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n° 10505Fiche technique31817 caractères31817
Temps de lecture estimé : 18 mn
11/06/06
Résumé:  Mon opulente conquête se joue de moi avec un dé et un carré de chocolat.
Critères:  h fh frousses inconnu collègues gros(ses) grosseins hotel amour volupté hmast entreseins fellation cunnilingu 69 jeu aliments humour
Auteur : Olaf      Envoi mini-message
Jeu de l'oie



Je n’étais pas enthousiasmé du tout à l’idée de devoir participer à ce congrès. Responsable des ventes dans une entreprise d’alimentaire, j’en sais assez sur les techniques de fabrication de nos produits sans avoir besoin de perdre un week-end à écouter des spécialistes distiller leur science. Ce ne fut pas l’avis de mon patron, qui m’imposa le voyage. D’où mon humeur morose en arrivant à l’hôtel où se tenaient les séminaires.


Comme prévu, la journée du samedi fut sans intérêt. Impatient de voir la fin de cette corvée arriver, je m’efforce de tuer le temps en liquidant mon courrier en retard pendant les conférences et en suivant d’un œil distrait ce qui se passe sur la scène. L’émotion fait parfois saillir une jolie croupe ou durcir de jeunes tétons. Toujours ça de pris, à laisser mon esprit divaguer sur ce que j’aurais envie de faire subir à ces ravissantes pointes.


Malheureusement pour moi, celle qui tient le micro en ce moment ne fait pas partie du lot. Sa voix est certes agréable, et sa crinière rousse est impressionnante, mais elle est mal fagotée. Je reconnais à sa décharge que « L’influence du conchage sur l’onctuosité du chocolat : nouvelles techniques pour de nouveaux produits » n’est pas un sujet particulièrement sexy. Elle n’en reste pas moins grosse, et ça, c’est rédhibitoire. À croire qu’elle passe plus de temps à le manger qu’à le fabriquer, son chocolat. Conche-toi toi-même, eh patate !


Je regarde autour de moi pour voir s’il n’y a pas moyen de m’éclipser discrètement et d’aller boire un verre dans l’exposition. Pas de chance, je suis trop mal placé. En plus, l’oratrice n’arrête pas de me regarder. Un beau regard, d’ailleurs, direct, rieur, qui va bien avec sa voix. Mais quelle tour, grande, large, massive, plantée sur ses fortes jambes.

En vérité, je n’ai jamais aimé, je n’aime pas, et je ne pense pas arriver un jour à aimer les grosses. Pour faire court, j’ai l’impression de ne pas savoir par quel côté les prendre. Et ça m’angoisse. Voilà, c’est dit…


La fin de la première journée arrive enfin. Je consulte mes derniers textos avant de monter dans ma chambre d’hôtel. La conférencière rousse en profite pour m’interpeller au moment où je quitte ma place.



Et la voilà qui vogue vers ses appartements, toutes voiles dehors. Pas une seconde elle n’a douté que je puisse accepter. Cela dit, elle n’a pas tort, car même si cela ne m’enchante pas trop d’être vu avec une conquête de ce gabarit, je n’ai rien de mieux à faire de ma soirée.


Une petite demi-heure plus tard, elle est de retour. Perdu dans mes pensées, je suis à nouveau surpris par son apparition. Et quelle apparition ! Vêtue d’une longue robe noire, fendue juste ce qu’il faut sur le côté, son épaisse chevelure remontée en un élégant chignon, les yeux parfaitement mis en valeur par un léger maquillage, elle est somptueuse. Grosse, mais somptueuse.

L’idée de passer la soirée avec une femme qui sait si bien se mettre en valeur me réconcilie avec le séminaire.



La proposition s’avère excellente. L’ambiance y est chaleureuse, le patron s’occupe de ses hôtes à la perfection. Je me plie volontiers au souhait de ma collègue et lui laisse choisir les mets pour nous deux.

En entrée, elle commande des huîtres chaudes en julienne de légumes (1), servies avec un petit vin fruité qui détend l’atmosphère. Contrairement à ce qu’elle laissait supposer pendant sa conférence, elle se révèle être de très agréable compagnie. Elle m’apprend qu’elle vient de Suisse, ce qui lui donne de bonnes raisons d’être tombée dans la marmite de chocolat dès sa naissance.

Nous parlons toutefois à peine de nos activités professionnelles, juste ce qu’il faut pour en rire. J’adore sa manière de décrire la fabrication du chocolat. Dans sa bouche, le mot onctuosité prend une connotation beaucoup plus érotique. Elle en arriverait presque à me faire bander, en parlant si sensuellement de techniques de production.


