n° 10568 | Fiche technique | 30626 caractères | 30626Temps de lecture estimé : 18 mn | 06/07/06 |
Résumé: Un jeune soldat vend ses charmes. Il ne se veut qu'actif, mais le temps le rattrapera et il changera d'avis... | ||||
Critères: hh grp uniforme grossexe fellation anulingus hdanus hsodo aliments traduction | ||||
Auteur : Edouard Roubi gnolle |
Par définition, un homosexuel est un homme ou une femme qui ne conçoit pas de rapport sexuel avec une personne qui ne serait pas du même sexe que lui (ou elle). Sur cette définition s’est greffée l’appellation « gay » qui définit ceux qui ajoutent à leurs relations sexuelles des sentiments amoureux et des revendications au mariage.
Dans ma jeunesse nous n’étions pas embarrassés par de telles subtilités ; un mec qui se faisait sodomiser était un individu privé de virilité que l’on appelait un « pédé ».
Quant à son partenaire, sa virilité supposée lui valait une certaine considération. En particulier dans les sociétés masculines telles que l’armée coloniale ou la Marine, et bien entendu les lieux d’incarcération.
Bien qu’ayant, dans mon adolescence accompagné mes masturbations de caresses anales ; voir en y ajoutant l’introduction de petits objets, il ne me serait pas venu à l’idée de devenir homo, que ce soit actif ou passif. Mais j’ai changé d’opinion lorsque que je fus confronté aux dures réalités des cantonnements de l’Artillerie Coloniale, où je compris tout de suite que la pédérastie active ou passive faisait partie des traditions au même titre que la consommation exagérée de vin rouge et de Pernod.
J’étais arrivé à Casablanca dans une batterie d’artillerie sans canons. Chaque pièce - il y en avait cinq - se répartissait, par groupes de huit soldats, sous les grandes tentes appelées « marabout ».
J’avais dix huit ans, j’étais beaucoup plus beau que je ne le croyais, et j’eus à peine le temps de poser mon sac sur le lit qui m’avait été affecté, et qui formait avec les autres une étoile à huit branches autour du pilier central, que mes compagnons m’exprimaient leur sympathie par quelques observations salaces sur ce que l’on pouvait faire avec un « si joli petit cul ».
Heureusement pour moi, et mon petit cul, je pris le parti d’en rire et d’exprimer l’avis qu’un joli petit cul comme le mien n’était pas pour leurs vieilles bites vérolées. En réalité ce qui me sauva des « derniers outrages », ce fut que je venais de participer à la bataille de France où j’avais ramassé une médaille pour ne m’être pas sauvé aussi vite que les autres, et une autre qui prouvait que je m’étais évadé d’un camp de prisonniers. Ce qui, en principe, pouvait laisser supposer qu’il était possible que je ne sois pas « de la jaquette ».
Pendant les deux mois qui suivirent, mon instruction fut davantage consacrée à l’étude des mœurs particulières de la Coloniale qu’au maniement des quatre canons de 90 mm contre avion, qui étaient les seuls exemplaires en prototype qui avaient été sauvés des envahisseurs nazis et transportés au Maroc, affectés à la Marine.
Mais comme nous étions censés former le « Groupe Colonial d’artillerie de côte et de DCA du Maroc » et que nous n’avions pas d’autres canons pour nous amuser, nous allions tous les matins rendre visite à nos copains de la Marine.
Sur ces entrefaites, je fus nommé brigadier en récompense de mon héroïsme supposé pendant la retraite de France. Comme en même temps j’avais touché le montant de ma prime d’engagement, j’ai invité tous mes copains à manger Rue de l’Horloge, au restaurant du « Petit Poucet » ce qui était une folie étant donné que l’établissement n’était apparemment pas pour les soldats de deuxième classe.
Après quelques bouteilles de rosé de Boulaouane, l’ambiance amena le maître d’hôtel à nous prier gentiment de vider les lieux. On s’apprêtait à casser les assiettes quand, d’une table du fond qui était d’ailleurs la seule occupée, en ce jour de semaine, par quatre civils, l’un d’eux, qui avait reconnu notre chef de pièce le brigadier chef Victor Molina, s’approcha en ordonnant au maître d’hôtel de dégager.
