n° 10648 | Fiche technique | 30910 caractères | 30910Temps de lecture estimé : 18 mn | 02/08/06 |
Résumé: A son arrivée à Paris, Caroline fait la connaissance de Elodie. La jeune soubrette deviendra son amante, son amie, et sa compagne de débauche dévouée | ||||
Critères: ff inconnu grosseins soubrette voir massage cunnilingu fdanus historique -historiqu | ||||
Auteur : Ben |
DEBUT de la série | Série : A la Cour du Roi Soleil Chapitre 01 | Épisode suivant |
Appelée à Paris par sa mère pour être introduite à la Cour du Roi-Soleil, la jeune Caroline découvre un nouvel univers, envahi par la luxure et la débauche. Ses penchants naturels vont y trouver le terreau idéal pour se développer et se raffiner.
Sur ce canevas de départ, cette histoire à épisodes évoluera au gré de mes fantaisies, mais aussi des vôtres. Si vous appréciez ce récit, envoyez-moi vos suggestions. Quelles aventures Caroline va-t-elle connaître ? Quelles personnes va-t-elle rencontrer ? Comment trouvera-t-elle son chemin ? J’essaierai d’intégrer vos suggestions pour faire évoluer l’histoire.
1er épisode : L’arrivée à Paris
Appelée à Paris par sa mère pour être introduite à la Cour du Roi-Soleil, Caroline a dû faire le long voyage seule, par la diligence. Elle est fourbue, éreintée par les cahots de la route. Le voyage depuis Rennes a paru interminable. Il est déjà 20 heures, elle s’est demandé un instant s’ils arriveraient avant la nuit. Mais voilà, c’est fait, la voici à Paris ! Vivement qu’elle arrive à l’hôtel particulier de sa famille, qui est situé de l’autre côté de la ville, pour pouvoir se reposer.
Une déception l’attend à la descente de la diligence. Sa mère, qui devait l’accueillir, a envoyé une servante pour l’attendre : elle a un empêchement de dernière minute, la servante la prendra en charge pour la soirée.
Elle est bien sûr déçue, autant qu’intriguée, par l’absence de sa mère. Mais la jeune servante, Dieu sait si elle le fait de sa propre initiative ou sur ordre de sa mère, réussit à lui faire oublier rapidement sa déception. Comme elle l’apprendra plus tard, Elodie est jeune, 19 ans, deux ans de moins qu’elle seulement. Elle a de longs cheveux noirs tirés en chignon, une peau foncée, un petit nez retroussé, des lèvres pulpeuses, de grands yeux sombres… Elle est superbe, aussi foncée que Caroline est claire. Elle a l’esprit vif et déluré de la capitale. Tout au long du parcours vers l’hôtel, qu’elles effectuent dans la calèche familiale, elle prend plaisir à montrer à Caroline les trésors de la capitale : les monuments, les églises, la Seine…
Caroline est étonnée de sa spontanéité et de sa familiarité. Aucune servante de province n’oserait s’adresser à sa maîtresse sans être interrogée, ni n’oserait s’asseoir si près d’elle. Elodie lui touche la cuisse, et, chaque fois qu’elle lui désigne un bâtiment, elle se penche vers elle, s’appuie sur son bras ou son épaule : Caroline sent sa chaude odeur de brunette, elle devine le poids de sa poitrine contre son épaule, elle frissonne quand elle approche les lèvres de son oreille pour lui dire quelque chose tout bas. Séduite, Caroline se laisse entraîner dans une douce et tendre euphorie, celle qui naît de l’impression de se sentir désirée. Car la jeune servante semble vraiment se comporter comme si elle voulait séduire un amant : tour à tour, elle rit avec grâce, elle chuchote, elle observe sa compagne en silence, elle lui touche le bras. Elle rejette ses cheveux en arrière, passe le bout de sa langue entre ses jolies lèvres, penche gracieusement la tête. Caroline a beau ne pas avoir beaucoup d’expérience avec les femmes, elle n’a aucune peine à discerner les signaux de séduction que lui envoie la jeune femme.
