Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
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Temps de lecture estimé : 17 mn
20/09/06
Résumé:  L'histoire vraie d'une femme mariée et fidèle depuis 14 ans, qui rencontre un homme sur Internet.
Critères:  fh fplusag extracon gros(ses) gymnastiqu campagne telnet noculotte fellation cunnilingu anulingus 69 pénétratio fsodo hgode
Auteur : Farfalle  (36 ans, mariée, deux enfants)
Besoin d'évasion...

PREMIERE PARTIE : Du virtuel au réel.


On s’est rencontré sur un forum dans le courant du mois de mai. Je n’étais là que depuis deux mois mais on m’avait attribuée un rôle assez sympathique : celui d’accueillir les nouveaux inscrits. C’est dans le cadre de cette mission que j’ai pris contact avec lui la première fois. Comme tout le monde, j’avais ma photo en avatar, on m’y voyait bien : enthousiaste, souriante et ronde (c’est le terme à la mode pour ne plus dire « grosse »).


Durant le mois de juin, les membres du forum organisèrent une réunion pour se rencontrer, malheureusement il me fut impossible d’être des leurs, et c’est avec une frustration non dissimulée que je me suis connectée pour poster quelques messages ce jour-là. Naturellement, il n’y avait pratiquement personne en ligne. Lui, par contre, était connecté et j’ai commencé à lui envoyer des tas de messages sans véritable contenance, du « pur flood » comme disent certains.


Sur ce forum, nous avions comme usage de nous inventer des liens de parenté virtuels, juste comme ça, pour rigoler. À l’issue de cet agréable après-midi à « flooder » avec lui, je lui ai proposé de choisir un rôle au sein de mon environnement virtuel. J’avais déjà un père, une mère, un fils, une fille, un petit-fils, un oncle, un neveu, plusieurs sœurs, deux frères et un cousin. Hésitant, il me demanda de choisir pour lui. Je crois me souvenir lui avoir répondu que le choix lui appartenait, qu’il ne s’agissait que d’un jeu de rôle et qu’il pouvait tout aussi bien être mon mari, mon fils, mon frère, mon cousin ou mon amant. Il me répondit sans hésitation « ton amant, c’est parfait, je veux être ton amant ». Cela ne me posait aucun problème étant donné que tout cela n’était qu’au second degré.


J’ai 36 ans, je suis mariée et j’ai deux enfants. Toutes ces données apparaissaient bien clairement dans mon profil. Lui est âgé de 29 ans et bien qu’il n’ait pas cru bon de le faire apparaître où que ce soit sur le forum, il partage sa vie depuis quelques années avec une jeune femme qui attend un enfant de lui.


Et voilà comment moi, avec mon mari, mes enfants et mes kilos en trop, je me suis retrouvée sur mon forum de prédilection avec ce jeune inconnu, futur père de famille, à écrire un scénario où nous tenions le rôle d’amants fougueux sur une plage déserte. L’histoire commençait lentement, nous nous embrassions, nous nous caressions timidement, allongés sur le sable, nos langues se mélangeaient, nos mains nous effleuraient, nous sentions la chaleur de cette soirée torride nous envahir peu à peu.


A la fin d’un de ses messages, il m’écrivit qu’il se contenait, qu’il avait envie de se lâcher davantage mais qu’il avait peur de me choquer. Je ne suis pas prude pour un sou, et je lui fis remarquer qu’il avait tout à fait le droit d’écrire ce qu’il voulait, que tout ceci n’était qu’un jeu d’écriture, sans plus.


Le lendemain, en lisant son scénario, quelle ne fut pas ma surprise en lisant tous les détails d’un cunnilingus des plus savoureux : il passait sa langue sur le slip avant de l’enlever et de me lécher goulûment la chatte.

Une douce chaleur envahit mon entrejambe à la simple évocation de cette caresse buccale. Sans l’ombre d’une hésitation, je poursuivis le scénario là où il l’avait laissé : après avoir jouis sous les caresses de sa langue, je le déshabillai, découvrant un sexe magnifiquement dressé que je suçai avidement avant de le chevaucher pour m’empaler dessus.


