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Temps de lecture estimé : 45 mn
10/10/06
Résumé:  La liberté des rencontres au grè de voyages interplanétaires.
Critères:  f fh ffh inconnu gros(ses) fépilée travail fmast rasage fellation cunnilingu légumes fsodo sf
Auteur : Armitage  (Etudiant en Master (encore une année avant diplôme ;))            Envoi mini-message

Concours : Concours "La trame imposée"
Floryda 2113 AD

Préambule


Après bien des tensions, les Hommes avaient parlé, parlé puis encore parlé, même l’intervention des diplomates et ambassadeurs n’eut aucun résultat probant sur l’issue finale. La Terre entière entra en conflit et l’hiver nucléaire prit la place des saisons, effaçant à jamais toutes traces de faune, de flore et de l’humanité.

Mais bien avant le jour « D » désigné pour Destruction, les avancées technologiques avaient permis la colonisation du système solaire et même ceux situés au-delà des frontières visibles des Holo-télescopes. À force de terra-formation, les descendants terriens avaient colonisé d’autres planètes pour y installer leurs familles et exploiter de nouvelles richesses minières.


La Terre, berceau de l’humanité, ne figurait même plus dans les archives galactiques ; seuls quelques régisseurs, gardiens de la connaissance, prétendaient détenir encore les passerelles d’hypersaut conduisant aux portes de la Terre. Mais nul n’avait envisagé de retourner sur Terre où la radiation vomissait son flux ravageur de destructions.

La Guilde du Commerce, véritable consortium inter-planètes, régnait en maître absolu sur tous les échanges de matériaux de la galaxie, ce qui lui valait aussi les foudres de l’Alliance de la République. Mais, comme elle était forte d’une armée puissante, nulle corporation n’avait osé se hisser en opposant à la Guilde du Commerce. Les transporteurs de la Guilde du Commerce sillonnaient les galaxies pour y déposer et charger les matériaux nécessaires au bon fonctionnement des colonies.

Les androïdes, toujours plus perfectionnés et autonomes, avaient insidieusement supplanté l’Homme dans quasiment toutes ses décisions, mais il fallait toujours la main de celui-ci pour la maintenance et les tâches administratives complexes.

Les transporteurs, sous le contrôle d’une Entité Cybernétique, parcouraient des millions d’unités standards de distance sans intervention humaine ; d’ailleurs, bien souvent, l’équipage de tels vaisseaux se résumait en tout et pour tout à deux ou trois humains.




* * * * *




Dans son unité cryogénique, le Lieutenant-Colonel Dotty Walker dormait du repos du juste, sous le contrôle permanent des capteurs de son caisson, eux-mêmes sous la responsabilité de EC.134. (Entité Cybernétique modèle 134). Dotty W., responsable de vol, avait à sa charge les 500 000 tonnes de l’ambrium collecté sur la planète Delta 1 et à destination de l’astéroïde Omega 258, spécialisé dans l’affinage de celui-ci.


EC.134 ordonna le réveil de Dotty W. : il restait quelques formalités à remplir avant le saut final. Le couvercle du caisson se souleva en expirant un jet d’air du circuit pneumatique, les rampes de néons s’illuminèrent, et une lueur blafarde éclaira Dotty W. Petit à petit, le cerveau de Dotty W. prit conscience de l’état de réveil. Dotty W. se contracta pour libérer la tension de ses muscles. Une longue journée l’attendait avant de rejoindre son caisson pour la dernière fois avant l’arrivée sur Omega 258.

Dotty W. se leva avec une grâce féline malgré son surpoids. Elle portait l’uniforme de sommeil réglementaire, constitué d’un slip et d’un T-shirt beige, bien trop petits pour sa corpulence.


Assise sur sa couche, Dotty W. se frotta les yeux et s’étira comme une chatte, elle arracha les capteurs adhésifs et débrancha la console de surveillance, avant que les alarmes ne hurlent. Elle se dirigea vers la console de navigation pour y jeter un œil d’expert. Tout semblait en ordre, les voyants, tous au vert, indiquaient le bon déroulement du vaisseau. EC.134 faisait du bon travail, pensa-t-elle.


