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Temps de lecture estimé : 7 mn
23/06/06
Résumé:  Un vendeur propose de la lingerie à domicile.
Critères:  lingerie humour
Auteur : Léopold      
Lingerie à vendre

J’aime te surprendre, même par des jeux innocents qui n’ont d’autres buts que de nous faire rire et de nous aimer encore plus. Le plus dur est d’inventer des scénarios qui te conviennent autant qu’à moi. Je te propose celui-ci, j’espère qu’il t’amusera.


Je me présenterai à notre porte, en jouant le rôle d’un commercial à domicile qui représente de la lingerie féminine. Je n’y connais rien, pas en lingerie, mais dans ce métier, cependant j’ai vu un reportage à la télé et je m’efforce de rendre crédible ma prestation. Dans un premier temps, je t’ai téléphoné pour fixer un rendez-vous, comme cela se fait, un peu sur le modèle des réunions Tupperware, ou plusieurs amies ou voisines organisent une réunion d’achats.



J’essaye de garder mon sérieux dans le rôle, mais toi tu ris, tu ris de ce rire si agréable et si naturel qui me plaît et qui est si charmant.

J’insiste pour que tu me fixes un vrai rendez-vous, et je raccroche. Nous n’en parlons plus, et tu as certainement oublié, mais à quelques jours de là, je rentre à la maison tôt un après-midi, sachant que tu ne travailles pas et que tu seras certainement en train de corriger des copies.

J’ai une petite valisette à la main. Matériel préparé d’avance, que j’avais pris soin de mettre dans mon coffre de voiture en partant ce matin et je me présente :



Tu ris comme au téléphone l’autre jour, mais j’insiste :



Tu ne sais pas quelle attitude adopter alors, tristement je fais mine de repartir vers la voiture, en te disant :



C’est à ce moment que tu décides de rentrer dans le jeu et que tu me dis :



Je rentre donc dans la maison et m’installe au salon, en posant la valisette sur la table basse.

Je commence mon laïus, sur l’importance de la lingerie, merveilleuse pour les femmes, et très importante pour leurs amis ou maris. J’indique comme un vrai pro que nous avons bien sur les classiques culottes, strings, soutiens-gorge, mais aussi des parures plus voluptueuses, des bodys, des guêpières, des porte-jarretelles, etc. Tous les modèles seront, je le précise, certainement à ta taille et tu pourras si tu le veux les essayer afin de faire ton choix.


En fait en partant après toi, ce matin, j’ai piqué dans ton tiroir pas mal de tes sous-vêtements, mais pas seulement et ça, c’est la surprise, j’ai acheté pour la circonstance quelques dessous affriolants que je vais pouvoir te présenter !


Je te propose pour commencer un ensemble slip et soutien-gorge tout ce qu’il y a de plus sobre, (prélevé dans ton tiroir) et te le vante comme le modèle classique le plus en vogue en cette saison. Belle matière, fabrication soignée, j’en ajoute des tonnes et tu souris amusée de me voir faire un numéro rien que pour toi, à 15 h30 dans notre salon, en jouant le parfait étranger qui va jusqu’à te dire c’est sympa chez vous, et quelques jolies plantes vertes vous avez.

Je te propose d’essayer l’ensemble mais bien sûr, j’ajoute avec tact :



Tu pars donc vers une autre pièce (je ne suis pas censé connaître les lieux). À mon arrivée, tu étais habillée avec un pantalon et un chemisier à boutons, et je me dis que ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus pratique pour essayer de la lingerie.

Mes pensées ont du t’atteindre car lorsque tu reviens dans le salon, tu as passé une belle robe de chambre style chinois en soie, sagement refermée et croisée bien haut, tenue par une ceinture qui entoure ta taille.

Même dans cette tenue pourtant sage, compte tenu des circonstances, je ne peux m’empêcher d’admirer tes chevilles, seule partie de toi vraiment visible, et les jolies courbes de tes hanches soulignées par le peignoir assez seyant ma foi.


Tu me dis, presque en t’excusant que cela sera plus facile si tu dois essayer d’autres modèles. Tu t’assieds en face de moi, et un pan de ton peignoir laisse apparaître une partie de la jambe jusqu’au genou. Cette simple vision commence à m’émoustiller, et mes pensées vagabondent déjà. Je n’en laisse rien paraître, et te propose des « nouveautés » (de ta garde-robe) qui ne retiennent pas spécialement ton intérêt.

Alors je te demande si tu souhaites voir quelque chose de plus sexy, et te montre un petit string rouge, avec juste une petite rose brodée sur le devant, un porte-jarretelles rouge et noir, et le soutien-gorge assorti.