Après avoir embrassé notre ami Victor à sa confusion, à notre avis plutôt affectueusement, il s’intéressa à la raison de notre présence dans cet établissement plus luxueux que notre cantine. Victor lui expliqua que nous arrosions mes beaux galons rouges tout neufs que j’avais eu, exceptionnellement - parce que l’habitude, dans la Coloniale, il fallait au moins trois ou quatre ans pour les mériter - au motif de ma bonne conduite pendant la retraite. Je n’allais pas leur expliquer que mon héroïsme avait surtout été de sauter une infirmière espagnole.
Bref ! Le héros du jour fut invité avec ses copains à rejoindre la table du copain de Victor qui offrait le champagne.
En 1941 il en restait encore quelques bouteilles au Maroc. En 1943, des margoulins le fabriquaient avec du mauvais vin blanc et du bicarbonate à l’intention des GI qui ne voyaient pas la différence avec le Coca-Cola. Le principal était l’étiquette.
Nous n’étions pas dans un état où, dans les brumes de l’ivresse, on avait envie de demander à Victor comment il avait trouvé ce copain, qui eut d’ailleurs la bonté d’envoyer chercher une calèche pour aller décharger la viande saoule devant le poste de police du camp Bourgogne.
Mais le lendemain, en revenant des Roches Noires à travers les champs de blé qui parsemaient encore la ville, je posais la question à Victor :
Deux ou trois fois il avait entendu l’expression dans la bouche de copains qui sortaient en permission de minuit, et à qui les copains, en rigolant, disaient « alors mec ? tu vas chasser le tigre ? » mais je n’avais encore pas compris à quoi il faisait allusion, et je n’avais pas posé la question de peur de montrer mon ignorance. Mais là je commençais à comprendre que la chasse aux tigres, c’était la chasse aux pédés comme moyen d’arrondir les maigres soldes de l’armée du Maréchal.
Je n’osais, pas lui dire, comme ça, franchement, que cela m’intéressait. parce que ma solde de brigadier ne durait pas longtemps. Une ou deux visites à ma jolie petite Aïcha, au bousbir, un restaurant, deux ou trois fois au cinéma et les poches étaient vides.
Mais, après lui avoir précisé que je ne tenais pas à me faire défoncer la pastille, je le laissais m’expliquer qu’il suffisait simplement de préciser que l’on était seulement actif. En fait, précisa-t-il, il y en a qui sont les deux.
Moi, je ne voulais pas être les deux et je n’étais même pas sûr d’arriver à pratiquer cette activité. Pour mon goût personnel, depuis mon initiation par Asuncion, ma belle infirmière, j’aurais préféré les étreintes passionnées de la petite Aïcha dans sa petite chambre du Bousbir. Mais une nuit dans les bras d’Aïcha me bouffait d’un coup la moitié de ma solde, alors qu’au contraire me farcir Ben Choucroute où un de ses copains… et puis, un trou est un trou, pas vrai.
Quelques jours après, au premier étage d’un immeuble du quartier Mers Sultan, je sonnais à la porte d’un petit studio. Curieusement alors que je me posais la question de savoir si j’arriverais à bander devant le trou du cul d’un homme, l’émotion que je ressentais en entendant quelqu’un s’approcher et qu’une voix demandait « c’est toi Robert ? » je m’aperçus que j’avais même pris de l’avance, car mon érection ne faisait aucun doute.
La porte s’ouvrit sur l’ami David qui me fit vite entrer, car il était déjà complètement nu. Il m’attira contre lui pour m’embrasser… Gentiment sur les joues, car j’avais tourné la tête, en m’entraînant vers une petite chambre où il entreprit de me déshabiller ; poussant un petit cri d’admiration, il s’agenouilla pour embrasser et caresser mon outil de travail sur toute sa longueur avant de la prendre en bouche.
