n° 10728 | Fiche technique | 39520 caractères | 39520Temps de lecture estimé : 23 mn | 31/08/06 |
Résumé: De la satisfaction qu'on peut trouver dans la gémellité. | ||||
Critères: ff 2couples jeunes freresoeur bain exhib intermast facial fellation cunnilingu anulingus 69 pénétratio fsodo hdanus partouze | ||||
Auteur : Ceboza Envoi mini-message |
Arielle est ma sœur jumelle. Et bien plus encore. Depuis quelques temps notre complicité a pris un aspect nouveau, notre relation est plus fusionnelle que jamais. Nous avons franchi une frontière que je n’aurais jamais imaginé franchir. Nous sommes désormais amantes. Mais je ne ressens pas le malaise inhérent généralement à une situation incestueuse, elle non plus je crois. Tout cela est presque naturel, quand je la masturbe c’est comme si je me masturbais moi-même. Et quand elle me touche, elle se fait l’amour au travers de moi. Deux corps pour un plaisir unique…
Mais tout n’a pas toujours été si simple entre nous.
Pendant l’enfance nous étions inséparables. Elle était ma meilleure amie, et notre relation avait quelque chose d’exclusif. Nous n’étions pas très sociables et notre lien nous empêchait de nous faire des amis. Nous étions souvent seules toutes les deux. Nos parents essayaient au maximum de rompre cette habitude, nous inscrivant à des activités différentes. Au fil du temps nous nous sommes éloignées, mais la connexion était toujours là. Elle pleurait quand je me faisais mal, je souriais quand elle était heureuse.
Puis, durant toute notre adolescence, de la gémellité je n’ai connu que les affres. Du moins, seuls les aspects négatifs de la situation ne m’apparaissaient. À cette étape de la vie où l’on cherche à se construire une identité proche, à sortir du lot, partager mon visage avec une autre m’était insupportable. Je portais ma sœur comme un fardeau, sa présence à mes côtés était ma croix, ma malédiction.
Je la jalousais tout autant que je la méprisais. En effet, les hasards de la génétique nous ont amenées à partager le même œuf, mais nos physionomies bien que très semblables sont bien différentes. Je suis, je dois bien l’avouer, moins jolie qu’Arielle. Non pas que je sois laide, mais elle est très belle : ses traits sont fins, les miens sont plus grossiers, son visage est d’une symétrie quasi-parfaite, le mien ne l’est pas. Elle a, comme on l’a trop souvent entendu elle et moi, le visage d’un ange. C’était encore plus vrai dans l’enfance, quand nos cheveux étaient plus blonds.
Le revers de cette médaille c’est qu’elle est de cette beauté que l’on dit froide, de celle qui fait passer les filles pour des crâneuses dans la cour de récréation de l’école primaire, des prétentieuses au collège, ou des coincées plus tard.
Pour ma part je suis beaucoup plus expressive, plus volubile et devant le plus grand intérêt que suscitait ma sœur de prime abord j’ai toujours compensé par la volonté farouche de me faire remarquer. On parlait de moi comme d’une enfant turbulente et bavarde, d’une adolescente effrontée et allumeuse, de quelqu’un au franc parler. J’ai toujours su faire passer les messages. Le moyen que je maîtrise le mieux c’est mon regard. Mes grands yeux verts en amande trahissent toutes mes pensées, tous mes désirs et j’arrive à exprimer en un clignement de paupière plus de choses que beaucoup en un discours. En 1ère au moment de la sortie au cinéma du film « La vérité si je mens », dans les vestiaires du lycée on pouvait entendre dire de moi « elle a les yeux qui sentent le cul ». Atout majeur avec la gent masculine.
Mon autre atout maître, c’est mon corps. Merci à mes parents qui ont voulu calmer mon énergie débordante en m’inscrivant au judo. La pratique régulière de ce sport une puis plusieurs fois par semaine m’a permis de conserver une silhouette gracile, tout en développant raisonnablement ma musculature. Et les heures que je passais sur le tatami le mercredi après-midi, c’est à faire de l’équitation que ma sœur les employaient. De fait elle est plus ronde que moi, moins sèche. Plus ronde mais pas plus gironde, parce qu’à l’heure de la puberté mon développement mammaire a été plus important que le sien. En quatre ans mon corps de garçon manqué s’est vu affublé d’une imposante paire de seins, et la camarade de jeu est devenue objet de fantasme.
Aujourd’hui nous partageons la même taille de bonnet, mais c’est à la faveur de son léger surpoids. Et un tel buste au-dessus d’un ventre plat attire plus facilement les regards.
