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n° 10669Fiche technique12488 caractères12488
Temps de lecture estimé : 8 mn
11/08/06
Résumé:  Un homme invite son amie pour dîner, mais la carte est un peu spéciale...
Critères:  fh amour volupté noculotte jeu aliments
Auteur : Mélofée            Envoi mini-message
Au menu ce soir !



Alors une tenue légère, qu’est-ce qu’il entend par une tenue légère ?

Et où est le téléphone maintenant ?




Heureusement que Béa a pensé à cet ensemble, ah le voilà ! J’essaye !

Oui c’est pas mal ; c’est un ensemble que j’ai trouvé très joli, autant pour sa sobriété que pour sa classe ; la veste se ferme à l’aide d’un petit nœud sur le côté façon cache-cœur, et le tout est en voile noir, quelques volants se bousculent sur ma poitrine et la jupe est fluide et parcellée de volants à souhait pour finir sa course au-dessous de mon genou, avec en prime une fente à vous faire pâlir.

Ok je reste comme cela, euh, mon soutien-gorge, le noir avec les broderies, il est là !

Le soupçon d’un trait d’eye-liner sur ma paupière supérieure, un peu de mascara et le rouge à lèvres bordeaux « Pêché Nocturne », tu parles d’un nom !

Maintenant mes chaussures, ok suis prête !

Un dernier regard total silhouette, le reflet m’offre une minette plus que sexy, donc c’est parfait.



Dans l’ascenseur une dernière retouche de « Pêché Nocturne », et me voilà poussant la porte, descendant quelques marches, il est là, me regarde le sourire aux lèvres.



J’aime bien utiliser cette voix que l’on me dit si particulière, du style, je suis tout à toi ! J’adore !



Marc et moi, nous nous connaissons depuis peu, il a la trentaine bien trempée et un charme fou ; celui que les femmes qualifient de mature, les tempes grisonnantes et tout ce qu’un homme a de plus beau quand les femmes, elles, commencent à faner en douceur.



Je me suis mise à sourire, mais j’enlevai cette petite chose sans frou-frou et sans intérêt.



J’avais compris que vu la façon qui m’est obligatoire de m’asseoir sur un tabouret, la fente vous vous souvenez !

Nous avons bu quelques Martini Blanc, et il y a eu cette musique ; un mélange de salsa et de reggae.



J’oublie les regards, mon corps tourbillonne et mes yeux ne quittent pas Marc.

Son sourire, son visage, puis je lui propose ma main qu’il accepte ; tout contre moi, au son des basses, nous dansons serrés, très près l’un de l’autre, à tel point que je sens son pouvoir de séduction, celui qu’il me réserve pour un peu plus tard.



Jusqu’à la voiture, nos mains se faufilent, s’accrochent, effleurent, serrent nos corps, nos lèvres se collent, se partagent les joues, le cou, la bouche.



De ma main je lui caresse le visage pour la gentillesse de ce qu’il vient de me chuchoter à l’oreille.



Marc vit dans ce que je qualifierais de paradis urbain ; une maison dans la ville ; toutes les pièces sont vastes, il n’y a pas trop de meubles, juste ce qu’il faut pour se sentir bien.



Marc revient avec deux coupes de champagne, je me suis dirigée vers lui, ma bouche tout contre la sienne et ma main le long de sa cuisse, je remonte doucement et de sa main il m’offrit le verre.



Avec toute la douceur qui le caractérise, il dénoue ce qui le sépare de ma peau, puis laisse doucement glisser le tissu le long de mes bras, il embrasse toutes les parties de ce corps qui se dévoile peu à peu.

Sa langue parcourt mon bras du poignet à mon épaule, il se retrouve derrière moi, sa langue embrasse ma nuque, la chair de poule n’est pas loin, je frissonne, quel beau parcours, celui de finir sa course à me dégrafer le soutien-gorge.

Tout en restant derrière moi, il approche la coupe et fit couler un peu de ce nectar au milieu de mes seins, avec un doigt il dirige la goutte autour de mon sein droit et insiste sur le bout durci par cette attention.

Il se retrouve face à moi, me sourit et continue de vider doucement la coupe, ne perdant pas une goutte, pas un soupçon de délicatesse, bon sang que c’est excitant !



Marc est tout simplement beau, son torse est puissant et sa pilosité suffisante, je caresse ses poils qui me laissent un murmure de musc sur les lèvres.