Me faire sucer je connaissais, Aïcha était une experte. Mais pas autant que David que je dus prévenir que j’étais prêt à partir. Mais alors, au lieu de me libérer il s’interrompit juste le temps de me dire de ne pas me retenir, et qu’ainsi je pourrais le sodomiser plus longtemps. Il avait d’ailleurs à peine eu le temps de m’aspirer la verge à nouveau que je me sentis me vider à longues giclées qu’il avala sans sourciller.
Après cela, pour me remettre en forme il s’allongea sur le dos et me demanda de m’asseoir sur sa bouche. J’étais un peu réticent dans ce sens que je continuais à craindre pour mon intimité anale. Mais devant mes yeux se dressait l’ennemi. Et là encore tomba une idée préconçue qui prétend que les pédés n’ont pas été gâté par la nature, car ce que je voyais pouvait supporter la comparaison avec ce que j’offrais. Je sentis alors ses mains m’écarter les deux fesses et sa langue se promener sur mon anus. J’eus une petite réaction de défense, mais finalement ce n’était pas si désagréable, et cette bite dressée devant moi était particulièrement érotique, ce qui fait que, me rappelant un souvenir d’adolescent de masturbation collective ou on se caressait mutuellement, empoignant l’engin couché sur son ventre jusqu’au nombril - ce qui démontre que je pouvais en avoir peur - j’entrepris une légère masturbation. Mais cela me procura une émotion qui par la suite, s’est répétée chaque fois que j’ai entrepris de palper une verge, même indirectement, par exemple à travers un pantalon. C’est plus fort que moi, sentir cette chose vivante dans ma main, comme un petit oiseau, me fait immédiatement entrer en érection. Ce fut le cas ce jour-là et mon partenaire qui avait abandonné l’anus pour les testicules se rendit compte de ma disponibilité et se relevant il m’ordonna :
Je ne sais pas comment baise un arabe mais en deux temps trois mouvements il était plié en deux, bras étendus sur une table les jambes écartées et je n’eus pas besoin d’un dessin pour savoir où il fallait me placer.
Je dois reconnaître que cette initiation me procura une vive satisfaction et dans les semaines qui suivirent, ma réputation me valut une clientèle que je partageais avec mon ami Victor. Mais tout a une fin et on dut se préparer pour un séjour colonial qui pour moi était le Sénégal.
David, sachant qu’il ne nous entendrait plus sonner à son luxueux domicile, nous offrit un repas d’adieu dans sa magnifique villa du boulevard d’Anfa où, après un excellent dîner, accompagné de quelques amusantes privautés, les quatre convives que nous étions se mirent tout à fait à l’aise, c’est-à-dire à poil, dans le petit salon attenant.
Victor et son copain se prodiguaient des caresses préparatoires sur un divan, tandis que de l’autre côté de la petite table basse mon ami David se couchant sur le dos sur le tapis, voulut, comme la première fois que nous nous étions connus, s’offrir un dessert. Et tandis que sa langue me parcourait agréablement le scrotum, je n’eus pas cette fois de scrupules à céder à la tentation de prendre dans ma bouche sa belle verge. C’était une première, et comme de toute façon nous allions nous séparer je n’eus pas honte de ma faiblesse devant mon ami Victor.
D’ailleurs lui aussi, à mon grand étonnement, s’était abandonné ; car je le vis à califourchon sur les jambes de son partenaire qui, assis au bord du divan, lui ceinturait le torse en lui pinçant les tétons. Et il était tout à fait évident, à son mouvement ascendant et descendant qu’il coulissait sur le « pivot de la joie ».
Est-ce ce spectacle éminemment érotique qui en fut la cause, mais quand je sentis ma bouche se remplir de l’onctueuse liqueur, non seulement je ne fis aucun geste de rejet indigné. Mais au contraire je me surpris à la déglutir lentement, alors qu’au même moment je sentis l’agréable pénétration d’un doigt au plus profond d’une corolle qui, à cet instant souhaitait plus que l’agacement d’un bout de langue.