À partir de nos 16 ans je suis devenue l’attraction principale de notre duo. Arielle était bien moins populaire que moi et je lui refusais d’avoir les mêmes amis que moi. Quand j’étais invitée les samedis soirs, j’acceptais à la condition expresse que ma sœur ne le soit pas. Je crois qu’elle n’en a jamais rien su, ou si elle le sait ne m’en a jamais fait le reproche. Par ma faute elle acquit une réputation de rabat-joie, ce qui fit qu’elle sortait très peu.
Aux premiers attouchements maladroits de mes camarades de classe, concentrés bien naturellement principalement sur ma poitrine généreuse, suivirent les premiers rapports sexuels. D’abord avec un garçon de 10 ans mon aîné rencontré en vacances, puis avec de nombreux autres partenaires. Je tombais complaisamment dans des mains plus expérimentées, voire plus perverses, des hommes souvent beaucoup plus vieux que moi, ravis de trouver une élève prête à tout accepter et jamais effrayée par l’innovation.
Je développais un goût prononcé pour la bagatelle et multipliais les expériences. Mon chemin sur la quête du plaisir était invariablement jalonné par la transgression des interdits. Braver les tabous était pour moi essentiel pour atteindre la jouissance. Le sexe est pour moi autant cérébral que physique, et j’aime à pratiquer la sodomie, le triolisme ou l’exhibitionnisme.
Parallèlement Arielle s’est investie tôt dans une relation sérieuse avec un « gentil garçon ». Ils avaient un groupe d’amis, passaient tous leurs week-ends ensemble, partaient en vacance en camping tous ensemble. À 19 ans, elle se comportait comme une femme mariée. Je lui reprochais sans cesse de gâcher sa jeunesse, en retour elle me reprochait d’être trop légère et de jouer avec ma santé.
Elle avait quitté le nid familial dès ses 22 ans pour s’installer en appartement avec celui qui allait vraisemblablement devenir son mari puis le père de ses enfants. Moi je n’ai jamais vraiment renoncé au confort de la maison de mes parents, la quittant quelques semaines puis y revenant au gré de mes aventures. Un peu comme un hôtel. Ayant obtenu mon indépendance financière dès l’âge de 20 ans, beaucoup n’auraient pas toléré la situation aussi longtemps que mes parents. Mais ils s’en accommodaient, alors pourquoi partir ?
Et puis tout a changé l’année dernière, celle de nos 24 ans. Après 7 ans ensemble, Arielle et son « gentil garçon » se sont séparés et elle est revenue vivre avec nous. Les premiers temps ont été durs : elle avait pris des habitudes et il lui a fallut réapprendre à vivre au sein d’une famille. Mais après cette période conflictuelle, nous avons retrouvé notre complicité d’antan. Et bien plus encore…
Nous avons repris certaines de nos habitudes d’enfants, comme nous coiffer à l’identique par exemple. Ainsi de sa longue crinière blond cendré invariablement attachée en queue de cheval ne resta plus qu’un carré court dégradé semblable au mien.
Nous passions des heures entières à nous confier l’une à l’autre. De nos secrets les plus intimes nous ne nous cachions plus rien, et j’ai pu me rendre compte que nous n’étions finalement pas si dissemblables. Elle que je croyais pudibonde se révélait aussi dépravée que moi.
En effet elle m’avoua que l’une des principales raisons de sa rupture était son incapacité à se donner à son concubin seul. Elle avait découvert l’amour de groupe durant un séjour estival sportif quatre ans auparavant et depuis rien d’autre ne la stimulait.
À la fin d’une semaine de sports en eau vive, l’ensemble des participants partagèrent un repas et quelques bouteilles. Au fur et à mesure de la soirée, la fatigue s’abattit sur la plupart et ils ne se retrouvèrent plus que 8, 5 garçons et 3 filles. L’alcool aidant, bientôt ils ne se contentèrent plus de bavardages et les corps se dénudèrent. En une nuit, Arielle en découvrit plus qu’en 5 ans, et le plaisir qu’elle connut au cours de ces quelques heures changea radicalement sa façon d’appréhender la chose. Certains de leurs amis se prêtèrent quelques temps à leurs jeux, mais la jalousie eut raison de ces pratiques collectives, et son ami, bien qu’admettant aisément de la partager avec une ou plusieurs invitées, avait du mal à la voir dans d’autres bras virils.
Le soir où elle me fit ces confidences, je me surpris à éprouver une attirance coupable envers elle. Plus elle avançait dans son récit, plus mon entrejambe s’humidifiait, ma poitrine et mes mamelons devenaient durs, réclamant douloureusement des caresses. Je la dévorais du regard, attendrie par ses joues qui rosissaient de honte et excitée par les mots crus qu’elle prononçait, ses yeux plantés dans les miens. Plus tard seule dans ma chambre, c’est à elle que je pensais en me masturbant. Le dos appuyé contre le mur de ma chambre attenant à la sienne. Je la sentais à travers la paroi de brique, dans une position identique, s’activant sur son clitoris. J’espérais follement être l’objet de ses fantasmes.
