n° 10867 | Fiche technique | 10493 caractères | 10493Temps de lecture estimé : 7 mn | 09/10/06 corrigé 30/05/21 |
Résumé: Quand mon esprit vagabonde dans le souvenir de moments doux, je me plais à imaginer ton plaisir et ta surprise si tu ne voulais qu'une seule fois me laisser être maître de la situation... alors, imagine... | ||||
Critères: fh bain volupté tutu | ||||
Auteur : Pleine--lune |
Bien peu de temps que nous nous connaissons, et déjà tu m’as fait l’amour à ta manière, en maniant les rênes… à mon bien grand plaisir d’ailleurs. Mais quand tu n’y es pas, et que mon esprit vagabonde dans le souvenir de ces moments doux, je me plais à imaginer ton plaisir et ta surprise si tu ne voulais qu’une seule fois me laisser être maîtresse de la situation… alors, imagine…
Toute cette journée à t’attendre… cette longue journée à imaginer la douceur de ta présence… puis tu te pointes après une longue et dure journée de travail, avec une seule envie; me saluer rapidement et rentrer dans le confort de ta demeure… Pauvre homme qui n’a aucune idée de la flamme qui m’anime ce soir, qui n’a aucune idée du désir qu’a ma bouche à explorer sa peau…
Déjà, à ton arrivée, tu as senti la chaleur de mon regard posé sur toi… un regard différent, bercé du désir de te faire plaisir… Je ne me suis pas contentée de ton baiser amoureux mais un peu trop rapide à mon goût. Tu as vite compris que mes lèvres assoiffées en demandaient plus… et surtout en offraient plus… et plus encore !
J’avais prévu ne pas te mettre trop la puce à l’oreille, ou à l’œil, dès ton arrivée, de peur que tu ne t’enfuies ou que tu trouves une excuse acceptable pour retourner au bureau. Donc, je me suis vêtue simplement d’un chemisier un peu trop grand, en prenant soin de le porter directement sur la peau. De cette manière, tu réaliserais bien vite, simplement en m’effleurant accidentellement, que mes seins pointeraient joliment et durement, tout prêts à faire la fête… et sous une jupe un peu moulante, un slip tout doux pour contenir ce petit cul que tu me dis tant apprécier.
Oui, oui, bien sûr, tu es fatigué et me fais savoir ton désir de rentrer te reposer… mais il y a tout ce qu’il faut ici pour te reposer… et tout ce qu’il faut pour entrer et sortir à ta guise… Et puis le bain coule déjà, avec juste ce qu’il faut de mousse pour en faire un lieu accueillant et chaud… et les chandelles donnent à la pièce une aura de mystère… impossible pour toi d’y résister.
Je te déleste de ta cravate en glissant doucement mes mains dans ton cou, sur ta nuque… je déboutonne ta chemise fripée de tous les soucis de la journée et mes mains glissent le long de ta poitrine belle et forte, je me serre contre toi et ma blouse entrouverte laisse mes seins se frotter contre ta peau… cette odeur qui vient de toi me rend folle ! Je t’embrasserais jusqu’à demain, mais le bain débordera… je me penche pour fermer l’eau, en sachant très bien qu’ainsi mes fesses prisonnières de ma jupe te feront le plus bel effet, d’autant plus que je prends un malin plaisir à les approcher de ton sexe et à effleurer celui-ci… juste un peu. L’homme, aussi fatigué soit-il, a certainement puisé dans ses dernières réserves puisque je sens déjà une érection poindre dans ton pantalon ! Tout doux bel Amour… la soirée est à peine entamée !
Toute une misère que cette attache et cette fermeture Eclair à ton pantalon, je dois y voir de plus près ; je m’agenouille donc devant toi pour en venir à bout… et je découvre sous un moulant boxer noir, ton sexe déjà bien dur qui me regarde… fatigué qu’il disait… et la soirée qui est si jeune… J’y pose un regard et puis mes lèvres… il est si lisse et doux, pas encore mouillé… et mes lèvres ne font que l’effleurer… quelle douceur…
Tu me déshabilles à ton tour et tu constates, comme à l’habitude, mon slip déjà bien trempé… incorrigible que je suis…Tu te glisses dans l’eau chaude et je te suis. Installe-toi confortablement cher Amour, j’ai la plus grande envie de te faire plaisir. Je me glisse derrière toi, j’admire la belle carrure de ton dos que je caresse inlassablement de mes mains savonneuses, insistant ici et là où les tensions ont imprimé leurs nœuds, et après quelques instants, je sens déjà les tensions qui s’estompent, ta respiration plus lente et plus sereine. Tes défenses cèdent une à une et tu as compris que le point de non-retour est atteint, que ce sera pour toi une soirée de plaisir. Une soirée comme moi je les aime, parce que ta fatigue te rend si peu entreprenant, et que pour une fois, tu te laisseras aller à l’imaginaire de mes mains et de ma bouche…
