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n° 10860Fiche technique19594 caractères19594
Temps de lecture estimé : 12 mn
07/10/06
Résumé:  Une jeune femme frappe à ma porte, elle a besoin d'un médecin ; je suis médecin...
Critères:  fh inconnu médical hotel volupté voir cunnilingu anulingus
Auteur : Phoénix            Envoi mini-message
Visite médicale impromptue

J’étais dans ma chambre et venais de m’installer sur le canapé de cuir lorsque quelques coups discrets me firent relever le sourcil d’un air interrogateur. Personne ne connaissait encore le nom de l’hôtel dans lequel j’avais finalement réussi à trouver une place ; le congrès des médecins auquel je participais cette année avait laissé déferler une vague de mes collègues de diverses régions et j’avais eu la chance, en début de semaine, de trouver une chambre in extremis. Je me lève, pensant me trouver face au directeur de l’hôtel, avec qui j’avais discuté hier et sympathisé tout de suite. J’ouvre avec un sourire et me fige face à une jeune femme d’environ 35 ans, petite et replète, qui me sourit en avançant la main, l’air un peu farouche.



Je hausse un peu plus les sourcils, perplexe… Elle doit se rendre compte de ma surprise et du doute que j’affiche et poursuit pourtant sur sa lancée. Sa voix est chaleureuse, avec du rire qui perle, ses yeux témoignent que sa bonne humeur n’est pas factice, mais j’y sens aussi un trouble, (le pressentiment du médecin…). Elle continue.



J’ai déjà eu à faire avec des urgences plusieurs fois dans ma carrière, et elle semble effectivement souffrir quelque peu, je saisis sa main petite et chaude entre mes doigts et lui souris pour la rassurer.



Mes doigts me fourmillent pourtant de ce simple toucher, et je me perds dans son regard si sombre, profond et tendre, un peu coquin…


Elle soupire de soulagement, m’indique que sa chambre est quelques mètres plus loin en face, mais je lui montre la mienne en même temps, lui disant que ma trousse s’y trouve.


Elle entre, je respire sa douce odeur de fleur, on dirait du lilas, ses cheveux noirs bouclés - damnation pour tout outil de coiffeur - ont l’air de me narguer tandis que je la guide dans la petite entrée. Il m’arrive parfois de ressentir une attirance pour une patiente, mais celle-ci a un petit quelque chose qui me titille les sens, je refoule pour me concentrer sur ce que je vais avoir à faire. En tirant une chaise face au lit, je lui en montre une pour poser ses vêtements du haut, lui indiquant que pour le moment elle peut conserver ses jeans, je remarque alors qu’elle est pieds nus sur la moquette, petits doigts de pieds qui dépassent de sous la bordure de son pantalon, elle les remue doucement, comme lorsqu’on les enfonce dans le sable en été sur la plage. Je reviens à son visage, un peu rosi soudain, pour lui demander de me dire exactement ce qu’elle ressent comme douleur, ses antécédents, ce qu’elle fait comme profession qui pourrait lui occasionner quelques douleurs.


Elle me spécifie qu’elle est interprète en gestuelle, et qu’à l’occasion de la semaine des sourds de Montréal elle se trouve ici pour travailler de nombreuses heures, mais qu’elle revient du même événement à Toronto, et elle sent l’accumulation se faire au fil des jours, car elle loge à l’hôtel depuis près de quinze jours. Avec un rire, elle me dit qu’elle a eu moins de mal avec la langue des signes qu’avec la langue anglaise, que moi-même je parle couramment. Puis elle se tourne et empile sa chemise et son chandail sur la chaise à côté. Elle me refait face, sa poitrine me nargue sans le vouloir sous le satin noir joliment brodé de fleurs, il offre un sillon entre ces deux rives rondes dont la douceur semble certaine. Je remonte de nouveau vers son visage, ses yeux brillent, elle ramène sa main jusqu’à ses seins et semble vouloir les contenir contre elle, se protégeant de cette intimité que l’on ne retrouve pas dans la froideur d’une salle d’examen habituelle.


Je la fais asseoir sur une des chaises face à moi ; m’asseyant à mon tour sur le lit, je laisse mes doigts courir sur la peau de son cou, tâte les ganglions derrière les oreilles, descends prestement jusqu’aux épaules et reviens sur la nuque que je palpe doucement à la recherche de tout indice. Je la sens tendue, j’imagine que son emploi doit demander une grande concentration, elle râle soudain lorsque je passe sur un point sensible, détourne les yeux, un peu gênée. Je retire mes mains puis lui demande la date de sa dernière visite chez son médecin, elle cherche quelques secondes et rougit un peu… L’an dernier, pour ses rappels de vaccin, puis il y a deux ans pour une grosseur au sein qui lui valut une mammographie et quelques soucis mais sans conséquence.


