n° 10547 | Fiche technique | 14952 caractères | 14952 2783 Temps de lecture estimé : 12 mn |
25/06/06 |
Résumé: Une lettre qui arrive sur ma table ce matin. | ||||
Critères: #épistolaire fh hplusag poilu(e)s photofilm fsodo | ||||
Auteur : Maria Del Toboso Envoi mini-message |
L’enveloppe bleu ciel avait atterri ce matin-là sur ma table de travail. Je jette un œil sur sa provenance. Marseille. Qui pouvait bien m’écrire de Marseille ? Je retourne le pli. Giovannina ! Je reprends mon souffle. Le souvenir m’embrase. Le reflet mordoré du blond vénitien de sa chevelure prend peu à peu la place du paysage que j’aperçois de la fenêtre… Le saphir profond de ses yeux efface mon regard… Je connaissais Giovannina depuis son enfance. Elle était arrivée avec ses parents, il y avait bien vingt ans, passer des vacances dans le gîte rural situé à proximité de chez moi. Et tous ils étaient revenus, au fil des étés, dans ce pays de montagnes sauvages dont ils étaient devenus amoureux. Je l’avais vue grandir. Ses parents avaient entrepris de restaurer une grange dans la montagne, et elle passait alors une partie de ses journées à la maison, avec son frère et ma propre fille. L’adolescence l’avait depuis dotée de formes pulpeuses ; son buste fin s’était embelli d’une poitrine démesurée que ses vingt-cinq ans n’avaient pas encore affaissée, surplombant l’amphore parfaite de ses hanches. L’amitié d’enfance qui s’était nouée entre elle et ma fille avait perduré, et de temps en temps, elle venait nous rendre visite à Paris. Et justement, elle avait eu à faire ce jour-là à Paris. Ma fille avait quitté depuis longtemps sa chambre d’adolescente pour d’autres cieux. Giovannina m’avait demandé l’asile pour deux nuits. Ses affaires accomplies, elle était repartie vers sa province, où elle entretenait des amours laborieuses.
Quelques jours après son départ, je recevais donc la lettre suivante :
"Marseille, le 20 juin
Très cher Xavier,
Grand merci pour ton accueil si plein de prévenance. J’en garde un souvenir ébloui, et le retour a un goût de grisaille. Mais je m’interroge encore : comment en suis-je arrivée là ? Le réveil fut pourtant comme à l’habitude. Je t’avais dit que j’aimais me lever tôt. À six heures, la lumière du soleil caresse le haut des façades de la ville. Une vitre le réfléchit et me désigne d’un trait de feu. Le rose du ciel laisse la place à un bleu profond. Les bruits sont encore ténus, et, l’été, les oiseaux ont cessé leurs appels du printemps. Si je me penche à la fenêtre, ce ne sont que volets encore clos et secrets d’alcôves bien gardés. Cette pensée m’avait alors bien mouillé l’entrecuisse, je te l’avoue maintenant, pendant que je m’étirais en m’appuyant sur le balcon. Tu le sais désormais, j’aime ces "pensées humides". L’idée seule que derrière une des fenêtres que je contemplais, deux corps chauds pourraient se lover l’un dans l’autre me faisait inconsciemment me serrer le haut des cuisses bien fort sur mon petit capucin ! J’en étais toute vibrante !
Si bien que, sans vouloir rien ôter à tes mérites, lorsque je suis arrivée dans la salle à manger, j’étais déjà, objectivement, dans des dispositions "favorables".
Ton mérite, j’y reviens, est de suggérer sans forcer. Tu avais dû entendre que j’ouvrais les persiennes. Quel plaisir de trouver alors la tasse fumante de ton excellent café préparée à mon attention ! Il y eut ce moment de silence pendant que le café me réchauffait. J’ai été surprise de l’intensité de ton regard, lorsque j’ai levé les yeux. Tu as l’œil photographique. Ce n’est pas difficile à découvrir. Bien que tu t’efforces de rester discret, il ne pouvait m’échapper que tu me regardais sans rien omettre de mes "abondances" !
