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n° 10619Fiche technique19638 caractères19638
Temps de lecture estimé : 12 mn
19/07/06
Résumé:  Une journée seule au cinéma. Enfin, pas si seule que ça...
Critères:  fh extracon inconnu cinéma toilettes lingerie fmast fellation cunnilingu pénétratio
Auteur : Cannelle
Mon Da Vinci Code

C’est la première fois que je vais seule au cinéma. Mon mari est au boulot, mes enfants à l’école ou la crèche, je pouvais bien m’accorder une petite après-midi rien qu’à moi. Il faut bien avouer que ce film, le Da Vinci Code, je l’attendais depuis longtemps. J’avais dévoré le bouquin d’une seule traite et les critiques peu avenantes ne m’avaient coupée l’envie d’aller voir Tom Hanks et Audrey Tautou dans les rôles de Robert Langdon et Sophie Neveu.


Malgré un splendide multiplex à proximité, la seule séance qui pouvait convenir à mon emploi du temps était celle de 14h00. Il n’y a pas grand monde. Je prends ma place et je me précipite vers la salle 3 avec la volonté de m’installer bien au centre. Bien sûr, une petite visite rapide des toilettes s’impose pour pouvoir tenir les deux heures trente du film.

J’entre dans les toilettes, personne. Je me regarde dans la glace, tourne sur moi-même. Mini-jupe en jean et petit top moulant blanc, plutôt sexy la fille ! Surtout avec le vent qu’il y a encore aujourd’hui et toutes les occasions de découvertes que cela peut occasionner pour mon entourage. Un petit coup de rouge à lèvres et je rentre dans une toilette.


Lorsque j’en sors, une jeune femme blonde est en train de se remaquiller, sans doute une petite trentaine. Le genre "je-passe-des-heures-dans-ma-salle-de-bain-et-dans-mon-club-de-gym". Son chemisier entrouvert laisse apparaître un soutien-gorge de dentelle dans les tons prune. Pour profiter un peu plus du spectacle, je décide de me remettre une seconde fois du rouge à lèvres et m’approche à mon tour de la glace. En avançant, je regarde ses longues jambes, sa jupe, courte, qui ne cache rien d’une jolie paire de fesses.

J’imagine une petite culotte qui doit également être prune avec de la dentelle, peut-être avec un petit nœud. Ou alors peut-être pas de culotte du tout. Si j’avais un peu plus de culot, je lui demanderais bien si sa culotte est assortie à son soutien-gorge. Ou alors je lui dirais : « J’aime bien votre soutien-gorge, vous l’avez acheté où ? » Probablement qu’elle penserait que je la « mate », que je suis lesbienne…


Je range mes idées au fond de ma culotte à moi et je sors pour la seconde fois mon tube de rouge à lèvres. Nos regards se croisent. Ses yeux sont d’un bleu profond et je suis transpercée. Je repasse machinalement le tube sur mes lèvres en prenant soin de ne pas louper au travers le reflet de la glace, une miette de sa voluptueuse poitrine. Lorsqu’elle me quitte, j’ai déjà eu le temps de faire plusieurs fois le tour de mes lèvres avec le tube.

Elle me regarde, ses yeux bleus me transpercent à nouveau



Je réponds un simple au revoir en la regardant s’éloigner

Merde, j’aurais quand même pu lui dire quelques mots de plus. Lui demander quel film elle allait voir, si elle était avec son mari ou copain…

Ce serait cool si elle allait voir Da Vinci Code. Probablement que je m’installerais pas trop loin d’elle.

Je range mon rouge à lèvres, jette un dernier coup d’œil dans la glace pour m’assurer de ne pas être trop « tartinée » et je sors des toilettes.


Salle 3, une grande salle. Tant mieux, je préfère les grandes salles. Je cherche des yeux la demoiselle des toilettes mais je ne la vois pas. En fait, il n’y a pas un chat dans cette salle. Je suis seule. Je ressors pour m’assurer de ne pas m’être trompée de salle. Mais non, c’est bien ma salle et je suis seule. J’hésite un instant à me faire le tour des salles. Mais non, c’est vraiment bête comme idée. Je ne vais quand même me taper un « film nul », juste pour être assise à côté d’une blonde pulpeuse qui est sans doute avec son copain !

Je m’avance dans l’allée centrale, monte quelques marches et choisis une place bien au centre. La porte s’entrouvre et l’espoir me fait croire à l’arrivée de la blonde pulpeuse. Mais non, deux veilles dames entrent. Ouais, me voilà gâtée. Il y a cinq minutes, je me désespérais d’être seule. Au moins maintenant, ce n’est plus le cas. Elles s’avancent une quinzaine de rangs vers l’avant de la salle et s’installent.