Arrivées à l’hôtel particulier, Elodie donne instruction au laquais de monter les bagages dans la chambre, et entraîne Caroline vers le salon.
C’est la première fois qu’elle pénètre dans cette maison. Elle a vécu jusqu’alors dans leur maison de Rennes, avec son père, sa sœur et leurs domestiques. Depuis plusieurs années, sa mère vit le plus clair de l’année à Paris. Elle rentre à Rennes deux fois par an. Ses parents forment un couple bizarre : son père a plusieurs maîtresses, dont l’une vit d’ailleurs carrément dans la maison de Rennes. Nul doute non plus que sa mère ne reste pas seule quand elle est à Paris. Mais lors de ses retours, ils semblent amoureux comme au premier jour, passant la majeure partie de leur temps dans leur lit.
Dès son adolescence, Caroline avait écouté à travers les portes, épié à travers les volets. Malgré son jeune âge, elle avait vite appris la nature de leurs loisirs. Il faut dire qu’ils ne faisaient rien pour le cacher : il n’était pas rare de les surprendre en train de baiser dans un coin ou l’autre de la maison, et parfois la porte de leur chambre restait grande ouverte sur leurs ébats. Son père semblait avoir des instincts de bouc, sa mère était tellement démonstrative que tous les murs de la maison retentissaient de ses feulements de plaisir.
Lorsqu’ils s’ennuyaient d’eux, ils n’hésitaient pas à associer la maîtresse de son père dans leurs jeux, voire une soubrette ou un valet. Caroline avait ainsi un jour surpris son père en train de chevaucher la jeune Bérangère sous les yeux de sa mère qui, les jambes écartées en face d’eux, se branlait le clitoris avec entrain tout en léchant la moule de la maîtresse de son père.
La jeune Bérangère avait d’ailleurs pris rapidement goût aux choses du sexe. Il faut dire que sous sa tenue de soubrette modèle se cachait un corps fait pour le plaisir, dont Caroline n’avait pas tardé de faire la découverte : elle avait un corps harmonieux, tout en courbes et en souplesse, les jambes longues et musclées, la croupe rebondie, la taille fine, les épaules larges, et des très gros seins orgueilleux, fermes, opulents, couronnés par de petits tétons roses érigés.
Ce jour où Caroline l’avait vue à quatre pattes en train de se faire saillir par son père, les jambes écartées, le dos cambré, le cul en l’air, ses gros seins agités par les coups de boutoir et ses yeux révulsés de plaisir, elle avait découvert la beauté insoupçonnée de son corps et avait pour la première fois éprouvé du désir pour une femme. Elle avait peu de temps après convoqué la soubrette dans sa chambre, lui avait fait comprendre qu’elle était au courant d’une relation avec son maître. La soubrette jura que c’était la première fois, qu’on l’avait forcée, qu’il ne fallait rien dire à Madame, ni à ses parents… Caroline avait eu beau jeu de lui dire alors qu’elle l’avait vue de ses propres yeux dans cette partie à quatre, de lui rappeler ses cris de plaisir, les mots cochons qu’elle adressait aux deux autres femmes, les encouragements qu’elle prodiguait à son père pour qu’il la pénètre plus loin, et enfin, ses prières pour qu’il éjacule sur son visage et lui laisse sucer son sperme.
Bérangère fut d’abord confuse face à sa jeune maîtresse qu’elle pensait plus prude, mais elle se rendit vite compte, en l’entendant utiliser un langage aussi cru, de ses penchants naturels pour le vice. N’écoutant que son instinct, elle se retourna, releva ses jupons, et se pencha en avant pour présenter sa croupe à Caroline :
Ce jour-là, Caroline, qui en était au début de son initiation, n’était pas encore prête pour de tels jeux : elle n’avait encore jamais fait l’amour. Elle avait débuté la découverte de son propre corps, et des plaisirs solitaires qu’il pouvait lui procurer, quelques mois auparavant. Elle commençait seulement à soupçonner tout le plaisir que deux êtres peuvent se procurer mutuellement. Là, découvrant les superbes fesses de la soubrette, sa grosse moule gonflée et son petit trou fripé, elle fut envahie par un désir plus simple, plus élémentaire, de toucher ces trésors qui ressemblaient aux siens. Elle s’approcha, posa ses mains sur les fesses, les caressa.