Sûr qu’avec les nichons et le pétard que j’ai, tu aurais eu du mal à rester indifférent ! Alors, bisous – bisous ; je m’assieds. Et plus tard, cette question merveilleuse, ébouriffante : je te dis que tu as l’œil photographique !
Et gourde que je suis, je m’entends te répondre : - Des photos ? Mais j’en ai des dizaines où nous sommes ensemble ! À la plage ! Autour de la table au réveillon ! Et toi d’insister, gentiment : - Oui, mais cela, c’est commun ! Est-ce que dans soixante ans, il se souviendra de la beauté de vos seins s’il ne les a fixés auparavant sur le film ?
J’étais abasourdie, non pas du propos un peu leste et que je n’attendais pas, mais de ne pas y avoir pensé ! Quel piment ! Quel délice omis ! J’ai éclaté de rire ! Et toi, tu m’as regardée de ton petit air énigmatique, avec ton léger sourire, et tu as poursuivi : - Avec la lumière du matin qui entre par les baies, je suis sûr que nous pourrions faire quelque chose de très bien ! – Maintenant ? - Maintenant ! Et je m’entends te répondre : - D’accord ! Une folle, je te dis !
Ton appareil (apprécie l’incertitude, voire l’ambiguïté du propos !) n’était pas loin ! Je n’ai pas tout de suite compris ce que tu voulais faire ! Je croyais que tu voulais que je me déshabille immédiatement. Mais non, peut-être ton grand âge t’a-t-il appris une patience salutaire (Ne te formalise pas pour le grand âge : c’est tout relatif, et j’ai beaucoup, mais beaucoup, apprécié !).
Tu m’as dit : - Première pose ! Sur la chaise : un pied sur la chaise, le genou sous le menton ! Je m’exécutai. Je te fixai. Tu as ton âge, tu es un peu épais, mais tu es beau ! Tu avais l’air perplexe. Quelque chose n’allait pas ? – Ton short ! Remonte sa jambe vers ton ventre ! Et comme je ne comprenais pas où tu voulais en venir, tu t’es approché, tu as pris le tissu entre deux doigts, et tu as commencé ! Ah ! Quel plaisir immédiat ! Pendant que je tentais de voir ce que tu faisais, tu as repoussé le coton vers ma foufoune ! Et comme tu n’étais toujours pas satisfait de l’effet, pour qu’on voie bien mes poils folâtres, tu as tiré sur la droite en perdant tes doigts dans ma motte ! J’ai senti que t’étais épaté de voir tous mes poils ! Eh oui, mon tendre, j’ai la pilosité abondante ! Partout, j’en ai ! Sur le ventre, c’est une chose, mais tout le monde n’a pas cette gerbe jusqu’au-dessous du nombril ! Hein, avoue ! Et autour de ma rosette : je le sais, Arnaud me l’a dit un jour qu’il voulait m’enculer ! Le pauvre, il bandait comme un cerf, et en me préparant par une belle feuille de rose, il en avait plein la bouche ! On aurait dit qu’il mangeait de la daurade ! Du coup, le temps de se laver les dents (Bien sûr, c’est une blague !), il a débandé, et je suis restée vierge de ce côté là ! (Je plaisante encore !).
Et voilà ! J’avais bien compris ! Non seulement j’avais remonté la jambe, mais j’écartais bien la cuisse pour que tu ne manques rien de ce jeton bien organisé ! Une fois le cliché pris, j’étais tellement contente, que c’est pour ça que je me suis pendue à ton cou et que je t’ai roulé notre premier patin ! Mmmm ! Heureusement que nous avions bu tous les deux du café ! Cette langue ! J’ai compris que tu voulais t’assurer du résultat de ce premier cliché et que tu voulais vérifier l’état du bain de développement ! Puis-je te dire que lorsque j’ai senti ta main entre mes cuisses qui écartaient les rideaux du temple, je me suis sentie fondre ! D’ailleurs, à juger par la quantité de mouille que tu t’es prise sur les doigts, tu as pu te rendre compte que tu avais dégelé l’atmosphère ! Salaud ! Tu en as bien profité ! Moi aussi, je l’avoue ! Parce qu’avec ces dispositions humides, autant te dire que le sacristain, à l’entrée du sanctuaire, agitait mes cloches en tous sens et que je chantais bientôt la messe carillonnée ! Heureusement qu’il y avait le bâillon de tes lèvres ! Il faut dire que tu sais bien le décapuchonner, et le faire saillir, glisser, aller, revenir ! Un vrai film de Lelouch ! Mais : OOUAHOU ! J’en vibre encore rien que d’y penser ! (D’ailleurs, pour ne rien te cacher, mon minou, lorsque la pensée n’est pas suffisante, pour bien vibrer, j’y mets la main !).