Dotty W. programma son petit déjeuner : une grande tasse de café brûlant avec des céréales compactées aux fruits exotiques, son péché mignon. Tout en buvant le breuvage, Dotty consultait les derniers bulletins d’information relatifs aux évènements survenus au vaisseau. Tout était parfait.


Le café fit du bien à Dotty W, une bonne douche allait finir de lui donner du dynamisme avant de se mettre au travail. En passant devant les écrans de contrôle, la silhouette de Dotty se dessina, lui envoyant une image qu’elle avait depuis longtemps oubliée. Dotty W. grimaça. Pas plus d’un mètre soixante-cinq, pour soixante-quinze kilos. Dotty W. passait plutôt inaperçue et peu de regards d’hommes s’attardaient sur elle, à forte raison.

Dotty W. se débarrassa de ses sous-vêtements qu’elle fit disparaître dans le conduit d’évacuation menant aux tréfonds du vaisseau où l’équipe des robots domestiques les prendrait en charge. Dotty W. n’avait rien d’excitant : de gros seins lourds montés sur des hanches généreuses terminées par de petites jambes boudinées.

Une fois sous la douche, Dotty rasa les poils de ses aisselles. En vingt-huit mois de voyage, sa pilosité naturelle avait gagné du terrain. Elle ferait son pubis plus tard, cela n’avait pas d’importance.


Depuis longtemps, Dotty W. avait tiré une croix sur sa vie sexuelle. Dans un monde où le culte de la beauté faisait foi, elle avait renoncé à passer entre les mains des robots plasticiens, par terreur des bistouris lasers. Aussi, pour compenser son physique disgracieux, elle s’était lancée dans ses études de navigateur en vue de prendre le commandement d’un transporteur minier. Sortie major de sa promotion, Dotty W. entamait son huitième voyage dans l’espace en tant que commandant de bord. Le consortium Kasumoto lui avait confié le commandement du Nomauto, un transporteur minier de 500 000 tonnes.


Ce serait son dernier voyage : à son arrivée, elle prendrait sous sa coupe la direction administrative de la planification des transports chez Kasumoto, une belle fin de carrière qui la mettait à la direction de quelques 55 000 salariés navigants.


Dotty W. sortit de la douche et enfila sa combinaison de travail, une simple combinaison de lin, thermo-climatisée, mais bien trop petite pour elle. Elle se sentait oppressée de partout, la combinaison la moulait au point de l’étouffer, les nutriments distillés par sonde lors de son sommeil prolongé lui avaient profité.


Dotty prit place sur le siège près de la console générale et s’attela à sa tâche. Elle devait entrer des coordonnées capitales, avant le dernier saut dans l’espace, une des dernières responsabilités de l’Homme dans les voyages spatiaux.

Dotty W. se tortillait sur son fauteuil de cuir, elle avait chaud malgré la climatisation à 23° pour 50% d’humidité, sa combinaison avait dû rétrécir. N’y tenant plus, Dotty W. fit glisser le zip de fermeture du haut du col jusqu’à son nombril, et ses deux gros seins libérés de la tension du tissu jaillirent de leur carcan. Elle respira d’un coup beaucoup mieux.

Dotty W. essaya de couvrir un peu sa demi-nudité, mais sans y parvenir. De toute façon, ses deux compagnons de voyages dormaient, personne ne la verrait dans cette tenue. D’ailleurs, réconfortée par cette pensée d’isolement, Dotty se débarrassa entièrement de sa combinaison qu’elle jeta dans un coin et continua son travail.

Nue, Dotty W. déambulait dans les coursives pour faire des relevés ; elle se sentait bien à l’aise, la présence des androïdes de maintenance - de simples machines autonomes, dépourvues de conscience et de réflexion - ne la gênait nullement


Ce fut tard dans la soirée que Dotty W. termina son travail, elle avait faim. S’approchant du composeur de repas, elle sélectionna une grande tasse de café, des pâtes à la crème et un fruit de Keralla, une espèce de banane au goût très sucré et rafraîchissant.