Et je pense que le terrible orgasme que j’eus à ce moment-là, les jambes largement écartées sur la couette de mon lit, je l’ai partagé avec elle. Les vagues de plaisir qui montaient en chacune d’entre nous simultanément se sont cumulées pour nous emporter ensemble vers une jouissance indicible.
À partir de ce moment, j’ai commencé malgré moi à la désirer ardemment, mais j’ignorais si la réciproque était vraie. Je le souhaitais tellement que je pensais m’en persuader, et je me sentais fautive de mal interpréter certains de ses regards s’attardant sur mon décolleté ou mes fesses.
C’est elle qui fit le premier pas.
C’était par une fin d’après-midi de juillet dernier, au plus fort de la canicule. Nos parents étaient partis dans la nuit pour leur destination de vacances et Arielle était partie depuis le matin au travail. Je revenais de quelques courses et j’étais en nage, ma voiture étant dépourvue de climatisation. À peine rentrée dans la maison, je me dévêtis et me rendis dans la salle de bains pour prendre une douche tiède.
J’étais dans la cabine de douche depuis un bon moment, les yeux clos, quand la porte de verre s’ouvrit doucement.
Ma sœur était là depuis quelques minutes. Attirée par le bruit du jet d’eau, elle était entrée dans la salle de bains sans que je ne l’entende. Elle m’observait à travers la paroi translucide, devinant à peine les courbes de mon corps, le volume de mes seins et la cambrure de mes reins. Mécaniquement elle s’était mise nue, et avait commencé à se caresser. N’y tenant plus, elle venait de me rejoindre sous la fine pluie de la douche.
D’abord interloquée, je remarquai vite qu’elle n’était pas venue pour se rafraîchir en ma compagnie, sentiment confirmé par son initiative de fermer les robinets. Ses yeux étaient fiévreux, mais cela n’avait rien à voir avec la chaleur de l’atmosphère. C’est de désir qu’elle brûlait. Mes vœux les plus fous étaient exaucés. Le temps sembla se figer, et je pus détailler son corps à loisir.
Ses seins étaient lourds, aussi volumineux que les miens mais plus affaissés, moins arrogants. Son sexe était aussi glabre que le mien. Ses hanches étaient légèrement plus larges que les miennes, mais ses fesses ne souffraient pas de cellulite. Elle était faite pour l’amour.
Submergée par une multitude de sentiments contraires, je fus d’emblée terriblement émue, et c’est les yeux embués de larmes que je vis ses lèvres se rapprocher des miennes jusqu’à ce qu’elle y dépose un chaste baiser. L’espace d’un instant je craignis que ce contact ne rompe le charme et qu’elle ne s’enfuie. Mais au lieu de cela elle passa le revers de sa main sur la joue et me souffla :
Elle ne me laissa pas le temps de répondre. Ses lèvres vinrent de nouveau s’écraser sur les miennes et sa langue investit ma bouche. Notre premier baiser fut passionné, comme deux amants séparés depuis trop longtemps et qui ont besoin de se sentir le plus puissamment possible. Nos deux corps se sont imbriqués, nos poitrines écrasées l’une contre l’autre, les fourchettes de nos jambes solidement enchevêtrées. Je sentais l’humidité de son sexe contre ma cuisse. Elle mouillait abondamment, et je relevais mon genou pour accentuer la pression sur son clitoris. En équilibre sur un pied, j’ondulais mon bassin tout autant pour me satisfaire que pour essayer de lui procurer un plaisir jumeau du mien. Je sentais mes grandes lèvres s’écarter sur sa peau, mon clitoris libéré de sa capuche déclenchait des ondes de plaisir le long de mon échine à chaque contact avec sa hanche. Nous nous dévorions de baisers, nos langues dansaient une folle sarabande. Nos mentons étaient couverts de salive. Elle savait exactement comment m’embrasser pour enflammer mes sens, c’était comme si je m’embrassais moi-même. Mais j’en voulais plus, beaucoup plus.
Nous relâchâmes simultanément notre étreinte, comme après un accord tacite, et nos mains purent partir à l’exploration de nos corps si semblables et si différents. Chacun de nos gestes était une évidence pour l’autre, j’étais systématiquement comblée et elle réciproquement.