Le ton était donné… On s’est écrit d’autres scénarios du même acabit… Chaque soir je me connectais pour le retrouver sur Internet, nous nous excitions mutuellement, j’ignore qui provoquait l’autre, je pense qu’on peut réellement parler d’émulation, nous nous sommes pris au jeu ensemble, dans une même complicité… J’ai adoré… J’ai adoré tous ces moments de stimulation, de provocation et d’excitation.


Un après-midi, il me proposa de le rejoindre sur MSN, l’échange de messages étant instantané, on pourrait se dire plus de choses…

C’était absolument incroyable, inouï ! Le fait de le savoir là, en ligne avec moi, m’excitait au plus haut point, je n’avais jamais mouillé autant, j’avais envie de lui, de le prendre dans mes bras, de le sucer, de le baiser… Je n’en pouvais plus ! Et le pire, c’est que je n’en avais même pas honte…

A un moment donné, il m’intima l’ordre de me caresser « tout de suite » et je ne pus résister à son appel, c’était plus fort que moi, il aurait pu me dominer s’il l’avait souhaité, j’étais incapable de lui refuser quoi que ce soit et il m’excitait terriblement. Lorsque j’ai dû me déconnecter, il me donna son numéro de téléphone pour que je l’appelle plus tard dans la semaine, sur son lieu de travail.


A l’heure et au jour prévu, c’est avec une certaine appréhension que j’ai composé le numéro. Une standardiste annonça le nom de l’établissement et transféra la communication dans son bureau. Je n’étais pas à l’aise, je me sentais gauche, niaise, ridicule. Je l’écoutai me parler de tout et de rien, totalement grisée par sa voix « j’ai très envie de te voir, de te regarder, de passer ma main dans tes cheveux, de t’embrasser, je glisserai mes mains dans ton dos… », ses mots me transportaient vers d’autres lieux, je nous imaginais lui et moi en train de faire l’amour comme des fous, je mouillais de plus en plus… J’étais déjà trempée quand il me dit tout à coup :



Je m’exécutai.



Je fermai les yeux, j’avais déjà humecté mon index de ma salive, et j’étais déjà en train de masser lentement mon clitoris déjà bien gonflé. Je plongeai un doigt dans mon vagin pour y recueillir un peu de cyprine afin de le lubrifier encore davantage. Je me caressai d’une main, tenant le téléphone de l’autre, et j’écoutai la voix de cet amant qui n’avait décidément plus grand-chose de virtuel :



Nous nous caressions chacun à un bout du téléphone, il respirait de plus en plus difficilement. On entendit la porte de son bureau s’ouvrir, il eut le temps de se redresser pour que rien ne paraisse et il me dit « voici mon collègue, je vais devoir te laisser, à bientôt ».

Seule sur mon lit, je continuai de me caresser, j’avais envie de me faire jouir, mais je ne parvins pas à avoir un orgasme.


Le soir même sur MSN, nous étions tous les deux aussi étonné l’un que l’autre de ce qui s’était produit au téléphone dans le courant de l’après-midi. Nous étions tous les deux d’accord… Il fallait que nous nous rencontrions…


J’étais assez inquiète, cette aventure « virtuelle » me plaisait énormément, et j’avais un peu peur qu’une rencontre ne vienne tout gâcher. Je suis loin, très loin même, des canons de beauté actuels. Il est vrai que si nous étions encore au XVIIème siècle, j’aurais probablement fait fantasmer beaucoup d’hommes et que si Rubens m’avait croisée, il m’aurait peut-être proposé de poser pour lui… mais nous sommes en 2006 et les critères de beauté ont bien changé !


Quoi qu’il en soit, j’étais prête à prendre le pire râteau de ma vie. Ça passerait ou ça casserait… mais il fallait que je rencontre cet homme qui me faisait fantasmer depuis plusieurs semaines.


La rencontre eut lieu le jeudi suivant. Comme à mon habitude, je suis allée conduire les enfants à l’école et mon mari près d’un arrêt de métro en dehors du centre ville. Mais ce jour-là, au lieu de continuer ma route en voiture pour revenir à la maison, j’ai pris le métro en compagnie de mon mari, prétextant une brusque envie de shopping. Je crois qu’il s’est douté de quelque chose, déjà quelques jours auparavant son attitude à mon égard avait changé, il était plus tendre, plus attentionné, il me voulait près de lui. Juste avant que je ne descende du métro, il m’embrassa langoureusement et me dit : « tu es MA femme, je T’aime, ne fais pas de bêtises… »


J’avais rendez-vous à 10h00 avec mon inconnu. Comme prévu, je suis arrivée sur le lieu un peu en avance, et, suivant ses ordres, je suis partie à la recherche d’un bistrot pour l’y emmener dès qu’il arriverait. Il m’a vue le premier, m’a reconnue immédiatement : il faut avouer que je ne passe pas inaperçue !!! Il s’est avancé vers moi, souriant, et quand j’ai vu ses yeux, j’ai su que je ne saurais jamais lui résister.