Une fois son repas terminé, Dotty W., affalée sur le fauteuil de la console, étendit les jambes sur le pupitre, dans une position indécente. Son image se mira dans le grand écran de contrôle. Jambes écartées, Dotty W. distingua la fente de sa vulve noyée sous les poils de son pubis. Cette vision lui donna chaud au creux des reins, elle caressa ses seins et titilla ses tétons qui, sous la caresse, grossirent.


Dotty W. n’avait pas connu le plaisir depuis bien longtemps, trop occupée par son rôle de commandant. Elle se laissa bercer par la sensation qui montait dans son ventre, sa main partit dans son entrecuisse pour masser son sexe et accélérer le plaisir. Enhardie, elle fit glisser deux doigts le long de la fente de sa vulve, à la recherche de son clitoris, et écarta ses petites lèvres. Au premier contact de ses doigts, son clitoris enfla et l’intérieur de son vagin s’humidifia, lui faisant monter la chaleur aux joues.

Elle abandonna son clitoris pour découvrir l’entrée de son vagin et elle y plongea deux doigts, les faisant danser. Sa respiration s’accéléra, son ventre la brûlait, elle avait envie de jouir, tout son corps ne demandait que ça. Les doigts dans le vagin allaient et venaient comme des patineurs en plein concours officiel, lui arrachant des petits cris de souris.

Ses doigts quittèrent le vagin pour aller s’enfouir dans son anus. La sensation fut si délicieuse qu’elle faillit jouir sur-le-champ.

Elle interrompit sa manipulation pour saisir entre son index et son pouce son clitoris émergé de sa vulve.


De sa main valide, Dotty W. saisit le fruit de Keralla et le plongea d’un seul coup dans son ventre. L’entrée de son vagin mouillé laissa passer le gros fruit en douceur. Elle fit disparaître une bonne longueur du fruit dans son ventre jusqu’à qu’il bute sur son col, puis le retira doucement pour mieux le faire renter. Quelques va-et-vient du Keralla dans son vagin mirent fin à son attente Le plaisir, tel un tsunami, submergea son corps de frissons, et du suc vaginal perla le long du fruit. Elle sentit sa vulve se contracter. Elle savait qu’elle allait jouir. L’orgasme lui déchira les reins. Elle hurla « Je jouis ! » sous l’œil attentif de la caméra de surveillance de EC.134.


Dotty W. laissa passer la première vague de jouissance et, pour finaliser son plaisir mécanique, elle retira le Keralla de sa vulve pour se sodomiser avec. Le Keralla buta sur le muscle du sphincter qui résista à la pénétration. Elle força un peu le passage, la collerette de son anus s’effaça lentement et le Keralla s’engouffra. À peine le fruit fut-il dans ses reins que le plaisir jaillit de son ventre. Un autre orgasme irradia tout son corps. Elle jouit pour la deuxième fois avec intensité. Sa vulve se contracta encore plus fort, son vagin se noya sous la cyprine et elle jouit en éjaculant un jet de suc vaginal sur le fauteuil en cuir.

Son corps se cabra comme un cheval sauvage. Dotty, excitée par cet orgasme, massa sa vulve et plus particulièrement le clitoris : elle avait encore envie de libérer son corps des tensions.


Encore tout trempé de suc, son vagin réclamait une pénétration, mais Dotty savait bien que personne ne viendrait la clouer sur le fauteuil. Elle se masturba de nouveau, plus violemment, son clitoris roulait sous ses doigts tandis que de l’autre main elle caressait ses tétons érigés. Elle n’attendit pas longtemps, le plaisir la saisit, elle enfonça deux de ses doigts dans son vagin pendant que sa vulve se contractait. Dotty gémit sans retenue, son vagin se remplit de cyprine et elle jouit sur ses doigts.