Du côté du divan un sourd grognement de satisfaction me fit comprendre que notre ami de la Marine Nationale venait de terminer le traitement intestinal qu’il appliquait à Victor dont le sourire béat et crispé sous les yeux à demi clos démontrait qu’il appréciait.
Pendant la pause on commenta, bien entendu, cette nouvelle situation. David aux anges s’exclamait :
Ils applaudirent en riant quand Victor me répondit :
En fait j’en avais envie.
Mes récentes expériences m’avaient démontré qu’un anus défoncé ne restait pas à bâiller, comme le prétendaient les mauvaises langues, mais que les chairs, au contraire, reprenaient rapidement leur place. Je savais qu’un dépucelage pouvait être douloureux. Même si tous me disaient que ce mauvais moment, qui ne durait que quelques secondes, était rapidement remplacé par un grand plaisir, je ne montrais aucun enthousiasme à essayer.
Par contre, depuis bien longtemps, et bien avant que ma chère Asuncion ne m’absorbe dans son vagin complaisant, les bouts de crayon avaient fait place à des goulots de bouteilles ou des manches de tournevis.
Mais, de là à être réellement sodomisé, il y avait une marge que je n’avais pas encore en vue de franchir. Pourtant… Je crois qu’avec un peu d’insistance je me serais laissé faire.
Peut-être ai-je échappé à la tentation quand le marin, s’asseyant à califourchon sur les cuisses de Victor, voulut me faire une démonstration de la facilité avec laquelle il pouvait s’enfoncer d’un seul coup la totalité d’une verge bien tendue.
Et quand je vis David, agenouillé, commencer une fellation, je n’ai pu me retenir de venir partager. Quand la jouissance arriva c’était David qui était en action. Il la bloqua à la base du pénis et s’étant rapidement retiré il me présenta le relais et, cette fois en connaissance de cause, je laissais ma bouche se remplir de la divine liqueur que je mâchais littéralement pour en apprécier toute la saveur avant de l’avaler à petites goulées. Et cette fois j’avouais y avoir pris un grand plaisir.
Après cette fellation complète je sentais bien que je venais de franchir un tournant et que je ne reviendrais pas en arrière. J’avais encore le goût du sperme dans la bouche.
Je ne revis pas Victor. Mais David m’avait donné l’adresse, à Dakar, d’un de ses amis journaliste qui, comme moi, adorait faire des pipes
Donc quelques jours après mon affectation dans une batterie de DCA, j’allais sonner à la porte de Guy. On aurait dit qu’il m’attendait. En fait, David l’avait prévenu. Il devait avoir une trentaine d’années, et tout de suite me prévint qu’il n’aimait que sucer.
Je lui répondis que je le comprenais et que je partageais pleinement ses préférences. À quoi il me promit de me présenter quelques-uns de ses amis habituels.
Sur ces bonnes paroles, il me fit asseoir sur un divan et à genoux devant moi commença une fellation extraordinairement bandante. Sachant prévenir l’orgasme il retardait l’éjaculation, puis, au moment qu’il choisissait pour sa dégustation, me plongeait deux doigts dans l’anus et joues creusées avalait ma jouissance à petits coups.
Bien entendu, je lui proposai de lui rendre la pareille, mais il déclina en me disant qu’à ma prochaine visite…
En fait, une semaine après, malgré sa promesse, c’est encore moi qui étais assis sur le divan. De toute façon, c’était très agréable.
Mais, soudain il me sembla voir bouger le rideau. Guy, à genoux s’évertuait à me procurer les plus agréables sensations par sa bouche, ses lèvres, sa langue et ses doigts. Une fois de plus le rideau bougea et cette fois, m’arrachant aux délices de la fellation, je me relevai brusquement pour aller découvrir derrière le rideau un Antillais voyeur en train de se branler.