La lumière s’éteint. Une pub, une pub, encore une pub, c’est long, surtout pour trois spectateurs. Si au moins, ils faisaient de la pub pour leurs films plutôt que pour des glaces et des barres chocolatées. Maintenant que j’y pense, j’aurais dû me prendre un peu de pop corn. Trop tard. Je pourrais en même temps, en profiter pour repasser par les toilettes ! Non, vraiment trop tard, le film débute.


Captivée par la fuite de Langdon et Neveu du Louvre, je remarque quand même, à l’entrée, un homme qui semble regarder la salle plutôt que l’écran. Probablement quelqu’un qui bosse ici. Il nous compte peut-être ? Au moins ça ne va pas lui prendre trop de temps. En fait, on dirait plutôt qu’il cherche une place. Non, ça n’a pas de sens. Il peut s’installer où il veut. Après quelques instants, il avance d’un pas assuré dans ma direction. À mesure qu’il s’approche de ma rangée, j’essaie de me faire une idée sur son physique. Plutôt grand, costaud, les cheveux courts. Avec l’obscurité, voilà à peu près les seules choses que je distingue.


Il vient s’installer juste à ma gauche. Il y a une trentaine de rangées et sans doute encore trois cents places de dispo, mais lui vient s’installer à ma gauche. Cette intrusion me met un peu mal à l’aise. J’hésite à me lever pour me décaler de quelques places. Mon esprit s’emballe. Et si c’était un pervers ? Et si je me lève et qu’il me suit ? Je décide de ne pas bouger.


En s’asseyant, il me donne un coup de coude dans le bras. Je lui adresse un regard de tueuse. En l’espace de cinq secondes, je passe de l’état de quelqu’un de pas très rassuré à celui de quelqu’un qu’on fait chier et qui va mordre à la prochaine occasion.

Il se penche vers moi, pose délicatement sa main sur mon genou et me susurre à l’oreille :



En se rasseyant, sa main enveloppe davantage mon genou et remonte subrepticement de quelques centimètres le long de ma jambe. Le contact de sa main chaude sur ma jambe nue et froide me donne des frissons. J’me fais un film, là. Tout à l’heure la blonde, maintenant le type baraqué à côté de moi… Ils cherchent tous à m’exciter !


J’essaie de me remettre dans le film, celui pour lequel j’ai payé ma place. Mon voisin bouge. Il se baisse, se remonte, regarde derrière, croise les jambes, les décroise… Mais qu’est-ce qu’il fabrique ? S’il n’effleurait pas systématiquement ma jambe, mon bras, ou ma main, j’aurais l’impression d’avoir à côté de moi quelqu’un qui a perdu sa lentille et qui la cherche.

Je ne bouge pas, je ne le regarde pas. En fait, je crois que j’apprécie de sentir à nouveau le contact de sa main ferme et chaude contre ma peau. Je me prends même à imaginer que s’il la posait de nouveau sur ma jambe, je ne ferais peut-être pas de mouvement pour la repousser.


Il pose son bras sur notre accoudoir commun. Un doigt, peut-être deux, viennent tomber de mon côté et se mettent à toucher ma cuisse. Je ne respire presque plus. Je me dis qu’au moindre mouvement de ma part, il va les retirer.

Il devrait les retirer ou plus exactement, je devrais les repousser. Mais là, j’ai un peu la sensation de mes premiers flirts, lorsque j’avais 14 ans. Mes premiers petits copains, la découverte de nos corps, nos gestes timides, justement cachés dans l’obscurité d’une salle de cinéma.

Je jette un œil furtif sur ma cuisse. C’est maintenant quatre bouts de doigts qui s’y promènent. Je ne crois pas qu’il ait vu que j’avais bougé la tête pour un round d’observation. Il me semble avoir le regard rivé vers l’écran et même être particulièrement concentré. Ses premiers mouvements, presque imperceptibles, arrivent comme une délivrance.


Je sens monter en moi un second frisson, plus fort. Celui-ci part de mes cuisses et remonte le long de mon corps. Merde alors, il faut que je réagisse, que je me reprenne. Mon cerveau m’ordonne de m’extraire de cette main aventureuse mais mon corps m’empêche tout mouvement. Je n’arrive même pas à bouger un pied. Si nous n’étions que deux dans la salle, il pourrait abuser de moi sans que je puisse réagir.

Je pense qu’il a compris ma non-hostilité de fait envers sa démarche. Sa main glisse de l’accoudoir pour venir se poser tout entière sur ma cuisse. Mécaniquement, mes jambes s’écartent très doucement pour la laisser s’installer.


Il semble prendre de l’assurance. Sa main flirte avec ma cuisse, ses doigts viennent buter contre la couture de ma petite jupe. Je sais que d’ici quelques minutes, voire quelques secondes, ils franchiront la frêle protection pour disparaître dans la chaleur de mon entrecuisse.

