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21/09/06
Résumé:  Hervé et Véronique faisaient leur jogging avec leur chien. Ils ont sauvé Sabine d'une tournante inévitable. Il mettront le temps pour l'aider à s'en remettre.
Critères:  ffh fmast fellation cunnilingu pénétratio fsodo init
Auteur : Bertrand D  (Rêveur solitaire)            Envoi mini-message
La tournante a bien tourné

Le temps un peu frais n’incite pas à la promenade. Seuls quelques travailleurs attardés regagnent rapidement leurs logements. Les enfants sont rentrés depuis longtemps, scotchés devant la télévision ou leurs jeux.

Depuis longtemps, les services municipaux ont renoncé à réparer le lampadaire du coin du bâtiment B de la ZUP. D’ailleurs personne, sauf des inconscients, ne passerait dans ce coin-là à la nuit tombée, c’est le territoire des « maîtres de la nuit » comme ils se nomment, et on les entend.


Mais aujourd’hui, pas de Rap ni de grandes gueulantes. Cinq ou six jeunes sont groupés comme pour une mêlée. Des piaillements vite étouffés, des rires et ça remue pas mal.

Un couple et son chien, inconscient, trottine sur le trottoir en face, terminant son jogging. Curieux de nature, l’homme dévie légèrement de son parcours afin de se rapprocher et connaître l’origine des ces cris : pourvu qu’ils ne fassent pas de misère à un chien. Sa compagne le suit.

Ils s’approchent, tranquillement. Aussitôt deux jeunes, assez grands, se détachent du groupe, roulant des épaules, l’air agressif et leur jettent :



Les deux éclatent de rire :



D’un coup l’homme comprend.



Un des gars sort une lame de sa poche, l’air menaçant, s’avance vers lui, et dit :



Il ne peut dire un mot de plus. Une boule noire de cinquante kilos l’a projeté à terre et deux mâchoires puissantes lui enserrent la gorge.



Le groupe surpris par cet éclat, se redresse, lâchant sa proie, se regroupant, prêt à intervenir.



En même temps, il s’avance vers le deuxième qui l’avait interpellé et d’un coup de la laisse terminée par une boucle en fer, lui lacère le visage.

Une fille dépenaillée jaillit du groupe, tenant son jean à deux mains, vient se réfugier près de la femme. Le chien immobile, attend, visiblement un ordre.



L’un après l’autre, ils reculent contre le bâtiment, oubliant leur copain au sol.



Le chien relâche la gorge, reste menaçant, grondant, la gueule ouverte. Le jeune se redresse, mais n’ose bouger.



Lentement, en reculant, le jeune rejoint ses collègues.


Posément, l’homme retourne vers le trottoir. La fille, le tee-shirt déchiré, le jean rabaissé, est immobile, paralysée contre la femme, impossible de la faire bouger. La prenant à bras le corps, il la met sur son épaule. Quarante kilos à tout casser. Le chien, au pied, attend, la gueule ouverte, menaçant. Ils reprennent leur parcours, la bête à côté d’eux.


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Elle est bien, dans son bain, ce n’était qu’un cauchemar. Ouvrant les yeux, elle réalise qu’elle n’est pas chez elle. Elle tente de se relever, retombe dans l’eau, pousse un grand cri.

Heureusement deux bras la retiennent, lui évitant de se blesser.



Elle regarde la femme, c’est sûrement eux qui l’ont sauvée. Mais elle est incapable de sortir un mot, de leur dire merci. La femme la redresse, la rince, saisissant un peignoir de bain, la sèche. N’obtenant pas de réponse, voyant son état de choc, elle appelle :



L’homme entre, la prend dans ses bras, l’emporte dans un chambre, la couche, sort. Quelques instants plus tard, la femme revient avec un verre d’eau où bouillonne un comprimé.



Docilement elle avale, se recouche et sombre dans le néant.


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C’est l’envie de pisser qui l’a réveillée. Elle ouvre les yeux, revoit soudain la scène, tremble. Elle est nue, dans une maison inconnue.