Il n’avait pas, comme la réputation le prétend à tort, un pénis d’éléphant, mais tout de même d’une taille impressionnante. Les deux partenaires, confus d’avoir été surpris, tentaient des explications peu convaincantes, desquelles je compris que, contrairement à ce qu’il prétendait, mon ami journaliste se faisait bel et bien sodomiser par cet engin, lequel avait besoin d’un petit spectacle dont j’étais l’acteur pour se mettre en forme.
Sans dire un mot, je renfilais ma chemisette et mon short.
Je m’apprêtais à prendre la porte quand, en pleurnichant, Guy s’interposa en me demandant pardon, et finalement j’acceptais de me rasseoir pour trinquer à la santé de tous les pédés du monde.
Du coup l’ami Guy, pour détendre l’atmosphère, entreprit de ranimer le long boudin qui pendait, flasques, entre les cuisses de son ami. Et alors, pris d’une subite inspiration - il est vrai que j’ai toujours eu un faible pour les verges débandées - j’écartais la main qui la branlait et, m’agenouillant, je la saisis pour la sentir reprendre toute sa vigueur. J’espérais sentir les gros testicules se déverser dans ma bouche.
Mais l’autre petite salope intervint, couché sur le dos, offrant son anus distendu :
Et sans hésitation l’Antillais m’abandonna pour aller fourgonner le fondement de son amant. Émoustillé par le spectacle je me déshabillais, une fois de plus, et aussitôt que la grosse verge se fut retirée, sans en demander la permission je pris la place toute chaude et aussi large que le vagin d’une vieille pute pour ajouter une bonne ration à ce qui débordait déjà si abondamment.
C’est alors que je fus envoyé dans une station de reconnaissance anti-aérienne qui était commandée par un adjudant. Nous n’étions donc que deux Européens avec une demi-douzaine de tirailleurs. Nous faisions donc la popote ensemble. Dès le premier jour de notre installation, il me demanda si j’avais rencontré à Casablanca l’ami Victor. Je compris tout de suite que notre connaissance commune nous rapprocherait.
Le boy venant débarrasser la table, il le congédia et lorsque nous fûmes tous les deux, me demanda quelles avaient été mes spécialités. Me précisant que, pour sa part, il était surtout passif ; ajoutant tristement que sa petite verge n’attirait pas les foules, mais que, quand il en avait l’occasion, il aimait bien un trou du cul pas trop élargi.
J’ai tout de suite compris l’allusion et j’ai préféré détourner la conversation pour lui expliquer que, pour ma part, j’étais seulement actif, en y ajoutant mon goût pour la fellation.
Nous étions assis côte à côte sur son lit de camp et je pris l’initiative d’enfiler une main dans la jambe de son short pour empoigner son appareil génétique que je jugeais suffisamment en forme pour, après l’avoir déculotté, le prendre entièrement dans la bouche jusqu’à la sentir le gland à l’entrée de ma gorge. Il ne tarda pas à éjaculer avec une abondance qui me prouva que la grosseur du tuyau n’est pas déterminante en l’affaire. Mais, comme j’étais resté sur ma faim je le fis se positionner à quatre pattes pour satisfaire ma lubricité.
Pendant les quelques jours qui suivirent, on se livra à une diversité d’exercice qui n’avait rien à voir avec la détection des avions ennemis. Plusieurs fois il chercha à m’embrasser sur la bouche, mais à chaque fois je le repoussais énergiquement. Mais j’étais tombé sur un bon professeur qui me fit découvrir, entre autres choses fort intéressantes, que les tétons délicatement pincés provoquent d’agréables pulsions au pénis, ou que le doigt d’un ami, crochetant votre sphincter, était beaucoup plus agréable que le goulot d’une bouteille. Finalement au bout d’un mois - comme on dit : « on ne pensait plus qu’à ça » - et à tout bout de champ, à toute occasion, sans aller jusqu’à l’orgasme libérateur, il fallait que je lui en foute un petit coup ou que l’on se fasse une petite pipe.
