n° 10477 | Fiche technique | 16355 caractères | 16355Temps de lecture estimé : 10 mn | 03/06/06 |
Résumé: Où l'on découvre de joyeuses alternatives à une vie professionnelle stressante. | ||||
Critères: ff collègues cunnilingu fdanus init | ||||
Auteur : Cupid Come Envoi mini-message |
La journée avait mal commencé et les choses allaient de mal en pis. Décidément, je n’étais pas certaine de pouvoir m’habituer à ce travail, ou plus précisément à mes collègues. Pendant l’interminable pause, j’avais encore été condamnée à subir leur conversation effroyablement barbante, avant de me retrouver la cible de leurs railleries mesquines, pour une raison ou une autre. Fatiguée et déprimée, j’essayai d’entrevoir des motifs d’espoir, mais mon imagination se heurtait toujours à la dure réalité : ces pimbêches étaient et seraient éternellement imbuvables.
Clémentine, ma supérieure, me fit appeler dans son bureau, afin de faire le point sur mon intégration après quelques jours de travail. Je frappai à la porte, elle me fit patienter quelques secondes, le temps de mettre un terme à sa conversation téléphonique, puis vint m’ouvrir avec un sourire chaleureux.
J’avais déjà eu l’occasion de discuter brièvement avec elle, lors de mon recrutement notamment, et elle m’avait toujours paru très intelligente, cependant sa perspicacité m’étonnait… Dans le climat actuel qui m’entourait, je décidai cependant de lui faire confiance et de me laisser aller aux confidences. Sa stature était assez imposante, et elle s’affirmait au premier regard comme une femme sûre d’elle et de son pouvoir de séduction, déterminée à ne pas s’en laisser compter. Sa voix légèrement voilée, ses longs cheveux en cascade aux reflets auburn et son élégance distinguée mais un peu désuète lui donnaient un léger air de vamp des films en noir et blanc qui détonait avec son lieu de travail, mais qui la rendait d’autant plus mystérieuse et profonde, ce qui contrastait avec la superficialité assumée de mes collègues.
J’acquiesçai et nous en restâmes là.
L’après midi se déroula relativement bien, sans que les petites piques d’usage ne m’atteignent particulièrement.
J’hésitai assez longuement sur la tenue à adopter, et après maints essayages optai finalement pour la simplicité, enfilant un jean assez moulant surmonté d’un petit top blanc. Satisfaite de mon reflet dans le miroir, je me parfumai légèrement, me chaussai de fines tennis, m’emparai de mon sac à main posé sur une chaise dans l’entrée et sortis, claquant la porte derrière moi.
Il faisait doux et une légère brise caressait agréablement mon visage. Bientôt elle arriva, venant à ma rencontre sur le trottoir. Elle était ravissante, rayonnant d’un charme serein. Elle me dirigea vers une rue transversale, s’assurant que je n’étais pas allergique aux transports en commun, en m’expliquant le plus naturellement du monde qu’elle ne souhaitait pas utiliser sa voiture au cas où elle déciderait finalement de se saouler avec moi pour oublier nos conditions de travail déplorables. Elle était vraiment sympa et avait le don de me mettre à l’aise alors que je suis plutôt timide d’une manière générale.
Le repas se déroula sans accroc, elle m’exposa en détail la situation au travail, avec beaucoup de recul et d’humour, se moquant sans méchanceté de mes collègues et me prodigua de nombreux conseils pour réussir mon intégration, m’assurant son soutien indéfectible parce qu’elle m’avait toujours beaucoup apprécié et cru en moi. Apéritifs et vin aidant, les inhibitions disparurent et la discussion s’éloigna rapidement de considérations professionnelles pour aborder des rivages plus personnels. Bientôt elle souhaita que nous nous tutoyions. J’acceptai après que nous ayons décidé de maintenir plus de distance au bureau, au moins dans un premier temps.
Nous rîmes beaucoup et franchement, je me sentis réellement revivre après ces semaines un peu glauques, et je réalisai vite que je m’amusais bien plus qu’avec mes groupes d’amis que je voyais le samedi soir. Nous parlâmes de cinéma, de télé, de livres, de garçons, de la vie, la sienne, la mienne, et je fis jouer à plein mon sens de la répartie.
Après avoir réglé l’addition, elle me demanda :
Nous éclatâmes toutes les deux de rire, nous étions un peu hystériques, après quoi je la fixai, puis répondit avec une sincérité rare :
Je me sentais libre et vivante pour la première fois depuis longtemps. Ce n’était sans doute pas grand chose mais j’avais envie de prolonger ce moment, au risque de le laisser s’étirer jusqu’à l’ennui, au-delà de la grâce actuelle.