Elle sort dans le couloir, trouve le WC, se soulage, tire la chasse. En ouvrant la porte, devant elle, la femme, la trentaine, belle, grande, au moins un mètre soixante-quinze, soixante-cinq kilos, mais sympathique et souriante. Elle lui tend un peignoir de bain, l’aide à l’enfiler.



Lui entourant les épaules, elle l’entraîne vers l’escalier, puis dans la cuisine.



Une pendule marque quatre heures. Elle a dormi… longtemps.



Après le repas, toutes deux sont allées dans la salle de séjour. Installées côte à côte dans le canapé, Véronique l’a prise contre elle, l’a calmée, dorlotée. Sabine est restée silencieuse, détendue dans les bras de sa nouvelle amie. Au bout d’un moment, elle s’est mise à parler, s’est longuement épanchée, sa compagne l’écoutant en gardant le silence. À sept heures, la porte a claqué, Hervé est entré, posant un baiser sur le front de sa femme.



Ensemble, ils ont dîné, les femmes parlant peu, Hervé n’ouvrant la bouche que pour demander le pain ou l’eau.

À la fin du repas, il est allé ouvrir la porte du couloir, a sifflé. Rudy est entré, s’est collé contre la cuisse de son maître. Le dogue est impressionnant, haut, lourd, noir, silencieux. Hervé a pris la main de Sabine, l’a mise sous le nez du chien. La fille est paralysée par la peur. L’animal a senti la main tendue, l’a léchée. Hervé a fait sortir Rudy.



Puis Véronique a invité la petite à aller se coucher, lui donnant à nouveau un cachet dans un verre d’eau.


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À sept heures, elle s’est réveillée, en forme. Enfin, en forme, si l’on peut dire, des douleurs un peu partout, mais le visage n’est pas marqué. Dans la chemise de nuit que lui a prêtée Véronique, elle descend doucement afin de ne pas déranger.

Dans la cuisine, sur la cuisinière à gaz, une casserole de lait chauffe.



Pendant qu’elle mange, Véronique lui parle calmement.



Véronique lui a acheté un autre polo semblable à celui qu’elle portait avant qu’il ne soit déchiré. Elle l’a ramenée chez elle, s’est expliquée longuement avec la mère. Cette dernière s’affolait pour son bébé, craignait le pire. Véronique lui a fait comprendre que sa fille était une jeune adulte, qu’il fallait certes l’aider, la protéger, mais aussi lui laisser un peu d’autonomie.


Depuis son aventure Sabine a changé de comportement. Ses parents ne l’ont pas reconnue, elle si mauvaise - une teigne - est devenue une fille moins agitée. Certes, ils ont vu dans ses yeux que souvent elle se dominait. De leur côté, ils ont compris qu’elle n’était plus une enfant, mais une femme, qu’ils devaient la traiter en conséquence, lui laisser un peu plus de liberté. Maintenant leurs rapports sont bons, même si elle conteste encore souvent, mais d’une manière plus civilisée. Ils reconnaissent qu’Hervé et Véronique ont une bonne influence sur elle.


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Depuis cet évènement, Sabine revient souvent chez Véronique et Hervé. Ce sont ses seuls vrais amis, les seuls adultes qu’elle tolère.

Elle sait ce qu’elle leur doit, d’être sortie physiquement indemne de cette aventure. Physiquement, mais pas psychologiquement, au début, elle ne pouvait supporter le moindre contact avec un homme.

Quelques jours après son aventure, la première fois qu’elle est revenue chez eux, elle s’est épanchée auprès de Véronique, lui a parlé de son problème. C’est une chose dont cette dernière se doutait. Elle l’a rassurée, lui a conseillé d’aller consulter un psy. Mais Sabine a refusé cette idée, ne désirant pas être considérée comme folle. De plus, elle ne voulait rien dire à ses parents.

Les premiers temps, même la pensée qu’Hervé puisse la toucher, l’affolait. Elle était crispée. Peu à peu, elle s’est détendue. À chaque visite, Hervé s’installait à son côté sur le canapé lors de leur discussion. Elle l’a laissé lui toucher la main, puis, petit à petit, a accepté son contact. Maintenant, elle l’embrasse quand elle arrive.

Mais même aujourd’hui, quatre ans après, elle craint toujours le contact avec les autres hommes.