Elle se laisse ensuite tenter par un lapin à la moutarde (1), que nous dégustons presque sans échanger une parole. Un pur régal. Nous nous découvrons des goûts gastronomiques très proches, ce qui anime à nouveau la conversation. Elle me fait agréablement voyager au gré des aventures vécues lors de ses différents emplois de par le monde. Elle est vive, franche et pleine d’humour. Rapidement une agréable connivence s’installe entre nous. Quelques confidences plus tard, je sens la chaleur de sa main contre la mienne. Juste avant que je réponde à sa caresse, elle me rappelle gentiment à l’ordre.



Elle extirpe un dé à jouer de son sac à main et le pose sur la table.



Je lance le dé et fais un six. Notre histoire ne pouvait pas commencer sous de meilleurs augures.



Nous sortons du restaurant tout émoustillés. Elle m’accompagne en gazouillant à mon bras pendant le trajet de retour. Son appétit de vie est faramineux. Je sens que je tombe peu à peu sous son charme, et l’agréable pression de ses rondeurs contre ma hanche commence sérieusement à m’exciter. Peut-être est-ce aussi la conséquence du menu qu’elle a choisi.

Nous sommes à peine arrivés dans sa chambre qu’elle commence à m’embrasser goulûment et à me déshabiller avec l’assurance de celle à qui on ne résiste pas. Je me laisse faire avec bonheur. En une fraction de seconde je suis nu de la tête au pied, la queue bien raide. Elle s’éloigne alors un peu de moi et me contemple.



Son regard descend le long de mon ventre, jusqu’à mon entrejambe. Et là, c’est l’effroi…



Je suis sonné par son crochet au foie. Je murmure que je suis désolé, que c’est elle qui m’excite de la sorte, que j’ai tellement envie de la toucher, de…



Un trois lamentable scelle mon destin. Pour cette fois, car elle ne se débarrassera pas si facilement de moi. D’ailleurs son refus m’excite encore plus. Je piperai le dé s’il le faut, mais je la séduirai.


Elle dépose un baiser très tendre sur le coin de mes lèvres et me congédie. Je retourne dans mes pénates interloqué. Tout avait si bien commencé. Pourtant, au fond de moi, je sais que c’est un peu ma faute. Je suis sûr qu’elle a senti à quel point je suis bourré de préjugés sur les femmes enrobées. Nous sommes d’ailleurs tous bourrés de préjugés, jusqu’à preuve du contraire. Et quelle merveilleuse preuve du contraire je viens de laisser s’échapper. J’enrage, la frustration barre douloureusement mon ventre, mais ça me servira de leçon. Comment faire pour la reconquérir, maintenant ?


Quelques minutes à peine après mon retour dans ma chambre, le téléphone sonne.



Dimanche matin, le séminaire est encore plus morne que le samedi. Et pour couronner le tout, aucune Judith en vue. Elle va sûrement arriver à la dernière minute. Je l’imagine encore dans son lit, ou sous sa douche, en train de se caresser pour effacer ce que notre téléphone à fait naître dans son ventre.

Mon esprit vagabonde immédiatement sur son corps opulent, que j’ai désiré si violemment la nuit passée. Ça y est, ça recommence, je bande de nouveau comme un adolescent dès que j’imagine sa hanche contre la mienne, sa main chaude contre mes doigts, ma queue glissée entre ses seins.


Je me dis qu’en lui écrivant un petit truc marrant, j’ai peut-être une chance de la convaincre de rester avec moi après sa conférence. Je rédige rapidement un billet à la manière de Georges Sand, dans le registre culinaire toutefois, vu le thème du séminaire. Rien de très original, mais je n’ai pas grand-chose de mieux à lui offrir.


Je fonce à la réception à la pause pour demander qu’on le lui remette immédiatement.




Quelques conseils pour la préparation de la dinde de Noël


Après avoir vidé la volaille, remplissez un petit verre de Cointreau.

Laissez s’écouler quelques gouttes de liqueur sur le ventre

de la dinde, puis, pour faciliter le remplissage de la cavité,

répartissez-la autour de l’orifice délicatement écarté.

Approchez ensuite le tube doseur, sans le pousser trop fort

pour éviter que le cône rigide blesse la chair tendre

de la volaille pendant que vous introduirez la farce.


