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Temps de lecture estimé : 22 mn
13/07/06
Résumé:  Il me semblait que j'avais été enfantée par une espèce de monstrueux facteur.
Critères:  fh fhh hplusag groscul laid(e)s fdomine voir fellation cunnilingu anulingus pénétratio fdanus fsodo
Auteur : Macolda
Sexe et laideur sont compatibles

Célibataire à 34 ans, célibataire pour toujours, telle est ma devise.


Je me prénomme Agathe, je suis horticultrice.

Physiquement, je n’ai vraiment pas été gâtée par la nature. Je ressemble à ma mère, mais en pire. Certes, en ce qui la concerne, cela ne l’a pas empêchée de se trouver un mari et de faire trois rejetons. Mais si c’est pour servir de bonniche à un homme qui me houspille, alors très peu pour moi, je préfère rester seule !

Ma mère n’est pas belle, mon soi-disant père n’est très beau non plus et nous sommes les dignes héritières de cette famille bancale, la médaille de la mocheté me revenant car, sans vouloir me vanter, il me semble que je suis de loin la plus laide des trois filles. Je cumule le physique lourdaud de mes deux sœurs et un visage particulièrement ingrat.

Je n’en ai pas la certitude, parce que ma génitrice n’a jamais voulu me l’avouer, mais je suis presque convaincue que je ne suis pas vraiment la fille de mon père. Je suis différente de mes frangines, je possède la majorité de leurs défauts, mais aussi avec pas mal en plus, comme si j’avais été enfantée par une espèce de monstrueux facteur.


Dans l’arbre généalogique de ma mère, toutes les femmes ont des hanches très larges et des fesses énormes et sont courtes sur pattes, c’est une caractéristique de la famille. Du coup, on ne voit plus que ça, notre énorme popotin.

Côté poitrine, mes frangines sont plutôt bien pourvues, ce qui équilibre un peu leurs gros derrières. Moi, de mon côté, je n’ai jamais eu de seins, ou alors très, très peu. Ma poitrine est restée ridiculement petite, comparée au reste de mon anatomie. Rajoutez à cela que j’ai les épaules tombantes et vous aurez une vague idée de mon profil.

Pour ce qui est de mon visage, il n’inspire aucune grâce : un faciès anguleux, trop de grains de « laideur », des poils qui poussent un peu anarchiquement et un léger strabisme, je n’ai pas été gâtée par la nature. J’évite de me regarder dans une glace, je ne m’aime pas, mais alors pas du tout et je ne trouve aucune excuse à ce visage sinistre.


Adolescente, j’étais particulièrement complexée. Je n’ai d’ailleurs pas eu de vraie adolescence. Je restais la plupart du temps seule, confinée dans ma chambre, et mes frangines avaient bien du mal à me faire sortir de la maison. Quand nous allions faire les courses, cela arrivait de temps en temps que l’une d’entre nous se fasse draguer, mais ce n’était jamais moi, jamais, ô grand jamais. Je n’étais pourtant pas la plus bête, mes deux sœurettes ayant toujours été des écervelées, comme leur père. Mais certains garçons leur trouvaient apparemment d’autres charmes et semblaient fascinés par leurs imposantes poitrines, alors que, de mon côté, je n’avais rien à vendre.


J’ai fait un lycée agricole et logiquement j’ai trouvé ce travail chez cet horticulteur : le bon air de la campagne et mes amies les plantes. Au moins, elles, elles ne se moquent jamais de moi !

Des moqueries et des quolibets, j’en ai connu, des gentils et des plutôt méchants. Au lycée, j’étais le « gros cul sur patte ». Et je ne vous dis pas comment on m’appelle lorsque je passe sur le trottoir en face du PMU ! Mais désormais, tout ça, je m’y suis habituée.