Dans une demi-inconscience, encore sous le coup du plaisir solitaire, elle ne réalisa pas de suite que la sirène d’alerte hurlait dans ses oreilles. La console de pilotage s’illumina tel un sapin de Noël, les voyants au rouge s’affolaient. Le cœur battant la chamade, Dotty W. bondit du fauteuil pour regarder la console et agir en conséquence, pour prendre les bonnes décisions, le danger était imminent.


Niveau de radiation… Danger !

Niveau de radiation… Danger !

Niveau de radiation… Danger !


Le message d’alerte, laconiquement énoncé par EC.134, martelait le cerveau de Dotty. Reprenant son calme, elle lança la séquence d’assistance sur toutes les fréquences dans un rayon de 200 unités de distance standard, en verrouillant les portes étanches du compartiment du réacteur. À ce niveau de danger, il fallait intervenir dans les quatre heures. La coque du Nomauto ne résisterait pas, ainsi que les âmes qui y sommeillaient.


Niveau de radiation… Danger !… Phase IV.

Niveau de radiation… Danger !… Phase IV


La réponse fusa quelques minutes plus tard, au plus grand soulagement de Dotty.


Vous êtes autorisé à vous téléporter sur les coordonnées 134 44 256, procédure d’urgence lancée.

Robots réparateurs en direction du Nomauto, évacuez le navire… Évacuez le navire…


Dotty se dirigea vers la salle de téléportation pour y entrer les codes du transpondeur, une lumière bleutée l’entoura, et elle disparut du Nomauto.




* * * * *




Athlan relâcha un instant son attention de l’écran de son ordinateur pour s’étirer vigoureusement, il examinait les derniers rapports sur les concentrations de pollen. La production de Floryda, parmi les plus prospères, ne devait en aucun cas faillir, des milliards de crédits galactiques de revenu pour la Guilde du Commerce en dépendaient.


Floryda 2113 AD, une planète artificielle, avait été construite pour abriter la culture dans l’espace de bio-diversité d’espèces de plantes nutritives. S’étendant sur une surface de 365 000 hectares, la serre géante sous dôme de verre ressemblait à un Eden. Sur Floryda, les robots cultivateurs s’occupaient des labours, de la plantation et de l’entretien des plantes géantes, sans oublier la récolte mensuelle que des cargos de la Guilde du Commerce venaient chercher. Floryda faisait partie de ces nombreuses plates-formes de recherche et développement pour la nourriture des colonies arides, spécialisées dans l’extraction de minerais.


Athlan officiait sur Floryda en tant qu’aide-infirmier, en plus de sa spécialité de généticien ; la Guilde du Commerce l’avait parachuté ici malgré sa radiation de l’Ordre des médecins. Il n’exerçait plus la médecine sur les Hommes, mais sur les plantes, ce qui était jugé moins dangereux, après qu’il eut tué un blessé, brûlé par une explosion de phosphore, en lui administrant une dose mortelle de morphine. Profondément humain, Athlan avait recueilli les derniers souhaits du blessé puis, après mûre réflexion, et bien qu’en conflit avec l’éthique qu’il défendait, Athlan lui avait répondu favorablement. Le blessé s’endormit sans cri, ni douleur, à tout jamais. Après enquête du médecin légiste, Athlan avait été déchu de son rang et radié à vie de l’Ordre des médecins, puis condamné à la prison à perpétuité. Le juge Wugan avait alors proposé à Athlan un choix différent de la prison virtuelle de Forteresse 38 : Athlan pouvait purger sa peine de prison sur une planète agricole et dispenser les premiers soins aux humains qui y travaillaient, sous le contrôle de EC 238, le médecin humanoïde.

Floryda comptait en tout et pour tout 250 âmes humaines pour une populations de 3 500 robots arboricoles, spécialisés dans la culture des plantes nutritives.


