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18/06/06
Résumé:  Dans ma jeunesse, il m'arrivait très souvent d'aller au cinéma porno...
Critères:  fh fplusag inconnu fellation cunnilingu préservati pénétratio
Auteur : Jérémie      Envoi mini-message
La vieille ouvreuse

Dans ma jeunesse, il m’arrivait très souvent d’aller au cinéma porno. Il faut dire que j’ai toujours été très timide avec les filles et que c’était pour moi un exutoire.


Je passais nonchalamment dans la rue, en ayant l’air de ne pas y toucher, un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche et une fois certain que personne ne pouvait me voir entrer, je m’engouffrais dans l’étroit couloir qui menait à ce lieu de perdition. Le seul problème c’est qu’il me fallait encore affronter l’épreuve du guichet. La plupart du temps, c’était une femme entre deux âges qui siégeait à l’entrée, une femme plutôt quelconque, un visage rond et bouffi. Je la connaissais depuis toujours, en tout cas depuis que je fréquentais l’établissement, elle faisait presque partie des meubles, certains des habitués la saluaient et faisaient un peu causette avec elle.


Elle ne faisait jamais de commentaire lorsque je choisissais mon film, mais je sentais toujours son regard pesant sur moi et j’avais l’impression qu’elle se foutait un peu de ma gueule. L’affronter était toujours pour moi une épreuve, la dernière épreuve avant l’entrée dans l’antre du vice.


En cinq ans, nous n’avions pas aligné deux mots, mis à part des « Bonjour », des « Bonsoir » ou des « Et voilà qui font cent » lorsqu’elle me rendait la monnaie. Je me demandais comment une femme de son âge avait trouvé ce job. Était-elle mariée, avait-elle des enfants, autant de questions sans réponse. Et ce travail au ciné lui suffisait-il pour vivre, faisait-elle des extras, et quel genre d’extra ? Chaque fois que je passais par le guichet, le même genre de questions m’assaillait. Mais je la voyais mal en train de satisfaire quelque obsédé solitaire en salle et encore moins perdue dans une joute grotesque au milieu de l’atmosphère putride des toilettes. Quand je ressortais du ciné, dans le meilleur des cas, un petit signe de la main, mais rien de plus. Et quand je pouvais me faufiler en douce, sans qu’elle me remarque, j’étais le plus heureux des hommes…


Je ne sais pas trop ce qu’elle pouvait penser de moi ! Qu’étais-je au juste pour elle ? Un petit vicieux ? Un complexé ? Des clients, elle devait en voir pas mal, et de tous types, des timides, des vicieux, des frimeurs… Alors bibi, dans tout ça : il n’était qu’une goutte d’eau perdue dans l’immensité des êtres en manque d’amour.


Pas une seule fois je ne me suis caressé dans ce ciné. Je sais qu’il y en avait qui le faisaient de temps en temps, mais la propreté était vraiment trop douteuse et l’endroit bien peu ragoûtant et finalement très peu propice aux fantasmes. Quelques vicelards, seuls ou en couple, m’avaient parfois fait des avances, mais j’avais toujours refusé. Que nenni, je ne mangeais pas de ce pain là ! Je préférais rester dans mon coin, seul de chez seul, et qu’on ne me fasse pas chier. Je me gorgeais bêtement d’images stupides et savourais la plupart de ces insipides navets. La mécanique des corps, c’est ça qui me fascinait. À 23 ans, je ne l’avais que très peu pratiquée dans la réalité, je veux dire en chair et en os.


Jusqu’à ce jour où…


Rentrant chez moi, suite à une séance au ciné : panique à bord, j’avais perdu mes clefs. J’ai refait le chemin inverse en regardant partout, mais sans rien trouver. La dame était encore assise au guichet. Un couple est ressorti en gloussant, je les ai laissés passer avant d’aborder l’ouvreuse.



Elle a pris un air embêté, de circonstance.