J’aurais pu être malheureuse et me complaire dans mon marasme, mais la chance a voulu que ce ne soit pas le cas. Je n’ai pas rencontré de prince charmant, mais j’ai trouvé beaucoup mieux que ça car j’ai trouvé l’amour charnel, ainsi qu’une très grande liberté de manœuvre pour mener ma vie. Célibataire, je le serai toujours : c’est mon choix et j’aime ça. Et je pourrais difficilement être plus heureuse que je le suis actuellement.




J’ai perdu ma virginité assez jeune, suite à une rencontre au détour d’un chemin.

C’était un homme assez âgé et c’est moi qui me suis donnée à lui parce que je n’en pouvais plus de me sentir différente de mes copines. Elles avaient toutes déjà eu leurs premières expériences, toutes sauf moi.

Je l’ai excité un peu, en jouant à l’ingénue un peu nunuche, comme j’avais vu faire une autre fille avec un gars de la maréchaussée. Je crois qu’il a tout de suite senti que j’allais être un coup facile et que c’est ça qui l’a décidé. Il m’a demandé si j’avais déjà eu un petit copain, je lui ai répondu que « non » et cette idée d’être mon initiateur l’a tout de suite séduit.

Il n’a pas été particulièrement doux, ni particulièrement attentif et, globalement, il ne m’a pas appris grand-chose. Il a fallu que je retire ma jupe et que je baisse ma culotte pour qu’il m’inspecte sous toutes les coutures avant de m’allonger dans l’herbe. J’ai eu la pire honte de ma vie. Ensuite il m’a pénétrée sans trop de mal et assez brièvement avant de ressortir et prendre son plaisir le long de mes cuisses. J’ai dû saigner un peu, mais je n’ai pas vraiment eu mal, d’ailleurs je n’ai pas eu beaucoup de sensations, excepté peut-être celle d’un léger frottement associé à l’odeur fétide de son haleine.

Ensuite, il m’a demandé si je voulais bien revenir le lundi suivant. Apparemment, il était libre tous les lundis après-midi. Je me suis empressée d’accepter, bien trop heureuse d’avoir enfin plu à un homme. La seconde fois, il m’a fait faire une fellation et la troisième, il m’a culbutée à quatre pattes. C’était toujours à la va-vite, car il était toujours pressé.


Nous nous retrouvions toutes les semaines au même endroit, près d’un petit cabanon, à quelques centaines de mètres du lotissement où habitaient mes parents. Un endroit pas très discret. Si ce n’est les herbes hautes qui nous protégeaient un peu, n’importe qui aurait pu nous surprendre.

C’était un été radieux, particulièrement ensoleillé, il me faisait l’amour dans l’herbe, le plus souvent à quatre pattes, comme une chienne, et en général sans me déshabiller. Nous n’étions pas très bavards. En ce qui me concerne, je ne disais pas un mot. De son côté, mis à part un « putain, ce cul » proféré à chaque fois qu’il baissait ma culotte, il n’était pas trop imaginatif.

Et c’est aussi sans un mot et sans un geste affectueux qu’il m’a pris ma troisième virginité. Je savais que ces pratiques-là existaient, mais j’avais l’impression qu’elles étaient particulièrement sales et dégradantes. Je ne peux pas dire que j’aie vraiment eu mal, mais j’ai eu mal à mon ego. En rentrant à la maison, je me suis sentie honteuse, ce qui ne m’a pas empêché de retourner le voir la semaine suivante.

Entre temps, j’avais appris que Bertrand était tout simplement boucher dans la ville d’à côté. Marié, quatre enfants, une femme joviale, il faisait trente bornes tous les lundis juste pour venir me sauter, j’en étais vraiment flattée.