Ne vous retenez pas de déguster si l’envie vous en prend,

rien ne stimule mieux le génie culinaire que ces délicates saveurs.

Ne tardez cependant pas trop avant de préparer la

suite du repas. L’amateur acquiert ses galons de maître-

queue, en sachant maîtriser l’excitation qui précède l’arrivée

des invités. Toute la difficulté réside d’ailleurs dans la préparation

de la sauce épicée qu’il faudrait savoir garder pour la fin.


Il vaut donc mieux se consacrer en premier à la garniture de légumes.

Pour éviter qu’elle perde trop vite sa fermeté

vous la placerez dans un panier et la blanchirez à la vapeur.

Prenez garde de manier prudemment les deux boules

qui servent d’anses et assurent la stabilité du panier,

elles sont fragiles et souvent très chaudes.


Quant aux ustensiles avec lesquels vous apprêterez vos mets,

Habituez-vous à les vider complètement

et à les rincer immédiatement après usage.

Sinon, vous risquez de ne plus voir le bout

de vos peines avant longtemps, à cause d’un ressort qui refuse de

se détendre. En revanche, si vous en prenez bien soin,

même le démontage du tube doseur ne posera aucun problème et

vous pourrez faire glisser le piston sans effort où il vous plaira.


Pour le dessert, souvenez-vous que les convives sont sensibles aux apparences.

Le nappage crémeux et abondant dont vous recouvrirez la pièce montée

vous garantira les plus beaux compliments. Et la joie manifeste de vos hôtes

sera la preuve évidente du plaisir partagé.


Maintenant à vos fourneaux, bonne chance et bon appétit !




Elle arrive pile à l’heure de sa conférence et, sans un regard pour moi, s’engage avec enthousiasme dans une description parfaitement documentée de techniques de production très pointues. J’essaie de me concentrer sur ce qu’elle dit, mais à nouveau sous le charme, je perds rapidement le fil et me laisse aller à la déshabiller, à faire glisser mes mains sur sa peau.


Maintenant que j’ai tout loisir de la regarder, je constate qu’elle n’est pas réellement grosse. Enfin, pas obèse. Elle est bien en chair, enrobée, grande, moelleuse, mais rien ne déborde, aucun pli disgracieux. Je sais déjà que sa peau est douce. Quel régal ce doit être de découvrir ses hanches larges, de caresser ses fesses imposantes, puis de glisser ma verge tendue entre ses cuisses, coulisser le long de sa fente juteuse. Ce serait même une première pour moi que de devoir tenir un sein à deux mains pour l’honorer tout entier.


Plus sa conférence avance, plus je bande en l’imaginant contre moi. Je regarde son ventre tout rond, qui tend discrètement sa robe. Comme si elle était enceinte. Enceinte de mes œuvres. Petit bébé, notre bébé. Tout ça… Je fonds comme un carré du chocolat laissé trop longtemps au soleil.


Enfin, j’ai droit à un petit clin d’œil discret de sa part. Je reprends espoir. Après ce qu’elle m’a offert la nuit passée, je suis sûr qu’elle doit ressentir la même chose que moi. Je suis impatient de savoir ce qu’elle a pensé de mon message. Et de l’attirer dans ma chambre.



Ah, la coquine ! Elle vient de répéter le dernier paragraphe de mon billet. Et j’ai bien entendu, elle a dit « dès aujourd’hui » et « combler vos invités » Si ce n’est pas un appel du pied, ça…

En sortant, elle passe d’ailleurs discrètement par mon couloir et dépose une enveloppe devant moi. Elle contient un carré de chocolat et un mot « Si vous pensez pouvoir le faire fondre entre mes lèvres sans que cela me fasse grossir, je vous attends dans ma chambre… »


Si j’ai bien suivi sa conférence, le point de fusion du chocolat au lait se trouve entre 36,2 et 36,5°C. Tel que je me connais, mes caresses devraient faire monter sa température intime bien au-dessus de 37°C, puisqu’elle me propose de m’occuper des « lèvres qui dégustent sans faire grossir ». L’épreuve ne me semble pas insurmontable. Mais c’est maintenant ou jamais…


La porte de sa chambre est entrouverte. Je pénètre et la trouve allongée sous la couette. Elle m’accueille avec un grand sourire.



Elle retire le duvet qui la protégeait et m’offre sa nudité. C’est la première fois que je vois une peau si blanche, si parfaitement lumineuse, et j’en ai le souffle coupé. En plus, les rondeurs que Judith me dévoile sont superbes, intimidantes même. Je pose ma main sur son ventre et le caresse délicatement. Ce que j’ai sous mes doigts est si doux, si chaud.