Le couple parle souvent de son problème. Ils font tout pour l’aider à guérir, si c’est possible.


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À partir du jeudi de l’Ascension s’ouvre un week-end de quatre jours. La famille de Sabine a décidé d’aller voir les grands-parents qui habitent assez loin. Mais elle proteste, invoquant du travail en retard pour la fac, en réalité elle désire être libre. Ne voulant pas la laisser seule, ils ont demandé à ses amis s’ils pouvaient l’héberger. Naturellement, ceux-ci ont accepté avec joie.

Pour elle, c’est un moment sans aucune contrainte, avec ses amis elle pourra parler, sortir. Elle est arrivée le mercredi soir. Jamais elle n’a eu l’occasion de coucher chez eux depuis son aventure. Ils lui ont donné la même chambre. C’est l’occasion de veiller tard, discuter de tout et de rien, mais sans oser aborder son problème.

Le matin, au réveil, aucun bruit dans la maison. Elle sort dans le couloir. Passant devant la chambre du couple, Véronique l’interpelle :



Un peu étonnée, elle entre. Hervé est encore endormi, Véronique s’étire, détendue dans le lit.



Heureuse de pouvoir leur rendre service, elle prépare le café, place le tout sur un plateau et revient. Elle pousse la porte du pied, Véronique est assise dans le lit, la veste de pyjama déboutonnée, laissant apparaître un sein dans l’échancrure. Hervé, daigne ouvrir les yeux, se redresser, torse nu.



Elle tend le café à Véronique. En se redressant, Hervé bouscule légèrement sa femme et un peu de café tombe sur la poitrine, déclenchant les protestations.



Il écarte les pans de la veste de pyjama et de la langue lèche la poitrine, provoquant le rire de sa femme.



Il saisit un sein et en tête le bourgeon. Ne sentant rien venir, de la main il presse le mamelon, entraînant les protestations de sa femme.



Sabine, le plateau à la main avec encore la tasse d’Hervé, reste immobile, un peu décontenancée, mais curieuse. Bousculée, Véronique lui tend la tasse vide. Sabine la saisit, la remet sur le plateau.

Hervé a continué ses caresses sur la poitrine de Véronique qui ne proteste plus. Au contraire elle déplace la tête d’un sein à l’autre.



Il s’est redressé en souriant. Sabine lui tend sa tasse et sort précipitamment.


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Le matin, elle a un peu travaillé sur ses cours, aidé Véronique. Puis, après le repas, ils sont sortis tous trois avec le chien à la campagne, ont couru, ri, plaisanté. Pourtant Sabine a encore en tête la scène de ce matin et surtout les paroles de Véronique. Comment peut-elle proposer une telle chose à son mari ! Bien qu’au fond d’elle-même, l’idée ne lui déplaise pas de connaître ce plaisir qu’éprouvait son amie. Mais il ne faut pas rêver.


Le lendemain matin, elle s’est levée, espérant et redoutant à la fois un appel de ses amis. Au passage, comme la veille, Véronique l’a interpellée.



Surprise, choquée, mais au fond d’elle-même, satisfaite par cette proposition bizarre, elle accepte sans dire un mot. La place est chaude, elle se sent bien, Hervé repose endormi à côté d’elle.

La porte s’est ouverte, le plateau de café apparaît. Véronique le pose sur la table de nuit, découvre les draps et dit :



Elle a appuyé ses mains sur les hanches de Sabine afin de se dégager une place. Dans le mouvement, cette dernière a touché Hervé qui s’est réveillé.



Il s’est redressé, assis, prenant ses aises. Avant de s’installer, Véronique a quitté la veste de son pyjama.



Et avant qu’elle puisse réagir, sa chemise est remontée, enlevée, elle se trouve torse nu. En effet, le mari ne réagit pas, ignorant le merveilleux spectacle à côté de lui. Il prend la tasse et déguste son café. Sidérée, Sabine accepte la sienne, la boit sans un mot. Babillant sans arrêt, Véronique fait de même, puis reprend les tasses vides. Elle s’allonge, les seins toujours exposés.



Hervé s’est redressé, a examiné les deux torses près de lui.



