obscure salle voisine. C’est qu’il a de la suite dans les idées, l’installateur de néons noirs.
Je déglutis hésitant entre l’excitation et l’angoisse.
C’est vrai qu’en temps normal, je travaille même le samedi. Là, on est mardi. J’ai un certif jusqu’à lundi. Si je la rate aujourd’hui, je peux toujours me re-pointer demain. Il faut que je sache. Pourquoi elle est partie sans ses bobettes, comme on dit chez nos cousins canadiens ?
Tu es un peu perdu, hein mon pote d’aventure. C’est normal. Attends, voici la mise à jour comme on dit chez Microsauve.
Tu te souviens de l’éclatante méprise, lors de mon passage chez M’man. Dieudonné écoutait à la porte de la salle d’eau pendant que j’y expliquais mon désarroi. Pris de compassion pour le fifi de sa dulcinée, il me parla de Ronaldo (pas celui que tout le monde connaît) dont le domicile ça, tu l’auras deviné tout seul, fait partie des ex-entrepôts du nord. Comme le joueur de foot, il préfère les blondes et sa petite dernière serait du coin. Aux dires de l’expert en sexe sur chaises, bien sûr. Moi, je me suis mis à craindre que Madeleine n’ait détourné le membre ronaldien à son profit. C’est comme ça que je me suis déguisé en enquêteur dans les lofts africains.
Comment ? Plus vite ! Faut bien expliquer, impatient va ! Je ne suis pas fort en fluidité, moi. Littéraire, du moins. Ouais, on ne peut pas tout rater quand même. Et puis, je ne tiens pas à perdre mes lecteurs chez Jésus. T’imagines le monde, le temps qu’il faudrait pour avoir son verre !
L’heure, c’est l’heure. En général, les potes africains ne sont jamais à l’heure. C’est ce qui fait la beauté du pittoresque. Tu vois, un Anglais par exemple, il sera toujours à temps au rendez-vous donc prévisible. C’est plus pratique, mais c’est monotone. Comme de nos jours, les tunes gagnent toujours, tu peux dire adieu au pittoresque, à l’imprévu et bonjour la monotonie. Y a qu’a voir la montagne de prescriptions de neuroleptiques chez le docteur Lamort pour confirmer mes dires.
Sauf qu’aux entrepôts, c’est le contraire. C’est l’aventure au quotidien, on commence tout, on ne finit rien. Y à pas d’heure. De toute façon, quand ce sera ta dernière, tu ne le sauras que trop tard. Alors à quoi bon ?
Et puis, de toute façon, il faudrait une montre fluo tant il fait noir de chez super sombre dans la chambre qui nous accueille, mes deux nouvelles potes et ma pomme. Toujours emmaillotés de molleton multicolore, nous attendons bien assis sur un vieux divan aux ressorts vengeurs qui avait dû subir quelques reprises d’amortissements lors de sa carrière pas encore finie.
Un clic mit fin à notre espérance et voilà la douche qui s’inonde de bleu comme une vitrine magique. Une barbie nue s’engouffre sur scène poussée par une paire de mains bronzées. C’est pas mal les lumières noires du camarade Marcel. On voit tous les détails de la blonde. De multiples tâches de sperme tracent une route imaginaire allant de son entrejambe à sa belle bouche charnue. Même carte de géographie sur ses cuisses, devant comme derrière. Tu parles d’une sieste, mon pote !
La belle empoigne un carré de savon dont tu as déjà vu la pub à madame Chou-fleur sur ton écran 16/9ème. C’est vrai qu’elle ressemble un peu à Claudia, en y regardant bien.
Le carré imparfait, puisque c’est un rectangle, disparaît dans la foufounette. Elle se penche et vlan ! Voilà le glissement entre les fesses délicatement martyrisées. On insiste sur la tuyère. C’est vous dire si elle a servi ! Écartement des quilles. Vue panoramique sur une prune sans poil (c’est meilleur). Bon sang, on dirait qu’elle fait son show, la Florence.
Quoi ? comment je sais son blaze ? Ah oui, c’est vrai que j’ai oublié un détail. C’est bien de la femme de Jésus dont il s’agit. Je ne l’avais pas reconnue tout de suite étant donné qu’elle est à loilpé et que d’hab, on ne voit que son beau sourire soutenu par les illustres bulles, comptoir oblige. C’est la taille et le mouvement circulaire de ses miches en or qui l’ont trahie. Son sourire flashe sous la puissance bleutée et les valises qui équipent le seuil de son regard en disent long sur les performances pratiquées dans la communauté loftesque.
Dans la Chambre pas jaune et sans mystère, il fait noir de monde. Les activités festives vont bon train renforcé par une promiscuité de qualité supérieure, label pur porc.
Encadré par mes statues burkinabées, je lutte contre les bouffées de chaleur. Les serviettes de coton se rident et facilitent mon emprisonnement au paradis à quatre seins. Quelle douceur, cette peau ! Quelle ferveur, ces bouches ! Une voleuse de bites qui passait par là, par hasard et à quatre pattes m’aspira le manche reléguant ce qui me servait de robe de chambre à une grosse ceinture de coton. Si t’as jamais essayé, je te le recommande chaudement. C’est délirant. Tu ne tiens pas dix minutes.
L’heure de vérité avait sonné. Pas de Madelon au loft. Je pris congé de mes amies devant la porte avec un regard attendri pour les sonnettes décoratives. Promis, juré, on se revoit bientôt.
Un parfum de soupe julienne et de viande grillée emplissait la cage d’escalier. Devant ma porte, je m’acharne en vain à introduire la clé dans une serrure qui dit non. Mon esprit est toujours aux entrepôts du nord. Revenant sur Terre, je me rends compte que la porte est ouverte. Madelon ?
Bien tournée, n’est-ce pas la question. Encore une ruse féminine, dirons-nous.
J’avale, je réfléchis, j’avale, je re-réfléchis. Alors, je porte une palme sous ses jupes et reçois une décharge électrique de première. La chaleur de sa nudité met mes neutrons en panique.
C’est ce « d’abord » détonateur qui déclenche tout. Je la propulse dans le sofa, l’embrasse, ouvre son chemisier et expulse mon jean aux quatre cents diables.
Je la lèche, elle crie et m’oriente de sa main tremblante. Quelle sensation, cette entrée dans le saint des saints ! My God ! Comme dirait la reine d’Angleterre qui se découvre une nouvelle gerçure.
C’est maintenant l’heure de s’appliquer. J’ai bien retenu ma leçon. Je roule du cul. Enfonce et défonce en moulinant du prose. Vlà qu’elle te prend un de ses panards, Madeleine qu’on va encore avoir des plaintes de voisinage.
Un qui est fier en fumant sa clope d’après la tempête, c’est mézigue. Et là, tu sais quoi ? Elle me dit :
Deux qui rigolent, c’est M’man et Dieudonné. Ils stationnent dans le chambranle de la porte restée ouverte et furent les témoins du renouveau conjugal.