Nous sommes rentrés dans un bistrot, j’ai commandé un café et lui un chocolat chaud. Je le trouvais d’agréable compagnie et très séduisant. Je ne me souviens plus du tout de quoi nous avons discuté. Je trouvais la situation très cocasse à vrai dire… la veille, sur Internet, je lui avais demandé s’il voulait que je porte une culotte. Il m’avait répondu qu’il voulait que je porte un soutien-gorge noir en dentelle et pas de culotte.

J’étais donc attablée dans ce bistrot, buvant mon café… sans le moindre sous-vêtement sous ma jupe !!! Mais, fait assez surprenant, je n’avais pas honte de moi… rien ne me paraissait insolite, j’étais prête à tout…


Finalement, il était bien compliqué de trouver un endroit discret et nous avons envisagés de nous rendre au cinéma, le film nous importait peu, nous souhaitions trouver un endroit où l’on pourrait s’embrasser et se caresser sans être vu. Et, par ailleurs, nous avions écrit un scénario la veille sur Internet où nous nous imaginions faisant l’amour dans une salle obscure.

Malheureusement, le seul et unique film de l’après-midi était une comédie, et beaucoup de jeunes adolescents se préparaient à faire la file pour acheter leur ticket. Il n’était pas envisageable que nous allions nous caresser à proximité de tous ces enfants !


Il me dit de le suivre, et m’emmena dans une salle de gymnastique complètement déserte, nous sommes entrés dans les vestiaires, et c’est là que nous avons fait l’amour pour la première fois… et comme bien souvent, les premières fois sont assez désastreuses… Il m’embrassait fougueusement, mais un peu trop vite. Je me suis assise sur une banquette en bois, il s’est accroupi devant moi, a soulevé ma jupe, j’ai écarté les jambes et il m’a léchée, sans même se préoccuper de mes seins. Ses coups de langues étaient trop rapides, il était trop excité, avait envie de tout mais ne savait pas trop par où commencer. Nous nous sommes allongés sur un tapis de sport qu’il avait lui-même placé dans le vestiaire, j’ai ouvert son pantalon, et j’ai découvert son sexe pour la première fois : il est très large à la base et se rétrécit vers le gland, je l’ai sucé lentement tout en lui caressant les testicules. Il était allongé sur le dos, et je me suis assise sur lui, perpendiculairement, je me suis empalée sur sa belle queue. C’était loin de ce que j’avais imaginé derrière mon PC ! On a changé de position, en missionnaire et après deux coups de reins, il éjaculait déjà. J’ai lu la déception sur son visage, j’essayais de dissimuler la mienne… Cette première fois n’était pas la meilleure.



Une prochaine fois… Oui mais quand ? J’avais mes enfants à la maison durant les grandes vacances et lui avait accepté un travail durant tout le mois de juillet dans une colonie de vacances… Je me suis arrangée pour être certaine d’être seule à la maison durant le mois d’août : j’allais retapisser la chambre des enfants et demander à ma mère de les loger chez elle quelques jours.

Notre prochain rendez-vous était donc fixé au mois d’août… 6 semaines plus tard !!! Cela nous semblait être une bien longue échéance…

Finalement, j’allais trouver le moyen de le rejoindre plusieurs fois durant le mois de juillet…



DEUXIEME PARTIE : Le gros mensonge.


Le vendredi soir, il était libre, et me proposa d’aller le rejoindre. C’était très tentant mais il fallait absolument que je trouve une excuse valable pour quitter la maison durant toute la soirée du vendredi.

