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Temps de lecture estimé : 10 mn
02/10/06
Résumé:  Comment j'ai retrouvé l'imposante Babou que j'avais côtoyée durant toute mon adolescence.
Critères:  fh copains gros(ses) grosseins pénétratio
Auteur : Tomtomtom
Babou

Babounette faisait partie de la bande depuis toujours. Elle en imposait vraiment avec ses épaules de camionneur et sa poitrine XXXL, elle déplaçait de l’air et se faisait souvent charrier. C’est pourtant vrai que nous n’étions vraiment pas sympas avec elle, c’était un peu notre souffre-douleur, on la taquinait, on lui faisait des crasses, jamais très méchantes, juste de quoi la faire tourner en bourrique.


A un âge où toutes les meufs sont amoureuses et tous les mecs un peu connauds, nous passions l’été à glandouiller : après-midi à la plage, apéritif au bord de la piscine et fin de soirée à danser dans l’obscurité. Les filles étaient belles et peu farouches et les garçons souvent vantards. On concluait ou on ne concluait pas, suivant le cas, mais il y avait en tout cas toujours de la drague dans l’air.


À cette époque je ne sais pas trop qui draguait Babounette, ni même si elle se faisait souvent draguer, mais je l’imaginais mal avec un garçon, près de l’étang, dans les bosquets. Par contre , je la revois très bien au milieu de la bande, souvent avec sa copine Sophie. Elle avait une vieille mobylette bleue qui tombait souvent en panne, en particulier lorsque les âmes taquines débranchaient l’antiparasite. Je ne me préoccupais pas trop d’elle, j’avais d’autres chattes à fouetter, mais elle faisait partie des meubles, c’était la « super bonne copine », sympa avec tout le monde, mais aussi un peu trop primaire : la bourrue de service.


Quelques années plus tard, je préparais ma pharmacie à Lyon et je vivais assez loin de la petite ville qui avait bercé mon enfance. Lorsque je revenais au pays, je ne pouvais que constater que les choses avaient changé : la population avait vieilli et la plupart de mes anciens amis étaient partis ailleurs. Je revenais pour mes parents, trois ou quatre jours par-ci, par-là, pendant les vacances, uniquement pour faire plaisir à mes vieux. Ici, ce n’était plus pareil, quelque chose de mon passé avait comme disparu et je le regrettais, même les bars étaient plus tristes…



J’ai relevé la tête. C’était la grosse Babou, vêtue d’un tablier à fleurs. Elle n’avait pas tellement changé, toujours sa carrure de camionneur et ses avant-bras gros comme des cuisses. Sa poitrine avait sans doute encore forci et débordait littéralement d’enthousiasme. Désormais, c’était elle la serveuse du troquet.



Devant mon insistance, elle consentit finalement à s’asseoir, après m’avoir apporté mon demi. Il n’y avait pas un chat dans la turne mais, malgré ça, elle ne semblait pas trop dans son assiette. Une fille à l’allure de camionneur qui travaillait dans un routier, c’était plutôt cocasse. Elle avait vraiment des épaules très larges et un cou de taureau.



Nous n’avions plus grand-chose à nous dire. Babou semblait gênée, elle esquissait un sourire puis baissait les yeux, se tordait les doigts avec son autre main, le regard un peu fuyant. Finalement, elle a profité de l’arrivée de clients pour me laisser tomber. J’ai repris un demi en observant du coin de l’œil les trois types braillards qui vidaient verre sur verre au comptoir, en racontant de grosses conneries.



Et ma copine d’obtempérer sans rien dire. De temps en temps, elle jetait un œil vers moi, nos regards se croisaient, elle esquissait à nouveau un sourire incertain, en souvenir du bon vieux temps…


Les types sont finalement sortis et je l’ai rejointe près du zinc pour payer l’addition et prendre congé.



Une soirée avec elle, à ne pas trop savoir quoi dire, cela ne m’enchantait pas plus que ça.



Nos regards se sont croisés et j’ai compris qu’elle avait l’air d’y tenir. Alors, bonne pâte, j’ai accepté :



Babou habite dans une petite impasse qui jouxte les rues piétonnes, un immeuble assez modeste au fond d’une cour. Je me pointe chez elle avec une bouteille de mauvais champagne. J’ai longtemps tergiversé pour les fleurs mais, finalement, je me suis dit que ce ne devait pas être le genre de fille à aimer les fleurs. La femme qui vient m’ouvrir est, pour moi, une parfaite inconnue, elle est outrageusement maquillée et exhale une forte odeur de parfum capiteux, le genre de parfum fortement fruité qui vous fait chavirer. Elle est totalement méconnaissable avec ce body très moulant qui ne cache absolument rien de ses rondeurs, gorge très profonde et bourrelets adipeux. Je suis scotché sur place, le spectacle me renverse, je vacille. J’essaie de me raccrocher désespérément à ses avant-bras de camionneur mais mon regard n’arrive plus à se détacher de cette poitrine qui m’est carrément offerte en pâture. Devant mon ahurissement, un sourire de satisfaction à peine dissimulé perle au coin des lèvres.


Elle referme lentement la porte derrière moi, je me retourne pour lui faire face. Si elle n’a pas décidé de m’allumer, alors je n’y comprends rien ! Ce petit haut, beaucoup trop petit pour elle, lui colle littéralement à la peau, il craque de tous les côtés, ses rondeurs sont prêt d’en faire exploser les boutons. Pourtant, loin d’être grotesque, elle est au contraire incroyablement excitante. Même chose pour ce maquillage délirant : chez une autre ce pourrait être atrocement vulgaire mais chez elle c’est incroyable comme ça lui va bien. Elle est métamorphosée, la vilaine bourrue est devenue objet de désir.