Tandis que j’appréciais la douceur et le volume de ses seins, elle se pencha et, soulevant délicatement mon sein gauche de sa main en corbeille, emboucha mon téton. Elle me tétait, me léchait, me mordillait plus efficacement que quiconque avant elle. Sa caresse d’abord douce se fit plus enfiévrée, plus passionnée. Elle passa son bras gauche dans mon dos et sa main vint caresser mes fesses. Elle attrapa fermement ma fesse droite et son index entra en contact avec mon anus. Un violent sursaut trahit mon plaisir. Elle se redressa et porta sa main gauche à ma bouche. Elle posa son index sur mes lèvres, puis les écarta doucement. J’ouvris la bouche pour sucer son doigt. Elle le fit aller et venir quelques instant puis son majeur vint le rejoindre. Je les léchais, les enduisais copieusement de salive comme s’ils étaient de petits pénis. J’acceptai quatre de ses doigts, ma bouche était écartelée et je ne pouvais plus que passer ma langue entre eux ou lui lécher la paume.
J’avais savonné mes mains avec du gel douche et pendant qu’elle forçait ma bouche, j’étais partie à l’assaut de son sexe. De ma main droite j’écartais ses nymphes et titillais son clitoris, et de ma main gauche je stimulais toute la zone de son entrejambe, caressant son pubis et ses grandes lèvres, massant son périnée et effleurant le pourtour de son anus. Je la fis languir quelques minutes et un soupir de soulagement accompagna la pénétration de mon majeur dans son vagin. Le mélange de la mousse de savon et de sa cyprine rendait sa vulve glissante et lubrifiait parfaitement son vestibule. Mon doigt coulissait aisément et bientôt je la masturbais énergiquement de trois doigts.
Arielle retira sa main de ma bouche et son bras reprit sa position dans mon dos. Sans autre forme de procès, elle vint planter son index oint de ma salive dans l’anneau serré de mon cul. Mon sphincter se serra d’abord sur sa première phalange sous l’effet de la surprise, puis je me détendis, et elle put apprécier l’élasticité que la pratique régulière de la sodomie avait apportée à mon anus. Seul son pouce ne connut pas la chaleur de mon rectum. Impatiente, je voulais que mon sexe connaisse le même sort, je saisis sa main droite, occupée à pincer et étirer mes tétons, et la plaçai entre mes cuisses. Ma vulve était couverte de cyprine et ses doigts glissèrent sans résistance dans mon vagin. Je tenais fermement des deux mains son poignet et utilisais son bras comme un godemichet, je voulais la sentir encore plus en moi, plus profondément, plus puissamment. Je me sentais tellement excitée que j’aurais pu accueillir son corps entier dans mes orifices.
J’étais au bord de l’explosion et subitement elle s’écarta de moi, levant ses mains en l’air comme si je la menaçais d’une arme.
Sur ces mots elle attrapa une serviette et se précipita dans sa chambre. Je restai coite, frustrée de ne pas avoir atteint un orgasme qui s’annonçait intense et heureuse d’apprendre qu’Arielle partageait mon impatience quant au rapprochement que nous venions d’avoir.
Je décidai alors de ne pas brusquer les choses avec elle et de laisser les choses se faire naturellement. Pendant les semaines qui suivirent nous prîmes soin de ne jamais évoquer cet épisode, mais nos échanges de regards et de sourires en disaient long sur le désir qui bouillait en nous, comme un volcan éteint qui tend à se réveiller. L’attente était interminable, mais la torture et sa libération font partie du plaisir. Nous étions mi-août, les vacances approchaient et je savais que l’occasion se présenterait à ce moment-là. En effet, une fois n’est pas coutume, nous avions l’intention de partir ensemble. Cela devait faire 10 ans que pareille chose ne nous était pas arrivée. Nous optâmes pour un séjour sportif semblable à celui au cours duquel elle se découvrit : une semaine de canoë et rafting dans le Val d’Allier.
Dès le début du séjour l’ensemble des participants du sexe dit fort nous montra un intérêt à peine dissimulé, et les sollicitations étaient nombreuses, mais ce sont deux potes de la région lyonnaise qui eurent nos faveurs. Ils étaient plus jeunes que nous de cinq ans, très athlétiques ils se destinaient à la carrière de pompier professionnel. L’un était noir, d’origine africaine, le crâne rasé, très grand, un peu plus d’un mètre quatre-vingt-dix, et musculeux. Il dégageait une impression de force et de souplesse assez hypnotique, une véritable liane. L’autre était blanc, d’origine polonaise, un mètre quatre-vingt, très large d’épaule, un torse puissant complètement glabre, des cheveux blond foncé coupés courts. Un roc.
Leurs prénoms n’ont que très peu d’importance, parce qu’ils n’étaient rien d’autre que des catalyseurs pour provoquer l’inévitable entre ma sœur et moi. Nous les surnommions Ebony et Ivory.
