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n° 10540Fiche technique18864 caractères18864
Temps de lecture estimé : 12 mn
20/06/06
Résumé:  Je suis ami avec Leslie depuis longtemps, mais ce soir elle a besoin de réconfort.
Critères:  fh jeunes copains fête fellation pénétratio
Auteur : Igby  (un lecteur qui aime écrire)
Le barbecue



La soirée est déjà bien avancée, les cendres du barbecue finissent de cuire les dernières saucisses alors que des chants s’élèvent depuis la table de jardin à laquelle sont assis les invités.



Visiblement éméché il se lance dans une longue tirade pour remercier Justine d’accueillir tout ce petit monde chez elle alors que les autres se moquent gentiment de lui.


C’est une petite soirée entre étudiants, nous ne sommes qu’une quinzaine et l’absence prolongée d’une personne se remarque rapidement. C’est pour cela que je vois tout de suite que Leslie n’est plus là quand je viens me rasseoir à la table. Je regarde autour de moi, nous compte mentalement, mais elle est visiblement la seule à ne pas être là.

Je me relève alors le plus discrètement possible et rentre dans la maison. Depuis la cuisine je vois que les toilettes, dont la porte est ouverte, sont vides. Je passe par le couloir et fais le tour du salon et de la salle à manger mais elle ne semble pas être au rez-de-chaussée. Je reviens dans le couloir et monte les escaliers en bois qui mènent à l’étage. Sur le palier je reste immobile, tentant de capter un bruit qui m’indiquerait dans quelle pièce elle se trouve mais rien ne bouge et toutes les pièces sont plongées dans le noir.



Je me tourne vers la gauche et distingue sa silhouette dans l’encadrement de la porte grâce à la lumière venue du couloir au bas de l’escalier.



Je m’avance et entre dans la pièce, ce doit être la chambre de Justine. Le lit, adossé au milieu du mur en face de moi, prend la majeure partie de l’espace. À gauche se trouve un bureau et une armoire et à droite il y a une large vitre par laquelle Leslie regarde, me tournant le dos. Son visage et son cou sont éclairés par une vague lueur montant du projecteur sous la fenêtre faisant jour à la terrasse en contrebas. Je m’approche d’elle doucement.



Mon cœur qui battait déjà fort fait un bond dans ma poitrine. Je ne suis pas sûr de comprendre le sens de ses mots ni de saisir le ton de sa question mais je sais ce dont j’ai envie, là, maintenant. Alors que mon corps tremble d’excitation, je me rapproche encore d’elle et mes mains viennent doucement se poser sur ses hanches. Je la sens frémir mais elle ne dit rien. Devant cette absence de réaction je m’enhardis un peu et me colle à elle, mes pieds de part et d’autre des siens, nos bassins soudés, ma poitrine contre son dos. Mes mains passent ensuite très lentement de ses hanches à son ventre et se croisent sur celui-ci. Guettant sa respiration irrégulière, je penche ma tête juste au-dessus de son cou et souffle doucement sur sa nuque. Puis, lentement, en tentant de dissimuler les battements de mon cœur qui s’accélèrent, je dépose délicatement mes lèvres dans son cou. Je goutte sa peau fine une fois, puis deux en descendant de sa nuque sur son épaule.



Doucement elle se tourne vers moi, me regardant dans les yeux. Sans attendre je pose mes lèvres sur les siennes et y reste quelques secondes avant de la regarder à nouveau. Elle ne bouge pas, me fixe un moment de ses yeux bleus comme si elle était contrariée puis, d’un coup, presque violemment, elle se jette sur moi et emprisonne ma lèvre inférieure entre les siennes, ses bras enserrent mon cou à m’en étouffer alors que j’agrippe ses hanches pour ne pas être déséquilibré. Dans le mouvement elle se retrouve adossée à la vitre qui vibre doucement sous notre poids, atténuant le choc.


Notre baiser se fait alors plus passionné, nos corps bouillonnants serrés l’un contre l’autre, nos langues se cherchent puis se lient, se caressent, passant de sa bouche à la mienne dans un ballet désordonné mélangeant nos salives et nos souffles brûlants. Mes bras engourdis demandent délivrance, je glisse mes mains sur ses fesses palpant la chair finement rebondie de son corps délicieux, la plaquant contre la vitre avec fougue. Son ventre collé au mien, elle ne peut ignorer mon excitation presque douloureuse. Je passe alors ma cuisse droite entre ses jambes et je sens la chaleur qui irradie au travers de son jean. Doucement je commence un mouvement de va et viens de ma cuisse entre ses jambes, de haut en bas pour faire monter son excitation et la mienne du même coup.


