n° 10686 | Fiche technique | 53509 caractères | 53509Temps de lecture estimé : 32 mn | 18/08/06 |
Résumé: 2ème envoi de ce texte. Il y a quelques changements... Flo et Jenny sont colocataires. La 1ère, amoureuse de la 2ème, désespérée, commet quelques erreurs. | ||||
Critères: ff jeunes copains grosseins parking amour cérébral voir photofilm cunnilingu anulingus nopéné | ||||
Auteur : Frédichounet Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : La vie est une folie ! Chapitre 01 / 05 | Épisode suivant |
NOTE DE L’AUTEUR :
Je suis désolé d’avoir dû faire supprimer ce récit du site. La raison en est simple : j’ai eu envie d’en écrire une suite (en essayant d’éviter un "saucissonnage"). Mais certains passages me poussaient vers des impasses.
Pour me faire pardonner, je vais faire deux choses : soigner mon histoire, et mettre un astérisque avant chaque passage corrigé, comme ça, vous n’aurez pas à lire l’histoire au complet, pour ceux qui l’avait déjà lue.
Je vous promets plein de surprises, de l’émotion, du sexe !
Mais… place à l’histoire…
…
J’ai un secret… ou plutôt non, j’avais un secret. Quelques temps plus tôt, je vous aurais demandé de ne rien dire à ma coloc’, mais maintenant il est éventé, alors…
Personne, dans mon entourage, n’était au courant. Ma mère comprendrait et mes frères et sœurs aussi, mais vous savez peut-être comment les paroles peuvent nous échapper, parfois. Pour mon père, c’est une autre paire de manches. S’il venait à l’apprendre… eh ben, j’entends d’ici ses remarques, remontrances… cris ! Parce qu’il en viendrait à me crier dessus… ou à me frapper. Il est comme ça, mon père. C’est d’ailleurs pour ça que je suis partie de chez eux.
* Enfin bref. Je vous raconte tout ça en plein milieu de la nuit. Je n’arrivais pas à dormir. Jenny dort dans son lit, et moi je tape ça sur mon ordi. Ça n’a plus d’importance qu’elle le lise, parce que maintenant ce n’est plus un secret pour elle. Elle aime bien fouiner dans mon PC, de temps en temps, lire les histoires que j’aime bien me raconter, à l’occasion… ou regarder les photos que je ramène de sites plus ou moins cochons. Des photos de filles exclusivement. Elle m’a même demandé, un jour, pourquoi je ne téléchargeais que ce genre de modèle, et je lui avais répondu que les filles étaient esthétiquement plus jolies que les garçons. Je ne sais pas si elle a été dupe, alors j’ai rajouté que c’était à "ça" que j’aurais voulu ressembler, parce qu’avec mes seins énormes et déjà tombants, malgré mon jeune âge, je pensais que c’était loin d’être le cas. Je lui avais glissé ces mots dans le creux de l’oreille, tandis qu’elle était assise sur la chaise que j’occupe en ce moment.
Moi, penchée sur son épaule, je fixais l’écran en même temps qu’elle, et je voyais défiler des photos que j’avais honte d’avoir transférées. Des photos de plus en plus cochonnes, où les modèles exhibaient leurs chattes tantôt fermées ou alors ouvertes par deux doigts, masturbées, doigtées, engodées. Sur d’autres photos, les filles faisaient subir le même sort à leur anus. Et moi je mouillais, j’avais une furieuse envie de glisser ma main dans ma culotte pour éteindre l’incendie de ma chatte à moi.
Et puis, le dernier modèle est arrivé, je l’avais rangée là exprès. Jenny s’est écriée :
Et moi j’étais sur le point de pleurer… ou de jouir, là, dans son dos, sans même avoir effleuré mes lèvres du bas, ou mon clito, de mes doigts. Les émotions se bousculaient dans ma tête, mon cœur et mon ventre. Ce n’était pas tant les photos sur l’écran qui me mettaient dans cet état, que de sentir le parfum de ma coloc’… savoir que ma bouche était à quelques centimètres de sa peau, de même que mes mains.
* J’étais amoureuse d’elle. Mais ce n’était pas ça mon secret… c’était que j’avais "viré" lesbienne, à force de ne tomber que sur des mecs plus ou moins machos, ou qui oubliaient que la tendresse pouvait exister, ou bien, plus simplement, le dialogue, les compliments, les petits cadeaux. Bref, tous ces petits riens qui font que l’on peut se sentir différente des autres filles, à leurs yeux. Peut-être était-ce, tout simplement, arrivé comme ça - on ne peut pas non plus tout mettre sur le dos des mecs ! Oh, je savais bien que mon côté hétéro n’était qu’endormi mais, pour le moment, aucun des garçons qui avaient tenté une approche ne m’avait donné envie.