Devant mon air gêné :



Je lui ai emboîté le pas et nous avons pénétré dans l’obscurité, guidés par la lumière terne de la torche blafarde. Sur l’écran, un gros plan sur une chatte qui se faisait pistonner. Rien de très original. Ce film, je venais juste de le voir, ça se passait dans un château et le maître de céans était au cœur des fantasmes du petit personnel qui se faisait tringler à tout va, pour moult raisons extravagantes en diable.


La salle était maintenant pratiquement vide. Deux ou trois solitaires et un couple, cinq ou six personnes à tout casser. Quand ils ont vu la lumière, cela a eu l’air de les déranger, deux d’entre eux se sont retournés. Dieu seul sait ce qu’ils étaient en train de faire l’instant d’avant. C’était souvent comme ça, on percevait des bruits douteux dans l’obscurité, des impressions de types qui se masturbaient ou qui faisaient des choses encore plus délectables.


Nous avons été jusqu’à la place où je m’étais assis. Et nous avons fouillé partout. Sous le siège, devant, derrière, dans l’allée à côté. Mais rien du tout, impossible de trouver ces clefs. Après quelques instants de recherches, il a fallu se résigner et abandonner.



Mais je n’en pensais pas un mot et elle voyait bien que j’étais quand même salement ennuyé… À cette heure, mis à part un serrurier à payer au prix fort, je ne voyais pas trop qui allait pouvoir me sortir de ce pétrin.



Un type en maillot de corps est arrivé par derrière, par une porte dérobée, le genre pilier de bistrot, adipeux, à moitié chauve et poilu comme un singe.



Elle a décliné l’offre. Et, comme il me regardait, intrigué :



Deux types sont sortis de la salle en rasant les murs. Beaucoup n’allaient jamais jusqu’à la fin des films… Le projectionniste but une rasade et rota négligemment sans tenir compte de notre présence. Il transpirait la sueur et la vulgarité, mais son attitude cadrait finalement beaucoup plus avec ce genre d’endroit que la très sage Julia. La vieille ouvreuse était en train de compter sa caisse. En d’autres circonstances, je l’aurais imaginée plutôt couturière ou même institutrice, mais pas tenancière de salle X.


Après avoir siffloté sa roteuse, le rustre nous a quittés. Puis, quelque temps plus tard, les derniers clients sont enfin sortis du ciné. Nous avons fermé la grille puis Julia s’est occupée de l’appareil de projection, un vieil engin poussiéreux, prêt à rendre l’âme.



En pleine lumière, la salle était encore plus triste que dans l’obscurité, les sièges étaient sales et tachés, les tentures poussiéreuses.


Nous avons fouillé partout, une capote usagée deux allées plus loin, mais pas de clef. J’étais blême. Il devait être minuit, minuit trente, il faisait un froid de canard et je n’avais pas d’argent à dilapider dans S.O.S. Arnaque.



Le temps que je me confonde en remerciements, et nous sommes partis à pied vers le centre ville. Vraiment, cette femme était d’une gentillesse incroyable : faire confiance comme ça à un inconnu, qui plus est à un inconnu qui fréquentait avec assiduité les cinémas pornos ! Je regrettais déjà de ne jamais lui avoir adressé la parole auparavant. Je ne voyais aucune femme, dans mon proche entourage, capable de faire une chose comme ça pour un parfait inconnu…


Elle habitait un petit deux pièces au quatrième étage sans ascenseur, juste sous les combles. Ça ne payait pas de mine, car l’immeuble était austère, mais l’intérieur était chaleureux, gentillet et propret.



Elle s’affairait dans la cuisine, j’en profitai pour faire le tour de la pièce principale. Adamo, Gilbert Bécaud, Charles Aznavour, pas du tout mon style de musique. Et, sur une étagère, des romans à l’eau de rose. Comment en était-elle arrivée à faire l’ouvreuse dans un ciné X ? Cette question me torturait l’esprit, mais je n’osais la poser, de peur d’être indélicat.



Quelques allers-retours plus tard, elle revint avec tire-bouchon et une bouteille de vin.