A ma grande surprise, je n’ai eu aucun mal à mentir à mon mari. Je n’ai ni rougi, ni bégayé, ni même réfléchit à ce que j’allais dire. Tout a coulé de source, et de fil en aiguille, j’ai inventé toute une histoire bien ficelée, me permettant d’aller passer toute une soirée dans les bras de mon amant à 50 km de chez moi…


Sachez qu’à présent, j’ai acquis la certitude que j’étais une menteuse hors paire, digne des plus grandes espionnes de tout les temps ! Non seulement je mens et tout le monde me croit, mais en plus tout le monde me soutient et m’encourage à poursuivre… Là, j’ai honte !!!!


Le premier vendredi, il m’emmena dans une petite cabane déserte. On était seul au monde, loin de tout. Il m’a fait l’amour 4 fois, ce qui était alors un record absolu pour moi, aucun homme ne m’avait encore fait l’amour autant de fois.


On a commencé par un 69, mais j’avais peur de l’étouffer avec mes grosses fesses. Je dois reconnaître qu’il lèche vraiment bien, il adore ça et ça se sent, sa langue passe partout, se faufile, s’enfonce, revient, parcourt les moindres méandres… mmmh un vrai régal… Seul petit bémol, il avait tendance à confondre les grandes lèvres et le clitoris, mais je lui ai montré où il se trouvait : un bon point pour moi, je lui ai au moins appris quelque chose.

Il bandait bien mieux que la première fois, sa bite était bien dure et franchement impressionnante quant à sa largeur. Il me pénétra lentement et j’écartai davantage les cuisses pour bien le recevoir plus profondément… C’était vraiment bon ! Faire l’amour avec lui était un vrai régal, tellement différent de mes parties de jambes en l’air avec mon mari qui est capable de faire l’amour pendant une trentaine de minutes sans éjaculer mais qui ne parvient plus à avoir une nouvelle érection après avoir joui. Ici, c’était tout le contraire, il éjaculait rapidement mais quelques minutes plus tard, il bandait de nouveau, et nos ébats pouvaient ainsi durer des heures. J’aimais le sentir en moi, recevoir ses caresses, partager ses baisers… J’aimais réellement faire l’amour avec lui.


Après s’être un peu désaltéré, nous nous sommes rendu compte qu’il y avait un divan au fond de la cabane, on s’y est installé tout les deux, ce n’était pas très confortable mais on s’y sentait bien. Je lui avais dit sur le net que ça m’excitait lorsqu’on me parlait crûment en me faisant l’amour, il semblait en douter. Il se mit à me doigter de ses longs doigts qui lui permettent d’aller bien profondément :



Il prit sa bite en main et me la montra.



Il me pilonna tellement fort que j’en ai crié de plaisir… Et ce n’était pas fini car avant de partir, il me demanda de m’asseoir sur la table, et me fit l’amour pour la quatrième fois. Il m’a prétendu ensuite pouvoir me refaire l’amour une cinquième fois, mais personnellement… je n’en pouvais plus !!!


Durant la semaine, il m’a demandé au téléphone si j’avais des « jouets ». Je ne lui avais pas encore dit, mais mon mari aime les gadgets, il aime regarder des films X, aime me voir porter de la lingerie, me regarder me masturber avec des godes, et son dernier fantasme en date était que je le sodomise avec une ceinture gode. Nous avons donc quelques accessoires à la maison, mais en toute franchise, il ne s’agit pas de mes fantasmes à moi et je n’aime pas beaucoup porter le gode-ceinture, j’appelle ça « l’engin », la taille du gode est mal adaptée à ma morphologie et je ne parviens pas à satisfaire le petit trou de mon mari. Et voilà que mon amant me demande la même chose… Lui aussi adorerait se faire enculer par une femme…


