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Temps de lecture estimé : 5 mn
19/07/06
Résumé:  Un couple au milieu de la nuit.
Critères:  fh couple volupté cérébral voir préservati pénétratio
Auteur : Macapi            Envoi mini-message
Au milieu de la nuit

Il est trois heures du matin. Cynthia est seule dans son lit. Elle a les yeux grands ouverts. Bien sûr, c’est parce qu’elle s’est couchée de bonne heure hier soir, trop fatiguée pour continuer toute activité. Et comme personne ne l’a empêchée de s’endormir, elle a pu en profiter. Hier soir, elle était même trop claquée pour se remonter avec un petit délice de sa main, pour dire !


Il est trois heures du matin. Cynthia voit Gilles à ses côtés. C’est son homme depuis quelque temps. Mais hier, il n’est pas venu se coucher avec elle tout de suite. C’est la première fois que cela lui arrive.


Trois heures du matin, sans fin, une éternité de secondes qui semble ne jamais vouloir se terminer. Le supplice de ne pas pouvoir refermer les yeux tout simplement. Cynthia a bien pensé à se caresser, mais avec Gilles à ses côtés, il pourrait bien entendre, et alors tout serait gâché. Pas question non plus d’aller se caresser en douce dans la salle de bains, il risquerait de se réveiller et de se demander ce qu’elle fait, et même de s’aviser d’aller y voir par lui-même…


Trois heures du matin. Les yeux de Gilles s’ouvrent soudain et rencontrent les yeux grands ouverts de Cynthia. Instantanément il a envie d’elle. Surtout qu’elle n’a pas voulu de lui tout à l’heure. Si elle avait eu envie de lui, elle ne serait pas allée se coucher seule…


Gilles bande maintenant sous son caleçon. La seule idée qu’il a en tête, c’est de faire l’amour sauvagement avec Cynthia. Il a envie d’elle, là, maintenant. Son sexe lui fait mal. Pourquoi le regarde-t-elle ? Qu’est-ce qu’elle attend de lui ? Dans le doute, il caresse doucement la courbe de son corps.


Cynthia réagit positivement aux avances de Gilles. Il n’a pas voulu venir se coucher avec elle tout à l’heure et maintenant, il a envie d’elle. Elle ne devrait pas le laisser faire aussi facilement, mais elle en a tellement envie. Au diable la rancune ! Une bonne partie de jambes en l’air pour évacuer la tension sexuelle ne lui ferait pas de mal.


Trois heures du matin, et Cynthia sent son corps qui se tend à la rencontre de celui de Gilles. Sauf que Cynthia est nue. Le contact du tissu du slip de Gilles sur sa peau l’électrise. Ce frottement rugueux sur son clitoris l’incite à se frotter de plus en plus. Elle agite son bassin contre le sien, elle se masturbe avec son sexe caché, mais qu’elle sent déjà très dur.


Gilles n’a qu’une envie en tête, se coller encore plus contre ce corps qui l’excite toujours autant. Il ne voit pas très bien Cynthia dans le noir, mais il connaît ses formes par cœur. Il se presse contre elle. Il lui fait sentir sa virilité. De petits cris s’échappent de la gorge de Cynthia chaque fois que son pénis se frotte à son clitoris au travers de ses sous-vêtements. Il ne veut pas se déshabiller complètement. Il est bien ainsi. Il a toujours pris plaisir à faire l’amour complètement ou à moitié habillé. Le contact des tissus sur la peau, un fond de culotte mouillé, se sentir trop serré, le plaisir de la double caresse des mains par-dessus les vêtements et des mains qui tentent de se glisser par-dessous pour atteindre la peau en sueur, tout cela l’a toujours amené à un plaisir encore plus grand. Et heureusement pour lui, sa compagne apprécie cette manière de faire l’amour.


Cynthia ne bouge presque plus à présent. Elle est attentive aux mouvements de Gilles, eux aussi réduits au minimum. Il n’est pas nécessaire de bouger. Le membre de Gilles est calé contre son sexe à elle. C’est comme s’il la pénétrait, mais pas vraiment. Juste un effleurement continuel, une douce torture. Et régulièrement, comme animé d’une vie bien à lui, le pénis se durcit un peu plus, dans une pulsation qu’elle ressent profondément. Chacune de ces pulsations provoque une onde de plaisir dans son corps de femme. Il lui arrache des cris de plaisir. Elle ne sait plus trop comment ni pourquoi elle a du plaisir. Une pulsation, une vague. Et son clitoris n’est même pas directement stimulé. Cynthia voudrait que tout ceci se poursuive indéfiniment.


Elle crie maintenant son plaisir pendant que lui se sent de plus en plus excité, comme si une main était en train de le masturber. Son pénis qui se frotte contre le corps de Cynthia indirectement, sa réaction au plaisir qu’il trouve, tout l’amène à un niveau de désir intense.


De pulsation en pulsation, les cris de Cynthia se font suppliants. Elle voudrait qu’il la pénètre, il le sent dans sa voix qui se brise, mais il ne le veut pas encore. Il veut la sentir jouir d’abord. Ses cris se changent en plaintes et l’orgasme finit par la submerger. Elle s’accroche à lui tout en poussant des gémissements désordonnés et des larmes coulent maintenant de ses yeux, une libération. Il fait noir, et Gilles ne voit pas ses larmes de jouissance.


Maintenant que Cynthia a eu son plaisir, Gilles enlève son caleçon et enfile rapidement un condom. Elle est prête à le recevoir. Son antre est trempé de son plaisir. Gilles entre facilement. Il est tellement gonflé de désir que Cynthia émet un gémissement de plaisir en sentant toute sa grosseur en elle. Elle se remet doucement de son orgasme et contemple maintenant Gilles qui accomplit de longs va-et-vient à l’intérieur d’elle. Elle aime le regarder se diriger lentement vers sa jouissance. Elle est toujours étonnée de constater qu’il est capable de s’arrêter au moment critique, juste avant d’éjaculer, le pénis prêt à exploser. Il attend alors quelques secondes et repart ensuite lorsque l’instant critique est passé. Elle aurait voulu en faire autant lorsqu’elle se masturbait…


Le visage de Gilles est déformé par le plaisir. Cynthia le regarde, intensément, amoureusement, en amante repue qu’elle est. Cette fois-ci, lorsqu’il est sur le point de venir et qu’il voudrait s’arrêter, Cynthia l’en empêche en continuant avec des mouvements de son propre bassin afin de le stimuler, tant et si bien que Gilles finit par jouir avec quelques cris rauques, les yeux dans le vague. Cynthia l’enserre de ses bras et l’accompagne de quelques contractions de son intimité, heureuse d’avoir guidé la jouissance de son compagnon.


Trois heures trente du matin. Les deux corps sont serrés l’un contre l’autre, étonnés de s’être trouvés au milieu de la nuit. Deux corps maintenant fatigués de leur plaisir, mais heureux d’avoir partagé ces instants de communion, de plaisir partagé. Gilles n’a pas vu les larmes de plaisir de Cynthia. Mais peut-être qu’elle n’a pas vu ses yeux à lui, mouillés par le simple bonheur de l’avoir trouvée. Un jour, elle verra.