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n° 10523Fiche technique9243 caractères9243
Temps de lecture estimé : 6 mn
15/06/06
Résumé:  Comment j'ai envie de faire l'amour à l'homme que j'aime...
Critères:  fh amour volupté massage fellation
Auteur : anonyme secrète            Envoi mini-message
S'il te plaît, ne bouge pas...

Ce sera l’été. Une de ces journées si chaudes, un de ces après-midi caniculaires, où l’on ose à peine bouger, où l’on respire doucement. Ma chambre sera plongée dans la pénombre, le rideau ondulera légèrement devant la fenêtre ouverte, mon lit sera défait, les draps jetés sur le sol de carrelage frais.

Il n’y aura pas de bruit dans la rue désertée.


J’entrerai dans la pièce et je prendrai le temps de jouir du plaisir trop rare de te contempler là, allongé sur mon lit, à plat ventre, le visage enfoncé dans l’oreiller, nu. Encore un peu mouillé de la douche que tu viens de prendre. Seras-tu endormi ?


Nue moi aussi, je viendrai m’agenouiller sur le lit, à hauteur de tes épaules. Ma main jouera dans tes boucles humides, j’enroulerai tes cheveux bruns autour de mes doigts, je les tirerai un tout petit peu pour t’entendre gémir.


Tu feras mine de te retourner, je te dirai :



Je continuerai à caresser tes cheveux en regardant le petit creux de ta nuque, un des endroits que je préfère dans le corps des hommes, un endroit que j’adore dans ton corps à toi… là où ma bouche se posera, un instant plus tard, pour un baiser tendre, un peu léché.


Je te dirai : « s’il te plaît, ne bouge pas, laisse-toi faire, laisse-moi faire… »

Tu ne te feras pas prier, il fera si chaud…


Sur ta nuque, il restera des gouttelettes de la douche, je les boirai l’une après l’autre, tranquillement. Je regarderai ton dos, admirerai les muscles affleurant sous la peau mate, le sillon de la colonne vertébrale… Je caresserai tes épaules, symétriquement, et je parcourrai ta nuque et le haut de ton dos de mille baisers menus, affolants, sous lesquels je te sentirai frémir.


Mes mains descendront le long de tes bras, je les caresserai ensuite de mes joues, puis de mes lèvres, l’un après l’autre, plusieurs fois. J’embrasserai la peau si fine, si tendre du creux des coudes, doucement, à peine effleurée….


Je reviendrai à ton dos, pour un massage un peu plus ferme, des épaules jusqu’aux reins, j’aurai tout mon temps pour te sentir te détendre, te relâcher, t’abandonner… Tu soupireras doucement, sans doute seras-tu un peu léthargique, dans un état entre veille et sommeil, alangui par la chaleur…


J’aurai envie, tellement envie de caresser tes fesses… Mais avant je m’attarderai sur tes reins, après le massage, des baisers, picorés, rapides, doux, agaçants… Pas sûre que tu seras encore aussi endormi.

L’impatience aura eu raison de moi, j’aime tant tes fesses : elles sont rondes, musclées, dures, serrées… Elles m’excitent terriblement.

Je commencerai par des caresses douces, en rond, symétriques, je poursuivrai par des baisers, là j’aurai l’intuition que ton sexe s’est bien réveillé… J’écarterai doucement tes fesses pour que tu sentes mon souffle, ma main effleurera alors le sillon, en de longues allées et venues. Puis je pétrirai tes fesses avec force, tu commenceras à haleter, c’est une caresse à laquelle tu ne résistes pas, et je verrai que tu te frottes doucement sur le matelas…. Mais je ne voudrai rien savoir de ton sexe encore…


Alors mes mains descendront le long de tes cuisses, sur leur peau moins douce, plus velue que celle de tes fesses. J’y poursuivrai mes caresses, alternant mes mains et ma bouche, cueillant encore çà et là quelques gouttes d’eau. Je m’attarderai au creux des genoux, c’est un endroit qu’on oublie souvent, et pourtant si sensible… si doux à embrasser… J’aurai plaisir à caresser tes mollets aussi, plaisir à palper le renflement des muscles, et je n’oublierai pas tes pieds, que je toucherai avec fermeté pour éviter de te chatouiller.



