n° 10731 | Fiche technique | 27476 caractères | 27476Temps de lecture estimé : 16 mn | 31/08/06 |
Résumé: Pour m'endormir, je me remémore une histoire que me racontait Louis, pendant nos parties de pêche. | ||||
Critères: fh fplusag vacances volupté cunnilingu pénétratio uro | ||||
Auteur : Julien 3 |
Nota : Ce petit texte a déjà été publié il y a environ un an sous le titre « INSOMNIE ». Il a été retiré à ma demande pour me permettre de corriger des coquilles et de rééquilibrer certaines scènes jugées excessives. Je demande l’indulgence de ceux qui se rappelleront l’avoir déjà lu.
Quatre heures du matin, je n’arrive pas à me rendormir. Cela fait au moins une heure que je me tourne et me retourne dans mon lit. À mon côté, ma femme dort du sommeil du juste. Je n’ai pourtant pas de problème particulier, juste quelques petits tracas classiques au travail, qui se régleront facilement mais qui m’agacent. Déjà, pour me calmer, je me suis levé délicatement, sans bruit, pour aller boire un peu de lait froid dans le frigo, cela n’a pas suffit. Si jamais je réveille ma moitié allongée à ma gauche, je vais me prendre une de ces avoines…
Je décide d’appliquer une méthode qui fonctionne parfois dans ces cas-là, cette méthode consiste à se concentrer sur des événements positifs. Ce qui marche le mieux ce sont des histoires de cul, fantasmées, vécues ou même simplement lues. Oui mais alors, autre problème, je vais m’exciter, bander comme un porc et vouloir me soulager, mais si je dois réveiller ma chère et tendre et qu’elle le prenne mal, je vais devoir me serrer la ceinture pendant au moins une semaine.
Pensons à autre chose : le gamin ! Non, ce n’est pas la solution, celui-là aurait besoin d’un coup de pied au derrière pour montrer un peu plus d’enthousiasme, mieux vaut abandonner cette piste, ça pourrait m’énerver encore un peu plus.
Le Loto, tiens, c’est pas mal ça, que ferais-je si je gagnais le gros lot ? Ouais, mais cela fait trois mois que j’avais renoncé à ma grille hebdomadaire pour faire des économies, ça ne serait pas crédible, bon d’accord, demain je rejouerai, comme ça, en cas d’insomnie, je pourrai toujours rêver.
Finalement, un petit souvenir de cul, c’est qui marche le mieux, et tant pis si je dois me soulager sous les draps comme un collégien honteux, juste une petite précaution, au cas où… Je me penche pour récupérer un mouchoir sur la table de chevet, heureusement que mon épouse est prévoyante. Mentalement, je passe en revue les belles histoires que m’avait racontées Louis lors de nos interminables parties de pêche. Tiens, pourquoi pas celle-là, elle a déjà beaucoup servi mais elle s’est toujours montrée efficace.
Il me suffit de me souvenir du contexte, de faire l’inventaire des lieux et la pompe à souvenirs se remettra en marche.
ooooOOOOoooo
Merveilleuses années 60, avant mai 68. Comme chaque année depuis dix ans, Louis était en vacances avec ses parents sur le littoral du nord, à Stella-Plage, petite station balnéaire dépendant de Cucq dans le Pas-de-Calais. Stella-Plage est aux ouvriers ce qu’est Le Touquet, sa voisine, aux patrons.
Une ville bâtie autour d’une route perpendiculaire à la mer et qui ne vit que deux mois dans l’année. Autour du centre-ville, quelques centaines de résidences secondaires appartenant à des "pas assez riches" pour s’installer au Touquet, quelques "Sam Suffit" et, à côté, beaucoup plus excentrés, les terrains de camping qui ont fait découvrir les vacances à toute une population laborieuse.
Le camping préféré de Louis, distant d’un kilomètre environ de la plage, en était séparé par deux rangées de dunes et une zone sablonneuse d’environ cinq cent mètres, zone que les gens du Midi qualifieraient de "garrigue". Cette zone où poussaient des épineux et quelques arbustes était difficilement accessible à cause des débris de bois mort et d’épines qui jonchaient le sol. C’était devenu l’endroit privilégié des amoureux en quête d’endroit tranquille.