Cette relation s’est terminée le jour où il a éjaculé en moi. Cela devait être notre dix ou onzième rencontre. Il ne mettait jamais de préservatif, mais à chaque fois, il prenait ses précautions pour que je ne tombe pas enceinte. De mon côté, à cette époque, je pensais très naïvement que, sans éjaculation, il était impossible d’attraper une vilaine maladie (quand, plus tard, on m’a affirmé le contraire, j’ai été prise d’une peur panique ! Mais heureusement, je touche du bois, je n’ai pas contacté le Sida.). Toujours est-il que cette fois là, il s’est mis à dire qu’il allait m’engrosser et que c’est ce qu’il a essayé de faire en s’épanchant copieusement en moi.

Je suis rentrée à la maison toute tremblotante, j’ai immédiatement pris une douche en essayant de faire sortir tout ce qui était entré en moi et je n’ai plus jamais voulu le revoir, malgré plusieurs relances de sa part.

Pendant trois mois, j’ai été convaincue que j’allais tomber enceinte. Il m’était complètement impossible d’en parler à qui que ce soit, même au médecin. Si cela avait été vraiment le cas, j’aurais été bien dans la merde. Mais heureusement, rien n’est venu !




Après cet été de découvertes, je me suis totalement désintéressée du sexe pendant plusieurs années. Je me disais « Bof, c’est ça, ce n’est que ça, ça ne vaut vraiment pas le coup d’essayer de se faire belle pour être aimée par un garçon. »

J’avais coiffé Sainte-Catherine depuis pas mal de temps et je me voyais déjà finir vieille fille. Je m’étais acheté une petite maison dans le bourg avec un petit jardin, j’économisais pour avoir tout le confort. J’étais heureuse, je me sentais vraiment bien loin des tumultes de l’amour. Et, curieusement, je n’avais pas d’envies sexuelles particulières, ma libido était éteinte. Je suis restée plusieurs années sans même me caresser.

Je me serais probablement arrêtée là s’il n’y avait pas eu Mathias. Mathias c’est le fils du patron, un bel hidalgo d’origine espagnole. Beau gosse, il l’est, trop beau gosse, au boulot les filles sont toutes à ses pieds, il faut voir comme elles se trémoussent quand il passe et qu’elles sont à la caisse. Il est mignon et, en plus, il a des tunes, il a tout pour les séduire, sans compter qu’il pourrait peut-être donner un petit coup de pouce pour leur promotion.

Enfin, tout ça ne l’a pas empêché de rater ses études et de se faire renvoyer des écoles. Du coup, son père l’a pris avec lui et ce n’est pas une réussite car, comme branleur, il se pose là.

En ce qui me concerne, j’étais à cent mille lieues de penser à Mathias, déjà parce que je n’avais aucune chance avec lui et, ensuite, parce que les hommes ne m’intéressaient pas.


Un jour, alors que j’étais en train de rempoter des arbustes :



Je me suis quand même redressée, j’avais hyper mal aux reins.



Je l’ai regardé de la tête aux pieds : il se foutait de ma gueule celui-là ! J’étais partagée entre l’envie de rire et celle de pleurer.



Je jette un coup d’œil à gauche, un coup d’œil à droite, me demandant où est la caméra cachée. J’esquisse un sourire, sauf qu’un sourire chez moi, c’est plutôt une grimace.



Et il me tend un bristol avant de s’éloigner. Je saisis machinalement ce bout de carton et le glisse dans ma poche. Il est où le piège ? Que va-t-il se passer ? Je m’attends à voir tous mes collègues sortir de derrière les arbustes et rire à gorges déployées. Mais, non, il ne se passe rien.

Le soir je rentre chez moi, je sors la carte de visite de ma blouse, la pose sur la commode. Et, hop, n’en parlons plus.


Depuis, j’ai oublié l’incident, j’ai même rencontré plusieurs fois Mathias dans les serres ou dans les bureaux et il ne s’est rien passé. Comment pourrait-il en être autrement ? J’ai peut-être rêvé.