Notre baiser est de plus en plus sauvage, nos salives s’étalent le long de nos joues, de nos mentons. Nous nous dévorons mutuellement alors que nos sexes se frottent impudiquement l’un à l’autre au travers de nos vêtements. Ses mains passent sous mon t-shirt et effleurent ma poitrine tandis que je masse toujours ses fesses en pressant son bassin contre le mien. La chaleur, l’excitation et nos souffles forts forment une bulle autour de nous à tel point que nous n’entendons pas Justine, qui vient visiblement prendre de nos nouvelles, avant qu’elle soit en haut de l’escalier. Elle entre dans la chambre alors que nous tentons dans la précipitation de remettre nos habits en ordre. Par chance elle n’allume pas la lumière mais nos respirations saccadées ne sont que trop suspectes.



Justine sort et redescend l’escalier. Je me tourne vers Leslie qui se mord la lèvre inférieure pour s’empêcher de rire.



Je m’approche d’elle et la prend dans mes bras, elle pose sa tête contre mon épaule et j’embrasse tendrement son front.



Elle me regarde alors avec une étincelle dans les yeux, me faisant savoir qu’elle a certainement une idée en tête.


Nous redescendons finir le repas avec les autres sans montrer le moindre signe de ce qui s’est passé à l’étage même si les autres nous regardent avec des airs étonnés, d’autant plus que le brushing de Leslie n’est plus aussi parfait qu’en début de soirée.


La soirée se termine sur les canapés du salon ou même par terre, on écoute de la musique en racontant des bêtises. De mon côté j’ai du mal à ne pas jeter des regards à Leslie qui discute avec Justine et Xavier et semble m’avoir quelque peu oublié. Je décide de me venger en jouant au poker avec Manuel et Steve qui se sont installés autour de la table de la salle à manger, la pièce attenante. Après environ vingt minutes de jeu, ne me voyant plus depuis un moment, Leslie montre le bout de son nez et vient roder autour de la table pour voir comment se déroule la partie. En passant derrière moi elle s’arrête, faisant mine de s’intéresser à mon jeu. J’en profite pour caresser doucement sa jambe, de l’arrière de sa cuisse à son mollet et mon excitation se réveille aussitôt.


Les minutes passent trop lentement à mon goût, je joue mais ne suis pas attentif à la partie, je ris à des blagues que je n’ai pas écouté et lorgne souvent vers le salon où est retourné Leslie.

Vers 2H30 la majeure partie des invités, venus en voiture, décident de partir à mon grand soulagement, non que je n’apprécie pas leur présence, seulement depuis un moment j’attends plus de cette soirée qu’une simple partie de poker. Tout le monde se dit au revoir, on se fait la bise, on se serre la main et on fait coucou aux véhicules qui s’éloignent.


Dans la maison vide et à présent silencieuse il ne reste plus que cinq personnes, Justine, notre hôte, Xavier, Charlotte, Leslie et moi.



Alors que Justine se dirige vers la chambre de ses parents, qu’elle referme derrière elle après nous avoir fait un signe de la main, je monte avec Leslie à l’étage où se trouvent les deux autres chambres. Une fois sur le palier elle se retourne vers moi.



J’entre alors dans la chambre de Justine où j’ai vécu un si bel instant plus tôt dans la soirée. Je n’allume pas la lumière et me dirige directement vers la vitre dont j’abaisse le store. Je m’approche ensuite de la table de chevet sur laquelle est posée une petite lampe que j’allume et qui diffuse une légère lumière teintée de mauve. Sans trop savoir quoi faire je m’assois sur le lit et attend le retour de Leslie. Celle-ci ne se fait pas attendre longtemps, je l’entend monter les escaliers, elle entre et me tourne le dos pour fermer la porte… à clé. Elle se retourne ensuite et me regarde droit dans les yeux, un petit sourire en coin.



J’enlève alors mes chaussures et mes chaussettes et m’allonge confortablement sur le lit. Leslie enlève ses ballerines en les faisant sauter avec ses doigts de pied à l’arrière du talon puis elle s’approche du lit, du côté où je me suis allongé. Elle éteint la lampe de chevet et nous nous retrouvons dans le noir, nos yeux s’habituant à l’obscurité toutefois percée par un faible halo de clarté lunaire filtré par les stores. Elle se met alors à cheval sur moi, son entrejambe collé à mon érection. Elle se penche pour m’embrasser doucement alors que mes mains retrouvent naturellement le chemin de ses fesses que je caresse d’abord à travers son jean puis directement en passant mes doigts sous le tissu. Mes doigts ne rencontrent d’ailleurs qu’une fine bande de tissus sous le jean séparant son dos de ses fesses nues, me confirmant qu’elle porte un string ce qui contribue à augmenter encore mon excitation.