Le mercredi l’étape de la randonnée en canoë nous emmenait de Langeac à Chilhac sur des eaux très calmes. Nous étions répartis en binômes dans des canoës biplaces. J’étais naturellement avec Arielle et nos deux prétendants étaient ensemble. Nos deux embarcations n’étaient jamais loin l’une de l’autre malgré notre déficit de puissance : ils prenaient bien soin de ne pas pagayer trop fort pour ne pas nous quitter d’une semelle.
Après une pause sur la base nautique du Chambon, nous décidâmes pour la première fois de changer de partenaire. Prétextant la fatigue, nous proposâmes à Ebony et Ivory de nous mixer. Je demandais à Ebony de monter avec moi et Arielle prit place devant Ivory. Mais avant de repartir, je priai ma sœur de me suivre aux toilettes. Premièrement pour laisser passer la foule des autres canoéistes, et deuxièmement pour faire une suggestion coquine à Arielle. Mais avant que je ne puisse lui exposer mon idée, elle me dit :
Soudain excitée, l’humidité envahit mon entrecuisse. Je m’approchai d’elle et l’embrassai à pleine bouche. Nous rejoignîmes nos proies, et, une fois assurées qu’ils nous regardaient, nous retirâmes nos brassières. Nos quatre seins leur apparurent et visiblement cette vision les enchanta. Ils étaient béats, leurs yeux grands ouverts rivés à nos bustes. Mutine, je leur lançai :
Soudain revenu à la réalité, Ebony secoua la tête et, honteux, me répondit :
Mon sous-entendu fit mouche immédiatement, et je pus remarquer en grimpant dans le canoë devant Ebony qu’une bosse d’une taille conséquente s’était formée dans son short de bain. J’enfilai mon gilet de sauvetage et commençai à pagayer. Ma poitrine écrasée par la mousse débordait de chaque côté de mon torse, et je savais que malgré la largeur de mon dos, Ebony avait un point de vue idéal sur la rondeur de mes seins. Je jouais avec ses nerfs me retournant fréquemment pour lui parler et jetant sournoisement des coups d’yeux gourmands sur la douloureuse érection qui déformait le tissu de son maillot. À cause de la position assise, le sommet de ce délicieux chapiteau culminait fièrement à la hauteur de ses abdominaux supérieurs, loin au-dessus de son nombril. Impossible à dissimuler !
Dans l’autre canoë, le tableau était sensiblement le même, aux différences près qu’Arielle était à présent à genoux, histoire d’exposer son fessier à un Ivory enflammé, et que celui-ci, moins timide qu’Ebony, avait soulagé son sexe en remontant la jambe droite de son short et le passant par le côté. Ses testicules et sa verge ainsi libérés palpitaient au rythme des coups de pagaie qu’il donnait dans l’eau.
Nous voguions à deux de front, et les plaisanteries du début de journée laissèrent progressivement place à un silence lourd de sens. Par un accord implicite, nous étions tous à la recherche de la même chose : un méandre dans la rivière avec une plage suffisamment isolée pour mettre les canoë hors de l’eau et lâcher les fauves. Nous progressions au ralenti, et de nombreux canoéistes et kayakistes nous doublaient. Ils nous jetaient des regards éberlués quand ils passaient à notre hauteur, mais aucun d’entre nous n’y prêtait attention.
Croyant avoir trouvé notre bonheur avec une plage de galets, nous avons commencé à nous rapprocher du rivage, mais au détour d’un bosquet, trois pêcheurs eurent la surprise de nous voir passer sous leurs nez. Interpellé par l’incongruité de notre caravane, l’un d’eux ne vit pas son bouchon s’enfoncé dans l’eau et laissa filer ce qui devait être une belle prise. Un ange passa. Non, plutôt deux belles succubes passèrent…
Nous continuâmes notre chemin et les trois hommes, silencieux durant notre passage, se mirent à deviser bruyamment à notre propos. Les mots crus qu’ils employèrent contribuèrent à attiser notre désir, et c’est à quelques dizaines de mètres d’eux que nous nous arrêtâmes. Ils nous virent descendre des canoës et ôter nos gilets. Savoir qu’ils nous épiaient me rendait folle, je voulais leur donner le plus beau spectacle de leur vie. Tellement les exciter que leurs épouses nous en soient éternellement reconnaissantes.