Puis, tu as repris ton idée des clichés ! Tu as de la suite dans les idées, au moins ! Là, il fallait se déshabiller ! Sans doute avais-tu peur que je n’y parvienne pas, parce que tu m’as accordé toute ton aide pour ôter ma nuisette ! Tu t’es mis derrière moi, et tu as remonté tes mains sous mes seins, d’abord sur le tissu, puis en dessous ! Je crois que tu les aimais bien ! Tes mains font des balconnets très doux ! L’avantage sur le wonderbra (encore que je te raconte des histoires, parce qu’avec les loches que je me trimbale, tu penses bien que je n’ai jamais mis de "push-up". Sinon, mes roberts, on les confondrait avec des valoches sous mes yeux !) c’est que le soutif ne te caresse pas les tétons ! Or, toi, pour les faire rouler et saillir, si tu m’autorises à faire de la publicité comparative, tu es bien meilleur qu’Arnaud ! D’ailleurs le pauvre, il est tout triste ces jours-ci, et on ne peut même pas affirmer que c’est "post coïtum", à moins qu’avec une autre…
Nous avons fini par l’enlever, la nuisette ! Avec nos efforts conjugués ! Comme tu étais dans mon dos, je voulais savoir où tu en étais, et, maligne de moi ! Je poussais le popotin en arrière ! J’étais rassurée : je sentais ta bonne grosse saucisse bien dressée sous ton pyjama, et sans en avoir l’air, je me la suis bien carrée dans la raie culière ! D’ailleurs, tu n’as pas protesté ! Elle était grosse et bien chaude ! Et tu as tenu à poursuivre ton œuvre dévastatrice avec mon short ! Me voilà "in naturalibus" dans ton salon à six heures du mat’, avec l’esprit préparé au rez-de-chaussée et à l’étage ! Tu m’installes dans le canapé, avec une pose d’odalisque ! Jambes écartées, je me triture pour que mes nymphes jaillissent d’entre le velours de mes lèvres ; j’espère que l’on verra les grosses gouttes de ma mouille me servir de bijou sexuel ! J’écarte mes seins avec mes mains, et je te regarde d’un air lubrique ! (Tu as pu voir que je savais prendre cette expression à l’envi !).
J’entendais l’obturateur qui s’énervait - comme le bégaiement d’un puceau ! Après des changements de positions, tu me dis : - Ma douce, il faut, pour que tu aies un regard de jouissance, que tu sois en situation ! Les choses se corsaient ! Tu t’es penché vers ma foufoune, et là, j’ai senti ton visage dans mon pelage, et ta langue qui me parcourait le conin, jusqu’à ce qu’elle se mette à sucer le baigneur ! J’en hurlais ! J’espère que l’appartement était insonorisé ! Je m’étais prise les cuisses à deux mains pour m’exposer encore plus ! C’est alors que dans mon esprit égaré s’insinua une idée fixe : je ne voulais pas jouir seule ! Moi aussi je voulais t’entendre gueuler ! Et cette bite bandée ! Pourquoi ne l’avais-je pas en main pendant que tu me faisais reluire de cette manière magistrale ? Alors je t’ai tiré par les cheveux : un baiser sur ta bouche qui sentait moi ! Puis je me souviens que je t’ai littéralement arraché ton T-shirt, et pendant que tu étais à ma hauteur, je plongeai la main et me saisis de ton mât tout gluant ! Ah ! Pétard ! Quel vit ! Je ne pouvais plus m’en passer, et il fallait, avant qu’il ne se perde dans mon puits, que je fasse connaissance avec lui ! J’ai décidé de prendre la direction des opérations ! Debout ! À cheval ! Mon cul sur ton visage, ta bite dans ma bouche ! Ah, Bon Dieu ! Qu’elle était bonne ! Ce gland tendu lisse et tout rosé ! Ta saveur de sel sur la peau tendre ! Et ta colonne au veinage profond ! Sais-tu ce qui m’a le plus amusée ? Ton petit sac fripé