J’ai envie qu’il arrête, qu’il n’aille pas plus loin. Et en même temps, j’espère qu’il ira plus loin. Mes idées sont un peu confuses. Mes yeux restent toujours rivés sur le film, mais j’ai de plus en plus de mal à suivre l’intrigue.


Mon audacieux voisin retire sa main. Ben merde alors, il est gonflé ! Instinctivement, je tourne la tête en sa direction et lui adresse un second regard courroucé. Il pivote dans ma direction et glisse, d’un geste rapide et assuré, son autre main directement sous ma jupe. Je ne peux m’empêcher un sursaut. Sa main droite vient se placer sur ma nuque. Les choses s’accélèrent. Au fur et à mesure que ses doigts se rapprochent de ma culotte, mes jambes s’écartent davantage.

Je ressens une certaine fébrilité m’envahir, mais les caresses de sa main dans mon cou me rassurent. Mes cuisses sont maintenant bien écartées lorsqu’il atteint ma culotte. Je la suppose trempée. Je crois que s’il ne me caresse pas, je n’aurais pas d’autre choix que de le faire moi-même. Jamais je ne pourrais sortir de la salle dans cet état d’excitation.


Mais sur ce point, je suis vite rassurée. D’abord, ses ongles s’accrochent dans la dentelle de ma culotte. Puis ses doigts se font de plus de plus agiles, ses caresses de mieux en mieux ajustées. Je m’affale encore un peu plus dans mon siège.

Il m’attire contre lui. Sa main ensevelie dans mes cheveux, il entreprend de m’embrasser dans le cou. Je suis complètement à sa merci.

Ses doigts entrent dans ma culotte, puis sortent, puis entrent à nouveau, un peu plus loin. J’ai envie qu’il me touche, de sentir pleinement que ses mains prennent possession de mon intimité. Les choses vont trop vite pour mon esprit mais pas suffisamment pour mon corps. J’attrape sa main, la caresse, la presse, guide ses doigts. Il commence à masser doucement mon clitoris, puis augmente l’intensité de sa pression. Un doigt vient franchir la dernière barrière de mon intimité.


Mon corps se contracte. Mes ongles se crispent sur l’accoudoir. Son autre main suit les bretelles de mon top et de mon soutien-gorge qui glissent le long de mon épaule. Il contourne mon sein de caresses, l’attrape, le lâche, puis revient en s’introduisant à l’intérieur du balconnet. À certains moments, il effleure mon téton, à d’autres, il le pince délicatement. Ses caresses sur ma poitrine augmentent encore mon plaisir.

Je sens croître la tension dans tout mon être. Les muscles de mon vagin se contractent involontairement jusqu’au moment où les spasmes éclatent. L’orgasme qu’il me donne me procure un grand soulagement et des convulsions dans tout mon corps.


J’ouvre les yeux, je reprends mes esprits. Merde, il n’y a plus un bruit dans la salle. Un instant je panique. Je crains que tout le monde m’ait entendue, que les gens aient arrêté de regarder le film pour me regarder. Je parcours des yeux, l’obscurité de la salle. À priori, personne ne regarde dans notre direction.

Je relève la tête. Il me regarde, l’air content de lui, retire sa main de mon entrejambe. Je resserre les cuisses, histoire de prolonger au maximum le contact contre mon clitoris.


Il m’attire vers lui, me parcourt de baisers. Je sais qu’il est en train de défaire sa ceinture, de déboutonner son jean. J’en ai envie. J’ai envie de sentir qu’il me prend, qu’il me remplit. Il guide ma tête.

Ma main se pose sur son sexe. Je saisis la hampe dressée et entreprends de le masturber. Après quelques mouvements de va-et-vient, j’appose ma bouche sur son sexe et je commence à l’embrasser. Ma langue tourne autour de son gland. Il bascule sa tête en arrière.

Dans un mouvement rapide, je le prends entièrement dans ma bouche et le suce sur toute sa longueur. Aux soubresauts de son bassin, je comprends qu’il est sur le point d’éjaculer. Je ralentis un peu la cadence pour ne pas gaspiller la motivation de mon étalon.

Je ne me souvenais plus combien un siège de cinéma pouvait être inconfortable. Entre un fauteuil qui se replie, un accoudoir qui lui, au contraire, ne replie pas et un porte-gobelet, aussi inutile qu’embarrassant dans ma position…


Je joue de ma langue, léchant le méat, le gland, les testicules. Je remonte doucement puis remets son gland dans ma bouche. Je reprends son sexe tout entier, montant et descendant le plus profondément possible. Je sens venir sa jouissance. Il presse de ses deux mains sur ma tête et éjacule. Il se déverse en moi, par trois, peut-être quatre jets de sperme chauds que j’avale.