La nourriture était tout bonnement succulente et le vin, sans être exceptionnel, passait bien. Julia était enjouée et, après quelques gorgées du gouleyant nectar, elle en devint bavarde :



À sa voix chevrotante, on voyait bien qu’elle était passablement éméchée.



Mais, sentant ma gêne, elle se reprit un peu :



Elle me resservit un verre, mais quand elle voulut remplir le sien, elle s’aperçut que la bouteille était vide.



Je ne savais quoi répondre. J’ai vidé mon verre pour me donner du courage, mais… je n’avais plus d’idée. Du coup, je n’ai rien répondu du tout.

Je crois qu’elle n’a même pas fait gaffe, elle est passée à autre chose. Elle s’est levée et a commencé à débarrasser la table. Je l’ai aidée, puis elle a préparé un café :



Nous discutions tranquilles sur la banquette. Après trois tasses de café, nous étions beaucoup plus lucides. C’est ce moment-là que j’ai choisi pour m’exprimer. Tout ce qu’elle venait de dire m’avait comme calmé. Une espèce de paix intérieure me remplissait, je me sentais vraiment très bien avec cette femme.



Une main sur sa cuisse ! Comment tout cela allait-il se terminer ? Je sentais sa chaleur irradier tout près de moi. Plutôt que sa cuisse, je choisis carrément de poser ma main sur son ventre et de me pencher vers elle à la recherche de ses lèvres. Mais elle détourna la tête.



Mais ma main remonta sans attendre sur sa poitrine plutôt grosse et se mit à la palper avec frénésie. Je ne savais plus trop où j’étais, ni avec qui j’étais. Elle m’avait donné le feu vert et je devenais comme fou. J’avais très envie d’elle. De nouveau je cherchai ses lèvres, mais cette fois, elle ne se refusa pas. Elle laissa même rentrer ma langue tandis que je pétrissais son sein à travers le tissu. S’en suivit un long baiser en apnée, tandis que je m’évertuais à glisser fiévreusement sous son pull. Ma main trouva enfin l’entrée et remonta avec vivacité vers ses lourdes montagnes de chair, chaudes et accueillantes.


Devant mon empressement, Julia retira bientôt son pull, de peur sans doute que je ne l’abîme, puis elle dégrafa son soutien-gorge. Sa lourde poitrine dévala majestueusement le long de son corps et c’est à pleines mains que j’en pris possession. Délaissant sa bouche, ma langue entreprit de satisfaire ses tétons. Ils étaient très réactifs, les bouts étaient déjà tout durs, ça me donna envie de les lui mordiller, ce qui lui arracha deux ou trois gémissements de bonheur.


C’est alors que je sentis sa main tâter mon entrejambe.



Elle entreprit alors de défaire mon pantalon.



Attisée par son corps, ma verge, une fois libérée, se déploya de suite majestueusement. Une colonne sans faille qui pointait vers ses lèvres. Sans hésiter une seule seconde, elle comprit le message et l’emboucha sans plus attendre, avec beaucoup d’envie. Elle ne suçait pas du bout des lèvres, comme les autres filles avant elle, elle pompait goulûment comme les salopes des films X. Les yeux grands ouverts, elle me défiait de sa voracité. Vraiment trop génial de la voir aussi cochonne, salace bibliothécaire. L’image sporadique d’une femme qui s’offre au milieu des bouquins me traversa l’esprit, suivie de celle du projectionniste en train de la baiser dans la salle poussiéreuse.


Et c’est bientôt elle qui m’entraîne sur le sol, qui me fait coucher sur le tapis. Elle se débarrasse sans hésiter de ce qui lui reste de vêtements. À peine le temps d’admirer son épaisse forêt, tout juste celui de remarquer les touffes de poils sous ses aisselles, la voici qui enfile prestement une capote sur mon dard, trouvée je ne sais où, sur la table basse il me semble. Puis elle vient s’empaler avec avidité sur ma verge dressée. Il faut voir comme elle s’active, elle semble véritablement déchaînée. Ses coups de bassin montrent sa détermination et la force de son envie. Elle cherche le plaisir, elle accélère la cadence, elle module ses coups de reins en fonction de ses intimes sensations. Va-et-vient frénétique qui fait monter mon jus tandis que ses deux seins lourds ballottent sans complexe devant mes yeux effarés.