Aujourd’hui, après tout le chemin qu’elle avait déjà parcouru, elle n’aurait pas hésité à fesser la soubrette, à maltraiter son sexe pour assouvir ses désirs masochistes. Mais alors, elle ignorait encore tous les raffinements du sexe. Jamais elle n’avait touché un autre corps, et ce premier pas tout simple suffisait encore à assouvir son désir. Elle se contenta ce jour-là de pétrir les fesses de Bérangère et de passer un doigt sur la fente du sexe, que son excitation avait rendu humide. Puis elle avait congédié la soubrette et s’était masturbée.
Voilà à quoi Caroline pense en pénétrant pour la première fois dans la maison de ses aïeux : c’est la croupe ondulante d’Elodie, qu’on devine sous ses jupons, qui lui a rappelé les rondeurs aguichantes et le vice de Bérangère. Et, bien sûr, déclenché une brève bouffée de désir. Se pourrait-il que les servantes de sa mère aient les mêmes penchants pour le stupre que celles de la maison de Rennes ? Dès cet instant, elle devine en tout cas où se terminera la soirée avec Elodie.
Celle-ci la prend par le bras pour lui faire découvrir le salon et la cuisine. Elles montent ensuite au premier étage pour visiter les chambres. Celle qui lui est destinée a été remise à neuf : un grand lit, une commode avec un lavabo, une grande armoire, un vase avec un bouquet, le tout dans les tons pastel qui conviennent à une jeune fille de bonne famille. Elodie ne veut pas lui montrer la chambre de sa mère.
Un peu vexée, Caroline réplique :
Elodie a l’air gênée, mais elle ne peut refuser l’ordre de sa nouvelle maîtresse. Elle la mène à sa chambre, qui se situe juste à côté de celle de sa mère. Elle ouvre la porte : une odeur de femme, la même que celle qu’elle a humée dans la calèche, se répand. La chambre est petite, encombrée de toutes sortes d’objets de femme : un peigne et des épingles à cheveux sur la commode, une robe abandonnée sur le lit défait, une jarretière et des bas de soie sur la chaise, de fins escarpins au pied du lit. Certains de ces objets ne sont pas ceux d’une bonne, mais ceux d’une courtisane. Caroline se dit que Elodie doit jouer d’autres rôles que celui de soubrette dans la maison. En ressortant, Caroline aperçoit un objet étonnant sur la table de nuit. Elle n’en a jamais vu de semblable, mais elle devine immédiatement de quoi il s’agit : un long cylindre oblong en bois d’olivier tout lisse, reproduisant grossièrement la forme d’un énorme phallus. Elodie surprend son regard, mais ne dit rien. Caroline sourit.
Le crépuscule commence à tomber. Revenues dans le salon, Elodie invite Caroline à s’asseoir, et à prendre le chocolat. Elle ne connaît pas encore ce breuvage doux-amer, mais elle a entendu parler de ses propriétés euphorisantes, voire aphrodisiaques, selon certains. Elodie continue à causer, racontant la vie parisienne, évoquant ce qu’elle sait de la vie de la Cour dont l’entretient parfois sa maîtresse. Décidément, son intelligence, la distinction de son langage, son charme, sa vivacité d’esprit s’accommodent mal de son habit de soubrette. Mais peut-être qu’à Paris, les soubrettes ont des manières de princesse, se dit-elle.
Tout en parlant, Elodie s’est à nouveau rapprochée d’elle. Elle lui saisit le bras. Caroline frissonne à ce contact, qui déclenche chez elle un sentiment d’excitation étrange, encore renforcé lorsque Elodie semble vouloir laisser sa main sur son bras. Subjuguée par le charme de la soubrette, Caroline la contemple en souriant. Elle est séduite, tout à la fois par la jeune femme, les circonstances, son arrivée à Paris, ce chocolat au goût si étrange.