Cela doit bien faire trois ou quatre semaines qu’il m’a donné sa carte de visite et, un soir, en cherchant les ciseaux, je retrouve le petit bout de papier dans un tiroir. J’ai un sourire en le voyant, je le tourne, je le retourne, je me dis qu’il doit faire comme ça avec toutes les filles. Je trouve ça grotesque. Mais est-ce que ça marche, au moins ? Est-ce qu’elles sont nombreuses à succomber ? Je ne sais pas. Moi, en tout cas, je ne suis pas du tout intéressée. C’est du moins ce dont j’essaie de me convaincre.


Le soir, dans mon lit, j’y repense encore. Une idée farfelue me traverse l’esprit : ce serait quand même bête de laisser passer une pareille occasion ! « Mais qu’est-ce que tu racontes ? Tu es complètement folle. Cela fait combien de temps, au juste que tu n’as pas fait l’amour ? Huit ans, neuf ans que tu as connu Bertrand ? Depuis, tu n’as fait l’amour qu’une seule fois avec un homme : ce fameux soir de la fête du village. C’était avec ce bidasse qui se sentait très seul… Tu l’avais pris en affection, tu l’avais consolé. Mais lui avait des besoins nettement plus physiques. Il t’avait choquée avec ses propos très orduriers. Il t’avait insultée. Il te prenait carrément pour une pute ! C’est ça qui l’excitait. Il avait été beaucoup plus viril que ne l’avait été ton premier amant. Tu ne l’avais revu qu’une seule fois. Il était venu frapper à ta porte, tu n’avais pas voulu le laisser entrer et encore moins refaire l’amour. Peut-être le regrettais-tu ? ».


Je ne sais pas pourquoi mais, ce soir-là, je me sens toute excitée. C’est rare que cela me titille comme ça et que j’ai autant envie de me caresser.

C’est vrai que, depuis quelques mois, je me touche de plus en plus souvent. Je me suis abonnée au câble et je suis tombée sur des films érotiques. Je dois avouer que j’en ai regardé un certain nombre. Certains m’ont révoltée, mais d’autres m’ont troublée et j’ai appris pas mal de choses. Il m’est arrivé de me toucher en les regardant. Après tout, cela ne fait pas de mal de se faire du bien et, bien calée dans la banquette moelleuse de mon appartement, je ne fais de mal à personne. Alors, qui viendrait s’en plaindre ?

Mais ce soir-là, c’est très spécial, l’ambiance est électrique, je me sens vraiment toute chose. L’orgasme vient très rapidement et est beaucoup plus fort que d’habitude.


Je laisse encore passer trois ou quatre jours, mais je ne peux pas dire que ça ne me travaille pas dans la tête !

Un soir après dîner, je suis devant la télévision, je zappe, rien d’intéressant. Je coupe le son et m’approche du petit carton que j’ai posé bien en évidence tout près du téléphone. Je suis convaincue que je vais la faire un jour ou l’autre, cette bêtise. Alors, maintenant ou plus tard, peu importe !

Je décroche le téléphone, compose lentement le numéro du portable, je suis toute tremblotante. J’espère qu’il n’y aura personne. Un coup, deux coups, trois coups, et merde, on décroche :



J’hésite entre raccrocher et dévoiler mon identité.



Je l’entends faire du bruit, bouger quelque chose, un verre que l’on vide, une chaise qui couine. « Excusez-moi les filles, je reviens ». Mais avec qui est-il ? Je n’aurais jamais dû appeler. Mais maintenant, il est trop tard.



Mais il s’interrompt encore pour parler à quelqu’un d’autre : « Oui, c’est promis, je te vois tout à l’heure. Et grosse bises à Nathalie ». Ses apartés s’éternisent. Et moi dans tout ça… je commence à perdre patience et en plus, je me sens un peu jalouse.



Je marque un temps d’arrêt, le silence s’installe, pesant, il ne m’aide pas.

Puis je me jette dans le précipice :



« Arrête, qu’est-ce qui te prend, tu fais n’importe quoi ? ». J’ai beau me raisonner mais cette fois, la bêtise est faite.