Je continue encore à le sucer quelques instants, mais son sexe ne me donnera plus satisfaction. Dommage, tout avait si bien commencé.


Mon voisin remet son pantalon. Il m’attrape par la main.



Je le suis, oubliant la moitié de mes affaires sur mon siège. Nous sortons de la salle et il m’entraîne vers les toilettes. Nous entrons, il n’y a personne.

Il me pousse vers les lavabos. Ses mains glissent sous ma jupe et remontent sur mes hanches. D’un coup sec, il attrape ma culotte qu’il fait glisser le long de mes jambes. Il me soulève et m’assoie à côté d’un lavabo. Ma culotte termine sa chute sur le sol. Le froid du marbre procure à mes fesses nues des frissons qui remontent le long de mon dos.


Il m’écarte en grand les cuisses, sexe béant, largement ouvert, totalement offert. Il s’agenouille et pose ses lèvres sur mon sexe. Je glisse mes mains dans ses cheveux noirs.

De sa bouche, de sa langue, de lèchements en frottements, de frottements en pressions, de pressions en succions mon clitoris s’enflamme à nouveau. Il me déguste, me dévore. Il explore la totalité de mon intimité. Je contiens mal l’envie d’exprimer mon plaisir. Je jouis longuement dans une plainte non retenue.


Il se relève, déboutonne son jean, baisse son slip et se masturbe lentement entre mes cuisses. Il dégrafe mon soutien-gorge, relève mon top et me caresse les seins. Sa langue butine les aréoles de ma poitrine, ce qui provoque l’éclosion de mes tétons. La position est peu confortable mais je sens son gland sur le point de m’assaillir. Je veux qu’il me pénètre. Mes mains sur ses fesses nues l’attirent vers moi, ou plutôt, l’attire en moi. Je le sens entrer, centimètre par centimètre.

Je suis tellement lubrifiée que je dois être en train d’inonder le marbre. Ma tête bascule en arrière contre la glace. Son sexe m’envahit. Je ne contrôle plus ni mes sensations, ni mes gestes. Je me sens bientôt complètement prise.


Avec des gestes doux, il commence de lents va-et-vient. Son pénis ressort. Je plante mes ongles dans ses fesses, je ne veux pas qu’il sorte. Puis ses mouvements s’accélèrent. Son gland s’enfonce chaque fois un peu plus profondément dans mon vagin. Mes seins bougent à chaque coup de reins.

Lorsqu’il est entièrement en moi, il reste quelques instants immobile puis entame de puissants va-et-vient, m’arrachant des gémissements de plaisir. Il me pilonne ainsi de longues minutes. Je sens la jouissance monter, longue et puissante, prête à irradier l’ensemble de mon corps. Et soudain, cet orgasme géant me tétanise.

À son tour il lâche un jet de sperme. Je sens les soubresauts de son sexe qui éjacule au fond de mon vagin par saccades…


Il me faut quelques minutes pour reprendre mes esprits. Je descends, tends la main à mon nouvel amant. Nous nous regardons. C’est lui qui prend la parole.



Je décline son invitation. Je décline également toutes ses autres propositions. Il arrive néanmoins à m’extirper que nos chemins pourraient se recroiser à l’occasion d’une autre séance de cinéma. Je refuse de lui donner une date.

Mon amant inconnu ramasse ma culotte et la met dans sa poche.



Et il sort des toilettes

J’ai un peu de mal à réaliser. Je suis encore tremblante. Je cherche mes affaires.



Je me retourne, inquiète. La jeune femme blonde !



Je ne sais quoi lui répondre. Elle nous mate depuis que nous sommes entrés dans les toilettes



Elle me tend un petit morceau de papier sur lequel elle a griffonné son prénom et son numéro de téléphone portable.



Je la regarde partir. Je regarde son petit bout de papier : Alice !

J’ai le pressentiment que nous allons devenir copines…


Je me passe un peu d’eau froide sur le visage et me remaquille. À ce rythme-là, il va me falloir un tube de rouge à lèvres par semaine !

Je regagne ma place. Silas vient de se faire tuer, c’est bientôt la fin du film.

Pendant les quelques minutes qui me restent, je passe mon temps à essuyer mon entrejambe humide et collant.

La séance se termine. Je serais bien restée pour la suivante mais il faut que j’y aille. Je laisse passer les deux vieilles dames et me sauve discrètement, un peu comme si je craignais que quelqu’un m’interpelle sur ce qui venait de se passer. Mais non, personne. Pas trace de mon inconnu, ni même d’Alice. Je suis presque déçue. Je regagne ma voiture.


Ah non, pas encore, il me reste une petite chose à faire avant de rentrer à la maison.

Un passage par la boutique de lingerie s’impose…