Le vendredi suivant, nous nous sommes retrouvé dans cette cabane. J’ai apporté quelques godes mais il fut franchement déçus en les voyant : ils étaient trop petits ! Après avoir fait l’amour plusieurs fois, j’ai décidé de m’occuper de son anus. J’ai commencé par un annulingus avant de le doigter. Ensuite, j’ai pris le plus petit gode, qui était décidément bien petit et qui entra en lui comme dans du beurre ! Je pris le plus gros, qui n’était vraiment pas bien gros, et l’enfonçai lentement dans son cul. Je me suis demandée si c’était réellement la première fois qu’il se faisait enculer, son petit trou aspirait littéralement le godemiché, ce beau petit cul si étroit avait une contenance incroyable ! Mais curieusement, cela ne le faisait pas bander du tout. J’étais assez surprise parce que lorsque je fais subir le même traitement à mon mari, ça le fait bander comme un taureau, j’en profite bien souvent pour m’empaler sur lui tout en lui laissant un vibro entre les fesses, et là c’est l’orgasme garantit pour tous les deux. Mais ici, non, je ne sais pas pourquoi il m’a demandé de réaliser ce soi-disant fantasme. Aujourd’hui, avec le recul, je pense qu’il essaye de calquer la sexualité telle qu’elle est présentée sur les sites pornographiques, sans vraiment savoir de quoi il a réellement envie. J’ai remarqué qu’il éprouvait énormément de difficulté à connaître ses propres envies, et pas uniquement pour le sexe, un jour, par exemple, il a eu beaucoup de mal à me dire ce qu’il souhaitait manger avec son pain … « c’est comme tu veux » m’avait-il répondu !


Le dernier vendredi fut le meilleur à mon sens, bien qu’il fit une chaleur torride. La cabane n’était pas libre et il m’emmena de nouveau dans le vestiaire d’une salle de gymnastique. Nous n’avons fait l’amour que deux fois, mais nous avons parlé d’autres choses que de sexe. Je voulais qu’il me parle de lui pour le connaître un peu mieux. On a fait l’amour beaucoup plus tendrement que les fois précédentes, je le sentai en moi, mais pas uniquement au niveau du vagin, je le sentai partout, dans chaque cellule de ma peau, j’avais le sentiment qu’il m’enveloppait, c’était bon, c’était tendre, c’était bien. La deuxième fois, je lui ai demandé de prendre mes jambes sur ses épaules, car, à mon grand étonnement, il ne l’avait pas encore fait, et j’adore cette position. Figurez-vous qu’il ne m’en croyait pas capable !!!! Non mais… Il prit mes jambes sur ses épaules, et je crus défaillir quand il me pénétra tellement c’était bon ! Ce jour-là, je lui ai dit « je t’aime »… je m’en souviens très bien… c’est sorti comme ça, sans que je m’en rende compte… Il a souri et m’a dit d’un air ironique « t’es folle de moi »… Oui c’était tout à fait ça, j’étais devenue au fil des semaines, complètement dingue de lui.

A partir de cet instant, j’ai imaginé que notre relation pourrait durer dans le temps, tout en restant secrète et clandestine bien sûr, la légitimité de nos couples respectifs n’était pas mise en cause, nous ne le souhaitions nullement, il ne s’agissait pas de former un couple mais d’être amants… pour longtemps. La situation était limpide pour moi, étant incontestablement amoureuse de deux hommes, j’aurais pu combiner vie de couple et relation extra-conjugale. Nous aurions nos vies de couples, nos familles respectives, personne ne saurait jamais rien de notre relation, mais nous nous retrouverions régulièrement, pour nous faire l’amour tantôt tendrement, tantôt passionnément, n’hésitant pas à réaliser tous nos fantasmes ensemble, à la découverte de sensations nouvelles, à la découverte de nous-même, loin du carcan et des étiquettes que la société nous impose parfois. Nous serions unis dans une même complicité.


Si on m’avait dit quelques mois auparavant qu’il était possible d’aimer deux hommes à la fois, j’aurais crié au scandale. Si on m’avait prédit que cela m’arriverait, j’aurais tout bonnement éclaté de rire…

Et pourtant, cette situation me convenait parfaitement, je me sentais revivre, je me sentais bien, je me sentais même belle !!!!!!!! Et le plus extraordinaire, c’est que tout mon entourage me le disait : « tu es rayonnante, on ne t’a jamais vue comme ça ».


Il n’eut plus d’accès au net durant la semaine qui suivit et par ailleurs, il était impossible de se voir le vendredi suivant. Là, j’ai pris conscience que non seulement je l’aimais, mais qu’en plus j’étais devenue complètement accroc à lui. Depuis le début de notre relation, je n’arrêtai pas de penser à lui, du matin jusqu’au soir, il ne quittait pas mes pensées pendant une seule minute. Mais sans aucune nouvelle de lui, mes journées étaient interminables.