* Nos rapports étaient, insidieusement, en train de changer, et je crois bien que j’en étais l’unique responsable. Maintenant, on ne pouvait plus voir deux folles passer des nuits entières à rire, à refaire le monde, à dénigrer (pour s’amuser seulement) les mecs… ou à vanter leurs qualités sexuelles, en s’empiffrant de chips et d’orangeade, ou de cola. Dans ces moments-là, il m’arrivait souvent de ressentir un certain réchauffement, quelque part dans ma petite chattoune. Je ne sais pas si elle en ressentait les mêmes effets que moi. Quoi qu’il en soit, c’était fini maintenant et ça me manquait terriblement.
* Alors pour compenser, tout en sachant combien c’était inutile et faux, je me suis mise à chasser, seule de mon côté, les personnes de mon sexe qui voudraient bien de moi.
Jusqu’à il n’y a pas très longtemps, Jenny ignorait cette partie de ma vie. Jamais je n’avais amené une de mes "conquêtes" dans notre appartement. Cela se passait chez elles, ou alors dans des voitures, à l’hôtel, dans la nature, dans des parkings… partout où je pouvais glisser mes mains dans leurs culottes, sous leurs jupes, dans leurs pantalons. Peu importait l’endroit où je me trouvais, il suffisait que je ferme les yeux, pour "presque" croire que c’était sa chatte à elle que je bouffais, son clito que je suçotais… sa mouille que je buvais… sans jamais pouvoir étancher ma soif, parce que ce n’était pas elle que je faisais jouir. Ce n’était pas sa voix qui criait, qui m’encourageait à continuer, à la lécher plus fort, plus vite !
Tout bien considéré, il est impossible qu’elle ne se soit rendu compte de rien. C’est qu’elle est loin d’être conne, ma Jenny ! Ça fait quand même beaucoup d’indices : le fait que je repousse toute avance venant d’un mec, ou que cela fasse des mois, que je n’en ai ramené aucun… ou que certaines nuits, je rentre à point d’heure, sentant la fille à des kilomètres !
* J’étais de plus en plus désespérée… et j’avais si peur de lui parler… et qu’elle me rejette… même si une part de moi savait que jamais elle ne ferait ça.
* Et puis, une de ces nuits-là, je faisais ce que je fais presque toujours en rentrant… faut dire que la crise était plutôt grave. Je ne sais plus comment la soirée avait dérivé ainsi, mais à la fin, je m’étais retrouvée allongée sur un sol de béton brut, au fond d’une cave. Une fille faisait aller et venir sa chatte sur mon visage, tandis qu’elle immobilisait ma tête en me tenant par les cheveux. C’est moi qui lui avais ordonné d’agir comme ça avec moi. L’alcool que nous avions bu en début de soirée, ainsi que la peine que je ressentais, tout cela m’avait rendue totalement folle… alors, je lui criais de me traiter de salope, de pute, et je retournais lécher sa fente, suçais son clito, pénétrais son vagin de ma langue. Des larmes coulaient de mes yeux, mais je n’en avais cure, c’était exactement ce que je voulais : tuer la lesbienne que j’étais devenue parce que jamais je ne pourrais avoir celle que j’aimais. Et puis, j’ai cessé de lécher la fille qui me chevauchait, alors elle m’a regardée. Elle semblait sur le point de jouir, les yeux fous, la tignasse en bataille. Je lui ai dit :
J’ai adouci ma voix et je l’ai suppliée :
Je me suis rendue compte à ce moment-là que je ne connaissais même pas son prénom, alors j’ai enchaîné :
Je la regardais comme j’aurais regardé Jenny, si j’avais osé… comme si j’étais amoureuse de ma "cavalière". Elle a paru réfléchir un court instant, puis son regard a changé, ses joues ont retrouvé de la couleur, et elle a avancé son bassin de quelques centimètres. Tandis que ma langue goûtait pour la première fois à son anus, elle ne m’a pas quittée des yeux. Elle a exhalé un long soupir tremblant, et a retrouvé instantanément son excitation. Ses yeux se sont fermés mais se sont rouverts quand elle a entendu :
Pendant un court instant je n’ai entendu que ses halètements, et les bruits que faisaient ma langue et ma bouche, puis des cris se sont fait entendre, et les insultes sont revenues. Et moi je jouissais de me faire traiter de salope, de truie, de bouffeuse de merde : c’était exactement ce que je voulais entendre, et que je ressentais de moi-même. J’ai réussi à libérer un de mes bras et j’ai commencé à branler son clito. Mon inconnue laissait échapper des cris, des rugissements, entrecoupés de :
Je sentais les effets d’un orgasme dévastateur monter en moi, sans même que je me touche, juste à entendre ses mots d’encouragement (!), et quand elle s’est mise à baver et qu’un filet de salive est tombé entre mes deux yeux, celui-ci m’a submergé. Il a duré un moment infini. Je continuais de pousser ma langue dans son rectum en criant, mon corps tressautant dans un rythme qui lui appartenait, et elle a joui aussi, pendant que les insultes redoublaient. Elle me tirait les cheveux à me les arracher et ça aussi prolongeait mon extase. Sa mouille n’avait pas cessé de couler sur mon nez, mes joues. Et tout à coup, elle s’est mise à me pisser dessus, tandis que sa voix prenait un ton désolé, pour me dire :
Alors moi, je l’ai exhortée à continuer, en maintenant son bassin dans la même position. Je trouvais ça parfait, comme final.