Caroline accepte l’invitation. Après tout, il est logique qu’une soubrette aide sa maîtresse à défaire ses bagages, et à s’habiller. Cette fois-ci, c’est elle qui passe la première, sentant sur sa nuque le souffle chaud de sa servante. Arrivée devant sa chambre, Elodie s’excuse :
L’effrontée ne laisse même pas le temps à Caroline de répondre, et disparaît. Caroline entre dans sa chambre, s’assied sur le lit un instant pour réfléchir, puis ouvre sa malle pour commencer à ranger ses habits dans l’armoire. Elle n’a pas beaucoup de robes, et elles ne sont pas bien élégantes. Elle se dit que sa mère devrait l’habiller de neuf, à la mode de Paris. Elle commence à déballer ses escarpins, lorsqu’on frappe à la porte. Caroline laisse entrer Elodie, et a le souffle coupé. La jeune servante a revêtu un chemisier blanc si échancré qu’il découvre la moitié de ses seins, et coupé dans un tissu si fin qu’on devine l’aréole plus sombre de ses tétons. Ce chemisier s’arrête à mi-cuisses, et Caroline devine qu’elle ne porte rien dessous. Amusée par la réaction de sa maîtresse, Elodie la titille :
Caroline ne sait que répondre. Vraiment, comment une servante peut-elle se comporter ainsi ? Mais d’un autre côté, quelle liberté, quelle aisance, quel charme elle dégage. Elle ne peut se fâcher sur elle, elle est déjà séduite. Elodie l’a senti. Agit-elle de son propre gré, ou a-t-elle reçu des instructions de quelqu’un, se demande un instant Caroline. Joue-t-elle un rôle, ou est-elle spontanée ? Caroline préfère ne plus se poser la question, tant elle trouve de plaisir à ce jeu de séduction.
Sans se laisser prier, Caroline ôte sa robe. Après tout, c’est vrai qu’elle a beaucoup transpiré, et qu’un bain lui ferait du bien. Elle se retrouve en chemise et culotte. Ses propres vêtements ne sont pas en drap fin, mais en toile plus grossière. On pourrait se demander, en les voyant toutes les deux, qui est la maîtresse et qui est la servante.
C’est à ce moment qu’Elodie, sentant sa nouvelle maîtresse entrer dans son jeu, ose se montrer plus directe. Elle a senti que, sous ses dehors de jeune fille bien sage, Caroline cache un tempérament bien différent, et qu’elle n’est plus une oie blanche.
« Oh, maîtresse, que ça pue ! Otez donc ces sous-vêtements, qu’on les lave !
Et, prenant Caroline de court, elle saisit sa propre chemise, et la passe par-dessus sa tête. Ce faisant, elle découvre son corps superbe : sa peau un peu sombre semble douce comme du velours, ses longues cuisses sont musclées, sa taille fine, ses épaules larges. Sa toison pubienne est aussi sombre que ses cheveux, ses fesses sont fermes et rondes. Mais ce qui surprend le plus Caroline, c’est la splendeur de ses seins : ils sont d’une taille impressionnante, et d’une fermeté orgueilleuse. Les gros mamelons bruns sont gonflés, et semblent attendre qu’on les suce.
Elodie s’approche ensuite de Caroline, et, sans se laisser contredire, s’empare de sa culotte et l’abaisse jusqu’au sol. Caroline se laisse ôter sa chemise. Les deux jeunes femmes se trouvent nues, la brune et la blonde si différentes et si semblables. Caroline est aussi pâle que Elodie est sombre, elle est plus grande et ses formes sont plus généreuses : sa croupe, quoique ferme, est plus rebondie, ses cuisses plus pleines, ses épaules plus rondes. Ses seins sont, si faire se peut, encore plus gros que ceux de Elodie : ils ont la taille et la forme de gros melons, ronds et lourds. Elle a de petits tétons roses, durs et érigés. La fine toison qui couvre son sexe est toute blonde et si discrète qu’elle ne dissimule rien de sa vulve gonflée.
Les deux femmes s’admirent mutuellement, prenant plaisir à découvrir leurs points communs et leurs différences.
« On ne m’avait pas dit que vous étiez si belle.