Je lui demande de se relever, ajoutant qu’il est peut-être temps de faire un examen de sa poitrine, pour éventuellement chercher une masse ou toute anomalie. Elle se détourne pour retirer son soutien-gorge, elle est dos à moi pour la première fois, et je remarque avec une soudaine flamme sa jolie chute de reins sur des hanches en amphore, ornée d’un motif gracile et pourtant plein de force, qui court jusque sous la taille de son pantalon et s’en va jusqu’à mi-dos, le Phénix prenant un envol fougueux et aérien, heureusement qu’elle ne me voit pas en cette seconde, je suis subjugué, ses rondeurs insolentes s’étalent sur son corps langoureux qui inspire tant de douceurs et de féminité, je me sens plus homme que médecin en cet instant et je dois me retenir de, soit la mettre dehors, soit de pouvoir la toucher avec une audace plus masculine que doctorale.


Je me reprends et lui demande de lever ses bras sur les côtés, je m’avance contre elle et envoie mes mains palper sa chair élastique, je ne suis pas surpris de trouver sa peau si chaude, souplement je roule les doigts autour des mamelons que je sens durcir sous cette caresse toute médicale. Je vais cueillir le sein gauche, passant dessous avec une main et dessus avec l’autre, cherchant depuis le dessous du bras jusqu’au centre dont j’ignore la couleur. Je continue la même manipulation sur l’autre sein… Je la sens fébrile, son cœur semble battre à tout rompre, sa poitrine tendue semble appeler les caresses plus que mon savoir professionnel.


Elle se raidit, je touche son dos du torse, mon nez si proche de sa nuque je respire sa fragrance délicieuse, emmêlée de l’odeur de sa peau. Ses cheveux frisottent autour de la peau tendre du cou, et une oreille me nargue ; petite et joliment dessinée, elle est un peu décollée, le lobe délicat m’attire irrésistiblement mais je poursuis néanmoins mon examen méthodique pour oublier le désir qui enflamme mes sens.


Je la fais se retourner, continue de tâter doucement mais fermement, elle reste silencieuse, inquiète peut-être de mon sérieux. Je descends mes mains de part et d’autre de sa taille, passe dans le dos, elle se cambre contre moi sous la surprise, je lui demande de rester droite pendant que je m’en vais quérir sa colonne vertébrale, enlaçant son corps comme le ferait un amant. Elle respire plus vite, se raidit, je lui souffle de se détendre, elle répond dans un murmure qu’elle en est incapable. Je plonge mes yeux dans les siens et ne peux que constater son propre désir, sa bouche petite et charmante, si rieuse tout à l’heure est un peu entrouverte et comme en attente, elle détourne les yeux, confuse et comme surprise de la tournure de notre rencontre.


Je reprends mon rôle, sa douleur est bien réelle, elle a les muscles noués et elle a un léger "débalancement" des hanches comme pour porter son poids sur une jambe pour s’éviter toute douleur. C’est visible pour moi mais quasiment indétectable pour tout novice. Je lui demande quelques autres renseignements quant à ses douleurs au bas ventre. Elle m’indique quel type, je lui demande de retirer son pantalon puis de s’allonger, je vais lui faire un examen plus approfondi pour vérifier si le mal n’est pas lié ou plus grave qu’une simple mauvaise posture. Elle abdique, se détourne de nouveau, je vais dans la salle de bains, me lave les mains avec méthode, les essuie avec une serviette propre en revenant jusqu’au lit, elle s’y est allongée, un peu raide, comme toute patiente qui doit subir une visite plus intime. Je l’observe en continuant de cueillir les gouttes d’eau avec l’éponge douce. Ses cuisses amples s’étalent souplement, sa nuque est calée dans un coussin, elle a posé machinalement ses mains bien à plat sur son ventre. J’égare mes yeux plus bas, son pubis bombé recouvert d’une fine toison brune, bouclée, soyeuse, qui brille dans la clarté douce de la lampe à la tête du lit.


Je ne reviens pas sur terre, cette fois, j’aimerais enfiler mes doigts entre les boucles de velours qui laissent apercevoir la peau en dessous, petite forêt indécente et pourtant pudique. Je glisse les yeux jusqu’à ses seins qui s’étalent plus souplement encore que ses cuisses, j’en vois les aréoles dont j’ignorais presque tout il y a vingt minutes ; roses… elles semblent des pétales de rose, amples… elles sont comme deux fontaines auxquelles aller puiser la douceur d’une bouche gourmande, aller agacer les pointes pour qu’elles se dressent comme tout à l’heure entre mes doigts… D’ailleurs, elles se redressent légèrement sous mon regard attentif.