Soupesant un sein de la jeune fille :



Celle-ci est pivoine, n’ose rien dire, choquée d’être ainsi traitée, mais quand même heureuse de l’occasion de connaître la main d’un homme.

Hervé avance la main, saisit l’autre sein, le fait sauter dans sa main.



Véronique fait rouler le bourgeon entre ses doigts. Jamais, quand elle se le fait, Sabine ne ressent un tel plaisir. D’autant que l’autre sein reçoit le même traitement. Malgré elle, elle gémit de protestation, mais aussi de plaisir sous ces attouchements. Décidant d’ignorer tout cela, elle ferme les yeux, s’affale doucement dans le lit. Bientôt ce sont les lèvres qui la tètent, mordillent la pointe, les mains qui malaxent les mamelons. Elle se sent hors du temps, complètement déconnectée, ne réfléchit plus. Une main féminine descend vers son ventre, caresse le duvet de son pubis, cherche le bouton du plaisir. Elle se crispe, serre les cuisses. Mais la sensation est tellement intense, surprenante, qu’inconsciemment elle se relâche, laissant œuvrer les doigts, l’index qui tourne autour de son clitoris, les autres sur sa fente. Le plaisir monte en elle, elle crispe ses poings.

La main quitte son ventre, saisit son poignet, desserre les doigts, les pose sur un objet dur, puis retourne à son ouvrage. « C’est le sexe de Hervé qu’elle m’offre, réalise-t-elle, ce n’est pas possible, pas elle. » Pourtant, elle ne bouge pas, au contraire, ses doigts sous l’effet du plaisir, se referment sur ce bâton. Les vagues de bonheur qu’elle ressent lui font crisper la main, s’agiter. Elle sent une vie, des pulsations dans cet organe.

Véronique l’a faite pivoter sur le côté, face à Hervé. Sa main a pris le poignet et l’a guidé vers le bassin, amenant ce sexe contre le sien. Puis elle la fait se branler avec cet outil. Le frottement de la tête contre son bouton déclenche un violent orgasme et elle gémit fort. À son oreille des mots doux, reposants :



Passant par-dessus le corps de Sabine, elle s’allonge sur son mari. Soulevant le bassin, elle prend le sexe, le met en place, laisse descendre son corps.

Sabine est fascinée. « Ils ne vont quand même pas faire l’amour devant moi ! Mais si ! » Les hanches féminines montent et descendent, le sexe apparaît, puis disparaît. Sur Internet, elle avait vu des clips pornographiques, mais jamais elle ne pensait assister un jour réellement à une telle scène.

Ils ne s’occupent plus d’elle, Hervé a saisi les hanches de sa femme et guide le rythme. Les yeux fermés, une plainte continue sort de ses lèvres. Soudain, elle se redresse, se dégage, écarte les cuisses, plie les genoux, s’empale à nouveau, le torse dressé, repart dans une cadence plus rapide. Hervé a saisi les seins et les maltraite, les écrase, pour le plus grand bonheur de Véronique.

D’un coup, elle se fige, pousse un long cri de joie. Hervé se crispe, ferme les yeux, prenant visiblement son plaisir en même temps qu’elle.

Pendant toute cette scène, Sabine est restée immobile, envoûtée, sans un geste. Cela lui semble irréel. La crispation de jouissance des deux amoureux la tire de sa fascination. Elle se lève rapidement et part dans la salle de bains.

Là, rapidement, avec frénésie elle se donne un plaisir solitaire. Puis se douche, rentre dans sa chambre.


Un peu plus tard, en descendant, passant devant la salle de bains, elle entend des gloussements, des rires sur un fond de ruissellement d’eau de la douche.

Attablée devant son bol, à l’entrée du couple, elle n’ose lever les yeux. Tous deux, d’excellente humeur, préparent leur déjeuner.



Sabine ne trouve rien à répondre. Certes elle sait bien qu’elle ne pourra pas toute sa vie fuir les hommes, surtout Xavier qui lui plaît bien, mais dont elle repousse les avances. Et si un jour elle se décide, il lui faudra accepter, puis répondre à ses propositions. Mais, maintenant dans l’état d’esprit où elle se trouve elle en est incapable, malgré tout le désir qu’elle en a. Véronique a raison, il lui faudra apprendre à aimer. Mais comment ?