C’est bien sûr dans cet endroit que Louis LA vit (ou plutôt la remarqua). Un soir de pleine lune, il y attendait sa dernière conquête qui tardait à venir, lorsqu’il vit arriver un couple qui s’arrêta à une cinquantaine de mètres de l’endroit où il était. Quelques minutes plus tard, il vit la femme, seule, qui se rapprochait encore de lui. Arrivée à sa hauteur, elle s’arrêta et, dans un mouvement gracieux, enleva sa culotte puis, après avoir relevé sa jupe, s’accroupit telle une reine, le dos bien droit, les mains sur les hanches retenant sa jupe et sa culotte. Sans attendre, elle se mit à pisser d’un jet dru. L’éclairage de la lune estompait les couleurs mais ce fut suffisamment excitant pour Louis ; un long frisson lui parcourut l’échine, la beauté du spectacle lui coupait le souffle.
Sans s’essuyer, Nadine (c’est son prénom, il le sut plus tard) rejoignit son compagnon et Louis dut attendre que le couple fasse sa petite affaire parce qu’il n’y avait pas d’autre issue que de passer près du couple pour rejoindre sa tente.
Cette nuit-là, il ne put s’endormir, se rejouant en boucle la scène du pipi, espérant contre toute logique mieux voir le liquide ambré sortir du méat féminin. Il s’imaginait à quelques centimètres de la source merveilleuse, tellement près qu’il en recevait sur le visage ; à cette simple pensée il se rendait compte qu’il bandait comme un âne, chaque fois il se retournait comme pour échapper à ce qu’il redoutait, car son éducation lui interdisait de trouver du plaisir dans une situation aussi dégradante. Malgré lui, l’action recommençait et il se retrouvait avec elle, accroupie au-dessus de lui, lui pissant dessus et y prenant un plaisir sadique. Il se tournait et se retournait sous la couette qu’il partageait avec son frère, qui de temps en temps se manifestait en grognant. N’y tenant plus, Louis se leva et s’enfonça dans le bois environnant pour enfin soulager la tension. Il se branla frénétiquement, faisant fi de tous ses tabous et n’étant déjà plus en état de réfréner le flot de ses pensées obscènes. À peine avait-il éjaculé que son engin à moitié débandé reprenait de la vigueur. Il s’imaginait vaincu, se soumettant à la volonté de la femme dominatrice qui exigeait sadiquement de lui qu’il ouvre la bouche en grand pour avaler la pisse qu’elle lui offrait généreusement.
Louis l’avait reconnue, ils s’étaient croisés plusieurs fois dans la petite ville, au marché, sur la route de la plage. Il l’avait distinguée parmi les autres anonymes par sa mise toujours coquette, parée de bijoux de pacotille. La veille, en allant à la plage en fin d’après-midi, ils s’étaient croisés alors qu’elle remontait vers la ville en compagnie de ses deux grands garçons et de son mari. La petite famille prenait toute la largeur du trottoir et la mère dut rabrouer son plus grand parce qu’il ne faisait aucun effort pour laisser un peu de place à Louis qui arrivait en sens inverse. Ce faisant, elle lui avait lancé un regard profond, insistant. Elle avait entre trente et quarante ans, difficile d’être plus précis : à cette époque, pour Louis, toute personne de plus de trente ans était déjà vieille.
Le lendemain, fidèle au poste, il espérait bien revoir cette scène qui avait squatté son cerveau, ne laissant aucune place à des pensées rationnelles. Il s’était enhardi et avait trouvé un lieu d’observation discret et plus proche du chemin où la jeune femme s’était soulagée la veille. Ce soir-là, la pleine lune était toujours présente mais de gros nuages la cachaient par intermittence.
Bingo ! Bien que cela paraisse incroyable, le scénario de la veille se reproduisit. En fait, il l’apprit plus tard, le hasard et la chance n’avaient qu’une petite part dans la répétition et le déroulement des événements.