Et puis, la rivière s’est tarie et elle m’a libérée en se remettant debout. Elle n’osait plus me regarder et moi, je ne la quittais pas des yeux. Je suis restée un moment à baigner dans son urine et sa mouille. Je me sentais plus ou moins heureuse… et un peu perdue. Un long silence a passé avant qu’elle ne me tende la main pour m’aider à me relever. Nos regards se sont croisés et j’ai vu qu’elle était sur le point de pleurer, alors je l’ai prise dans mes bras et lui ai murmuré :
Encore un long silence. Alors, j’ai ajouté, tandis qu’elle tremblait dans mes bras :
Je sentais son corps s’agiter de sanglots pendant que sa voix prenait un ton geignard et qu’elle se mettait à pleurer. J’ai eu pitié d’elle alors j’ai murmuré les mots que je croyais justes, pour l’aider :
J’ai attendu qu’elle arrête de pleurer en essayant de la consoler, et je l’ai lâchée. Elle a essuyé ses joues d’un revers de manche, ses yeux sont remontés timidement jusqu’aux miens, mais deux autres larmes ont coulé.
Elle m’a fait un pauvre sourire, ses yeux me montrant toujours toute la désolation qu’elle pouvait ressentir. J’ai récupéré mon sac, ai farfouillé dedans. J’ai pioché mon calepin à l’intérieur, puis ai griffonné mon prénom dessus, ainsi que mon numéro.
Elle a eu un petit rire qui a ramené le sourire sur son visage.
Moi, j’ai carrément éclaté de rire. Et c’est ainsi que nous sommes remontées à l’air libre, après qu’elle eut refermé la cave avec la clé qu’elle avait utilisée pour l’ouvrir, en rigolant comme des folles, accrochées à la rambarde de l’escalier et nous tenant les côtes.
Il était à peu près 2 heures du matin et l’air un peu frais a fait du bien à mes joues brûlantes. Sans doute en était-il de même pour elle. Quand je lui ai dit que j’avais 19 ans, elle m’a répondu :
On se tenait par la main en marchant lentement, savourant la fraîcheur de la nuit, et nous sommes arrivées au bas de son immeuble. Elle a retrouvé un air grave, et elle m’a dit :
Elle s’est ruée sur moi et m’a enlacée à m’en faire mal, en s’écriant :
Il y avait une demande immense dans ses yeux, juste avant qu’elle soude ses lèvres aux miennes. Nos langues ont dansé ensemble un long moment, pendant que nos gémissements se répondaient, puis elle a décollé sa bouche.
Elle a eu comme un grognement, ses lèvres ont à nouveau heurté les miennes, et sa langue a réinvesti ma bouche. Moi, je me sentais bien, je n’avais plus besoin de violence, alors j’ai fait cesser son baiser, en éloignant mon visage du sien. Je pouvais lire de l’incompréhension, dans ses yeux, et un désir de moi que je ressentais pour elle. Je lui ai dit, dans mon sourire et mon regard, que j’avais besoin d’autre chose, maintenant. J’ai rapproché mon visage du sien très lentement, dévorant ses yeux de mon regard. Dans un effleurement, mes lèvres ont caressé les siennes, et pendant tout le temps qu’a duré ce baiser, j’ai voulu lui montrer toute la douceur dont j’étais capable, pour lui faire oublier la folle de la cave. Je pensais que la tendresse que j’exprimais… eh ben… ce serait tout ce que j’aurais à lui offrir, parce que j’en aimais une autre, et que celle-ci reprenait possession de mes pensées.
Quand nos regards se sont croisés à nouveau, elle m’a dit :
Je n’ai rien fait, ni n’ai rien dit pour lui faire comprendre qu’elle se trompait, en croyant que c’était notre au revoir qui me rendait triste. J’ai retrouvé un semblant de sourire et elle m’a laissée partir après m’avoir caressé la joue.
…
Voilà. Je suis rentrée chez moi… ou plutôt chez nous en marchant. Je ne pouvais pas prendre les transports en commun : j’puais la pisse ! et, de toute façon, y en avait plus, à c’t’heure-là. Des milliards de pensées tournaient dans ma tête, mais, même à elles toutes, elles ne suffisaient pas à effacer mon amour pour Jenny. Parfois, des larmes coulaient sur mes joues, quand je me rappelais que jamais elle ne serait à moi.
Et puis, je suis arrivée à la maison. Tout me rappelait sa présence…
Ce qui s’était passé avec Flo me renvoyait au désert de ma relation avec mon amour, l’être que je voulais aimer… ma malédiction !
J’ai laissé tomber mon sac dans l’entrée et je me suis traînée, tel un zombi, jusqu’à la salle de bain. Mes larmes se sont mêlées à la douche, que j’ai fait durer après m’être frottée la peau à me l’arracher.
Dans mon lit, le sommeil m’a fuie, bien que je me sente épuisée. Je savais qu’elle dormait à quelques mètres de moi… une distance ridicule… un gouffre insondable !