Alors je verrai ton visage, mais je choisirai de l’ignorer pour l’instant. Alors je verrai ton sexe, mais je ne voudrai pas m’y attarder tout de suite. Des mains et de la bouche, je poursuivrai mon exploration : pieds, mollets, genoux, cuisses, toujours plus haut…


J’écarterai doucement tes jambes pour atteindre la peau si émouvante de l’intérieur des cuisses. Je l’effleurerai longuement, dosant le contact, juste assez ferme pour n’être pas agaçant, aussi doux que possible cependant…

Ma bouche succèdera à mes mains, et je prendrai tout mon temps. Lécher, embrasser, mordiller… remonter tout près des testicules puis m’éloigner de nouveau… revenir, partir…

Tu ne seras plus du tout, mais alors plus du tout endormi…



Ma langue atteindra ton périnée, elle ira et viendra doucement, régulièrement, en appuyant fort sur la peau tendue. Je ne résisterai pas longtemps à l’attraction de tes couilles, après les avoir longuement léchées, je les prendrai dans ma bouche, pour les recracher ensuite doucement, l’une après l’autre, les deux ensemble… pas trop longtemps…


En évitant délibérément ton sexe bandé, je m’intéresserai alors à ton ventre, puis à ta poitrine, je prendrai dans ma bouche tes tétons durcis, grenus, je les mordillerai, j’irai lécher tes aisselles, y chercher ton odeur, le goût salé de ta sueur.


Tu gémiras, tu halèteras, je fuirai toujours ton regard.


Puis je redescendrai vers ton sexe, et tu croiras que ton soulagement est proche…


Mais j’éviterai soigneusement de le toucher, je lècherai la peau de ton ventre, tout autour de lui, plusieurs fois je dessinerai son contour, et j’aurai le plaisir de le voir grossir encore davantage.

Je laisserai mes cheveux l’effleurer, tu te tortilleras pour qu’il me touche, mais je t’échapperai.


Alors, je croiserai enfin ton regard, et je te demanderai :



Tu soupireras, mais je verrai ton regard faiblir, et enfin, pour une fois, j’aurai raison de ton refus des mots, et tout bas, la voix cassée, tu lâcheras :



Alors sans lâcher ton regard, sans te perdre des yeux, je commencerai à remonter lentement ma langue le long de ton sexe, plusieurs fois, et j’observerai comment le désir te submerge, comment tu te retiens pour ne pas m’imposer ton rythme. Je laperai doucement ton gland, à petits coups bien mouillés, et d’une langue pointue je ferai le tour du frein. Et quand j’estimerai que la torture a assez duré, je l’engloutirai enfin pour d’amples allées et venues, l’anneau de ma bouche bien serré, mes yeux dans tes yeux, une main pétrissant tes couilles, de l’autre me caressant tranquillement.


Enfin je te verrai lâcher prise, et j’entendrai les mots sortir de ta bouche, ils chanteront à mes oreilles la musique du bonheur.


J’arrêterai avant que le plaisir n’ait raison de toi. Doucement ma bouche se retirera, mes mains cesseront leurs caresses et iront se poser légèrement en haut de tes cuisses – pause, quelques instants.


Puis je t’enjamberai, m’agenouillerai au-dessus de toi, prendrai ton sexe et de ton gland, caresserai mes lèvres trempées. Très lentement je t’introduirai, très lentement je descendrai sur toi, jusqu’à ce que tu sois bien enfoncé, jusqu’à ce que tu me remplisses très exactement.


Tu commenceras à aller et venir en moi mais…



Je resterai immobile, les yeux clos, savourant cette sensation merveilleuse d’être pénétrée, investie, remplie. Au fil des minutes la sensation deviendra plus précise, plus nette, et à ton tour tu entendras les mots sortir de ma bouche, pour te décrire mon bonheur, et comme c’est bon de te sentir là si gros, si dur, et comme c’est bon quand on ne bouge pas. À l’intérieur, je sentirai chaque muscle, chaque nerf se griser de ce contact merveilleux, et je commencerai alors à bouger, mais à peine, un tout petit mouvement circulaire autour de ton sexe, et mon orgasme arrivera très vite, une jouissance lente, profonde, intense, et je ne retiendrai aucun soupir, aucun gémissement.


Quand je rouvrirai les yeux, quand je reviendrai à toi, je lirai sur ton visage le reflet de mon plaisir, l’émotion que tu auras ressentie de ma jouissance et de mon abandon, et je te dirai alors :



Et je jouirai encore, cette fois d’être envahie, bousculée, par toute ton énergie d’homme si longtemps retenue…