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n° 10541Fiche technique7744 caractères7744
Temps de lecture estimé : 5 mn
20/06/06
Résumé:  Elle est la meilleure amie de ma copine... et c'est bien ça le problème !
Critères:  fh extracon médical
Auteur : Son Ange  (je ne peux pas la voir même en peinture...)
Cette femme que je déteste


Carmen est, au premier abord, une femme banale. Ni vilaine, ni belle, elle mesure 1m60 pour une cinquantaine de kilos. Elle est surtout la meilleure amie de ma copine. Fait non négligeable, je ne la supporte pas ! De là à dire quelles en sont les raisons, il m’est difficile de répondre. Comme toutes les meilleures amies, elle a peut-être un peu trop tendance à fourrer son nez là où il ne faut pas.


N’osant pas avouer à ma femme que "sa" Carmen me hérisse les poils, je fais semblant d’être aimable. Cette hypocrisie va me jouer un très vilain tour. Carmen est en effet infirmière et je vais devoir subir une intervention chirurgicale. Ma chère Mélanie lui a tout naturellement confié la tâche de suivre mon dossier médical. Génial !


L’effet de la narcose s’est quasiment estompé et j’ouvre les yeux. Vision d’horreur ! Carmen est là, me souriant aimablement et avec un geste tendre sur mon front, elle me demande comment je me sens. Sa main est douce, je ne peux pas me montrer agressif. Je me rendors. Quelques heures plus tard, avec le même geste affectueux, elle me réveille. Elle n’est pas si mal en blouse blanche. D’emblée, je me demande si elle porte quelque chose en dessous. L’effet de l’anesthésie sans doute.


Elle s’approche de la fenêtre pour ouvrir les rideaux et dans le contre-jour, je me rends compte qu’elle porte un pantalon ; même pas sexy cette vieille peau ! Elle a dû remarquer que je la matais car elle me demande si sa blouse est tachée…



Les jours passent, les visites aussi, plus ou moins désirées d’ailleurs. Je suis toujours heureux de revoir ma Mélanie et je tente les mains baladeuses, mais elle est décidément trop prude ma petite femme. Mes pulsions sexuelles se font pressantes. Et je me rends compte que je mate de plus en plus Carmen…j’ai envie de la baiser. C’est de sa faute aussi, si elle n’avait pas mis ce décolleté !


Le 4ème matin, elle débarque dans ma chambre, elle veut me faire ma toilette. Jusque là, j’y avais échappé et c’était la "mamy" du service qui s’y collait.



Elle commence à me frotter le torse et le dos. Je sens son souffle tiède caresser ma peau, je bande. C’est le moment qu’elle choisit pour baisser la couette. Je le retiens mais ne résiste pas longtemps. Elle comprend très vite ce qui se passe et paraît autant gênée que moi. Du moins, un instant…Elle se ressaisit et passe la serviette-éponge sur mes abdominaux, puis mes jambes. Elle ne me contourne pas et nettoie le flanc opposé. Sa blouse effleure mon caleçon, je la soupçonne de le faire exprès. Ne sachant que faire, je pose ma main à l’arrière de sa cuisse, elle ne réagit pas, à ma grande surprise. J’entreprends de la glisser vers ses fesses, elle se relève et me lance un regard noir. Comment ai-je pu être aussi bête ? Elle s’en va, je ne la retiens pas, la supplier de ne rien dire à Mélanie aggraverait ma situation.


Je ne la revois plus de la journée, j’angoisse ! Mélanie trouve mon comportement étrange, je lui dis simplement que ça doit être le contrecoup de l’opération. Elle me dit de me détendre et m’apprend que Carmen sera de garde pour la nuit, que je serais entre de bonnes mains.