J’approche mes lèvres de ses seins et câline tendrement les larges aréoles roses qui se plissent de désir. Judith a fermé les yeux, elle me guide par de légers gémissements.

J’ose alors m’emparer de ses lourdes mamelles, à deux mains comme je l’avais fantasmé. Elles sont fermes, gonflées de désir, ses tétons réagissent immédiatement et se tendent vers moi. J’essaie de les apaiser en les suçant, les enfonçant dans leur écrin de chair de la pointe de ma langue, puis je les fais surgir à nouveau à l’air libre, encore plus durs.


Judith prend ma main et la fait descendre le long de son flanc, jusqu’à son bas-ventre. J’accompagne cette caresse de légers baisers et viens poser ma tête contre sa hanche, prenant tout mon temps pour respirer les parfums qui montent entre ses cuisses.

Depuis le début, je bande douloureusement et chaque découverte aggrave mon état. Il faut que je libère ma queue de son piège de tissu. Sans cesser d’admirer le corps de Judith, je me relève et me déshabille en vitesse. Puis je viens m’allonger tête-bêche contre elle.


Elle s’offre à mes baisers de plus en plus précis sur son ventre, sur le haut de ses cuisses et son mont de Vénus, orné d’un superbe buisson ardent. Peu à peu, elle écarte ses jambes, laissant apparaître sous mes yeux sa vulve rose foncé, gonflée de désir. Entre ses lèvres finement dessinées, je découvre le carré de chocolat dont elle avait parlé dans son petit mot d’invitation.


Immédiatement, je le pousse du bout de la langue contre le clitoris qui tend déjà impatiemment sa petite tige. Judith saisit ma tête entre ses mains et la serre contre sa chatte, m’encourageant à continuer mes attouchements.


Je prends tout mon temps pour la lécher, l’embrasser, écarter ses lèvres humides de petits coups de langue. Un peu de liqueur sort maintenant de sa fente juteuse. Je la recueille et la déguste avec délice. Etrangement, elle a un goût plutôt salé, légèrement acre même, sans aucune trace de la douceur du chocolat contre lequel elle a coulé.

Je commence à paniquer, car si je veux satisfaire ma belle, je dois le faire fondre. Depuis que j’ai commencé à la caresser, aucun doute que je sois arrivé à faire monter sa température. Ses gémissements de plus en plus forts sont d’ailleurs là pour me rassurer sur le plaisir que je lui donne. Et pourtant, le chocolat résiste, pas le moindre début d’amollissement.


Je décide d’employer les grands moyens. J’empoigne le corps de Judith et me mets à la masser de plus en plus fermement, à la malaxer en faisant virevolter mes mains de ses cuisses à ses épaules, lâchant ses hanches pour mieux pincer les pointes de ses seins, à la limite de la douleur. Je frotte ma verge contre son ventre, puis viens la glisser entre ses mamelles, comme elle l’avait imaginé hier au téléphone. Elle caresse mon gland du bout des doigts, récolte les gouttes qui coulent du méat dilaté et les déguste avec gourmandise.



J’espère mettre toutes les chances de mon côté en posant enfin la pointe de mon membre contre la vulve béante de Judith, de manière à repousser le carré de chocolat diabolique dans son puits d’amour. Peut-être qu’en ajoutant ma chaleur à celle que je fais monter dans son ventre, j’arriverai enfin à le liquéfier.


A chaque coup de boutoir, elle avance perfidement ses fesses contre mes cuisses pour m’attirer plus profondément en elle. J’essaie de me retenir de craquer avant que la dernière miette de chocolat ait fondu dans son puits d’amour. C’est surhumain, tant la vue de ses seins qui ballottent sous mes yeux m’excite, et la pression de ses cuisses contre mes hanches ajoute encore à mon désir d’elle.


Elle n’est d’ailleurs pas en reste et m’encourage de ses soupirs, de mouvements lascifs de ses hanches et de tout son corps. Bon sang que cette femme me fait bander. Il faut pourtant que je me calme, je sens déjà les premières lancées monter du fond de moi. Mes boules sont tendues au maximum, prêtes à se vider au prochain frottement malencontreux. Je dois même empêcher Judith de poser ses doigts sur mon membre, tant j’ai peur de ne plus pouvoir me retenir d’exploser.