Après dix années d’études sur la génétique des plantes, Athlan se plaisait sur Floryda, effaçant presque de sa mémoire qu’il ne restait qu’un prisonnier. C’est dans la prison virtuelle de Forteresse 38 qu’Athlan, prisonnier modèle, avait suivi les cours de génétique, imposés par le juge. Son séjour en prison devant permettre à Athlan d’exercer un nouveau métier, afin de payer sa dette, Athlan travaillerait alors pour le compte de la Guilde des Généticiens, mais sans rémunération.

Forteresse 38, la planète prison abritait tous les genres de prisonniers, du banal voleur de crédit à l’assassin, en passant par le violeur ou le trafiquant de disques holographiques. Pas de barbelés, pas de murs, pas de miradors, seulement un million de prisonniers surveillés par vingt gardiens aidés par des androïdes sentinelles. À son arrivée sur Forteresse 38, un prisonnier subissait le même sort que les autres : l’implantation d’une puce RFID dans le cortex cérébral. Chaque prisonnier avait ses quartiers qu’il partageait avec les autres dans un secteur bien spécifique et délimité.

L’activité principale de Forteresse 38 résidait dans l’éducation et la réhabilitation des prisonniers. Athlan y avait donc fait de nouvelles études et, après une vision d’horreur, n’avait même plus cherché à s’échapper du Centre carcéral.



Le matricule 2 356 124 avait enfreint la limite du secteur réservé aux hommes pour pénétrer dans le secteur des femmes (sa boulimie de sexe l’avait condamné à purger une peine capitale).

Les gardiens se cantonnaient à la surveillance des écrans de vidéo surveillance des prisonniers, travail facilité par les sentinelles qui patrouillaient vingt-quatre heures sur vingt-quatre. La puce RFID renseignait les gardiens sur l’activité des prisonniers ainsi que leur géolocalisation.


2 356 124 ne tenait plus en place : il échangeait depuis des mois une correspondance sous surveillance avec une détenue du quartier Est. Son ventre le brûlait d’un feu que la masturbation n’avait pas calmé. Il fallait qu’il trouve une femme ! Il l’avait trouvée par le biais des échanges mail inter-secteurs entre les prisonniers. La pulsion fut plus forte que la raison : 2 356 124 franchit son espace pour se mettre à courir en criant vers la femme assise sur le banc près de l’étang artificiel.


Alertée par les cris, 44 879 se leva. Sa tenue de prisonnière laissait deviner des formes pleines. Elle vit un homme se précipiter dans sa direction. 44 879 reconnut de suite son correspondant. Elle aussi avait envie d’un homme : ses diverses expériences lesbiennes n’apaisaient pas son envie de copuler avec un homme. Elle se mit aussi à courir en direction de l’homme, comme convenu par le code échangé dans les mails. 44 879 fit glisser sa blouse de prisonnière au sol, elle ne serait pas gênée pour courir. Son corps nu n’avait pas dû prendre le soleil depuis longtemps, ses seins laiteux se balançaient au rythme de sa course, seules ses aréoles brunes marquaient sa poitrine comme deux yeux.


Un voyant s’alluma sur l’écran de contrôle du gardien. Il esquissa un sourire et fit avec la caméra numérique haute définition un zoom sur la silhouette qui courait comme un dératé. Un deuxième voyant rouge illumina aussi l’écran du gardien, il voyait maintenant deux prisonniers qui sortaient de leur espace délimité. Sur l’écran, les deux images s’affichèrent, le gardien brancha le canon microphone pour ordonner aux prisonniers de s’arrêter immédiatement. Les deux prisonniers n’eurent cure des ordres du gardien et continuèrent de se précipiter l’un vers l’autre. Cela faisait trop longtemps qu’ils avaient planifié leur rencontre. Le gardien suivait la course des prisonniers sur son écran, les caméras autonomes diffusaient une image des plus nettes. Il fit un zoom sur le pubis rasé de la femme, il y distingua même la fente de la vulve, il en aurait presque joui de bonheur.

Un nouvel ordre d’arrêt déchira les tympans des deux prisonniers sans plus de réaction de leur part, sous l’œil amusé du gardien.