* Une envie a commencé à s’infiltrer quelque part à l’intérieur de ma tête. J’ai regardé mes ciseaux avec une sorte de convoitise répugnante.
* Alors, que voulez-vous… j’ai pleuré encore et encore. Mes larmes ne semblaient pas vouloir se tarir. J’aurais voulu mourir, comme ça, de trop de désespoir. Ça aurait été tellement plus facile comme ça… et tellement plus lâche, aussi !
La porte de ma chambre s’est ouverte et j’ai entendu :
* ELLE était dans ma chambre. Et moi je me suis dit, dans un flash : "Voilà. Alors c’est simple ma cocotte, tu lui parles et, tu verras, elle ne te rejettera pas parce qu’elle est ton amie… essaye !" Et puis deux petites phrases, étonnamment claires, sont sorties de ma bouche :
* Nouveau "flash" : "Et voilà, maintenant, t’es bonne pour le suicide !"
J’ai tourné la tête dans sa direction, pour constater qu’elle s’était arrêtée au beau milieu de la chambre. Son visage accusait le coup de ce que je venais de lui dire. Elle a fait un nouveau pas en direction de mon lit, alors j’ai rajouté :
Quelque part, au fond de mon cerveau, la même petite voix, soudain plus grave, me disait que ce n’était pas juste, de parler comme ça à quelqu’un qui était venu me voir parce qu’il s’inquiétait pour moi.
Faisant fi de mes cris, elle a avalé l’espace qui nous séparait et s’est assise sur mon lit, tandis que des larmes commençaient à couler sur ses joues.
Le fait que je répétais mon ordre, ou peut-être que la colère la gagnait aussi, a calmé ses larmes instantanément.
Moi, je me sentais proche de la crise de nerfs, j’ai laissé celle-ci me submerger et me suis mise à la frapper. C’était un combat perdu d’avance : elle me rendait 20 cm de plus, une bonne dizaine de kilos, mais surtout, ses années de judo eurent tôt fait de m’immobiliser. De rage, les larmes ont recommencé à couler.
À travers mes larmes, je voyais un presque sourire s’esquisser sur son visage, mais ce qui prédominait, c’était toute la peine que je pouvais lui faire.
Les mots étaient sortis malgré moi. J’ai senti sa prise se relâcher. La stupeur la plus complète se répandait sur son visage.
* Elle ne voulait pas comprendre, alors j’ai fait la seule chose qui me restait à faire : J’ai tiré son visage vers moi, et j’ai plaqué ma bouche à la sienne. Ses dents ont refusé de laisser passer ma langue. Elle m’a repoussée violemment et, dans un cri de rage, m’a collé une gifle qui a failli me dévisser la tête mais, qui a réussi à me calmer instantanément. De tout. Quelques secondes ont passé, j’ai rouvert les yeux que le coup avait fermés. Elle semblait en état de choc. J’ai entendu :
Elle a tendu une main vers moi, et moi, comme une conne, j’ai cru qu’elle allait m’en coller une autre, alors je me suis protégée de mes bras. Elle a éclaté en sanglots et tout à coup je n’ai plus senti son poids sur mon matelas. J’ai entendu ma porte se refermer doucement et l’instant d’après, une voix d’homme, un échange de paroles chuchotées, par bribes :
Leurs pas se sont éloignés et je n’ai plus rien entendu. Je suppose qu’elle l’a raccompagné à la porte d’entrée, puis j’ai vu son ombre, sous le chambranle de ma porte, s’arrêter. Je pouvais l’imaginer, la main presque posée sur la poignée, se demandant si elle devait rentrer… ou si elle pouvait. J’ai pensé :
"Oh oui, entre… je t’en supplie… je te demanderai pardon moi aussi… par pitié, viens !"
Au lieu de ça, elle a de nouveau éclaté en sanglots, les pleurs se sont déplacés jusqu’à l’emplacement de son lit, où elle s’est effondrée et où elle est restée un long moment à pleurer à cause de moi. Je pleurais aussi, mais silencieusement : j’avais déjà beaucoup trop pleuré cette nuit.
Je pense qu’elle a dû finir par s’endormir, parce que je ne l’ai plus entendue du reste de la nuit. Quant à moi, il m’a fallu passer par de longues heures de tourments, de remords, de haine envers moi-même avant que l’épuisement ait finalement raison de ma résistance.
…
Le lendemain, j’ai pris le plus grand soin à l’éviter et ça a bien marché : je ne l’ai pas vue de la journée. Je crois qu’elle m’y a aidé. C’était dimanche, manque de bol, et il m’a fallu déployer des ruses de sioux, pour ne pas la croiser. En même temps, je vivais dans l’angoisse que Flo n’appelle et que ce soit elle qui décroche, mais (mal)heureusement le téléphone est resté muet.