Je m’apprête à raccrocher. Je panique. J’ai besoin de me retrouver seule, de me préparer à cette rencontre, mais il ne me laisse aucun répit :



Nous allons faire l’amour, maintenant je le sais, j’en suis convaincue. Avec toutes les filles qu’il a connu, il va me trouver très inexpérimentée, c’est ça qui me fait peur, ça plus le fait que je ne corresponde finalement pas à ses fantasmes.

J’ai envie de me changer, de mettre quelque chose de plus présentable que cette espèce de jupe horrible et ce t-shirt Casto sans forme. Je lui fais part de cette idée.



Devant la bizarrerie de cette dernière image, je ne peux m’empêcher de rire, mais c’est plutôt nerveux.



Quoi ? Mais c’est quoi ce plan tordu ? Ca ne va pas la tête ! Mais qu’est-ce qu’il me fait ?

Ma première réaction c’est d’être outrée :



Je regarde par la fenêtre. Effectivement, ils sont deux, debout près d’une voiture de frimeurs. Mathias et un autre garçon de son âge. En me voyant, ils me font un petit signe.



Ils grillent une cigarette puis je les vois remonter lentement dans la voiture.



Je ne sais plus où j’en suis. La voiture redémarre et tourne au coin de la rue. Ils sont toujours au bout du fil, mais ils bavassent entre eux.

Deux jeunes garçons pour moi toute seule… ça me rappelle un film porno que j’ai vu récemment. C’était plutôt pas mal.



Ils rient. La voiture est déjà là. Ils ont juste fait le tour du pâté de maison. Comment pouvaient-ils être certains que j’allais finir par accepter ? Ils sonnent déjà à la porte. Je vais ouvrir sans me précipiter.



L’autre garçon est beaucoup plus jeune que Mathias. 18-20 ans. Il est timide et rougit en me voyant.



Il me tend une flute de champagne. Nous trinquons tous les trois.



Mathias est vraiment sans gêne.

Ils s’assoient sur le divan et me font mettre devant la télé.



Je n’ai pas l’habitude de ce genre de péripétie, je me sens gauche et maladroite dans ce strip-tease improvisé qui n’a pourtant pas l’air de leur déplaire.



Je tourne légèrement la tête, Mathias a déjà son sexe en main et Hervé déboutonne lentement sa braguette.

Ma culotte rejoint ma jupe par terre.



Au point où j’en suis, j’obtempère. Je n’ai pas de soutien-gorge, je le retire souvent le soir quand je rentre à la maison.



Je tourne la tête par curiosité, mais je ne remarque rien de spécial, rien de vraiment extraordinaire. Peut-être le sexe de Mathias est-il, lui, par contre, un peu petit, plus petit que celui qu’avait mon premier amant par exemple. Mais qu’importe, moi je m’en fous, chacun est comme il est. Et il l’aurait en tire-bouchon que je m’y serais tout autant intéressée.



Je me retourne, je suis très gênée. Mes petits seins en poire me complexent énormément. Mes deux visiteurs n’en perdent pas une miette. Ils se branlent de concert en me matant. Je ne sais plus trop quoi faire. Peut-être dois-je faire de même, me caresser comme eux ? Je pose ma main sur ma foufoune et me la frotte doucement.





De plus près, ces deux sexes chauds et durs me fascinent. Sans hésiter une seule seconde, je les prends tous les deux dans les mains pour une douce masturbation. Mon manque d’expérience, je le compense par les films que j’ai eu l’occasion de voir sur le câble. L’odeur très mâle du sexe de Mathias est attirante. Je me mets à le sucer avec application, comme je l’ai vu faire par les pros, tout en essayant de garder la cadence avec Hervé. Je les entends gémir, ça m’excite énormément, je n’ai jamais été autant excitée de toute ma vie. Je délaisse bientôt le sexe de Mathias pour emboucher celui d’Hervé. Sa réaction est inattendue, le jeune homme éjacule presque de suite dans ma bouche. Je manque d’étouffer, surprise par la puissance de son jet. Le goût du sperme me rend folle. Je reviens sur Mathias et lui fait subir rapidement le même sort.