Soudain, elle cesse de m’embrasser, sa langue quitte la mienne et son corps glisse lentement le long du mien jusqu’à ce qu’elle se retrouve à quatre pattes au-dessus de mes jambes. Sa main droite se pose sur mon jean au niveau de mon sexe et elle caresse cette chaleur pendant plusieurs secondes avant de déboutonner mon jean. De mon côté j’enlève mon t-shirt et elle fait glisser mon jean et mon boxer le long de mes jambes avant de jeter les deux par terre. Elle prend alors mon sexe en main et commence à me masturber, doucement d’abord puis plus rapidement, variant ensuite le rythme de façon désordonnée.


Des frissons parcourent mon ventre jusqu’à mon sexe au rythme de cette masturbation et sont sur le point de me faire céder au moment où sa bouche tente de me prendre entièrement en elle. La chaleur qui tout à l’heure accueillait ma langue pompe à présent mon membre et la salive l’enduit de tout son long. Puis elle me décalotte et sa langue vient me lécher tout autour du gland, les frissons se transforment en frémissements et je sens que je suis sur le point de perdre pied. Sentant ma contraction elle stoppe tout mouvement pendant un petit moment puis sa langue dardée vient se reposer juste sur le bout de mon gland et elle reprend sa masturbation mais sur un rythme très lent, me caressant les couilles de sa main libre.


Après plusieurs minutes de ce doux traitement elle se redresse et attrape sur la table de chevet son sac dans lequel elle prend ce qui me semble être un préservatif. J’en ai rapidement la confirmation lorsqu’elle déchire le plastique et pose le latex sur mon sexe afin de le dérouler dans un geste qu’elle veut aussi sensuel que ses attouchements. Elle se déshabille ensuite aussi rapidement qu’elle le peut, fait valser son débardeur et son soutien-gorge puis retire son jean et son string. Elle se couche à son tour sur le dos et je viens prendre la position qu’elle avait au-dessus de moi quelques minutes auparavant mais elle m’empêche de me pencher sur son sexe et, mettant ses mains dans mon dos, m’incite à me coucher au-dessus d’elle pour la prendre tout de suite.



Excité par ces mots crus dans sa bouche qui n’en est pas coutumière, j’avance alors mon sexe contre le sien, les frottant l’un à l’autre quelques secondes avant d’y pénétrer. Mon sexe s’enfonce alors dans cette chaleur intense, nous arrachant à tous deux un soupir de contentement. Je m’enfonce aussi loin que je peux avant de ne plus bouger du tout puis je commence un lent va-et-vient, me tordant le cou pour lécher ses seins alors que je la possède.

Mon mouvement se fait soudain plus rapide et Leslie pousse de petits cris perçant que je tente de faire cesser en posant mon doigt sur sa bouche. Elle se mord les lèvres pour ne pas faire de bruit mais nos respirations nous dépassent, nos râles s’expriment tandis que j’accélère ou que je ralentis le rythme de mon sexe dans le sien. Son sexe qui m’enserre de façon si délicieuse que je crois craquer à chaque fois que je m’y pousse un peu plus loin, tentant de me contrôler mentalement pour ne pas venir trop vite. Ses mains sont posées sur mes fesses pour m’inciter à ne pas baisser le rythme alors que les miennes caressent ses seins menus, pincent ses tétons ou les malaxent lentement.


Ma bouche après avoir quitté ses tétons se repose sur la sienne et nos langues se caressent à nouveau. Sentant ma jouissance arriver je me redresse, mes avant-bras appuyés sur le matelas, et accélère le rythme au maximum, mon sexe frottant de plus en plus rapidement les parois de son intimité. J’admire entre deux soupirs le ballottement de ses petits seins extrêmement excitant lorsque ma jouissance inonde le préservatif. Un spasme d’extase bloque tous mes muscles et je me déverse dans un râle rauque, laissant la discrétion au placard. Leslie de son côté pousse un long gémissement au moment où je monte puis s’immobilise, cherchant son second souffle. Ses mains me caressent lentement le dos alors que je me détends complètement et vient me blottir contre son cou. La chaleur ambiante ayant été doublée par notre excitation nos deux corps en sueur se soudent l’un à l’autre, humides de toutes ces sensations.


Un petit moment passe avant que je ne retire mon sexe, dont le volume à progressivement diminué, de celui de Leslie. J’enlève le préservatif et essuie vaguement mon sexe, enduit de mon plaisir, avec un mouchoir. Leslie enlève quant à elle la couverture du lit et se glisse sous le drap où je la rejoins. Dans les bras l’un de l’autre, nous finissons par nous endormir, un sommeil bercé de doux rêves, l’excitation ayant fait place à la sérénité.