Je mets toute ma volonté et mon ardeur à la caresser, à l’exciter. Elle mouille abondamment, son jus coule sur ma cuisse que j’ai maintenant glissée tout contre sa vulve. Elle se frotte de manière de plus en plus désordonnée sur moi, visiblement prête à jouir elle aussi.

Soudain elle contracte violemment ses cuisses, serre mes mains de toutes ses forces sur son ventre et se laisse aller dans un grand cri de plaisir.

Elle jouit longuement, le corps secoué de soubresauts. Je caresse délicatement les pointes de ses seins pour prolonger le délicieux cataclysme qu’elle est en train de vivre. C’est si beau de la voir sourire en m’utilisant comme objet de plaisir.


Elle s’apaise enfin peu à peu. Avant qu’elle ouvre les yeux, je glisse discrètement un regard sur ses lèvres suintantes de mouille. Rien, pas le moindre début de fonte du chocolat. Seule une eau parfaitement claire s’écoule de sa chatte. C’est à n’y rien comprendre.

Elle ouvre alors les yeux et me regarde reconnaissante. Reconnaissante, mais moqueuse. Par quel sortilège le chocolat arrive-t-il à résister à un tel traitement ? Cette femme est un démon, je hais ses jeux d’amour.


Magnanime, elle se redresse maintenant et me force à m’allonger à sa place. Puis elle engloutit ma queue entre ses lèvres et commence à me sucer. Sa langue passe et repasse sur mon gland irrité et fait d’emblée monter des sensations insupportables dans mon ventre. Au moment où je veux l’avertir que je suis à bout, elle me prend dans sa main et me branle délicatement, sa tête appuyée contre mon bas-ventre. Cette douce pression s’ajoute aux sensations qu’elle entretient savamment sur ma tige. Il n’en faut pas plus pour que mes hanches se soulèvent sans que je puisse les retenir. Mes reins se contractent, et je sens déjà les premières vagues déferler.


Au moment où mon sperme traverse ma queue, elle pose sa bouche contre mon gland et aspire tout ce qui bouillonne de moi. L’orgasme qu’elle m’offre ainsi est d’une violence incroyable. Je n’arrête plus de me vider en elle, comme si je n’avais plus connu cela depuis des années. Tout mon corps est saisi par le plaisir, je jouis de la pointe de ma queue à l’extrémité de mes orteils, mon cœur bat la chamade dans ma poitrine. Cerise sur le gâteau, peut-être est-ce même ce qui m’a donné le coup de grâce, Judith m’offre une vue superbe sur sa croupe somptueuse. Il y avait si longtemps que je n’avais pas eu de corps aussi excitant entre les mains.


Elle reprend ses esprits en premier.



Si, vaguement. Serait-ce un aphrodisiaque ? Ah non, c’est ce truc qui pourrait bien remplacer le beurre de cacao dans la fabrication du chocolat, mais dont le point de fusion est plus élevé. Vers 37,5°C ou quelque chose d’approchant. Voilà pourquoi le corps de Judith fondait sous mes caresses, mais pas la friandise.



Glissant un doigt dans sa chatte, elle saisit le carré de chocolat, et le place entre mes lèvres. Son odeur intime se mélange à la senteur du cacao, ou du karité, je ne sais plus. J’en croque un petit coin, lui laissant le reste à partager en guise de pacte d’amour.

Elle le suce longuement, comme une hostie impie, puis mouille sa langue de sa salive chocolatée et me l’offre dans un fougueux baiser.



Elle se lève d’un bond et va chercher le dé dans son sac. Que me réserve-t-elle cette fois ?



Elle lance un cinq, la chance est de nouveau de mon côté. De notre côté, puisqu’elle me propose de l’accompagner au Mali, où elle doit superviser un programme de recherches sur le karité (2).


Je me dis qu’on a plein de choses à faire ensemble, et que notre rencontre est sûrement un signe du destin. En Afrique, en Suisse ou ailleurs, quelle importance, pourvu qu’on reste ensemble ? De toute façon, les dés sont jetés depuis longtemps…


oooOOOooo


(1) La cuisine des amants, Franck Spengler, Ed. Librio, 1999 (2002)

(2) Le karité est produit par des arbres dispersés dans la savane. Toutes les activités qui s’y rapportent sont exclusivement féminines. Le gouvernement malien met beaucoup en œuvre pour améliorer les conditions de travail et accroître la productivité. Ce qui implique la mise sur pied de programmes de lutte contre les parasites, de sélection ou d’amélioration du rendement d’extraction.