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Cette nuit, elle a mal dormi, des rêves étranges où se mêlaient son agression dans la cité, la scène d’amour de la veille, et même subissait accouplement avec un homme, Xavier, ou Hervé elle ne sait plus. Et le plus terrible, c’est qu’elle a eu un orgasme en dormant. C’est bien la première fois.

Elle n’ose pas se lever, il va lui falloir passer devant leur chambre, Véronique va lui dire d’entrer, et qui sait ce qui se passera ensuite. Son esprit refuse d’envisager cela, pourtant son corps réclame des caresses. Tant pis, elle se lance dans le couloir. La porte de la chambre des époux est ouverte.



Seule dans le lit, Véronique l’interpelle, la regarde en souriant. Elle n’a qu’un haut de pyjama qui ne cache rien, au contraire, c’est un appel au sexe.



Elle s’est levée, l’a saisie par la main, dépouillée, entraînée dans la chambre du couple. Le lit est vide.



Et elle se retrouve toute nue au milieu du lit, elle remonte le drap jusqu’au menton. Hervé entre en posant le plateau sur la table de nuit. Il sert les deux femmes sans s’étonner de la présence de Sabine.

Il prend place à côté d’elle, évitant soigneusement de la toucher. Allongée, il est difficile à la jeune fille de vider sa tasse. Elle essaie et naturellement il tombe quelques gouttes de liquide sur elle et sur le drap.



Elle se trouve toute nue, ne sait que faire. Hervé la regarde d’un air amusé, comme si cette tenue était une chose normale.



Obéissant, ce dernier, de la langue lèche les quelques éclaboussures de café sur la poitrine, et le ventre. Il descend même un peu plus bas, s’aventure sur le pelage, puis sur la coupure, l’essuyant soigneusement.

Sabine s’est allongée, les yeux fermés, ressentant une excitation provoquée par le contact sur son sexe. La langue bien pointue parcourt tous les méandres, arrive à la petite excroissance. La pointe humide en fait le tour, la gratte, provoquant de délicieux frissons. Ses seins reçoivent un hommage féminin, les pincements et morsures provoquent de petites décharges électriques. Cela devient tellement bon qu’inconsciemment ses mains appuient sur les deux têtes les invitant à accentuer leur action.

Dans son ventre monte une sensation profonde, comme un raz-de-marée. Brutalement le plaisir arrive, elle ne peut s’empêcher de pousser de petits cris de bonheur.

Hervé essuie soigneusement l’humidité qui s’est manifestée entre ses cuisses.



Pendant que son mari continue sa tâche, Véronique s’est levée, est venue à côté de lui. Elle le fait pivoter de façon à libérer le sexe bien dressé qui se trouve ainsi près du visage de Sabine. Cette dernière ouvre les yeux, contemplant cet engin qu’elle a touché hier. Jamais elle n’en avait aperçu un véritable en érection. Elle en avait vu sur Internet, mais celui-ci lui semble différent, plus vivant, plus réel, à la fois amical et pourtant terriblement redoutable.

La bouche de Véronique l’absorbe, l’avale. La tête de cette dernière monte et descend, reste parfois immobile, seules les déformations des joues soulignent le travail de la langue. Elle le ressort puis redescend, le nez touchant presque le pubis masculin.

Elle se redresse enfin, le contemple satisfaite et dit :



À ces paroles, Hervé vient s’allonger à côté de la jeune fille, sa femme se plaçant à hauteur de leurs hanches. Elle saisit le sexe de son mari et le place délicatement au centre de la fente. Le gland appuie doucement entre les lèvres.



L’homme se cale bien au-dessus d’elle. La tige appuie à petits coups, la main féminine la guide, un doigt taquinant le clitoris.

Sabine sent progresser à petits coups le soc qui l’ouvre. Pourtant pas de douleur, un écartèlement, une gêne, une impression inconnue. Un moment après, elle sent contre son pubis, celui d’Hervé. « Il est tout entier en moi, ça y est, je suis femme, il m’a dépucelée. » Elle est heureuse, sourit, ouvre les yeux et voit le visage attentif de son partenaire.