À peine sur la plage, je fus nue : Ebony chauffé à blanc tira sur l’élastique de mon maillot jusqu’à ce qu’il casse. Mes seins gonflés de désir et douloureux réclamaient ses caresses, je bombais le torse et tandis que nos langues se mêlaient, ses grandes mains vinrent les pétrir sans délicatesse. Sa maladresse trahissait son inexpérience, et j’étais heureuse de faire son éducation. J’allais jouer un peu avec lui… Je m’agenouillai, et rivant mes yeux dans les siens, je mordillai la colonne de chair prisonnière du tissu. J’empoignai son membre à travers le short et le serrai fort tout en léchant le polyester. Le traitement le rendait extatique et il était secoué de spasmes. Je passai la seconde…
Tout en gardant mes yeux dans les siens, je saisis l’élastique de son short et libérai enfin son pieu turgescent. Et quel pieu ! Aux innocents les mains pleines… Il était long et épais, noir et veiné, du liquide pré-séminal faisait briller son gland violacé. Je le pinçai à sa base entre le pouce et l’index de la main droite, et ma main gauche vint palper ses testicules. J’en gobai un, faisant rouler ma langue sur son scrotum, puis je fis glisser ma langue le long de sa hampe, remontant jusqu’à son gland. Il était si grand et son sexe si long que je ne pouvais rester à genoux, pour coulisser le long de sa verge j’étais obligée de me tenir accroupie et de plier et déplier mes jambes dans une situation très inconfortable. Je lui demandai donc de s’asseoir sur le bord du canoë, les jambes écartées et les fesses dans le vide. Il était magnifique ainsi positionné, le haut du corps penché en arrière en appui sur ses bras musclés, les jambes grandes écartées ses lourds testicules pendant entre elles et son énorme pine fièrement dressée.
Je contemplai le tableau un instant, puis devant ses yeux suppliant me plaçai à genou entre ses cuisses pour reprendre ma fellation. Je pris son gland en bouche, le suçotai un peu, puis ouvrant grand la bouche j’enfonçai son membre le plus loin que je pus. Je pris soin de juste l’effleurer à la descente, puis je refermai mes lèvres et lançai ma langue à l’assaut. Doucement je remontai en aspirant et en léchant jusqu’à que seul son gland ne reste dans ma bouche. Je recommençai l’opération plusieurs fois, salivant abondamment sur ce magnifique phallus. Ses grognements et ses soupirs me confortaient dans ma certitude qu’il aimait ça.
Puis je joignis le geste à la parole : mes deux mains vinrent saisir son sexe couvert d’un mélange de salive et de sperme, et je commençai un délicieux va-et-vient. Je le branlais des deux mains en tournant mes poignets et le suçais dans le même temps. Quand la base de son gland quittait mes lèvres, je la caressais de mes doigts puis je replongeais sur son sexe, l’enfonçant loin dans ma gorge. Quand sa respiration s’accélérait et que je le sentais prêt à exploser, je cessais de l’agacer et pinçais fermement la base de sa verge. La tension redescendait et je pouvais reprendre ma torture.
Pendant ce temps, Arielle était agenouillé aux pieds d’Ivory et il pénétrait sa bouche. Il était beaucoup plus assuré qu’Ebony et c’est lui qui menait les débats. Penché sur elle, il lui tenait fermement les cheveux et enfonçait et retirait sa verge de sa bouche. Il se masturbait en même temps et ses doigts accompagnaient parfois son sexe entre les lèvres de ma sœur. Quand le plaisir devenait trop pressent, il reculait son bassin et venait coller sa bouche sur celle d’Arielle pour partager sa semence avec elle. Il regardait souvent dans notre direction, obnubilé par le traitement que je faisais subir à son pote.
Quand j’estimai que le supplice avait assez duré, je passai une main sous ses bouses et vins masser son périnée, il se contracta, surpris de sentir ma main s’aventurer là.
Et quand je vrillai mon index dans son anus c’en fut trop, son corps se cabra et il explosa. Il jouit en criant, libérant de longues giclées de sperme dans ma bouche et sur mes seins. J’en gardai une grande quantité dans la bouche, sans l’avaler.
Arielle avait fait la même chose à Ivory, mais il lui avait fallu un peu plus de temps pour jouir. Il était à présent assis, visiblement épuisé et comblé. Arielle s’était remise debout et avançait vers moi. Son buste et son visage étaient maculés de sperme. Sa bouche était fermée et de la commissure de ses lèvres s’échappait un peu de liquide blanchâtre. Elle me tendit la main et m’aida à me relever. Nous nous enlaçâmes et nous embrassâmes. Nos deux bouches étaient pleines des spermes d’Ebony et Ivory, nos langues glissaient l’une sur l’autre, symphonie de goûts et d’odeurs. Nous caressions fiévreusement nos corps, pétrissant et pinçant nos seins, se doigtant le sexe et l’anus.
Les deux garçons allaient de surprise en surprise et de voir deux sœurs se comporter comme nous les remit vite en émoi. Malgré leur orgasme récent, l’excitation revint au galop et leurs érections avec.