Cette fois, Louis se trouvait à trois mètres de l’impudente. Avec la même élégance, la même classe, elle refit son strip-tease, enleva sa culotte et s’accroupit toujours dans cette position de dominante. À ce moment, la lune réapparut, éclairant la scène comme en plein jour. La dame était presque de face par rapport à la lune et Louis put voir le détail de sa toison, deviner le sexe qui se cachait en dessous. Sans gêne aucune, comme pour défier d’éventuels censeurs, elle délivra un pipi arrogant. Louis fut fasciné par l’aisance et l’élégance avec laquelle elle réalisait cet acte que d’habitude on cache et que l’on garde sous silence. Avec la veille, c’était la deuxième fois qu’il voyait pisser une femme. Il ne pouvait pas détacher les yeux du liquide qui s’engouffrait dans le sable en creusant un petit cratère mousseux. À un mètre en contrebas et à trois mètres d’elle, il ne manquait aucun détail. Cette scène, Louis me la raconta plusieurs fois avec des trémolos dans la voix et les yeux pleins de nostalgie, elle restera gravée dans sa mémoire pour l’éternité.
Comme la veille, elle se releva sans s’essuyer.
En passant devant l’endroit où se trouvait la cache de Louis, elle marqua un temps d’arrêt et murmura, suffisamment fort pour qu’il puisse l’entendre :
Et elle ajouta, vexante :
Pendant les jours qui suivirent, Louis n’osa plus aller à son poste d’observation.
Puis, naturellement, les choses reprirent doucement leur cours normal, et le mercredi suivant il se rendit au marché pour y faire quelques courses à la demande sa mère. Le temps était au beau, le marché coloré avec ses marchands de fripes, de légumes et autres bonimenteurs, les badauds en vacances étaient détendus, et Louis retrouvait de son insouciance en regardant les gamines de son âge. Occupé à remplir un paquet de cerises, il ne prêtait guère attention aux gens qui faisaient la même chose à côté de lui. Brusquement, il entendit une voix.
Louis se retourna, reconnut la dame et comprit tout de suite que c’est de lui qu’elle parlait. Ses jambes se transformèrent en guimauve, il avait l’impression de s’enfoncer dans le sol. C’était elle et elle s’adressait à lui à haute voix. Il eut l’impression d’un silence total sur le marché, il était persuadé que mille paires d’yeux le regardaient et attendaient sa réaction. Il rougit jusqu’à la racine de ses cheveux et réussit à bafouiller :
Elle parlait tout en choisissant des fruits.
Elle avait marqué un point ! Sans lui laisser le temps de répondre, elle s’éloigna pour payer ses fruits au commerçant, échangeant quelques banalités avec ce dernier. Louis était piégé, pourtant il ne sentait pas de reproches dans l’attitude de la jeune femme, au contraire elle souriait de toutes ses dents et semblait seulement se moquer de lui. Il eut le temps de regarder autour de lui pour constater qu’en réalité personne ne se souciait d’eux, cela lui permit de reprendre sa respiration, soulagé.
Elle revint vers lui après avoir réglé son dû et, tout sourire, lui annonça :
KO debout, il reçut cette phrase comme s’il avait reçu une enclume sur la tête, une enclume de bonheur.
Louis la vit s’éloigner sans faire un geste pour la retenir. Il restait là, abasourdi, idiot, heureux, le cœur battant la chamade. Il venait de se faire draguer de façon magistrale, il était amoureux, le coup de foudre. La femme avait beau avoir un âge proche de celui de sa mère, il n’y avait aucune comparaison possible : Nadine était sexy, pimpante et avait une taille fine, il émanait d’elle un fort pouvoir de séduction que seule l’évidence d’être un ver de terre devant une étoile ne lui avait pas permis de remarquer auparavant. Elle était bien plus belle que les gamines qu’il draguait habituellement. C’était une vraie femme qui venait de lui faire comprendre qu’il pourrait aller plus loin que de passer sa main dans la culotte des filles, comme il réussissait parfois à le faire avec ses flirts.
Elle disparut dans la foule et, comme dans les films, le son revint brusquement, le bruissement du mouvement de foule, le caquetage des ménagères, les cris des enfants, les bonimenteurs qui faisaient leur travail. Le soleil aussi était toujours là, les choses étaient à leur place mais pour Louis, le monde entier avait changé.