Les deux hommes sont provisoirement repus et ont besoin de faire un break.

Entièrement nue au milieu d’eux, je me sens étrangement à l’aise.

Hervé me massacre le bout des seins en les faisant rouler entre ses doigts.



Du coup il se penche pour me mordre un téton, il l’aspire, il le tète. Je me mords les lèvres sous la caresse. Voyant l’effet que ça me fait, Mathias s’occupe de mon autre sein. C’est comme s’ils faisaient le vide en moi. Je me sens traversée de sensations bien étranges, inconnues jusqu’alors. Parfois ils me mordent à m’en faire mal. Pourtant, je suis hors de moi et j’ai le sexe en feu. Des mains palpent mes fesses, d’autres mains glissent entre mes cuisses. Je ferme les yeux pour m’offrir entièrement aux caresses de mes deux amants.

Ils me font bientôt allonger sur la table basse et me lèchent chacun leur tour. C’est la première fois que je sens une langue contre mon sexe, personne ne s’est encore jamais risqué par là. Je m’aperçois à quel point c’est bon, bien meilleur qu’une simple masturbation.

Mathias me dévore en premier, à pleine bouche, il m’écarte, rentre en moi. Il dit qu’il adore l’odeur forte de ma chatte, que je sens bon la femelle en chaleur. Hervé prend le relais et joue sur mon clito avec la pointe de sa langue. C’est lui qui me fait jouir, plusieurs fois de suite, je suis tendue comme un arc.


Nouvelle fellation pour les remettre en forme. Ils m’entraînent dans la chambre, me font mettre à quatre pattes sur le lit. C’est comme ça qu’ils veulent me prendre : en regardant mon derrière. Ils enfilent des préservatifs.

L’un me baise pendant que l’autre se fait sucer. Ils alternent plusieurs fois. Je ne compte plus les jouissances.

Finalement ils viennent tous les deux se finir sur mon visage, ils jouissent de concert, m’aspergent de leurs liqueurs. Je nettoie de bonne grâce avec la langue les sexes gluants de ces merveilleux amants.


Je suis repue, vidée. Eux aussi il me semble. Mathias s’est levé et est allé pisser. Il ne revient pas, il me laisse seul avec Hervé. Celui-ci en profite pour me toucher les fesses. Il a l’air fasciné par mon derrière.



Mathias s’est rhabillé et se tient debout à la porte de la chambre. Hervé n’a pas l’air décidé à le rejoindre. Une fois son copain parti, il me fait mettre à plat ventre. Il me masse longuement les fesses, il me les embrasse. Je sens son sexe chaud contre mes cuisses. Mon derrière le subjugue. Il bande à nouveau, j’aurais envie qu’il me pénètre, mais il me fait languir et je suis hors de moi. Heureusement ses doigts glissent en moi pour calmer mon ardeur.

N’en pouvant plus, je me mets de moi-même à quatre pattes et lui demande de me baiser. Debout derrière moi, il ne se fait pas prier et je le sens qui s’active.