Le mois d’août approchait à grands pas, j’étais impatiente de le revoir. Il était prévu qu’il vienne passer une journée à la maison, je l’attendai avec une telle impatience que la semaine précédant notre rendez-vous, ma libido me joua de bien drôles de tours. Il ne se passait pas un jour sans que je prenne mon mari d’assaut pour qu’il me soulage… mais rien ne me soulageait, et à vrai dire, je trouve assez inquiétant de faire l’amour avec mon mari en pensant à un autre. Je n’avais clairement pas envie de mon homme légitime, c’était l’autre qui me manquait …


Le fameux mercredi arriva enfin, et comme prévu, nous avons passé toute la journée ensemble chez moi. Ce fut une journée magnifique en ce qui me concerne. Je me revois encore en train de chercher mon string en dentelle noire dans la commode, au moment où je me suis retournée vers lui, j’ai découvert un spectacle saisissant : il était allongé, nu sur le lit, me fixant droit dans les yeux et souriant d’un air entendu… Son sexe était énorme, le gland complètement découvert était rouge et dur… Enchantée par un tel spectacle, j’ai commencé à le sucer à pleine bouche et il me suggéra de faire un 69, je lui avais dis que j’avais aimé qu’il me lèche au travers de ma culotte en dentelle, et il le fit. Son sexe était tellement raide et dur que je me suis demandée s’il n’avait pas eu recours à des médicaments pour se donner une telle érection. Nous étions très excité tous les deux lorsqu’il me dit :



Je l’ai fait, comme il me l’avait suggéré quelques jours plus tôt sur Internet, je me suis assise au-dessus de lui, j’ai placé son gland à l’entrée de mon anus, et petit à petit, je suis descendue le long de sa verge. C’est moi qui imprimait le mouvement, et au fur et à mesure de la descente, malgré une douleur bien réelle, je ressentais un plaisir jamais éprouvé auparavant, un mélange de satisfaction totale et de sensualité : du pur bonheur ! Après ce rapport anal, j’ai fait couler un bain, et nous nous sommes lavés et détendus ensemble dans la baignoire. J’éprouvais une sensation de bien-être total, mais pas lui, il me semble que la baignoire était beaucoup trop petite pour lui, et je n’ai pas l’impression qu’il ait aimé prendre ce bain avec moi. Pour ma part, cette journée restera à jamais gravée dans ma mémoire et dans ma chair. Il m’aura fait l’amour 5 fois durant toute cette journée, me laissant heureuse, satisfaite et comblée. C’était il y a une dizaine de jours, et j’avoue que depuis, je n’ai toujours pas eu envie de faire l’amour avec mon mari, ce qui, il faut bien le dire, est assez problématique !


Dans mon esprit, cette journée du mercredi n’était pas l’épilogue de notre relation, mais la fin d’un premier chapitre. J’avais l’intime conviction qu’en matière de sexualité, nous avions d’autres terrains à découvrir ensemble, d’autres sensations à éprouver ensemble, d’autres fantasmes à réaliser ensemble.

Mais malheureusement, sa compagne eut des doutes quant à sa fidélité. Il ne me l’a pas dit tout de suite, mais je le sentais plus distant qu’auparavant, il répondait à mes messages de façon expéditive, négligeant de répondre aux questions que je lui posais, enfin bref… Il n’était plus là. Il a fini par m’avouer que la situation était devenue très compliquée pour lui et d’un commun accord, nous avons décidé de mettre un terme à notre relation.


Dans un premier temps, j’ai cru toucher le fond, durant deux jours un ballet infernal de sentiments négatifs s’est emparé de moi… Déception, chagrin, déprime, dégoût, colère, doute… pour terminer sur une cruelle sensation de manque. Mais je veux garder en tête ces beaux moments partagés avec lui. J’ai eu la chance d’avoir vécu une bien belle histoire avec lui. Je ne l’oublierai jamais, il restera inscrit dans chaque cellule de mon corps, dans chaque neurone. C’est encore un peu tôt, je n’arrête pas d’y penser, il me manque terriblement, mais le temps va faire son œuvre et ma vie reprendra son cours, comme avant. Je garderai le souvenir de cet été rendu magique par la présence de cet amant providentiel qui est arrivé sans crier gare dans mon existence, et qui va laisser, j’en suis sûre, de bien grandes traces de son passage dans ma vie.