Le soir, bien en avance sur l’heure, il rôdait dans les environs de leur lieu de rendez-vous. Son bonheur, la fierté d’avoir été distingué s’étaient mués en inquiétude au fur et à mesure que le temps passait et que l’heure du rendez-vous approchait. Il était comme un étudiant au moment fatidique de la présentation de thèse. Il n’était plus puceau mais une feuille de papier à cigarette suffirait pour raconter l’étendue de son expérience.
À l’heure dite, il vit enfin la silhouette de Nadine qui s’avançait vers lui. Sans un mot, ils s’avancèrent l’un vers l’autre. Ils ne savaient que dire, elle semblait beaucoup moins à l’aise que le matin sur le marché, l’œil brillant, interrogatif, alors Louis lui tendit la main, la prit et la serra dans ses bras, elle était petite, mince, fragile. Tout naturellement, comme s’ils se connaissaient depuis toujours, Louis lui roula un gros patin, elle répondit fiévreusement à ce baiser, leurs langues cherchaient à fouiller l’autre dans un baiser passionné. Un bien-être les parcourut. Nadine fut la première à réagir.
Main dans la main, ils firent la centaine de mètres les séparant du coin des amoureux. En quelques mots, elle lui expliqua la situation. Mariée, mère de deux garçons de onze et treize ans, elle était en vacances jusqu’à la fin de la semaine avec ses enfants et sa belle-mère. Son mari avait dû partir précipitamment pour son travail il y a deux jours. Mais elle se méfiait de sa belle-mère qui était un vrai garde-chiourme, et elle avait dû ruser pour sortir ce soir, prétextant aller au cinéma.
Arrivés à destination, Louis et Nadine s’allongèrent côte à côte. Louis commença à la peloter en déboutonnant son corsage, baisant toute peau nue passant à portée de sa bouche. Il se collait à elle pour bien lui démontrer qu’il était dans de bonnes dispositions. Tout en se tripotant, ils continuaient à faire connaissance.
Nadine logeait dans une petite maison qu’elle louait ; cette villa borde la route qui mène au camping, et c’est de sa fenêtre de cuisine qu’elle avait remarqué Louis, le voyant passer plusieurs fois par jour. Elle le trouvait beau, grand, blond, bronzé avec des yeux bleus qui l’avaient fait fondre. Elle avait depuis lors essayé de se faire remarquer de lui mais sans résultat.
Sa présence dans la garrigue n’était pas non plus due au hasard. Toujours de sa cuisine, elle avait vu Louis s’enfoncer en direction des dunes. Tentant le tout pour le tout en espérant tomber sur Louis et sa copine, elle comptait sur l’improvisation pour se faire remarquer. Dans ce but, elle avait intrigué pour que son mari l’accompagne, parce que la présence d’un couple dans ces lieux ne surprendrait personne. Son mari n’était bien sûr pas dans la confidence et c’est sur la promesse d’un câlin dans la nature qu’il avait accepté de l’accompagner.
De son côté, Louis lui dit avec un enthousiasme chaleureux à quel point il avait apprécié la qualité du strip-tease qu’elle lui avait offert. À sa grande surprise, il apprit que le strip-tease n’était pas non plus dû au hasard. Le premier soir, grâce à la pleine lune, Nadine avait repéré Louis, et aussitôt elle avait proposé à son mari le premier endroit convenable pour leur activité à venir ; après quoi, prétextant une envie pressante, elle alla se placer au plus près de l’endroit où Louis se trouvait.
Alors que Louis la félicitait du spectacle qu’elle lui avait offert, elle eut une réponse incroyable.
Louis lui avoua le trouble qu’elle avait provoqué en lui après l’avoir vue faire son petit besoin, les pensées perverses qui s’étaient emparées de son esprit et la jouissance obscène de découvrir qu’il était un dépravé. Finalement, apprendre qu’il n’était pas le seul à avoir des idées aussi peu conformes à l’orthodoxie sexuelle le réconforta.
Son sexe, déjà au zénith grâce aux caresses qu’ils se prodiguaient, se mit au délire en écoutant la confession de Nadine. Louis prononça alors des mots qu’il n’aurait jamais cru oser dire.