Je ne sais pas s’il en est de même pour elle mais, en ce qui me concerne, l’arrivée de la nuit fait tomber beaucoup de mes défenses. Le fait d’allumer ma lampe de chevet pour continuer le livre que je m’étais acharnée à lire, m’a fait prendre conscience que la nuit était là, et que je mourais d’envie d’aller lui parler. Je suis même allée jusqu’à me lever et me diriger jusqu’à ma porte, où j’ai longuement hésité, avant de retourner dans mon lit en me maudissant. J’avais passé la pire journée de mon existence… bien pire que la période où elle ignorait que je l’aimais !
Elle me faisait peur, bien que la gifle qu’elle m’avait donné soit déjà oubliée : je savais que ses mots pouvaient me faire bien plus mal que ça. J’ai vécu la semaine suivante à redouter de les entendre. Parfois, on s’était croisées, dans le couloir, la cuisine… Nos regards se fuyaient. Je voyais beaucoup de peine, dans le sien, et je me maudissais, de savoir que j’en étais responsable. La peine se partageait la place avec son air ça-ne-me-touche-pas, mais je savais que ce n’était qu’une façade et qu’elle était au moins aussi "touchée" que moi. Deux ou trois fois aussi, elle m’a lancé des regards impossibles à déchiffrer. Je croyais y lire quelque chose qui me faisait regretter de ne pas oser lui parler… je devais, sans aucun doute, me tromper !
Florence m’avait appelé le lundi suivant le week-end de notre dispute, pour me dire, quand j’avais manifesté l’envie de la voir, qu’elle préférait réfléchir encore. Je m’en étais trouvée soulagée : j’avais demandé ça pour fuir Jenny, beaucoup plus que par réelle envie de la voir elle.
Vendredi soir est arrivé, et j’étais sur le point de lui dire que j’allais passer quelques jours chez mes parents. Je n’arrivais plus à supporter de devoir la fuir… en la voyant tous les jours.
Je me préparais à passer une nouvelle soirée à lire, quand ma porte s’est ouverte. Elle a risqué un oeil en direction de mon lit. Je me retenais de sourire : elle aurait pu croire que c’était de l’ironie, alors que c’était le soulagement de voir qu’elle, au moins, avait le courage de m’affronter… et puis une autre pensée m’a assaillie… et si elle venait me dire ce que je redoutais d’entendre. L’angoisse que cela a causé, je n’ai pas pu la cacher. Ni les larmes que ça a fait monter à mes yeux. Elle s’est assise en silence sur mon lit, à côté de moi, et, en même temps qu’elle prenait ma main, elle m’a dit :
La simple idée qu’elle me quitte m’avait étreinte si fort que je sentais mon cœur battre dans ma gorge, me rendant totalement aphone. En me souriant doucement, elle a ajouté :
J’ai vu son expression d’extrême sollicitude changer, tandis qu’elle gardait un instant le silence, en me regardant d’une façon indéfinissable. Elle a ajouté, dans un murmure qui ressemblait plus à une réflexion formulée à haute voix :
Tout à coup, j’ai senti ses lèvres sur les miennes. La surprise m’a empêchée de répondre à son baiser. Elle a décollé sa bouche, et j’ai vu que des larmes coulaient sur ses joues.
Elle ne m’a pas laissé le temps de répondre. L’instant d’avant, j’étais assise dans mon lit, lui faisant face, et maintenant je sentais son corps écraser le mien, étendu sur mon lit. Elle avait emprisonné ma tête dans son bras gauche. Sa bouche harcelait mes lèvres de baisers, auxquels ma stupeur m’empêchait encore de répondre.
J’étais trop abasourdie pour répondre. Elle me plaquait au lit quand j’ai senti sa main droite pétrir mon sein, méchamment. Ses paroles, très douces, ont contredit sa fougue :
La surprise, lentement, refluait, laissant la place à une joie qui ne tarda pas à me submerger complètement. Et j’ai enfin répondu à ses baisers, après lui avoir murmuré :
J’ai senti sa langue s’affoler, dans ma bouche, tandis que j’entendais un gémissement délicieux, presque un pleur, qui augmentait mon désir d’elle. Elle ne semblait pas vouloir se rassasier de goûter à ma langue, à mes lèvres, et c’était parfait comme ça : je ne le voulais pas non plus. Pourtant, elle a mis fin à notre baiser.
Un sanglot m’a traversée : elle m’avait appelée "mon amour" !
Alors je lui ai montré. Tout en dégustant sa bouche, je lui ai fait prendre ma place lentement, et la douceur ne m’a plus quittée. Je lui ai demandé la permission de la déshabiller : elle me faisait encore un peu peur, mais même cela je le trouvais délicieux. Puis je lui ai dit, dans un sourire qu’elle m’a rendu :
Je tenais l’amour de ma vie dans mes bras, et chaque parcelle de sa peau a pu goûter aux sentiments qui m’animaient. Je crois qu’elle a joui bien avant que mes lèvres n’atteignent sa chatte : j’avais allumé un milliard de brasiers, au moins, tout le long de son corps. Ma langue avait dégusté sa bouche bien sûr, mais aussi ses tempes, les lobes de ses oreilles, ses carotides, le creux entre ses clavicules. J’avais une faim d’elle tellement immense que je n’ai pas pu m’arrêter en si bon (!) chemin. Ma langue et mes lèvres caressaient ses épaules, ses aisselles, ses biceps, l’intérieur de ses coudes, ses poignets, la paume de ses mains. J’en suis venue à sucer chacun de ses doigts. J’aurais voulu être partout à la fois.