Le petit jeu du chat et de la souris permet aux deux femmes de dévoiler élégamment leur désir, en même temps qu’il le fait grandir. Caroline s’approche d’Elodie, la prend dans ses bras, l’enlace. La jeune soubrette, ravie d’arriver si vite à ses fins, tend ses lèvres pulpeuses et ferme à demi ses paupières, attendant le baiser de sa maîtresse. Il est passionné, long et pénétrant. Malgré son jeune âge, Caroline maîtrise tout l’art du baiser. Elle darde sa langue, l’enroule, l’enfonce loin pour s’entortiller autour de celle de sa partenaire, elle lui mordille les lèvres. Elodie en est toute retournée. Décidément, de chasseresse elle devient proie. Elle n’avait pas imaginé que la jeune fille de province, si elle n’est pas au courant des modes de Paris, n’est quand même pas la jeune fille pure et ignorante qu’elle s’attendait à accueillir. Diable, elle tient vraiment de sa mère !
Très excitées et oubliant toute pudeur, les jeunes femmes s’entrelacent plus étroitement, croisent leurs cuisses, ondulent des hanches, pressent leurs poitrines généreuses l’une contre l’autre. Caroline caresse d’une main la nuque de sa partenaire, pendant qu’elle pose son autre main sur son cul. Elodie ne peut résister à la tentation de se saisir du sein gauche de Caroline, d’en soupeser la masse, de le presser doucement. De sa main gauche, elle lui caresse le dos.
Caroline, sans cesser son étreinte, recule vers le lit, entraînant sa servante.
« Mmmh, tu es bonne, lui souffle-t-elle entre deux baisers. T’as un petit cul tout musclé, dis-moi. Tu aimes cela, n’est-ce pas, qu’on te pétrisse ton petit cul ?
Caroline se met à plat ventre. Elodie se dirige vers la commode, et se saisit d’un flacon. Elle revient vers le lit, s’accroupit sur Caroline, répand une espèce d’huile parfumée sur son dos, commence à la caresser, à lui masser les épaules et les omoplates. Les jeunes filles marquent comme une pause tacite dans leurs ébats, laissant redescendre leur état d’excitation à un niveau qui leur permette de faire durer le plaisir. Caroline savoure l’instant. Le massage est doux et ferme en même temps, très tendre. L’huile répand dans l’air un parfum de musc suave, envoûtant. Elodie joue avec sa peau souple et lisse, qu’elle fait glisser et rouler entre ses doigts. Elle voudrait faire durer ce moment plein d’érotisme retenu, mais elle sent son excitation remonter de plus belle. Elle ne peut résister longtemps. Elle écarte d’avantage les jambes, pour que son pubis s’appuie sur les cuisses de sa partenaire. Elle dirige alors ses massages vers le bas du dos, puis vers les fesses.
Caroline a de jolies fesses, assez volumineuses mais fermes. Elodie les caresse longuement, puis appuie ses massages, de manière de plus en plus profonde, et de plus en plus intime. Caroline réagit positivement. Elle gémit doucement de plaisir, ondule de la croupe, écartant les cuisses et soulevant légèrement son cul pour que Elodie puisse atteindre plus facilement son intimité. Le signal est clair, pas besoin de paroles. Elodie passe ses pouces sur la face interne des cuisses en imprimant de petits mouvements circulaires, remonte vers le sexe et l’effleure. Elle écarte les fesses, révélant un petit anus ravissant qui semble palpiter d’excitation. Est-il encore vierge ? Sans doute pas. Elle glisse ses deux pouces sur la moule entrouverte. Elle est trempée, chaude et gonflée par l’excitation. Elle écarte les lèvres, ses doigts glissent dans la fente. Caroline cambre encore davantage les reins, comme pour l’inviter à aller plus loin. Elle atteint le clitoris, tout gonflé lui aussi.
Elle hésite un instant à approfondir sa caresse et à enfoncer ses doigts dans le sexe humide, mais se ravise et retourne vers les fesses. Caroline proteste faiblement, mais grogne à nouveau de plaisir quand elle passe ses pouces au plus profond de la raie, effleurant la rosette. Apparemment, elle semble apprécier qu’on lui touche son petit trou.