Je lui souris amicalement, me reprends et m’assois au pied du lit, je lui demande de rapprocher son bassin vers moi, elle ondule et s’approche, je retiens ses chevilles pour écarter ses jambes de part et d’autre de moi. Je glisse une main jusque son ventre, qu’elle n’a qu’à peine découvert, j’en écarte les doigts doucement et étale mes mains posées l’une sur l’autre pour palper le ventre. Je dépose délicatement ma paume d’abord, recouvrant à mon tour ce que de marques de vie cette femme a hérité de ses grossesses, petit fil qui grimpe jusqu’à son nombril, serpents magiques de l’enfantement que de nombreuses femmes voient comme un défaut pourtant sublime de ce que cette histoire de maman devrait paraître comme une carte du monde des enfants qui sont passés dans cette demeure sensuelle.


Elle relâche son air, se détend et laisse mes mains sur son ventre faire leur travail. Elle ferme les yeux doucement et est comme endormie. Je souris de la voir confiante et langoureuse. Je descends de la paume sur le pubis si doux, en ressens le contour et la fente des lèvres juste sur ma ligne de vie. Je me relève pourtant, alors qu’elle me jette un regard trouble, offerte à mon regard scrutateur et à mes mains agiles, je voudrais profiter de ce que son corps me dicte de l’explorer comme un amant le ferait. Je vais chercher trois petits coussins, j’en glisse un sous son bassin, puis un sous chaque genou, surélevant ainsi son ventre et donnant à sa position tout le confort qu’elle mérite.


Elle semble à son aise, les joues un peu rouges, je lui explique que son bassin doit avoir un bon angle pour pouvoir l’examiner et vérifier des doigts les moindres recoins, surtout avec un éclairage moins vif que dans mon cabinet. Elle acquiesce doucement, le regard fiévreux. Elle allonge les bras de chaque côté de son corps, et attend mon bon vouloir.


Je plonge les yeux sur le mont de Vénus ainsi offert, les boucles noires légères ondulent sur la peau pâle en dessous, petits remous soyeux qui dansent comme autant de vaguelettes sur une plage que serait chacune des grandes lèvres, et son pubis rebondi a la couleur du sable. Je repose ma main entière sur la surface arrondie et tendre. Je sens la peau chaude et appuie lentement de toute ma paume, elle frissonne en ouvrant un peu plus les cuisses, se cale dans les coussins et amène son ventre contre ma main, un peu plus que nécessaire… Puis son bassin retombe. En quelques dixièmes de secondes, j’ai perçu de nouveau son envie… et la mienne.


Elle se laisse effleurer lorsque du bout des doigts je glisse vers les pétales que forment les grandes lèvres, orchidée qu’est le sexe d’une femme. La fente s’entrouvre et laisse échapper de doux effluves féminins, odeur de désir, grisante, emmêlée à la fragrance de son savon, lilas. Je hume lentement, mine de rien, me sens frissonner et me penche. J’observe l’image indécente qu’elle m’offre dans sa candeur de patiente qui a de doux délires.


La fente s’en va se perdre en dessous, sur la couverture bleu nuit, j’appuie sur ses genoux, ouvrant ainsi l’angle, et c’est comme ouvrir une porte, les globes charnus de ses fesses sur le lit ouvert laissent entrevoir un petit œillet charmeur, juste en dessous du sillon qui sépare ses chairs de femme. Sillon qui me semble plus offert que tout à l’heure, je distingue de chaque côté les petites lèvres qui commencent à ouvrir leur corolle, secret qui se dévoile. Je glisse mes deux mains bien à plat sur ses cuisses, regardant comme fasciné ce qui s’offre à mes yeux et à mon envie de saisir l’instant, de continuer cet effeuillage sans fard de ce qui la fait femelle et désirable. Je presse ses lèvres l’une contre l’autre, puis glisse mes pouces pour les séparer, les éloignant l’une de l’autre pour laisser voir le jour aux seconds pétales roses sombres… Elle cambre la nuque vers l’arrière, se laisse ainsi déshabiller le con, consentante et patiente, le petit capuchon au sommet est mis à jour, je me vois y déposer la langue, juste le bout, et aller réveiller le bouton avec ardeur, mais je reviens à mon rôle de médecin que je dois continuer tant que je m’en sens encore capable.

Je glisse un index et un majeur presque audacieux dans son antre, je suis surpris de la voir si serrée - mère pourtant - son conduit est comme encore vierge, je glisse jusqu’au col, en palpe les contours, envoie une main sur son ventre pour aller aider l’enquête, appuie au niveau de ses trompes de Fallope, elle geint, se raidit soudain, puis se détend lorsque je reviens au centre de son pubis.