Ce bonheur évident le décide à se mettre en mouvement. Avec précautions, il ramone ce conduit. Le plaisir de Sabine est purement cérébral, car le frottement est irritant, un peu douloureux. Pourtant, peu à peu le mal disparaît, cela devient assez agréable, elle qui craignait tant de souffrir. Et même, après tout, cela devient bon, bon, je me sens bien, c’est merveilleux. Oh, qu’il accélère, ça monte, vite. Elle soulève le bassin pour aller à sa rencontre. Hervé a compris et se déchaîne. Le plaisir éclate soudain, fabuleux, jamais elle n’avait ressenti cela, c’est meilleur que tout. Son partenaire s’est retiré, toujours tendu.

Sabine savoure ce bonheur, ouvre les yeux. Devant elle, deux visages amicaux l’examinent, souriants, heureux du bonheur qu’ils viennent de lui procurer. L’un après l’autre, ils l’embrassent amicalement, puis se joignent tous deux en un baiser sensuel.

Déjà ils l’ont oubliée, se bécotent, se câlinent. Sabine s’écarte. À côté d’elle, son amie prend le dessus, écarte ses cuisses au-dessus du visage masculin, de son côté elle nettoie le sexe encore dur. Elle l’aiguise bien, puis jugeant l’outil prêt à être utilisé, elle se retourne, se met à quatre pattes. Hervé a compris, il vient derrière et s’enfonce dans un sillon ruisselant. Véronique est à genoux, les bras repliés, la tête affalée dans le coussin. Les mains d’Hervé ont saisi les hanches et guident ainsi la cadence. C’est elle qui soudain rugit, exprimant son bonheur, mais lui n’a toujours pas joui. Ressortant de l’antre chaud, il remonte légèrement et pointe son arme entre les fesses.



Sabine, stupéfaite, voit le gland s’enfoncer précautionneusement dans la rondelle, progresser et bientôt le pubis vient toucher les fesses.



Lentement le ballet reprend, Hervé est penché sur le dos de sa partenaire, une main s’égare entre les cuisses, l’autre saisit un sein. Bientôt c’est le bassin féminin qui s’anime, l’homme restant immobile, laissant l’initiative à sa femme. Quelques minutes de ce manège et soudain le tout se fige, pendant qu’ils poussent ensemble un grand cri, puis s’écroulent sur le côté, toujours imbriqués.

Réalisant combien elle a été indiscrète, la jeune femme se retire, les laisse savourer leur plaisir, allant dans la salle de bains se nettoyer, se doucher. Elle examine ses cuisses, pas de sang, contrairement à ce qu’on lui avait dit. C’est merveilleux d’avoir connu une telle initiation, un tel bonheur. Elle songe à ce qui ce serait passé si ses amis n’étaient pas intervenus quand elle était aux mains du groupe.


Elle s’est habillée, sort, longe le couloir. Dans la chambre, des murmures, de petits rires, on sent l’expression du bonheur.

Elle a fini de déjeuner depuis longtemps lorsqu’elle les voit apparaître.



Et Véronique éclate de rire.


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Sabine est retournée chez elle le dimanche soir. Ses parents l’ont trouvée rayonnante, lui ont demandé si elle avait profité de ce week-end, si elle avait appris quelque chose. Elle leur a sauté au cou, les a embrassés sans qu’ils comprennent la raison de ce brusque accès de tendresse.

Xavier a été stupéfait le lundi matin. Depuis longtemps, il essayait vainement de se rapprocher de Sabine, de lui dire des mots gentils, de sortir avec elle, mais il se voyait toujours repoussé. Or ce matin, c’est elle qui s’est approchée, l’a embrassé et lui a demandé si son invitation tenait toujours.

Quelques jours après, c’est elle qui l’a initié, car il était toujours puceau. Avec les mêmes gestes doux, elle lui a enseigné l’amour. Maintenant chaque fois qu’ils en ont l’occasion, ils se retrouvent pour un moment de plaisir. Elle l’a même amené chez ses amis.