Hervé est resté toute la nuit avec moi. Au petit matin, il a remis le couvert. Ce sont ses doigts qui m’ont réveillée, je les sentais glisser partout en moi. Croyant que je dormais, il en a même glissé un lentement dans mon anus. Les quelques films pornos que j’ai eu l’occasion de voir m’ont laissé à penser que ces pratiques sont finalement relativement naturelles. Elles sont même souvent présentées comme l’étape ultime de l’amour charnel. Aussi, je le laisse faire. Il mouille à nouveau ses doigts et les glisse à nouveau en moi. C’est magique de se sentir le centre d’intérêt d’un homme, fut-il vicieux. C’est la première fois que l’on s’occupe ainsi de moi. Il vient se mettre entre mes fesses et me lèche le popotin. Puis sa langue s’insinue dans des endroits plus sales. J’ai un peu honte, mais je le laisse faire. À nouveau ses doigts. Je sens qu’il me prépare, qu’il a envie de me prendre par là. Après tout, pourquoi pas. Il vient sur moi. Je sens son gland contre ma pastille. Il pousse. Malgré la peur et la douleur, je profite un maximum de ce moment où mon amant se plante en moi. Je ne dis rien, j’ai toujours les yeux fermés, je le laisse faire. Il m’investit peu à peu, je le sens dur dans mon derrière et le voici maintenant qui m’encule, lentement, avec précaution, pour ne pas me réveiller. J’ai tous mes sens en alerte, je n’en peux plus, je glisse ma main entre mes cuisses. Surpris par ce « réveil » soudain, il ne bouge plus :



Obtenant mon accord, il ne se fait plus prier et c’est avec vitalité qu’il me sodomise. Il gémit, il ahane et bientôt il se vide en moi, c’est à ce moment que je prends conscience qu’il n’a pas mis de préservatif. Mais il est trop tard, le mal est fait.




Par la suite, j’ai vécu un certain temps une période d’incertitude après ce rapport non protégé. J’ai tourné pendant des jours devant le centre de dépistage, hésitant à y rentrer. Finalement, malgré mon physique ingrat, la jeune femme n’a pas paru surprise. Nous avons fait tous les tests, il a fallu revenir plusieurs semaines plus tard. Heureusement je n’ai rien, mais je suis bien décidée à faire plus attention à l’avenir.

J’ai revu Mathias à la boîte. Il m’a promis qu’il reviendrait un de ces soirs, peut-être avec un autre ami. Je m’attends à tout avec lui, mais je l’attends toujours et je pense qu’il ne reviendra pas. Pour lui, je suis déjà de l’histoire ancienne. Quant à Hervé, il est revenu plusieurs fois à la maison, pour adorer mes fesses ou me sodomiser. Mon cul énorme l’ensorcelle, il est aux petits soins avec lui, délaissant trop souvent, à mon grand regret, le reste de mon anatomie. Mais après tout, peu importe, l’important c’est que j’y retrouve mon compte.


L’autre point positif de cette soirée, s’il ne faut en garder qu’un, c’est qu’elle m’a libérée de mes inhibitions. Je me suis aperçue tout d’un coup que je pouvais être aimée par deux jolis garçons et qu’après tout, si ceux là étaient intéressés, il y en avait peut-être d’autres…

A 29 ans, il était peut-être temps d’avoir une vie sexuelle bien remplie. J’avais un vieux minitel qui traînait dans l’armoire. Je l’ai rebranché et me suis de suite inscrite sur un site de rencontres. Mes mensurations : à quoi bon tricher ! J’ai été le plus honnête possible, allant jusqu’à ajouter dans ma présentation : « Femme assez laide, très grosses fesses, petite poitrine, cherche monsieur imaginatif pour soirées coquines. Age et physique indifférent. Protection indispensable. Je peux recevoir ».

Les réponses ne se sont pas faites attendre. Il y en avait d’ailleurs plutôt trop : des petits comiques, des obsédés, des directs au panier, des romantiques, chacun y allait de sa stratégie pour me séduire. Certains, lorsqu’ils me rencontraient, n’étaient plus très chauds pour continuer. Moi non plus, d’ailleurs. Mais il y en avait quand même beaucoup avec qui ça fonctionnait.



Le premier, je m’en souviens, c’était un ouvrier dans la cinquantaine. Gentil, timide, il ne savait pas trop comment s’y prendre. Moi non plus d’ailleurs. Nous avons bu un café, puis nous sommes allés dans la chambre où il m’a fait l’amour à la papa. Un peu déçue par ce premier contact, j’ai malgré tout persévéré. La même semaine, j’ai connu un homme marié, plutôt vicieux, un peu le même langage ordurier que celui de mon bidasse. Il regrettait que sa femme ne soit pas attirée par les choses du sexe et il préférait baiser « une grosse cochonne comme moi ».