Tu sembles bien intéressée par l’ensemble, mais tu dis ne pas savoir si cela est bien raisonnable. J’insiste pour que tu l’essayes et que tu donnes ton avis ensuite. Tu repars donc avec les lingeries et, en te levant en décroisant les jambes, je peux apercevoir l’espace d’un instant le dessus de ton genou, que tu caches bien vite en rajustant ton peignoir de soie.


Tu restes bien longtemps et je me morfonds dans le canapé en t’imaginant passant ces fanfreluches qui doivent de façon si sensuelle, couvrir tes seins et tes fesses (juste un peu) mais en les mettant tellement en valeur.

Je pourrais me précipiter dans la chambre, et arrêter là le jeu, mais je veux voir comment cela peut évoluer en restant dans le rôle. Et puis quoi, cette attente et ces minauderies sont excitantes aussi.

Lorsque tu reviens, tu te dis embarrassée car tu ne sais si cela te va vraiment. Il te faudrait un avis, mais ton mari rentrera tard. Je saisis l’occasion, sur un ton très neutre et détaché, pour te proposer mon avis si tu le souhaites.

Je précise que je suis habitué avec les nombreuses personnes que je rencontre et que je pourrai te conseiller si tu l’acceptes. Alors prenant ton air mutin de petite fille rougissante tu écartes les pans de ton peignoir et me laisses voir ton magnifique corps, revêtu de ces quelques centimètres de tissu qui ont le don d’affoler tous les hommes, autant quand vous les passez, que lorsque vous les retirez.

La vision n’est que partielle, car tu gardes ton peignoir entrouvert. Je ne distingue que les bonnets minuscules du soutien-gorge qui soulignent ton adorable poitrine, le triangle du string rouge et juste une petite partie du porte-jarretelles qui épouse délicatement la courbure de ton ventre sous ton nombril.


Je m’enhardis et de dis que si je dois donner un avis il faut me montrer une vue d’ensemble de la parure et, que le peignoir ne me permet pas de me faire une idée.

Tu réfléchis un instant, comme une enfant prise en faute qui a piqué du chocolat dans le placard de la cuisine. Puis avec un petit hochement de la tête, semblant dire « après tout, pourquoi pas ? », tu fais glisser au sol le peignoir de soie d’un geste lent et élégant et tu m’apparais dans la plus érotique des visions, porteuse de ces riens de tissus qui savent si bien enflammer les esprits, et les sens…

Je sens que je bande, et ne veux rien en laisser paraître. J’admire les formes si gracieuses de ton corps, tu te tournes comme un mannequin qui défile, et la ficelle du string ne cache pas grand-chose de tes fesses splendides et fermes, qui m’affolent toujours rien qu’en les voyant.

Je reste bouche bée et profite sans retenue de tes formes dont je ne me lasse jamais. Tu es belle, et si tentante avec ce porte-jarretelles, sans les bas, dont les attaches pendent sur tes cuisses et me font l’effet d’un appel à l’amour.


Tu es tout près de moi, et je ne peux m’empêcher de te frôler de la main et d’effleurer le haut de ta cuisse vers l’intérieur. Tu frissonnes un instant au contact de ma main sur ta peau, je t’attire sur mes genoux et t’enlace tendrement en cherchant tes lèvres. Tu réponds à mon baiser et, en une fraction de seconde, le jeu est oublié et nous commençons à nous caresser avec tendresse et passion.

Je retire le string, pour prolonger le plaisir du jeu, pas le porte-jarretelles, que je te laisse, tant il est excitant de te voir dans cette tenue.

Je commence à te toucher le bord de la vulve et les petites lèvres que tu as si sensibles. Nous sommes là, en pleine après-midi, comme de jeunes amants en train de nous lutiner sur le canapé du salon.

Le temps n’existe plus, je t’embrasse partout, te touche, te redécouvre comme à chaque fois. Je me sens comme toujours, fou amoureux de toi, et je souhaite faire durer encore un peu nos caresses avant de te pénétrer.


Le salon n’est pas si confortable pour poursuivre nos ébats, je t’emporte dans notre chambre où nous faisons l’amour sans retenue tout le reste de l’après-midi; toi avec le porte-jarretelles rouge et noir si sexy, moi totalement nu , fier et amusé d’avoir inventé cette histoire , même si nous n’avons pas tenu si longtemps en essayant de l’interpréter.


Tout de même, lorsque nous reprenons conscience, un peu plus tard, après tant de fougue et d’ardeur amoureuse. Je me sens obligé de te dire que si un jour tu reçois un appel téléphonique d’un vendeur d’une société de vente de lingerie à domicile, je veux que tu promettes de ne pas le recevoir en dehors d’une réunion conventionnelle avec plusieurs amies, ou même mieux, de ne pas donner suite à cette demande, on n’est jamais trop prudent. Non ?