Sauf que 2 356 124 ressentit une atroce douleur dans la tête, comme un coup de couteau, qui le stoppa dans sa course. L’homme se releva, titubant, mais il reprit sa course de sprinter pour rejoindre la femme, à quelques mètres de distance. 44 879 se jeta dans les bras de 2 356 124, ils roulèrent sur le sol et, tels des collégiens, se caressèrent et s’embrassèrent fougueusement. 2 356 124 se libéra de sa combinaison, sa verge jaillit et 44 879 en profita pour venir l’engloutir d’un seul coup. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas goûté au sexe d’un homme. Sentir la verge dans sa bouche faillit déclencher en elle un orgasme. Avide et privée de relations charnelles avec un mâle, la femme dévorait littéralement le phallus, à ne plus vouloir le lâcher.

Dans la foulée, 2 356 124 lécha le sexe de 44 879, plongeant sa langue à l’intérieur. Lui aussi en avait rêvé à maintes reprises, mais la sensation revint au galop, il n’avait pas oublié le bonheur de cet acte.

La bouche pulpeuse descendait et montait le long de la verge. Il se libéra de la bouche pour venir entre les cuisses offertes et plonger dans le ventre ouvert. 44 879 cria de bonheur et lui ceintura les hanches, afin de mieux lui offrir son ventre brûlant.


Athlan, qui prenait sa pause à ce moment, n’avait rien perdu de la scène et, bien qu’à une trentaine de mètres des deux prisonniers, il voyait leurs ébats au milieu du terrain de la prison. L’homme allongé sur la femme s’activait entre les cuisses ouvertes, son bassin ondulait au rythme régulier d’un métronome. Athlan les entendit même crier leur jouissance.


2 356 124 sentit le plaisir monter de ses reins et la vulve de 44 879 se serra sur la verge fichée dans son ventre. L’homme jouit dans un râle de fauve en éjaculant au fond du ventre de la femme qui cria à son tour quant elle sentit son vagin se remplir de sperme et de suc vaginal.

Ils n’eurent pas le temps de déguster leur plaisir.

La déflagration agressa les tympans d’Athlan dans un bruit assourdissant, une vision d’horreur le marqua à jamais. Les deux têtes des prisonniers venaient d’exploser, éparpillant aux quatre coins des morceaux d’os et de cervelle.


Tels des marionnettes désarticulées, les deux corps décapités s’effondrèrent au sol dans une mare de sang. La verge de 2 356 124 éjacula un dernier jet de semence alors que la vulve de 44 879 expulsait un jet mélangé de sperme et de cyprine.


Athlan, tétanisé par la décapitation des deux têtes, vomit sur le sol.


On ne transgressait pas les ordres des gardiens sur Forteresse 38, sous peine d’y laisser sa vie ; les quelques prisonniers qui avaient tenté par le passé de s’échapper de la prison virtuelle, l’avaient chèrement payé …




Les portes du laboratoire s’ouvrirent doucement dans un bruit familier. Athlan ne se retourna pas, préoccupé par une série de chiffres alarmants sur la production du pollen, qui avait chuté de douze points. Pas de quoi non plus déclencher un plan catastrophe, Athlan avait encore quatre mois devant lui avant que le cargo de la Guilde du Commerce ne vienne charger.


Athlan allait se lever quand deux mains se posèrent sur ses épaules, lui intimant gentiment de rester assis. Il reconnut de suite le parfum de Betty, la responsable des communications sur Floryda. Elle portait l’uniforme de sa caste, une combinaison blanche qui moulait parfaitement son corps jeune et alerte.


Betty aimait retrouver Athlan dans le laboratoire d’analyse, elle le trouvait beau, surtout sa verge, l’une des plus grosses qu’elle ait jamais vue sur un homme. Betty passait pour une dévoreuse d’hommes, mais cette réputation ne l’empêchait pas d’avoir le respect de ses supérieurs qui voyaient plutôt en elle une responsable disciplinée et aux ordres de sa Guilde.