Ce qui fait que tout naturellement, ce qui devait arriver arriva et qu’un soir acceptant deux doigts enduits de cette pommade piquante et odorante qui est la spécialité du pays et qui, à cet endroit, a le pouvoir de faire s’épanouir votre corolle, j’en arrivais à lui dire dans un murmure étranglé :
Et ces deux mots me faisaient découvrir que le secret fondamental de ce plaisir hors normes était cette sensation de devenir une femelle soumise au désir du mâle.
On peut toujours se sodomiser tout seul. Il ne manque pas d’objets fort ressemblants, sans compter tous ceux que l’on trouve dans la nature. Mais à l’instant où « l’homme » vous soumet et exige, c’est tout autre chose.
Ce n’est pas vous qui guidez l’objet. Indépendamment de vous et peut-être même contre ce que vous souhaitez,« l’homme » ordonne et organise son plaisir et « la femme » que vous êtes devenue se soumet avec reconnaissance.
De ses deux mains posées sur ma poitrine, il me poussa doucement pour me coucher sur le dos et me releva les deux jambes sur les épaules. Dans cette position je me sentis totalement livré. Je me sentais trembler d’émotion. Je ne disais rien, muet et les yeux fermés j’étais comme un patient sur une table d’opération. Et puis il m’ordonna de bien tirer mes jarrets en arrière (comme si je ne savais pas comment on s’y prenait dans cette position). Je sentis deux doigts écarter les chairs, assouplies par le massage, pour faire le passage au gland qui s’y engageait. Il s’y poussa à petits coups et je ne peux dire que j’eus mal ; il n’était pas très gros et quand il fut au fond, les petits chocs sur la prostate furent délicieux, je défaillais, j’en voulais encore et encore. Je sentais mon anus de plus en plus accueillant et dans les deux ou trois jours qui suivirent, il fut le mâle à qui je me soumettais et, comble de l’abomination à laquelle je croyais il y a si peu, j’acceptais ses baisers d’amant.
Puis on se calma un peu en alternant les rôles. Avec un peu de jalousie il avait constaté que j’étais plus ouvert qu’il n’était naturel pour quelqu’un qui prétendait qu’il était le premier à le pénétrer par ce côté et je dus lui expliquer comment depuis ma tendre enfance je me prodiguais par ce côté des compléments à mes masturbations solitaires et que j’en étais arrivé à des diamètres avoisinant les 4 cm.
C’est alors qu’un jour il me montra qu’il pouvait sans difficulté s’enfoncer et laisser en place une aubergine de 7 cm et que depuis trois mois que l’on se connaissait j’avais pu constater qu’à première vue il restait normal.
Toute cette explication pour me convaincre de profiter des avantages de ce légume lisse et brillant pour m’élargir un peu et profiter pleinement à l’avenir de quelques partenaires plus avantagés que lui-même.
Le cuisinier devait se demander ce que l’on pouvait fabriquer avec ces légumes que l’on allait cueillir dans notre jardin potager. De jour en jour, de mm en mm, j’étais arrivé à absorber par le gros bout une aubergine de 5 cm et malgré les invites de mon amant je décidais d’en rester là. Bien entendu, profitant de leur abondance, nous utilisions les bananes d’une manière bien particulière et fort agréable, qui consistait à les enfoncer par petits morceaux jusqu’au refus et alors, de se faire sodomiser pour les bourrer. L’opération se terminant sur la bouche du partenaire qui pouvait déguster de la purée de banane en ayant l’impression d’être coprophile.
Je repensais alors au copain antillais de mon ami Guy et, au cours d’une descente en ville, j’allais lui rendre une petite visite. Bien entendu je fus chaleureusement reçu, et il se trouvait que son ami qui portait le nom extraordinaire de Charlemagne était présent. Alors qu’il versait le martini et que Guy furetait dans mon short, j’avouais mes intentions :
Pour répondre à leurs étonnements évidents je précisais que depuis la dernière fois où je les avais vus, un ami m’avait initié au plaisir des pénétrations anales, et que dans l’éloignement de ce petit poste perdu à 50 km je n’avais pas cessé de rêver au bel instrument que je sentais grandir dans ma main.