Mais la voici qui s’approche de moi, qui tend sa bouche vers moi, qui réclame un baiser. Elle sait ce qu’elle veut, la garce, elle a bien calculé son coup. Et le pire c’est que je trouve ça vraiment très agréable. Nos bouches se cherchent, se réclament, s’attirent et s’apprécient, elles semblent faites l’une pour l’autre. Je suis comme dans un rêve, ce baiser est divinement bon, à tel point que maintenant j’enlace Babou, que je l’embrasse avec fougue et qu’elle me répond avec ardeur, à pleine bouche, à pleine langue, sa grosse poitrine brûlante écrasée contre la mienne. Mais ce n’est là qu’un avant goût de ce qui m’attend car je sens qu’elle veut plus, beaucoup plus, et tout de suite, sans plus attendre. Elle est fiévreuse et démoniaque. Sa jupe mi-longue à peine troussée qu’elle colle déjà son sexe à moi, elle le frotte fébrilement sur ma main, elle réclame une caresse :



La culotte humide d’envie craque sans trop de peine. Ses poils dessous sont trempés, sa chatte est toute poisseuse, bouillonnante de désir, un volcan en éruption. Je bande comme un sagouin. Une de ses mains pétrit mon sexe tandis que l’autre s’attaque à ma ceinture. Elle est fébrile, elle est pressée, elle s’acharne sur mon pantalon pour libérer mon sexe.


En position instable, elle s’écroule bientôt sur la moquette, à peine retenue par le mur, elle m’entraîne dans sa chute et je m’écroule sur elle. L’instant d’après, la voici qui saisit mon sexe et qui le guide dans sa caverne où il rentre comme dans du beurre. J’ai l’impression d’être dans les marécages tellement elle est mouillée. Elle m’agrippe par les fesses, me pousse tout au fond de sa grotte, c’est incroyable comme elle en veut, chaque coup de boutoir lui arrache des gémissements. C’est une baise dans l’urgence où chacun ne pense qu’à son propre plaisir. Elle hurle bientôt sa jouissance. J’ignore si les murs sont épais, mais ses voisins pourraient tout entendre. Elle crie, elle couine, elle éructe, son corps est traversé de spasmes.


Je m’acharne comme un damné entre ses cuisses avant de la remplir en abondance sans prendre la moindre précaution. Baiser ainsi sans capote. La jouissance à peine retombée, je le regrette déjà, moi qui suis plutôt d’un naturel méfiant. Qu’avons-nous fait là ? Baiser comme ça, comme des bêtes, l’instinct animal… Mais c’était si bon ! Elle m’attire à elle, elle m’embrasse, elle me rassure, mon sexe toujours fiché en elle dans son antre désormais poisseux. Je sens bien qu’elle est très éprise, cela pourrait me faire fuir mais c’est étrange, j’en suis presque heureux.



Une larme roule sur sa joue. Je la serre contre moi, j’ai envie de la protéger, elle n’a pourtant rien d’une fille fragile.



Elle est joyeuse et elle est belle.



Elle est radieuse, complètement transformée. Elle évolue dans la cuisine avec grâce malgré ses épaules très larges et sa carrure d’athlète. Et puis, ses courbes, ainsi mises en valeur, sont d’une beauté à faire pâlir.



Le lendemain matin, elle téléphona à son patron pour lui annoncer sa démission. Elle n’était pas très fraîche, moi non plus d’ailleurs, il faut dire que nous avions fait l’amour toute la nuit. Le vieux Francis, à l’autre bout de la ligne, semblait vraiment furax. Mais Babou, sans se démonter, lui expliqua que c’était ainsi et pas autrement et qu’elle ne reviendrait pas sur sa décision. Elle ne pouvait plus attendre, elle avait décidé de prendre le train avec moi. Le temps que je passe chez mes parents prendre mes affaires et nous voguions vers d’autres rivages… Le soir même elle emménageait dans mon petit studio où nous avons refait l’amour avec intensité.


Babou avait de l’expérience en matière amoureuse. Elle n’avait pas eu trente-six mille aventures mais son dernier petit copain (celui qu’elle congédia par téléphone) l’avait bien initiée et elle était fin prête pour toutes les tentatives. Fellation et sodomie n’avaient plus aucun secret pour elle et, pour ce qui est de l’inventivité, elle était loin d’être la dernière. Et surtout, elle n’était jamais rassasiée, elle en voulait toujours plus et se donnait sans compter. Les mois qui suivirent nous avons exploré dans le menu détail tous les rivages de l’amour et même les plus cochons. Elle m’a entraîné jusque dans les boîtes à partouses, m’a incité à avoir des expériences masculines. Elle voulait que nous allions jusqu’au bout de nos fantasmes et que je crève, par exemple, de jalousie en la voyant dans les bras d’un autre homme. Elle désirait que je l’attache, que je la fiste. Elle voulait tout connaître, tout savoir, tout partager : la femme idéale en somme…


Depuis, c’est devenu ma femme, une très belle femme, opulente, épanouie et bien dans sa peau, même si elle a toujours ces épaules de camionneur et puis cet air un peu bourru qui finalement lui va si bien. Elle m’aide à la pharmacie et nous avons deux beaux enfants. Nous sommes heureux et, dix ans plus tard, nous nous aimons plus que jamais.