Je l’entendais gémir, crier parfois, et cela ne faisait qu’amplifier mon envie de goûter, encore et toujours, sa peau. Mes mains, mes cheveux, ma bouche… enfin, toutes les parties de moi à même de caresser continuaient de suivre un tracé qui leur était propre. Quand mes yeux se rouvraient, c’était pour offrir à mon cerveau un presque orgasme qui m’incitait à poursuivre plus avant mon exploration.
Ses seins, je les avais déjà vus, à la piscine, ou sur la plage… jamais je n’en étais tombé amoureuse à ce point. Même son "absence" d’aréoles me rendait folle ! Je me suis mise à la téter comme si elle était ma mère, et que j’étais redevenue une petite fille. C’était un véritable morceau de pierre que je tenais entre mes lèvres, tant c’était dur. Ses cris… on a dû les entendre à au moins un kilomètre de là ! Jamais je n’avais rencontré de fille aussi sensible des seins ! Je crois que c’est là, qu’elle a eu son premier orgasme. Elle m’a suppliée :
Mais ses mains pressaient ma tête, la secouaient, doucement, en tout sens. J’ai cherché son regard. Tout son visage ne pouvait exprimer que la pâmoison : elle était au-delà du sourire, pouvant à peine me regarder, à travers le rideau d’humidité de ses yeux entrouverts.
Je suis retournée déguster ses mots d’amour à la source de ses lèvres, en laissant mon corps épouser le sien. La danse de sa langue exprimait tout le désir qu’elle avait de moi. Tout l’abandon que mes caresses avaient provoqué. J’ai senti ses mains parcourir mon dos, dans une caresse fébrile, et elle a empoigné mon t-shirt pour tirer dessus. Elle a repoussé ma bouche, dans un mouvement un peu "enragé".
Ces paroles, loin de me blesser parce qu’elles n’exprimaient rien d’autre qu’un désir quasi-désespéré, n’ont fait que m’embraser un peu plus. J’ai entendu comme un craquement quand elle m’a aidée à me débarrasser de mon t-shirt.
Moi, je me disais que c’était elle la chanceuse : je n’étais pas aussi sensible des seins qu’elle. Elle a passé des mains tremblantes sur leur surface, puis m’a lancé un regard qui m’a presque fait fondre. Les mots qui ont suivi y sont parvenus… à me faire fondre.
Elle m’a fait crier aussi… pas aussi fort qu’elle, mais assez pour me montrer que moi aussi, j’étais sensible des seins. Elle a fait comme elle a dit, a commencé par me "téter", en serrant ses lèvres autour de mes tétons, puis, de sa langue, m’a léchée sur toute la surface de mes gros seins, sans oublier mes aréoles, qui couvrent une bonne portion de mes globes, mais sont très peu marquées. Elle laissait échapper de petits gémissements de gourmandise et me les pétrissait, en même temps. Quand elle les a lâchés, mes seins étaient couverts de sa salive, rougis à cause de la fougue qu’elle avait montrée à les aspirer. Ses mains sont descendues jusqu’à mes fesses, qu’elle s’est mise à pétrir également, par-dessus le caleçon que j’avais enfilé pour me mettre à l’aise… autrefois, quand je me préparais à passer la nuit en tête à tête avec un bouquin. De délicieux frissons parcouraient mon corps, me poussaient à geindre, presque à pleurer… de joie. Ses mains étaient passées sous l’élastique de mon caleçon, me caressaient les fesses à même la peau. Elle s’énervait à ne pouvoir les balader à son aise.
Son impatience était très flatteuse pour moi, mais je pensais, en même temps que je n’allais sûrement pas me sauver, alors j’ai tenté de tempérer sa fougue :
Elle a paru recevoir un choc… comme si elle sortait d’un rêve, ou d’une transe. Ses mains se sont immobilisées et elle a cessé de lécher mes seins, puis son regard est monté jusqu’à mes yeux. Jamais elle ne m’avait regardée ainsi, auparavant : un mélange d’amour, de folie, de curiosité. J’ai caressé ses joues en lui souriant tendrement.
Elle a semblé se changer en une autre personne, dans l’instant. Je l’avais déjà vue se comporter en femme sûre d’elle, montrant que ce serait elle qui "porterait la culotte", dans son futur ménage. Mais, tout à coup, j’avais devant mes yeux, ébahis et charmés, une Jennifer que je n’avais jamais vue : quelqu’un qui s’en remettait totalement… et timidement à moi.