Rejeté en arrière sur le divan, il se laissait complaisamment caresser. Comme la dernière fois j’eus envie de sentir ma bouche envahie par la grosse boule de son gland. Il se laissa faire, complaisant, tandis que Guy souriait avec l’indulgence.
Mais, me relevant je me déshabillais rapidement et m’étant enduit l’orifice d’un peu de vaseline, que Guy ne tendait, j’allais enfourcher les jambes de Charlemagne. Ce fut Guy qui, empoignant l’engin, le guida au bon endroit, et aidé de mes deux mains, qui m’écartaient les fesses, je m’appuyais pour sentir le délicieux déchirement avant la lente descente d’une occupation totale. Je m’immobilisais un instant pour mieux savourer cet instant magique, Guy me prit en bouche, Charlemagne, me ceinturant de ses bras me pinça les tétons et d’un mouvement des hanches m’invita à coulisser sur la longueur de son membre.
Quand je sentis sa jouissance se déverser en moi j’éjaculais brusquement en trois ou quatre pulsions successives qui remplirent la bouche de mon suceur, lequel, se relevant lèvres pincées, vint, dans un baiser passionné, me faire partager.
Cela faisait longtemps que dans mes plaisirs solitaires je ne laissais pas se perdre cette divine liqueur que je recueillais dans ma main ; mais il me sembla que dans ce baiser je ne l’avais jamais trouvé aussi délicieuse. Me repoussant en avant, Charlemagne s’arracha, mais je me trouvais, ainsi, sur le visage de notre ami et amant qui absorba, pour ainsi dire à la source, la semence de l’Antillais.
Dans la discussion qui suivit, j’expliquais que les deux tirailleurs Bambara me tentaient et tentaient aussi mon adjudant. Mais nos obligations hiérarchiques l’interdisaient, sans compter la possible réaction horrifiée de nos deux sympathiques et primitifs soldats, qui ne devaient sans doute pas connaître nos perversions.
Mes deux amis se mirent à rire de ma naïveté et m’expliquèrent qu’au contraire, dans les tribus africaines, l’homosexualité est courante dès l’adolescence parce que justement dans le cas où les hommes, à la chasse ou à la guerre, sont éloignés des femmes, il est normal qu’ils se satisfassent entre eux.
De retour à mon poste j’expliquais cela à mon ami Richard et on décida de séduire nos subordonnés. Ce ne fut pas très difficile car au lieu de congédier, comme nous le faisions d’habitude, celui qui assurait notre service domestique, avant de nous livrer, porte fermée, à nos activités ludiques, on décida de se mettre en action en sa présence. Et s’il fut étonné de me voir courbé sur le dos de son adjudant plié sur la table de la chambre, à poil, bras et jambes écartées, il comprit vite de quoi il s’agissait, en présentant un « bengala » de bonne taille qui n’avait pas besoin d’un ordre pour se mettre au garde-à-vous.
Me retirant alors je l’invitais à prendre ma place où je le guidais, et quand je vis le contraste de cette queue noire enveloppée dans la blancheur de l’anus distendu, je fus pris d’une intense émotion que ponctuaient les gémissements de Richard, si bien que rejetant mes légers vêtements je pris place à côté de mon ami et, m’écartant les fesses à deux mains, j’invitais notre subordonné à changer de partenaire. Il n’était pas plus fort que Charlemagne mais pas moins non plus. Un coup pour moi, un coup pour Richard notre tirailleur termina sa mission chez son adjudant qui lui ordonna d’aller chercher son collègue.
On peut imaginer ce que furent par la suite quelques remarquables «partouzes » multiraciales et fraternelles, et quand nous fûmes relevés pour rejoindre Dakar, je peux assurer que je n’avais pas besoin d’aubergines. D’ailleurs depuis j’ai battu le record de mon ami l’adjudant avec 75 mm ; le calibre des obus du célèbre canon de la première guerre mondiale que de toute façon il vaut mieux recevoir dans le cul que sur la tête.