Elle gémit, elle halète, elle se mord les lèvres de plaisir. S’en suit une série de soupirs plus profonds. Elle devient chienne, elle approche de la jouissance. Et, lorsqu’elle ressent les premières saccades de ma jouissance vibrer dans son antre, un long cri de jouissance s’échappe de ses lèvres, elle hurle son plaisir avant de s’effondrer sur moi.


C’est la première fois que j’arrive à jouir ainsi, par pénétration. Je suis si heureux… Je l’enlace dans mes bras, je la serre contre moi.



Elle m’embrasse avec tendresse, toujours collée à moi. Un long câlin lascif, dans les bras l’un de l’autre. Puis elle finit par se relever, elle se désemboîte et entreprend de retirer le préservatif. Mon sexe est tout gluant entre ses doigts, ce qui ne l’empêche pas de le lécher à nouveau. Elle en veut encore, elle n’a pas eu son compte, elle cherche à me faire durcir. Après quelques minutes de ce traitement de choc, je me sens à nouveau tout dur entre ses lèvres. Experte pompeuse, elle s’y prend mieux que la plus douée des actrices pornos. À croire qu’elle a étudié tous ces films en détail. De temps en temps, elle s’arrête pour me lécher les couilles, elle les gobe comme des huîtres, puis sa langue parcourt ma hampe. Deux ou trois fois, je sens aussi sa langue fouiller entre mes fesses, le bout humide dardé dans mon petit trou.


La voici maintenant qui vient se mettre à cheval sur ma bouche. Elle me présente sa chatte et m’invite à la manger. D’après ce que je constate, elle est extrêmement poilue et cette sombre forêt est vierge de tout traitement intime. Pas d’épilation, pas l’ombre d’un rasoir, c’est comme ses dessous de bras, elle est tout ce qu’il y a de plus naturelle. Ses lèvres sont ourlées, sa chatte est odorante, ses effluves concourent à mon excitation et c’est avec un bel appétit féroce que j’entreprends de la lécher. Des coups de bouche, des coups de langue, j’écarte sa chatte avec mes doigts, je rentre en elle avec ma langue, atmosphère très poivrée, elle sent un peu l’urine mais ça n’en est que plus excitant. Je me déchaîne sur son antre et la voici qui frotte sa chatte sur ma bouche.



Il n’en faut pas plus pour que je m’acharne, elle devient déchaînée, elle m’étouffe entre ses cuisses et se démène comme une damnée… Elle explose de jouissance, un jus bien chaud coule sur mon visage. Je la vois crier en triturant ses seins… Elle n’en peut plus, elle s’affale sur le côté, elle est repue, vidée, elle a les yeux hagards, révulsés par la jouissance qui vient de traverser tout son corps.


Elle reprend ses esprits puis se relève et m’invite à la suivre dans sa chambre. Elle se glisse sous les draps, m’invite à la rejoindre. Elle a besoin d’un gros câlin. Je l’enlace, je la serre contre moi, je m’endors tout contre elle…


Plus tard dans la nuit, nous nous sommes réveillés et avons recommencé. Au petit matin, je me retrouve seul au réveil. Sur la table de la cuisine, je trouve ce petit mot :


« Jérémie,


J’espère que tu ne m’en voudras pas… Tu trouveras tes clefs sur la petite table du salon, je les avais trouvées lors de notre première recherche !


En tout cas, je veux te dire que j’ai passé un très bon moment avec toi, tu m’as bien fait l’amour et si tu veux repasser un soir, préviens-moi, je m’arrangerai pour que nous soyons seuls.

Par contre, je ne voudrais surtout pas que tu te fasses trop d’illusions : mon cœur n’est plus à prendre, mais mon corps te réclame…


Bonne journée


Julia »