Mais je m’égare de nouveau, approche le visage et me penche pour observer de plus près ce que de merveille fit la nature, de si joliment tourné que le sexe féminin. Les lèvres du dehors sont gorgées et si chaudes, je comprends quelle envie se dessine dans ce ventre qui a dû jouir bien des fois de cette sensibilité que je ressens d’elle. Mes doigts s’en vont, je perds la bataille et tournoie lentement dans ses replis secrets, jardin d’Éden qui me noie. Elle tremble et se laisse pourtant faire, les yeux clos elle semble subir avec plaisir ce que mes mains habiles procurent à son corps.


C’est si doux, je frôle un point que je sais magique, elle se tend, attentive aux remous que son corps subit. Petite fontaine, elle coule sur mes mains, je me penche un peu plus et darde enfin ma langue, pointe et la tend vers le minuscule pieu encore recouvert. Il émerge soudain, comme un diablotin de sa boîte, et je plonge l’aspirer entre mes lèvres gourmandes, lorsqu’un long râle franchit sa bouche, et que ses doigts tordent la couverture en petits spasmes délicieux. Mes doigts en dedans subissent l’assaut de ses muscles vaginaux qui m’enserrent avec force, elle presse et relâche, entre instinct du corps et conscience de son corps, elle ressent sûrement la caresse sur la peau délicate, elle est humide à souhait et de la langue je m’en vais goûter enfin ce miel si doux.


Elle ouvre les jambes et avance son ventre vers ma bouche, qui lui offre un baiser peu commun d’un docteur à sa patiente.


Je jongle ainsi de longues minutes, entre le clitoris qui appelle et sa fente où je noie mon nez, mes lèvres, ma langue entière, toute dévotion masculine pour cette entrée si chaude dans lequel tout homme souhaiterait se perdre à jamais.


Son bassin a adopté un rythme lancinant, elle envoie et retient, syncopée animale, elle ne dit rien, ressent, elle est belle sous cette lumière dorée qui lui sied, le plaisir ravage ses traits, elle en redemande, silencieuse dans ses souffles, ses gémissements de chaton, ses râles presque imperceptibles. Elle a les yeux ouverts soudain, fixe le plafond, revient vers moi, rosie de délires et de dons d’elle qu’elle me fait de son corps et de son con, moi admirateur de cette rose des femmes si propice aux abandons aux jeux et aux enjeux que les hommes en font.


J’envoie mon nez et ma bouche plus bas, elle soulève son bassin, je glisse le coussin plus près de moi, relevant ainsi d’un cran le délicieux cadeau… S’offre à moi une étoile unique, insolente et à l’abandon, j’y égare ma langue lentement, elle se cabre et y revient pourtant, anxieuse et déjà perdue à cette caresse insolite que je lui promets. Je pointe un peu plus, enfile mes doigts dans son ventre pendant que j’appuie sur le petit anneau fragile et fort à la fois, je pousse et pénètre d’un coup… perdu dans ce qui paraît aux communs comme lieu de vices sans vertu…


Elle semble apprécier plus que de raison, je continue ma torture délicieuse, léchant, agaçant d’un côté son bouton de nacre raidi, des doigts son centre au plus profond et ici cette petite porte que j’approuve sans façon. J’y vais jouer du pouce et pousse, il est englouti bien vite dans un râle d’abandon, je le remplace par un index curieux qui explore l’intérieur aux parois excitées et serrées prêtes à se laisser aller à des délices moins tendres mais tout aussi bonnes.


J’enfile un second doigt, leur donne liberté d’agir, mouvement léger qui s’étend et distend, et ses hanches suivent le rythme, elle s’empale lorsque je veux sortir et s’éloigne lorsque je reviens, elle valse souplement sur ma langue, mes doigts, mon nez et même mon menton, donnant à son corps le balancement de l’amour, elle accélère et je suis, elle grimpe et crie, tendue comme un arc elle jouit, c’est magnifique, je recueille à sa source son suc si doux qui coule, entre plaisir et frissons son corps arqué et fébrile se tend, je glisse mes mains sous ses fesses amples, retiens son bassin, et d’elle j’aspire, lèche, enfouis le visage dans sa fente humide, tétant avec ardeur le clitoris électrique, comme si je pouvais faire durer plus encore sa jouissance en retenant son plaisir de ma bouche entière.


Elle se relâche doucement, ouvre des yeux étonnés, sourit en me voyant émerger de son entrejambe moelleuse, dans laquelle je me laisserais aller comme un enfant farouche.


Sa voix est rauque, basse, différente de tout à l’heure, elle me dit :