Pendant qu’elle préparait des cocktails à la recette tenue secrète, je jetai un coup d’œil à son salon. La décoration était sobre et épurée. Nous nous assîmes face à face sur de gros coussins disposés sur un grand tapis et elle retira ses chaussures qu’elle envoya valser du bout des pieds dans la pièce dans un grand éclat de rire. Je l’imitai et nous fûmes prises d’un fou rire. Tordue par les hoquets, elle s’écroula sur moi, et son parfum capiteux m’enivra quelques secondes. Elle mit de la musique et esquissa quelques pas de danse. Elle dégageait une grande sensualité et je gardai les yeux fixés sur elle, fascinée. Consciente de la réaction de son public, elle se mit à jouer avec ses longs cheveux, langoureusement, et ce qui aurait provoqué deux minutes plus tôt une salve d’applaudissements ironiques me plongea cette fois dans un trouble inexplicable.
Son corps se mouvait avec élégance, et je fus comme émue par la perfection de ses formes, par la sensation de douceur qui s’en dégageait.
Clémentine m’adressa alors un petit sourire en coin, timide et interrogateur, si différents de tous ceux qui l’avait précédé que j’en fus désorientée. Le temps semblait s’être arrêté et si la plupart des événements de notre vie ne sont que de fades répétitions d’expériences précédentes, j’étais désormais en territoire inconnu. Un peu engourdie, je me levai pour me délasser et m’approchai d’elle, un peu mal à l’aise, attendant de voir et de comprendre ce qui se passait. Comme je passai près d’elle elle m’attrapa la main et m’attira doucement vers elle. Je me joignis à sa danse, refermant mes doigts sur les siens. Je la dévisageai, et éprouvai à cet instant un immense désir. J’approchai lentement mon visage du sien, comme mue par une force irrépressible, tout en tentant de me réfréner, essayant de raisonner mon esprit hypnotisé par l’alcool et manipulé par la valse chimique de mes hormones.
Je vis ses magnifiques yeux pétiller puis je sentis ses lèvres douces sur les miennes, sa main me caressant doucement le visage. En temps normal, effrayée, j’aurais sans doute vivement reculé, mais je désirais alors que ce moment dure éternellement.
Clémentine se fit plus téméraire et m’embrassa vigoureusement, forçant avec sa langue l’entrée de ma bouche. Mon corps fut parcouru de frissons tandis qu’elle caressait avec sa main libre le haut de mes cuisses. Elle semblait folle de désir pour moi, ce qui augmenta d’autant mon excitation, qui atteignait déjà des sommets à l’aube de nos jeux interdits.
Nous nous embrassâmes tendrement pendant de longues et délicieuses minutes, nous interrompant de temps à autre pour échanger des regards chargés de sous-entendus, pour pimenter encore la situation à l’aide de rires dus à un certain embarras, mais qui au final se révélèrent terriblement coquins et sexy.
Ensuite, elle me serra dans ses bras, tendrement. Ma poitrine rencontra la sienne. Son souffle me caressait le cou. Ses mains se firent baladeuses, descendant, lentement, le long de mes flancs, jusqu’à mes hanches. Ma respiration était suspendue à ses caresses. Ses mains étaient sur mes fesses, m’arrachant un soupir d’extase. J’étais à elle, que je le veuille ou non. Bien sûr que je le voulais !
Après m’avoir allongée sur le tapis, à sa merci, Clémentine brisa le silence de sa voix chaude et sensuelle :
Je hochai timidement la tête.
A quatre pattes, penchée au-dessus de moi, elle recommença à m’embrasser : le front, les yeux, le nez, la bouche, le cou je respirais fort, immobile, définitivement prête à m’abandonner à ses doux traitements. Elle releva mon T-shirt au-dessus de ma poitrine et s’empara de mes seins avec ses mains, les caressant, les malaxant, avant de suçoter mes tétons qui pointaient désormais fièrement. Elle m’arracha mon soutien-gorge sans ménagement, laissa courir ses doigts sur mon ventre, autour de mon nombril, le long de mon jean. J’ondulai du bassin, folle d’excitation, elle me faisait languir avec expertise, s’approchant de ma culotte pour s’en éloigner quelques secondes plus tard et revenir à mes seins gonflés, à mon petit ventre s’élevant et s’abaissant au rythme de ma respiration haletante.