Puis, la semaine suivante, coup sur coup, un étudiant et un éboueur, tous deux d’origine africaine. Ils ont complété chacun à sa façon mon éducation. L’éboueur est revenu souvent, par la suite. D’ailleurs, je le vois encore de temps en temps. Lui aussi est marié, lui aussi avec une femme qu’il considère comme « pas assez chaude ».


J’ai tout de suite compris que les hommes mariés, c’était un bon créneau : d’abord parce qu’ils ont en général de l’expérience, ensuite parce qu’ils ont des fantasmes inassouvis qu’une femme libre comme moi leur permet parfois de concrétiser, enfin et surtout parce qu’ils n’ont pas la manie de s’attacher.

Désormais, j’ai rajouté cette précision dans mon profil, je recherche des hommes mariés, si possible non fumeurs, si possible entre 30 et 50 ans, si possible habitant ma région et si possible très inventifs au lit. Avec le temps, je deviens très exigeante et sais reconnaître d’emblée quand une relation commence sur de mauvaises bases.

Et je sais aussi beaucoup mieux apprécier les hommes qui ont du talent. Ce ne sont pas toujours les plus sportifs, un gringalet peut s’avérer être beaucoup plus résistant que monsieur Musclor, de même qu’un homme timide peut avoir plus d’idées coquines qu’un dragueur invétéré. Il faut de tout pour faire un monde.




Cinq ans plus tard, j’ai accumulé les expériences. Je tiens un petit carnet sur lequel j’annote les points marquants de ces diverses rencontres. Il faudra d’ailleurs bientôt que j’en change, car il est presque plein. Au dernier pointage, j’en étais presque à une centaine d’hommes pour trois ou quatre cents soirées. Probablement rien d’exceptionnel comparé à d’autres femmes qui font l’amour beaucoup plus souvent que moi (Je sais qu’une de mes sœurs, par exemple, le fait presque tous les jours, mais toujours avec le même copain). Simplement, moi, j’ai la diversité en plus, je profite de l’expérience de mes différents partenaires, j’apprends sans cesse, j’innove beaucoup, ma sexualité est particulièrement riche et harmonieuse. Je me sens très épanouie et plus du tout complexée.


Un jour, si j’ai le temps, il faudra que je raconte tout ça, que j’écrive mes mémoires, un livre qui pourrait s’intituler « La sexualité épanouie d’une femme très laide ».


En attendant, en fin de semaine, je dois retrouver un nouvel amant qui m’initie aux joies du bondage depuis quelques temps déjà. Il est venu plusieurs fois à la maison, m’a attachée dans diverses positions avec des bandelettes et des cordages et m’a copieusement zébré les fesses. J’ai pris un immense plaisir à cette première soumission. Quand il m’a enfin pénétrée brutalement à la fin d’une séance de deux heures, j’ai eu une jouissance phénoménale, j’ai joui comme je n’avais joui auparavant, à tel point que je l’ai imploré de rester toute la nuit.

Il m’a de nouveau fessée pour mon insolence et n’a accepté de rester qu’à condition que je lui donne mes fesses, chose que je lui ai offerte de bonne grâce, pratique qui m’est désormais familière, mais que je réserve désormais à mes meilleurs amants.


Paul est une exception dans mon harem : il n’est pas marié, il est veuf et approche bientôt la soixantaine. Mais je suis toute déjà excitée à l’idée de le retrouver. Samedi je dois passer chez lui. Il va me faire essayer une sex-machine de son invention et il m’a promis un pied d’enfer. Il possède, paraît-il, un donjon et veut faire de moi une de ses soumises. Pourquoi pas, si je garde ma liberté !

J’ai vraiment hâte que la semaine se passe.