plein de couilles ! Je me suis dit qu’il fallait que tu sois bien tendu, bien dressé, et surtout bien mouillé pour bien t’enfourner dans mon conin ! Alors j’ai léché, sucé, et puis je suis repassée ! J’avais du mal, parce que pendant que je m’appliquais bien studieusement, toi, tu me rendais folle à l’entresol ! Jusqu’à ce que tu m’abandonnes en prétendant que j’avais la bonne expression pour la photo ! Te rends-tu compte qu’il a fallu que je compense ton abandon en me doigtant furieusement ? Heureusement, tu es revenu, tout fier ! Et je me suis dit que pour te récompenser, j’allais tout te donner : mon cul, mon con, mes seins ! Quel délice quand j’ai pris ton vit, et que lentement, te chevauchant, je me le suis entré – toute seule – dans ma fontaine lumineuse, pendant que tu te plongeais entre mes seins ! Je sens encore le frottement doux dans mon ventre, cette douceur inouïe et insurpassable ! Et toi qui me doigtais le petit capucin pendant ce temps-là ! Je crois bien que j’en beuglais ! Ah ! Putain ! Que c’était bon !
Le summum s’est produit lorsque tu as commencé, pendant que tu me branlais le navigateur, à me rentrer des doigts dans le cul ! C’était bien la première fois qu’on me la faisait celle-là ! J’étais arrimée sur ton mât, et je sentais ton invasion, un peu dure au départ, jusqu’à ce que je décide de te serrer tes doigts avec ma rosette. Et là, ce fut le déclic ! Avant que tu ne débandes, il fallait que je sente ton chibre dans mon tréfonds ! Mais pas de violence ! Pas question de laisser un gros conquérant me défoncer en restant coite ! Je te l’ai susurré, et tu as accepté la cérémonie : onction lentement appliquée des eaux de ma fontaine sur ma rosette ! Pareil pour ton superbe nœud ! Et me voilà, te tournant le dos, et m’asseyant doucement en m’enfonçant ton vit au fond de mon cul ! Ce ne fut pas immédiatement délicieux : il fallut que je m’accoutume à ta grosseur et à la douleur ! Heureusement que tu continuais à m’agiter le clito de tes doigts agiles ! Je dois te l’avouer : c’est ce qui m’a fait prendre mon pied ! Je sentais bien que tu voulais me pistonner dans le cul, mais j’ai réduit au strict minimum, en te serrant bien pour que tu puisses cracher ta crème !
La fin fut délicieuse, et je voulais encore t’en remercier ! Les mecs ne savent pas être tendres après ! Or toi, tu m’as câlinée ; j’étais dans tes bras, couchée sur toi. Je sentais ta quéquette débandée sous ma motte, et je coulais de tous mes trous sur ton ventre. Je sentais cette chaude humidité faite de nous deux ; je sentais mes seins écrasés contre ta poitrine, et ta barbe de la veille qui griffait ma joue. Je crois que nous nous sommes endormis enlacés et j’étais heureuse !
J’ai retrouvé Arnaud. Je le regarde en ce moment tout nu à côté de moi. Ne sois pas jaloux : vous ne courrez pas dans la même catégorie ! Je crois bien que c’est la fin ! Le pauvre canard n’a pas compris ce qui lui arrivait ! En fait, tu m’as appris qu’on pouvait avoir de la conversation après avoir baisé, et j’ai adoré cela ! Je crois qu’il ne se passera pas huit jours avant que je l’aie largué !
Dans le fond, je t’aime.
Giovannina
P.S. : N’oublie pas de m’envoyer les tirages des photos que tu as prises. En particulier, je veux celle que tu as prise à la fin, où j’ai la chatte toute blanche de ton foutre !"
Telle est Giovannina. Et je viens de recevoir une nouvelle lettre : elle me demande d’être son témoin à son mariage… Avec Julien, dont je vais faire la connaissance.