Légèrement moqueuse, interrogative, elle chuchota :
Louis lui affirma que c’était ce qu’il désirait le plus en cet instant.
Doucement, elle se releva et, une fois debout, elle enleva sa culotte comme il l’avait vue faire déjà par deux fois, mais cette fois-ci il n’avait plus l’impression d’entrer par effraction dans l’intimité de quelqu’un ; au contraire, il était fier que le strip-tease lui soit destiné. Elle s’accroupit à un mètre de lui, le regardant dans les yeux tandis que Louis s’allongeait juste devant elle. La lumière de la lune était légèrement voilée, ce qui l’obligeait à écarquiller les yeux autant qu’il le pouvait, admirant ce gros abricot formé par ses fesses et la grosse cicatrice torturée qui se cachait entre les poils.
L’attente ne fut pas longue, il vit sortir un pipi hésitant qui se transforma presque aussitôt en torrent. Il remarqua qu’elle avait mis ses doigts en V inversé et tirait sur son mont de Vénus de façon à envoyer sa production le plus loin possible, près du visage de Louis. L’arc de cercle formé par le jet atterrissait à moins de vingt centimètres de son menton, il en reçut même quelques éclats.
Louis était subjugué. L’afflux brutal de sang dans toutes ses extrémités avait bloqué tous ses neurones, sauf celui conduisant à la cache de ses perversions les plus secrètes, et dont même lui ignorait l’existence ! Le neurone de ses inhibitions était bloqué lui aussi… Dés qu’elle eut terminé sa miction, il s’avança entre les cuisses de sa maîtresse et posa sa bouche sur le sexe offert. Les quelques gouttes d’urine qui perlaient lui donnèrent un avant-goût du menu à venir, comme un amuse-bouche. Le goût n’était pas insurmontable, et comme un chien fou il se déchaîna pour lécher le sexe dégoulinant. Dans sa fougue, il avait renversé la dame sur dos, cette dernière lui prit la tête dans les mains pour tenter de le calmer un peu.
Sa bite n’en pouvait plus de bander, à en être douloureuse. La suite s’enchaîna comme par enchantement ; déboutonnant sa braguette, il fit coulisser son pantalon en même temps que son slip et, se portant à sa hauteur, il se présenta en vainqueur devant la grotte dégoulinante. Se positionnant au-dessus d’elle dans la position du missionnaire, il s’enfonça délicieusement dans le coquillage, avant de coulisser doucement en des va-et-vient lascifs. L’endroit était d’une douceur incroyable, et il devait faire des efforts pour ne pas se laisser aller à forniquer comme une bête. De temps en temps, il faisait une pause de peur de ne pouvoir se retenir. Il essayait de la peloter et de l’embrasser, mais elle était beaucoup plus petite que lui et la tâche n’était pas aisée.
Nadine avait tout compris de la situation alors, arc-boutant ses jambes autour de sa taille, elle donna une petite impulsion pour le faire rouler sur le côté. Tout en restant empalée, elle se retrouva le chevauchant, en experte, c’était elle maintenant qui donnait le rythme. Ils se tenaient par les mains et auraient pu rester des heures comme ça, mais elle en décida autrement. Elle fit une pause, sans bouger, le regardant droit dans les yeux, et serra fortement les muscles de son vagin à trois ou quatre reprises. Sous la délicieuse torture, Louis capitula, n’ayant plus la force de retenir sa semence. Dans un râle de bonheur, il inonda sa maîtresse.
Ils restèrent ainsi accouplés, le temps que le chibre de Louis reprenne une taille à peu près normale en sortant de lui-même de la grotte sublime. Puis Nadine se laissa glisser sur le côté. Louis prit le temps d’apprécier cet instant magique mais, très vite, son petit bout fit montre de nouvelles velléités. Comme un enfant gâté qui ne sait pas s’arrêter quand quelque chose lui plaît, Louis en voulait encore, il recommença à caresser sa belle, se montrant pressant. Nadine semblait ravie et se débattait mollement, déployant toutes les armes de la séduction, usant et abusant de dénégations qui n’étaient rien d’autre que des invitations dont le seul but était d’exciter encore plus son jeune amant. À force de contorsions aussi gracieuses qu’érotiques, elle n’eut aucun mal à lui présenter son cul à lécher, ce qu’il fit, le cerveau bouillonnant. Cela se termina tout naturellement en levrette.
