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n° 10768Fiche technique15846 caractères15846
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Temps de lecture estimé : 9 mn
13/09/06
Résumé:  Seul à ma table, au MacDo, je vois deux beautés créoles qui viennent s'asseoir à une table près de moi.
Critères:  ffh couleurs gros(ses) grosseins
Auteur : Dread
MacDo créoles

J’étais tout seul au MacDo. Je mangeais tristement un big mac en rêvassant, quand deux grosses blacks sont venues s’asseoir à la table juste à côté de moi en faisant un raffut du tonnerre. J’ai relevé la tête. Celle qui me faisait face était particulièrement épanouie et replète avec une poitrine maousse-costaud. Elle devait avoir environ la quarantaine. Plutôt jolie, avec sa peau café au lait uniformément pigmentée et ses cheveux tressés, et très à l’aise dans sa personne, l’Antillaise dans toute sa splendeur. Elle était dotée d’une paire de seins réellement énormes, une poitrine débordante d’enthousiasme.

Mais, question opulence, sa vis-à-vis ne perdait rien au change car, même vue de derrière, on ne pouvait que remarquer ses hanches hyper-larges et son derrière mastoc.


Deux grosses blacks donc, aussi grosses que blacks, divinement grosses et divinement blacks. Elles me rappelaient un peu Joséphine, une voisine martiniquaise qui avait peuplé durant de longues années mes fantasmes d’adolescent boutonneux et craintif. Joséphine ? Qu’était-elle devenue au fait ? Cela faisait bien dix ans que je ne l’avais pas vue. J’avais toujours été fasciné par sa prestance.


Les deux femmes riaient, elles gloussaient, elles parlaient fort, elles vociféraient, sans aucune gêne et sans considération pour leur entourage. Mais, du fait de leur dynamisme, elles restaient fort sympathiques.



Elles bavaient depuis bientôt une demi-heure contre le mari infidèle. N’ayant rien de mieux à faire, j’écoutais leur conversation tout en les matant discrètement. Celle qui me faisait face s’en aperçut bientôt. À un moment donné, elle me surprit même alors que je reluquais avidement sa gorge profonde, bien mise en valeur par le décolleté plongeant de son t-shirt échancré. Gêné d’avoir été ainsi percé à jour, j’ai aussitôt détourné la tête, en prenant l’air absent. Mais quand nos regards se sont à nouveau croisés, j’ai entraperçu un sourire plutôt sympa à la commissure de ses lèvres moqueuses et délicieusement ourlées.

Elles se mirent alors à parler créole en gloussant bruyamment et, quelques minutes plus tard, celle qui me faisait face fit un signe pas très discret à sa copine, qui se retourna franchement dans ma direction. Elle me regarda de la tête aux pieds puis ses jolis yeux de braise se posèrent dans les miens. Pas froid aux yeux, c’est le moins qu’on puisse dire. C’était une femme bien plus âgée que moi, à vue de nez la cinquantaine, mais une cinquantaine bien dans sa peau et une cinquantaine très épanouie. J’avais du mal à ne pas lorgner vers son t-shirt qui camouflait à peine un soutien-gorge lourdement rempli, encore plus rempli, semble-t-il, que celui de sa comparse.


Devant mon air ahuri, les deux femmes s’esclaffèrent de plus belle et, quelques mots de créole plus loin, elles éclatèrent d’un rire franc et massif qui emplit toute la salle. Les rares clients et les serveurs se retournèrent vers nous en se demandant ce qui se passait, ce qui n’entacha en rien la bonne humeur de mes voisines.

Étaient-elles en train de se payer ma bobine ? C’était plus que probable. Vexé, je pris mon journal et fis mine de le lire, ce qui ne les empêcha pas de continuer à rigoler grassement dans leur coin.


Elles finirent finalement par se lever et s’en furent sans dire un mot, me donnant en spectacle la vision grandiose de leurs derrières XXL. Leurs hanches étaient très larges, leurs fesses trop bien remplies… C’était vraiment de sacrés beaux morceaux qui avaient dû satisfaire plus d’un homme.


L’incident était clos, je repris là mes rêveries en essayant de me concentrer vainement sur mon travail… Le temps passa…



Médusé, je redressai la tête en reconnaissant le fort accent antillais. Elles étaient de nouveau là, revenues sans faire de bruit, sans dire un mot : elles étaient, toutes les deux, tout sourire, des dents blanches et éclatantes, à l’image de leur bonne humeur. Et devant mon air ahuri, elle éclatèrent de rire.

Sans me laisser le temps de répondre quoi que ce soit, elles s’installèrent face à moi :



J’étais sur le cul, complètement ahuri par tant de confidences. Je ne savais trop quoi répondre.

Alors elles ont à nouveau éclaté de rire et jouant des coudes.



Je levai les yeux. Honorine, qui était sans doute la plus réservée des deux, était passablement déconfite après ce que venait de dire sa copine, ce qui trahissait une certaine gêne et un certain émoi, preuve qu’il y avait sans doute, dans tout ça, un soupçon de vérité. Je profitai de son désarroi passager pour admirer un instant sa gorge profonde. Les deux femmes éclatèrent aussitôt de rire, je ravalai ma salive. L’opulence de leurs poitrines ne faisait aucun doute et le couillon que j’étais avait beaucoup de mal à y échapper.

Mais, d’un autre côté, il était évident qu’elles se payaient un peu ma tête.



La susdite secoua la tête, complètement enthousiaste à cette évocation :



Elles se chamaillaient joyeusement et bruyamment, elles en faisaient profiter toute la salle. J’étais dans mes petits souliers, complètement à la merci des deux femmes.



C’est Honorine qui avait parlé.



Les deux femmes me regardaient intensément, surveillant la moindre de mes réactions. Au mot « anale », elles se donnèrent un coup de coude.



Mais elles éclatèrent de rire de plus belle. Elles se tapaient les mains sur les cuisses, elles étaient complètement hilares :



Je suis sorti du MacDo entouré des deux femmes qui se faisaient désormais très pressantes. J’avais la ferme conviction d’aller droit à l’abattoir et n’avais pas la prétention de satisfaire ces deux beautés créoles, je me serais bien contenté de les admirer. Comment un être ordinaire pourrait-il d’ailleurs répondre aux majestueux désirs de ces deux déesses de l’opulence ?


Honorine habitait une cité pas très loin. Elles m’entraînèrent joyeusement au milieu des immeubles délabrés couverts de graffitis, vers le numéro 12, troisième étage, porte gauche, pour une longue nuit de folie qui s’acheva par épuisement.


Par la suite, je mis au moins dix jours à m’en remettre.