Enfin, elle prit position au-dessus de moi, enserrant mes cuisses des siennes, laissant glisser ses cheveux sur mon corps, ses mains s’approchant inexorablement de ma braguette. Elle me regarda alors droit dans les yeux, son air mêlant défi et tendresse à une excitation sexuelle manifeste, tandis qu’elle déboutonnait un à un mes boutons, effleurant de ses doigts ma petite culotte que je savais humide. Déjà je gémissais un peu, elle me retira mon jean moulant, son souffle sur mon pubis, tandis qu’elle m’empoignait à pleines fesses pour faire glisser le pantalon.
J’écartai les cuisses et tout s’accéléra. Par-dessus ma culotte son majeur glissait sur mon sexe trempé pendant qu’elle m’embrassait l’intérieur des cuisses, et de son doigt de plus en plus proche, ma culotte réduite à une fine bande de tissu au-dessus de mes lèvres, elle me faisait languir, me titillant sans relâche. Je n’y tins plus. J’écartai plus largement les cuisses et lui saisit la tête pour la plaquer contre ma chatte béante. Sa langue glissa sous le tissu, elle passa ses mains sous mes fesses et agrippa ma culotte qu’elle fit rapidement glisser le long de mes jambes pour s’en débarrasser. Enfin elle plongea sa langue dans mon intimité avec un gémissement délicieux, ses mains s’accrochant à mes hanches tandis qu’elle me léchait avec une habileté irrésistible. Sa langue sur mon clito me procurait des sensations terribles, et quand elle introduisit deux doigts dans mon intimité offerte, je sentis les vagues de l’orgasme m’envahir et des cris irrépressibles de jouissance jaillir de ma bouche.
Elle m’embrassa fougueusement, son genou entre mes cuisses continuant de me titiller agréablement pendant que je me remettais, haletante, de ce plaisir intense. Je goûtai à mon jus, ce qui me rendit folle d’excitation, avide de poursuivre nos ébats.
Clémentine s’avança à quatre pattes, jusqu’à avoir ses fesses juste au-dessus de mon visage. Elle était toujours habillée, et je m’aperçus alors qu’elle ne portait pas de culotte sous sa jupe j’avais ainsi une vue imprenable sur son entrejambe. Sa motte était juste au-dessus de ma bouche. Dans un premier temps, j’approchai timidement ma langue de ses lèvres, ne sachant guère comment m’y prendre, mais au fur et à mesure, je m’enhardis au rythme des doux soupirs poussés par ma partenaire pour m’encourager. Ma langue s’insinua bientôt au fond de sa chatte, la lapant avec avidité, j’étais enivrée par l’odeur qui s’en dégageait, rendue folle par la vue magnifique qui m’était offerte. Tandis que je prenais plus d’assurance, mes mains se mirent à l’ouvrage et s’employèrent à lui caresser vigoureusement le dos, avant de s’insinuer sous ses fesses exceptionnellement fermes et douces. Je les saisis à pleines mains et les malaxai, emplie d’un désir primal de toucher sa chair, de la posséder, et ainsi je commençais à titiller son tout petit trou. D’une manière générale les quelques hommes que j’avais eus devenaient fous quand je m’occupais de leur cul et j’imaginai qu’il en était de même pour les femmes. En tous les cas, Clémentine se caressa les seins de plus belle et ne sembla pas s’émouvoir outre mesure. Quand je lui enfilai deux doigts dans la vulve afin de les lubrifier, elle me regarda avec un regard rempli de sexe, apparemment satisfaite de moi. Ma langue continuait de lui lécher le clito et mon majeur se mit à décrire des cercles langoureux autour de son anus, que je sentais se détendre sous la pression. Soudain, au moment où elle commençait à gémir fortement, je lui enfonçai d’un coup mon doigt dans le cul, lui impulsant un mouvement de va-et-vient qui vint à bout de sa résistance. Elle jouit bruyamment et longuement, ma langue au plus profond de sa chatte, mon doigt dans son cul serré, et s’affala sur moi.
A bout de souffle, elle murmura d’une voix rauque :
Je rougis. Avant que j’aie pu lui rétorquer quoi que ce soit, elle plaqua sa bouche contre la mienne et m’embrassa avec une sensualité exceptionnelle.
Poussée par mes sens en ébullition, je lui jetai un regard enfiévré et lui dis :
Elle se leva et la caresse langoureuse de ses doigts sur mon ventre m’électrisa totalement. Le sourire qu’elle m’adressa alors était sans équivoque : la soirée était loin d’être terminée.