Je ne dis rien, j’y suis déjà, allongée à l’attendre…

Il revient, un plateau sur lequel des ramequins sont alimentés de différentes choses : des olives, de la tapenade, des tomates cerises, concombres et carottes coupés en fines lamelles, du fromage blanc je suppose et quelques tranches de pain.


Il attrape une olive noire, la place entre ses dents et se rapproche pour me l’offrir généreusement.



Le bellâtre allongé, de ma main gauche je déboutonne ce pantalon qui n’a plus lieu d’être, je devine qu’il est nu, pas d’autres effets à retirer, j’aime les hommes qui ne portent rien ; il aime m’avoir à ses côtés, je le vois dans son regard, ses yeux me sourient et je lui vole un peu de son âme troublée au passage.


Sur son torse à l’aide d’une petite cuiller, j’y laisse un peu de fromage blanc, puis un peu de tapenade sur chaque cuisse.

Une lamelle de carotte lui chatouille le bas du ventre, je prends le chemin du fromage blanc ; j’y suis ! Je l’humidifie et le laisse croquer ; je bifurque sans arrêt pour que tout le haut de son corps soit tartiné de mélange onctueux, je fais de même avec le concombre.

C’est avec une tranche de pain maintenant que je parcours ses cuisses, puis ses jambes, nous croquons tous deux, nous craquons tous deux !


Du bout de ma langue, j’entreprends de commencer par la tapenade, il a les yeux fermés, je me dirige alors vers la partie de son corps que je n’avais pas encore goûté, le goût est délectable, je m’y attarde…


Son ventre est moelleux et tendre, le fromage est encore frais sur ce corps de braise, chaque pli, chaque creux, chaque grains de beauté est succulent.



Je pris sa place. Il enleva ma jupe, me laissa mes talons et s’accroupit tout près.

Il y a une rangée d’olives qui part de mon cou jusqu’à ma féminité, une noire, une verte, je ne dois pas bouger, je retiens mon souffle pour ne pas en perdre une seule.

Ce coquin me caresse les pieds, m’embrasse les genoux, l’intérieur des cuisses, avec sa langue se profile mon moment de bonheur, c’est un prodige ! Je fais attention à toutes mes olives, je les oublie, une m’a quittée, je ne sais plus, je reprends ma respiration et la bloque, à l’aide de mes bras je resserre mes seins pour que l’une ou l’autre soit sauvée !



Le plafond de son salon était recouvert de mosaïque, je venais de m’en apercevoir !



Imaginez Adam et Ève dans une cuisine, mais je ne vois pas de pommes…


Il me prend par la taille, me soulève et me dépose sur la table sur laquelle une nappe de feuilles de salade découvre mon corps.



Le toucher d’une feuille de salade, c’est doux, c’est croquant, il suffisait que je bouge un peu pour que des bruissements timides jaillissent.



Il se couche sur le côté tout au creux de ma cuisse, me déplace une mèche de cheveux, me laisse un baiser, puis deux, nos souffles se réunissent, nous faisons l’amour, les bruissements et les gémissements s’entremêlent, se confrontent, s’entrechoquent.


Nous restons longuement attablés.



Il se lève, me tend une boîte dans laquelle des meringues multicolores colorent mes yeux de môme.


Marc entreprend les choses, il retire les quelques feuilles victorieuses de la table et je m’allonge sur le ventre.

Mes fesses ressemblent à une planète autour de laquelle gravitent les satellites.

Il prend le temps de déguster chaque friandise tant gourmande qu’avenante.


Embrassez un homme ou une femme qui a goûté ce délice, c’est divin !


Je décide de placer les tentatrices tout autour de sa tentation, je joue avec chacune d’elles, en profite pour y glisser ma langue, mes doigts, mon nez, mes cheveux, mes seins, toute cette danse qui s’alimente de caresses, de perte de notion du temps, simplement un régal.


Je suis assise sur lui, le champagne coule le long de ma colonne, ses mains envoûtent mon dos, mes fesses, nos baisers deviennent un peu alcoolisés, il me fait l’amour tout en me badigeonnant, les bulles nous font rire, nous passons la nuit à nous donner du plaisir et à sourire…




Je vous souhaite une telle soirée !




Cette histoire est dédiée à Nico…