À peine Louis s’était-il retiré que la belle s’exclama :
Elle se releva et remit presto sa culotte en disant :
Elle se pencha et déposa un petit bisou sur les lèvres de Louis. Il ne fit rien pour la retenir, la regardant s’éloigner. Son ordinateur intérieur tournait au ralenti, il avait besoin de faire le point, de savourer le bonheur qui venait de le frapper, tout ce qui lui était arrivé ce jour était du domaine du rêve. Il resta allongé sur le dos jusqu’à ce que la fraîcheur de la nuit le saisisse ; il rentra alors, se demandant s’il avait réellement vécu ce qu’il venait de vivre.
Le lendemain en début d’après-midi, alors qu’il passait devant la maison où logeait sa maîtresse, il reconnut la voiture du mari garée juste devant l’entrée du garage. Ce n’était pas bon signe, il repassa plusieurs fois, espérant la voir et savoir si tout allait bien mais, lorsqu’il passa vers dix-sept heures, la voiture n’était plus là et les volets de la villa étaient clos. Il comprit que la nuit précédente était et resterait unique. Il passa les quelques jours de vacances qui lui restaient à errer comme une âme en peine.
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Cette histoire, je me la suis rejouée tant de fois qu’elle était devenue comme un conte pour moi, même les passages les plus scabreux n’arrivaient plus à me faire bander, bandouiller au mieux ? En tous les cas, l’objectif était atteint. Je m’enfonçais doucement dans les bras de Morphée lorsque, tout à coup, ma femme, allongée de trois quarts sur le ventre dans ma direction, se saisit de mon sexe et le caressa ; aussitôt celui-ci réagit, prenant un volume plus conséquent. Il faut dire que ma moitié n’en prenait pas souvent l’initiative mais, lorsque cela arrivait, ma queue savait que ça allait être sa fête. D’une voix endormie elle me questionna :
Pas encore en état de faire des galipettes, je lui répondis par un "non" tout aussi endormi. Mais déjà, Morphée s’éloignait. Une ou deux minutes plus tard, ma chère et tendre se retourna lourdement sur le dos et resta les jambes écartées, jambe gauche allongée et jambe droite pliée, son genou soulevait le drap vers le plafond. Dans un souffle, elle dit :
Ces quelques petits mots achevèrent de me réveiller. Je scrutai sa silhouette à la lumière des diodes luminescentes du radio réveil. Je voulais m’assurer que j’avais bien compris et que ce n’était pas uniquement dû à mon imagination.
Il faisait chaud dans la chambre, elle ne portait qu’une petite nuisette et le drap ne la recouvrait que jusqu’au pubis. Ses cuisses ouvertes étaient bien soulignées par le tissu, la pose languissante était un appel. Le triangle formé par son entrejambe m’attirant irrésistiblement, je glissai ma tête en soulevant délicatement sa jambe droite. Ma bouche rencontra ses lèvres. Comme un petit chien, la queue frétillante, je léchai ce sexe que je chérissais, signe d’allégeance et de disponibilité.
Elle attendait manifestement ce moment et, laissant retomber sa jambe sur mon épaule, elle me serra le visage entre ses cuisses. Dans un lent mouvement, elle se retourna sur le côté gauche, m’entraînant avec elle et me laissa la lécher en poussant des râles de plaisir.
J’idolâtrais ce sexe. J’avais chaud entre ses cuisses et avais du mal à trouver l’air, mais pour rien au monde je n’aurais laissé ma place cette nuit.
Notre délire durait depuis au moins vingt minutes lorsqu’elle se remit sur le dos, me libérant de fait en me disant tout simplement :
Je m’allongeai sur elle et introduisis ma verge gorgée de sang dans son minou devenu douloureux sous l’effet de la succion. Ce fut une baise de routine mais j’aimerais bien que des nuits comme celles-ci deviennent aussi des routines.
Quand le monstre fut enfin soulagé, je retournai dans mon coin, m’endormant avec, sur mes papilles, le goût délicieux de ma femme.