Ton dos maintenant détendu, je me faufile devant toi… m’assois entre tes jambes et appuie mon dos sur toi… quel confort que ce bedon ! Nous restons ainsi, presque immobiles, de longues minutes, simplement à goûter le plaisir d’être ensemble, dans la chaleur de cette eau parfumée, à la lueur des chandelles, à accorder nos respirations, à simplement être heureux de ce moment. Tes mains reprennent du service… ne peuvent résister à caresser mes seins gonflés de désir ; tes mains se font douces puis les enserrent un peu plus fortement, à la limite de l’inconfort, mais sans jamais de douleur, me faisant ainsi goûter le désir qui monte en toi. Puis tes mains remontent vers mon cou, dans cette zone à la base des seins si sensible lorsque simplement effleurée comme tu le fais si bien… je ferme les yeux, c’est à hurler… et mes hanches qui tanguent doucement se pressant contre ton sexe qui reprend soudain de la vigueur… Je me retourne à demi et rencontre ton regard ; celui qui m’enflamme quand tu es au diapason de mon désir et que seule notre imagination a des limites… Je regarde ta bouche si attirante, si joliment bordée, si masculine… J’y mordrais à l’instant, mais je me freine, laissant l’envie m’envahir… laissant le désir croître et croître encore afin qu’au moment où mes lèvres toucheront les tiennes, toute la magie de notre premier baiser renaisse…
L’eau a refroidi, alors vite je te sèche et tu en fais de même avec moi, insistant sur mon sexe qui se mouille aussi vite… jamais tu ne réussiras à assécher ce recoin quand tu es ainsi si près de moi ! Je te guide doucement vers le lit aux draps bien propres, odeur de lavande… Tu t’étends dans toute ta splendeur, fatigué, sans aucune gêne ni pudeur ; comme j’aime te regarder ainsi… Appuyée sur ton épaule, nue, tout contre toi je plonge dans ton regard amoureux et je me sens si femme et si bien à tes côtés… je regarde encore une fois ta bouche qui m’attire et j’approche doucement mes lèvres. J’effleure tes lèvres et je vois un discret sourire se former sur ta bouche… tu es bien, tu es heureux, je t’aime… j’adore ce contact pudique de nos lèvres douces et sèches qui se désirent, qui se languissent… tu en veux plus et tout de suite, je me retire un peu, tu as compris que je te ferai languir, que je te ferai attendre jusqu’à ce que tu n’en puisses plus et que tu me supplies… j’aime te voir ainsi. Ferme tes yeux bel Amour et envole-toi au pays des délices… je m’occupe de toi.
Du bout des doigts, je caresse ton visage où il reste bien quelques tensions… soucis de la journée non encore estompés… frisson d’anxiété devant ce qui t’attend… bientôt je sens tes traits se détendre et sous mes doigts qui effleurent tes paupières, qui contournent ton front, qui soulignent la courbe de tes lèvres, un doux nuage d’insouciance prend forme. Je dépose baiser après baiser sur tes paupières, tes joues, à la naissance de ton cou, où j’aime tant moi-même être embrassée (prend des notes) et je sens tout ton être apprécier ce qu’il reçoit, sans un mouvement, sans un son… juste ta présence ardente. Je descends tout le long de ta poitrine, mon visage se frottant contre ta peau, écoutant ton cœur battre, ta respiration faire un avec l’univers. J’enfouis mon nez à ton aisselle… ton odeur me rend folle au risque de me répéter…
Ma main découvre ton sexe dur à mourir, et le saisit avec tout l’Amour qu’elle lui porte. Mes doigts se referment sur lui, l’entourent, se moulent à ses contours. Ma main glisse et glisse encore et je te sens partir, partir sur un tapis d’argent, volant au rythme de ta respiration saccadée, complètement abandonné… mon autre main furtive caresse tes doux bijoux qui se gonflent à se fendre, qui se tendent vers le ciel pour participer à l’amour. Ma main coquine laisse échapper un doigt vers l’arrière, aux confins de ton intimité, à ta grande surprise. Et à ma surprise, tu consens, aucunement menacé dans ta virilité. Ton sexe est si dur que j’ai peur qu’il n’explose avant même que je n’y aie goûté. Je lâche donc mon emprise et pendant quelques secondes, avant d’y poser mes lèvres, j’admire ce mât tendu vers l’infini du plaisir. Tu as deviné mon intention et gémis doucement dans l’attente… mais mes lèvres ont aussi envie de tes lèvres et à ta surprise j’y dépose un baiser chaud. Ta bouche a vite compris et s’ouvre à ma langue qui te goûte, te lèche, te pénètre, te mouille. Ta salive goûte le miel et je m’en délecte. Ta langue se joint vite à la mienne et nos deux bouches ne font qu’une dans un baiser sans fin.
Ton sexe se languit et j’y retourne avec bonheur. Il est tendu comme un mât de navire prêt à mettre la voile pour le large. Je le saisis à sa base et le lèche de bas en haut, d’abord tout doucement, puis un peu plus ardemment. Je le sens qui bât contre ma langue, prêt déjà à larguer les amarres. Ma langue ralentit le rythme pour donner un peu de répit au Capitaine… je déguste doucement du bout des lèvres son chapeau bien rond, et apparaît bientôt un soupçon de cette saveur familière… Je te sens si près du bonheur. Je t’engouffre en entier, t’entoure à la fois de mes lèvres et de ma langue et exerce une légère succion, juste assez pour te faire grossir encore… et je te sens si dur et si immense dans ma bouche que j’en jouis violemment, sans même une caresse… quel bonheur. Tu as compris ma jouissance et ton excitation est à son comble. Tu caresses doucement mes cheveux tout en rythmant ma cadence à ton plaisir… tu te cambres soudainement et dans un long gémissement tu déverses dans ma bouche l’onctueux aboutissement de ton plaisir. Repose-toi bel Amour, la journée fut si longue.