Je me suis mise à genoux à côté d’elle, et lui ai demandé :
Je la surplombais et elle ne quittait pas mes yeux de son regard. J’adorais sa façon de me regarder, jamais je ne l’avais vue regarder quelqu’un d’autre comme ça. Elle a semblé tomber sous le charme de ma toison, passant sa langue, doucement, sur ses lèvres, comme pour la déguster à l’avance. Elle était toujours allongée sur mon lit, mais ne devait pas être très à l’aise, pour faire glisser mon caleçon. Alors, elle s’est mise à genoux aussi, en face de moi, presque à me toucher, et quand j’ai senti une de ses mains se poser sur le creux de mon dos, au-dessus de ma chute de reins, je n’ai pas pu empêcher mon corps de se plaquer au sien. Ses mains sont descendues, en une caresse exaspérante de lenteur, entraînant le vêtement vers le bas de mes cuisses. Un adorable frisson était remonté, tout le long de ma colonne vertébrale jusqu’au creux de ma nuque, au moment où ses doigts ont effleuré la raie de mon cul en descendant, me faisant exhaler un long soupir de bien-être.
Je pensais que j’étais machiavélique : je l’avais amenée exactement où je voulais qu’elle soit : à m’avouer qu’elle me désirait, alors que je n’avais pas besoin de ses mots pour me rendre compte qu’elle avait envie de moi. Elle n’arrêtait pas de passer et de repasser ses mains sur mes fesses, dans ma raie, effleurant mon anus, au passage, me faisant exhaler de longs gémissements, des petits cris. Parfois, je sentais ses doigts fureter dans mon vagin. Je me sentais couler, et couler encore. On se parlait bouche contre bouche, en laissant échapper de petits cris d’extase. Déjà, celle-ci ne cessait d’affluer et de refluer, exaspérant mon besoin de jouir. Jenny semblait se jouer de mon corps en experte, alors qu’elle était sensée découvrir les jeux lesbiens. Elle ne s’est pas laissée "démonter" par mes paroles :
Ce disant, elle m’a repoussée pour me rallonger à la place du dessous, puis elle a terminé de me retirer mon caleçon, dans une impatience qui a encore augmenté mon émoi.
* Je ne pouvais pas croire qu’elle me dise ça comme ça (elle allait tout de même pas faire ça), mais quand j’ai senti sa langue courir, à toute vitesse, sur toute la longueur de ma fente, j’ai compris à quel point elle avait envie de moi. Ça la rendait littéralement folle ! Elle avait goûté à ma chatte avant même d’y porter les doigts. Son coup de langue avait ressemblé à celui d’une chatte nettoyant son petit. Et puis, je n’ai senti rien d’autre, alors j’ai rouvert les yeux. L’expression de son regard a porté mon visage à l’incandescence, tellement l’avidité y était marquée.
J’ai fait comme elle m’a demandé. De toute façon, ça n’allait pas durer : l’obscénité de ce qu’elle venait de dire m’avait menée au seuil de la jouissance. Avec un soupir de gourmandise, elle a fait glisser sa langue, par deux fois, du périnée jusqu’à mon clitoris. J’étais tellement excitée que, pour la première fois, je sentais ce dernier comme une partie indépendante de moi, et en même temps si présente ! Et puis, elle a dit autre chose, sûrement pour me choquer… ou m’achever, je ne sais pas :
J’entendais les bruits que faisaient sa bouche et sa langue. Je l’entendais aspirer ma mouille. Et, tout à coup, une Voie Lactée d’étoiles s’est mise à danser derrière mes paupières closes. J’ai senti ses mains me maintenir en place avec force, tandis que je me mettais à crier, en m’agrippant aux draps. Elle s’est remise à me lécher comme une chatte, et à chacun de ses coups de langue, une nouvelle constellation s’ajoutait à l’univers, dans ma tête, le long de ma moelle épinière.
Quand j’ai repris conscience de ce qui m’entourait, j’étais à demi allongée sur Jenny. Elle me serrait dans ses bras, me caressait le dos, les cheveux. Ma tête était posée sur son épaule. Je l’ai bougée, pour regarder mon amour.
Elle a fait un petit geste de l’index de sa main droite et m’a dit, toujours de son ton taquin :
Sa bouche a été la première partie à goûter à tout le bien que je souhaitais lui faire. Et puis, j’ai recommencé le parcours que j’avais entamé, au début de la soirée. Puisqu’elle était si sensible des seins, je me suis longuement attardée à les harceler de mes baisers. Je suis même allée jusqu’à en mordiller les pointes. Je prenais un malin plaisir à la faire crier, s’agiter dans mon lit, me supplier d’arrêter… de continuer. Elle a recommencé à presser mes lèvres sur ses seins en gémissant d’une façon que je trouvais adorable.
Et puis ma bouche a continué son chemin. Son ventre frissonnait sous mes baisers, et tressautait sous mes coups de langue. J’ai soigneusement contourné son sexe. Son heure n’était pas encore venue. Mes baisers et mes léchouilles ont entrepris de descendre le long de ses jambes en commençant par l’intérieur de ses cuisses, tout près de son sexe, dont les effluves chatouillaient mes narines. Son "odor di femina" m’a fait regretter d’avoir pris la décision de la faire "mourir" d’impatience et de désirs. Mais, j’ai continué d’explorer ses jambes.