Arielle s’allongea sur le dos et je pus enfin me repaître de son sexe. Elle avait la même fragrance que moi, je retrouvais le goût de mon sexe dans le sien. Je la léchais partout, fourrant mon nez entre ses lèvres. Au fur et à mesure ses jambes s’écartaient, elle passa ses mains sous ses genoux pour s’écarteler encore plus et me présenter aussi ses fesses.
Je suçotais son clitoris, ma langue parcourait ses nymphes, sa vulve et s’égarait parfois jusqu’à son anus. Mon pouce grattait son bouton pendant que mes quatre autres doigts allaient et venaient dans son vagin. Elle geignait, criait, balbutiait des encouragements inintelligibles. Elle pointait sa langue hors de sa bouche et de la bave en coulait.
Nos étalons s’étaient rapprochés et nous caressaient. Ivory pelotait les seins d’Arielle, tirant et tortillant ses mamelons. Il se rapprocha pour les sucer et profitant de ce mouvement, elle emboucha son sexe de nouveau. Son cou était tordu, alors elle se retourna et se mit à quatre pattes, m’offrant ainsi son dos et cul. Elle reprit alors la savante fellation qu’elle prodiguait à Ivory.
Elle était tellement excitée qu’elle l’enfonça jusqu’au fond de sa gorge, si loin qu’elle eut un haut-le-cœur. Son nez touchait le ventre d’Ivory qui n’en croyait pas ses yeux, il était au paradis.
Ebony me léchait la vulve par derrière, me doigtant de ses grands doigts. Je sentais bien qu’il répugnait à s’occuper de mon anus, peut-être par dégoût, peut-être par peur de ma réaction. Pour ma part, je bouffais sauvagement celui de ma sœur, y enfonçant ma langue. Je me délectais du goût acre de son anneau froncé tout en continuant de fouiller son vagin de ma main entière.
Ebony fit un peu coulisser son engin dans ma raie culière, puis il vint frotter son gland contre la corolle de ma vulve. Il me fit languir ainsi, me pénétrant de la moitié de son gland puis se retirant pendant une minute qui me parut une éternité. Quand enfin il pénétra d’un coup de rein puissant, je me sentis envahie comme jamais. Son sexe me remplissait parfaitement et venait buter contre le fond de mon vagin.
C’était extrêmement bon, mais c’est un autre de mes orifices que je souhaitais voir investi. Je décidai de lui montrer la voie. Je massai son anus de mon index, puis je l’enfonçai profondément. Tandis que je la branlais, je tournai la tête et plantai mon regard de chatte dans celui d’Ebony. Il ne percuta pas immédiatement, mais il finit par comprendre. Il se retira et plaça timidement son gland contre mon anus. J’étais tellement impatiente de le sentir en moi que l’attente me parut interminable. Il poussa un peu, emprunté de peur de me faire souffrir. Mon sphincter céda immédiatement et son gland entra. Il était très gros, mais j’étais surchauffée depuis un moment et je ne ressentis aucune douleur. Bien au contraire. Je lançai mon cul en arrière d’une violente ruade pour qu’il me pénètre plus fort. Message compris cinq sur cinq. Il attrapa mes hanches et se mit à me pilonner férocement, donnant un maximum d’amplitude à ses mouvements. Il ressortait presque entièrement son sexe de mon cul puis m’embrochait jusqu’à ce que son ventre vienne claquer contre mes fesses. Chacun de ses coups de boutoir déclenchait une onde dévastatrice qui remontait le long de mon dos pour venir exploser dans mon cerveau. Cette houle orgasmique allait avoir raison de moi : j’allais mourir de plaisir.
Je ne pouvais plus bouger. Mes deux mains avaient délaissé le corps de ma sœur pour se crisper sur le sable de la plage. De fait Arielle s’était remise sur le dos pour qu’Ivory puisse la pénétrer en missionnaire. Elle semblait apprécier. Sa tête était rejetée en arrière, ses yeux révulsés. Il avait l’air doué et endurant. Il alternait des mouvements très lents et très amples, retirant entièrement sa verge laissant la vulve d’Arielle béante, et des coups plus rapides et puissants.
Je voulais me soumettre encore plus à Ebony, qu’il fasse de moi sa chose. Je collai mon buste contre le sol et relevai encore mes fesses. Le sexe d’Ebony se pliait douloureusement quand il me pénétrait. Il se leva et se plaça au-dessus de moi, il orienta son sexe vers le bas et m’encula d’un coup en pliant les genoux. Il me dominait complètement, j’étais écrasée par son poids et sa force physique. J’avais l’impression d’être fendue en deux par son énorme verge. J’approchai du tremblement de terre.