À 22 heures, l’objet de mon obsession entre effectivement dans la chambre. Elle sourit, comme toujours. Mes yeux se posent sur elle. Si mon regard exprime ce que ressentent mes tripes, il doit mêler désir et inquiétude. Elle ne s’attarde pas, éteint mon téléviseur et me souhaite bonne nuit. Les images cathodiques font place à celles de mon inconscient et provoquent en moi une érection presque douloureuse. Je ne peux pas me masturber, si quelqu’un entrait ?

Le marchand de sable a raison de mes paupières, je m’envole au pays des songes. Et là encore, je suis hanté par la présence de Carmen. Ses mains se posent sur mes cuisses, les caressent sensuellement. Je soupire, à tel point que je me réveille.


Ce n’était pas un rêve, Carmen est là, sa langue titille le bout de mon gland et ses doigts se meuvent le long de ma hampe. Je n’ai pas la force, ni l’envie d’ailleurs, de l’arrêter. Je passe ma main dans ses cheveux couleur ébène pour l’encourager. Ses lèvres chaudes s’activent sur ma bite raidie. Il y avait longtemps qu’une femme ne m’avait fait pareille pipe, jamais peut-être. Déjà, je suis au bord de l’explosion, mais je ne veux pas prendre le risque que cet instant s’arrête. Je la prends par le bras, l’attire vers moi. Je l’embrasse à pleine bouche. Nos langues s’entremêlent et le goût âcre de mon intimité parfume notre baiser qui est d’abord d’une douce sensualité, puis presque bestial.

La "haine" que je voue à cette femme depuis plusieurs années se transforme en passion. Je défais sa blouse et contrairement au premier jour, elle ne porte que des sous-vêtements, délicieux en l’occurrence, un soutien-gorge en dentelle blanche et un tanga assorti. Elle les porte avec classe, mais mon désir est si intense que je ne puis l’admirer longtemps dans cette tenue.


Je l’embrasse furtivement dans le cou, sur la poitrine, sur le ventre et finalement mon visage glisse entre ses cuisses. Je parcours celles-ci avec délectation et je retarde le moment attendu. Ma bouche atteint enfin sa toison délicatement taillée. J’écarte ses lèvres avec mon pouce et mon index et lèche son petit bouton gonflé, son goût est merveilleux. Par de petits mouvements circulaires, ma langue malmène ce petit bout de chair si puissant. Elle gémit, je ne lui laisse aucun répit. J’insinue mon index dans sa grotte humide ce qui la fait onduler du bassin. Elle en redemande et je joins le majeur à son voisin. Sa vulve se contracte, je devine un orgasme assez puissant.

Je n’interromps pas mon traitement et de nouvelles contractions la trahissent. Je remonte le long de son corps et nos bas ventres respectifs sont en contact. Je frotte ma queue contre son Mont de Venus en évitant soigneusement de la pénétrer. Je me redresse sur les genoux et prends mon bout turgescent dans la main. Je le masturbe en le frottant contre son clitoris brûlant. Puis, d’un coup sec, je la pénètre, ce qui nous tire un râle collégial. Mes coups de reins sont lents mais secs, puis je les rapproche. La ligne d’arrivée approche, je sens le plaisir monter, et tel un sprinter, j’accélère le mouvement jusqu’à ce qu’un orgasme virulent me prenne. Quel pied ! Nous sommes maintenant couchés l’un à côté de l’autre, sans piper mot. Nous nous caressons mutuellement, histoire de faire redescendre la pression en douceur. Ce ballet du plaisir s’est fait en totale complémentarité, comme si nous baisions ensemble depuis des années. Puis elle a quitté la chambre, sans mot dire. Et je me suis endormi.


Généralement, ce genre d’aventure se termine là, aussi brusquement que cela avait commencé. Nous sommes amants depuis trois ans et chacun de nos ébats est aussi intense. Carmen m’amène la passion sexuelle que Mélanie est incapable de me donner. Et c’est réciproque. Nous vivons heureux dans nos couples respectifs et paradoxalement, c’est principalement grâce à notre vie sexuelle cachée…