Savez-vous que l’intérieur des genoux est une partie très sensible de l’anatomie féminine - et probablement masculine, aussi - ? En tout cas, ma Jen, elle, a adoré sentir mes lèvres et mes coups de langues s’en occuper. Elle a rué, pleurniché, m’a suppliée d’arrêter, de continuer. Elle s’agitait en tout sens.
Enfin, je suis arrivée à ses pieds. J’en ai pris un dans chacune de mes mains. Tout de suite, j’ai entendu :
J’étais si sûre de moi qu’elle a semblé se rendre à mon assurance, bien qu’une infime peur ne quitte pas son visage. Elle m’a souri quand j’ai posé la plante de ses pieds sur mes doudounes. Je me tenais agenouillée, les jambes écartées encadrant son cul, et je malaxais mes seins en me servant de ses pieds. Quand j’ai fait monter les orteils de son pied droit à quelques centimètres de ma bouche, elle s’est écriée :
J’ai senti mon regard devenir pervers : j’en avais trop envie, alors elle pouvait me supplier si elle le voulait… J’ai fait monter, avec une lenteur exaspérante, l’objet de ma convoitise jusqu’à ma bouche entrouverte, sans la quitter des yeux. Son corps a semblé se tétaniser, dans la crainte de ce qui allait suivre, et quand j’ai embouché trois de ses orteils, dont le gros, elle a eu une réaction pour le moins… démesurée : sa bouche a commencé par s’ouvrir sur un cri muet, puis elle l’a refermée en serrant les dents. Ses yeux exorbités l’instant d’avant se sont fermés violemment, tandis qu’elle se mettait à hurler en empoignant les draps. J’ai dû arrêter presque immédiatement : ses hurlements allaient réveiller tout l’immeuble… toute la ville !
J’ai fait courir ma langue sur la pulpe de ses orteils, et elle a crié, moins fort que quand je les ai sucés, mais elle a crié quand même. Elle pleurnichait et souriait. Mais, ce n’était pas ça que je voulais faire, alors tant pis, en joignant ses deux gros orteils, je les ai fourrés dans ma bouche et me suis mise à sucer, comme si ma vie en dépendait. Et elle s’est remise à hurler. J’ai tenté de faire comme si je n’entendais rien - bien que ça me bouleverse, au plus profond - et mes lèvres sont allées, d’avant en arrière, achever de la faire jouir. Elle l’a fait, dans un rugissement, et son corps est retombé inerte, tandis qu’elle tentait de reprendre son souffle, les yeux entrouverts.
Je l’ai laissée récupérer un moment, en admirant sa beauté et son abandon, puis je suis retournée m’allonger à demi sur elle. Ma tête surplombait la sienne : je ne voulais pas la quitter du regard. Elle a paru sortir de sa torpeur et m’a regardée d’une drôle de façon. Ses paroles, à peine murmurées, ont exprimé ce qu’elle ressentait :
Sa déclaration me rendait folle de joie, et celle-ci m’a donné envie de la taquiner encore :
Elle parut réfléchir, se rappeler qu’elle me l’avait demandé à une époque très lointaine.
Je lui ai fermé la bouche d’une bise, et sans rien dire, sans plus me soucier du reste de son corps, ai arrêté ma tête tout près de sa vulve. Il ne m’a fallu qu’un petit peu plus d’une minute, je crois, pour lui offrir un orgasme de magnitude sept ou huit, sur l’échelle ouverte de son extase !
Après avoir respiré l’odeur de ses sécrétions. Celles-ci m’ont aidée à enfoncer le pouce de la main droite dans son anus, et en maintenant ses lèvres ouvertes, entre deux doigts de l’autre main, j’ai fait glisser, doucement d’abord, puis de plus en plus vite, ma langue de son périnée jusqu’à son clito. Très vite, elle a perdu la boule, alors l’index et le majeur de ma main droite ont investi son vagin, et je me suis mise à pistonner ses deux orifices, simultanément, tout en continuant de sucer son clitoris. Ça a été vraiment très difficile, de la maintenir, tellement elle ruait, se cabrait, tout en criant. Et cet orgasme-là, je l’ai fait durer, en jouant avec son bourgeon tout dur, celui-ci emprisonné entre mes lèvres. Je n’arrêtais pas de l’allumer et de le rallumer, tant et si bien qu’elle a repoussé ma tête de ses deux mains. Sa mouille débordait et je n’ai pas pu m’empêcher de la boire. Et elle m’a repoussée une seconde fois.
* Elle m’a dit la seule chose qui pouvait m’empêcher de retourner boire à sa délicieuse source. Je voulais la laisser respirer à son aise, alors je me suis allongée à côté d’elle, juste ma main posée sur son ventre tout chaud, qui montait et descendait encore. Elle était couverte de sueur, les lèvres brillantes, entrouvertes sur un sourire qui exprimait tout son bonheur. Jamais je ne l’ai trouvée aussi belle qu’à cet instant précis.
Au bout d’un bon moment, elle a murmuré :
…
Et puis, la nuit a continué… et la vie aussi…
Qui, entre nous soit dit, est dingue, vous en conviendrez !
Fred.