Malheureusement, Ebony explosa. Il inonda mon rectum de sperme et finit de jouir debout et cambré, sa majestueuse verge tressautant et les yeux clos. Il s’affala puis s’allongea sur le dos, manifestement peu concerné par ma frustration.
Soudain, Arielle partit elle aussi dans un puissant orgasme, criant et se convulsant. Son plaisir était si violent qu’elle semblait souffrir. Ivory se retira et s’écarta d’elle, penaud. Elle roula sur le côté en chien de fusil, les deux bras croisés sur le ventre. Elle ne souffrait pas, elle était terrassée de bonheur. Atone et pantelante.
Je sautai sur l’occasion et présentai mon cul à Ivory. Celui-ci ne se fit pas prier et assaillit la place laissée béante par son pote. J’étais si distendue par le passage d’Ebony, qu’il fallut un petit moment avant qu’Ivory et moi ne ressentîmes quelques sensations. Mais passé ce moment de flottement, je pus juger par moi-même l’impression que j’avais eue en le regardant baiser ma sœur : il savait y faire le bougre.
Arielle était sortie de sa torpeur, et elle vint se placer sous moi, tête-bêche. Nous nous mîmes simultanément à nous butiner l’abricot. J’étais envahie par le sud par les doigts et la langue de ma sœur et par le nord par la queue d’Ivory. Je reprenais ma cavalcade vers l’orgasme.
Arielle avait une vue imprenable sur le sexe d’Ivory perforant mon anus, et elle le lui demanda. Il se retira et lui présenta pour qu’elle le suce. Une fois satisfaite, elle le remit à sa place, contre mon anus. Ce manège recommença plusieurs fois, ralentissant d’autant le bouquet final. Lui et moi étions à la merci de ma coquine de sœur. Et c’est elle qui porta le coup de grâce.
Elle força ma vulve de son poing gauche, et me fista sans ambages. Dans le même temps, elle poussa sur ses jambes, se redressa un peu et vint lécher goulûment la raie culière d’Ivory. Elle pointa sa langue et en pénétra son anneau.
Nous fûmes foudroyés par l’orgasme.
Ivory se recroquevilla sous l’ampleur des contractions qui secouaient son corps. Son sexe fut expulsé de mon rectum dans un bruit obscène, et il cracha trois abondants jets de sperme sur le visage d’Arielle. Ivory bascula en arrière et tomba sur les fesses, apathique.
Personnellement, je jouis avec une rare intensité, le dos cambré et la tête en arrière. Une grimace de douleur déformait mon visage, j’haletais et ne parvenais pas à reprendre mon souffle, submergée par des vagues de plaisir de plus en plus puissantes. Et je perdis connaissance…
Mon absence dura à peine une minute, rouvrant les yeux je vis le merveilleux visage d’Arielle qui me couvait du regard. Ma tête était posée sur ses cuisses et elle me caressait tendrement les cheveux. Elle était encore souillée de sperme et du liquide goûtait à son menton et tombait sur ma joue gauche.
Je me redressai, et pris sa tête dans mes mains. J’approchai mes lèvres des siennes et nous nous embrassâmes amoureusement. Sur nos langues se mêlaient les fluides corporels de nous quatre. Nous étions heureuses, comblées.
Les trois pêcheurs voyeurs étaient encore là, ils s’étaient rapprochés et nous avaient observés cachés derrière quelques branches d’arbre. Ne pouvant résister, ils avaient libéré leurs sexes et se masturbaient frénétiquement.
D’un signe de la main je les appelai. Ils nous encerclèrent et après quelques minutes à nous regarder nous embrasser, ils jouirent sur nous les uns après les autres. Ainsi soulagés ils repartirent sans prononcer un mot.
Pour la première fois de ma vie je me sentais rassasiée. J’avais étanché ma soif… C’était après cet instant que j’avais couru si longtemps dans les bras de tant d’amants. Un bien grand périple pour finalement revenir au point de départ : c’était finalement sous mon nez que se trouvait mon meilleur partenaire sexuel. C’était à la fois si évident et si inenvisageable.
Depuis nous avons emménagé ensemble dans un appartement et vivons dans la plus grande liberté.
Nous n’avons qu’une chambre, mais chacune un lit, que nous partageons de temps à autre.
Quand l’une d’entre nous à un copain, nous le partageons de temps à autre.
Et quand nous rentrons accompagnées toutes les deux, nos amants rentrent chez eux ahuris et vidés, et nous finissons la nuit enlacées et maculées par nos ébats, nos deux visages identiques face à face, nos fronts soudés. Dans ces moments d’extase, j’effleure le paradis.
Arielle est ma sœur jumelle. Et je l’aime…