Elodie lui sort alors le grand jeu. Elle repart vers la moule, enfonce son index dans le vagin pour le lubrifier, descend titiller le clitoris, repasse dans la fente pour remonter vers l’anus qu’elle commence à taquiner. Répétant ce manège, elle accentue progressivement ses caresses, presse plus fort le clitoris, enfonce un deuxième doigt dans le sexe béant, barbouille la rosette pour la lubrifier avant de la pénétrer. Sa maîtresse ondule du cul, visiblement satisfaite. Elle gémit de plus en plus fort. Elle pose les mains sur ses fesses, et les écarte pour faciliter à sa servante l’accès à son anus. Le message est clair. Elodie ne se fait pas prier. Elle enfonce son index gauche dans le petit trou qui n’oppose aucune résistance. Il est serré, étroit, et palpite. De son autre main, elle ramone le vagin, tout en branlant le clitoris.
Caroline ne pourra résister longtemps à la montée du plaisir. Elle aime être prise ainsi, par-devant et par derrière, et la servante est vraiment habile. C’est souvent l’agrément de l’amour saphique : il faut peu de temps aux partenaires pour trouver très vite les attouchements qui les feront jouir. Elle a envie d’interrompre les caresses de sa servante, et de s’occuper d’elle à son tour. Elle a terriblement envie de lui sucer le bout des seins, de caresser sa peau sombre, de la lécher. Mais son instinct lui dit que si elle le fait, elle perdra toute emprise sur la situation. Aussi pénible que cela lui paraisse, si elle veut rester la maîtresse, et garder Elodie à sa place de soubrette, elle ne doit pas - en tout cas aujourd’hui – la traiter d’égale à égale. Elle doit au contraire lui faire sentir qu’elle reste sa domestique.
Elodie comprend tout cela instinctivement, lorsque sa maîtresse se met à quatre pattes, et lui intime assez sèchement l’ordre de la lécher. La vulve est largement ouverte, et dégage une forte odeur de sexe. Le clitoris est très gonflé, dépassant de son capuchon comme une petite bite. Sa maîtresse n’aurait pas eu besoin de lui demander de la lécher, tant cela est déjà naturellement tentant. Mais en l’obligeant à le faire sans lui rendre la pareille, elle reprend la position dominatrice qu’elle a un moment perdue tout à l’heure. Cela ne dérange pas Elodie. Après tout, c’est vrai qu’elle est la domestique, et cela ne lui déplaît pas d’être dominée. Puis, elle sait que dans les prochains jours, esclave de ses désirs plus que des convenances, sa maîtresse ne pourra résister et, au moins pour ce qui concerne le sexe, elle devra la traiter comme une partenaire.
Elle prend donc un plaisir sans retenue à lécher l’intimité de sa maîtresse : elle titille le clitoris du bout de la langue, parcourt les replis de sa vulve, s’enfonce dans le vagin. Elle plaque ses lèvres sur la moule grasse, l’aspire, la gobe. Puis elle monte vers l’anus, qui palpite sous ses caresses, et s’entrouvre pour accueillir sans peine le bout de la langue. Elle est très habile dans ce genre de pratiques. Sa maîtresse halète, gémit de plus en plus fort, l’encourage. De longs frémissements de plaisir parcourent ses cuisses, ses fesses. Son sexe dégouline du mélange de mouille et de salive. Très vite, Elodie sent que sa maîtresse ne pourra plus réprimer le plaisir qui monte. Sans hésiter, sans rien lui demander, elle enfonce alors brutalement un doigt dans l’anus, trois doigts dans le sexe, et presse violemment le clitoris. Caroline part dans un orgasme foudroyant. Elle se raidit, crie son plaisir, puis s’effondre sur le lit en gémissant.
Elodie se relève, prend sa chemise et quitte en silence la pièce. Epuisée par le voyage autant que par le plaisir, sa jeune maîtresse ne l’entend déjà plus. Elle a déjà sombré dans les bras de Morphée.