Bien campée sur ses jambes, Betty passa ses mains sous la blouse d’Athlan, elle trouva les pectoraux et agaça les tétons, tout en se penchant sur le cou de son amant pour lui lécher le lobe de l’oreille. La blouse entièrement déboutonnée d’Athlan laissa apparaître son torse d’athlète musclé, les mains de Betty palpèrent les abdominaux. Betty fit pivoter la chaise et s’agenouilla devant Athlan pour dézipper le pantalon blanc, Athlan se souleva un peu et Betty en profita pour lui enlever le vêtement. La verge d’Athlan émergea. Au repos elle représentait déjà une belle taille, à faire pâlir certains acteurs du grand écran. Athlan voyait Betty à ses genoux, la combinaison de celle-ci tendue par deux petits seins en forme de poire la moulait comme un gant de peau. Betty empoigna la verge d’une main et fit coulisser la peau pour décalotter le gland, la verge grossit pour prendre sa forme définitive. Les lèvres de la femme s’approchèrent du gland pour le gober comme un œuf, Athlan entendait même les bruits de succion.


Athlan se laissa bercer par cette caresse pour goûter pleinement le plaisir de la bouche experte ; il avait joui tant de fois sous les coups de langue de Betty que ce fut un véritable supplice de ne pas s’abandonner immédiatement dans la gorge ouverte. D’une main habile, elle saisit les bourses de la verge pour les presser, tout en accentuant sa caresse buccale. Les reins déchirés par le plaisir, Athlan se vida d’un coup dans la bouche de Betty. Il jouit en de longues giclées de sperme tiède.

Betty dégusta le liquide chaud, elle aimait qu’on lui jouisse dans la bouche, elle avala le tout avec délectation et enfonça la verge au plus profond de sa gorge. Athlan se leva pour la prendre par la taille, il la souleva et la porta sur la table de test des échantillons, rétro-éclairée par de puissants néons. Il déposa doucement Betty sur le dos et d’un coup sec arracha sa combinaison dont il fit jaillir deux beaux petits seins en forme de poire. La combinaison, déchirée jusqu’au nombril, ne résista pas au second assaut d’Athlan. Betty fut nue en une fraction de seconde. Athlan lui releva les jambes pour enfouir sa tête au milieu des cuisses ouvertes, sa langue glissa le long de la vulve… Betty se mit à gémir.


Athlan retrouva force et vigueur et joua avec sa verge sur la vulve, ouvrant les lèvres comme avec un brise-glace. Cette caresse délicieuse, que Betty adorait, lui arracha de petits cris, elle sentit son vagin se baigner de jus qui s’échappa sur ses cuisses.

Jugeant qu’il était temps d’honorer sa visiteuse, Athlan présenta le gland de sa verge à l’entrée du vagin et s’y enfonça lentement et tendrement. Tout en lui caressant les seins, Athlan retirait complètement son phallus du ventre de Betty pour mieux y replonger sauvagement. Le petit jeu dura quelques minutes, elle se sentait fondre… Elle monta les jambes pour ceinturer la taille d’Athlan et, dans un dernier coup de reins, il ressentit une pression sur sa verge. La vulve de Betty se contractait, il savait qu’elle allait jouir.

Dans un râle, il éjacula dans les profondeurs du ventre, tandis que Betty criait en lui labourant le dos de ses ongles.

Chancelante, elle l’empoigna par la main et ils se dirigèrent vers la douche micro-ondes du laboratoire.



Il était encore tôt sur Floryda, qui calquait sa rotation sur la deuxième Lune de la planète voisine.


Quand Betty venait voir Athlan, elle passait plus de temps avec son amant. Il n’était pas rare qu’ils fassent deux à trois fois l’amour dans le laboratoire, et notamment sur la chaise d’examens. Cette fois-ci, Betty semblait se contenter de peu. Athlan n’y prêta guère attention sur le coup, mais il était intrigué. Betty, sous la douche hydro tonique, chantonnait comme un oiseau au lever du soleil.


En passant près de la table, il renversa le sac de Betty, qui vomit son contenu. Il ramassa les divers ustensiles de maquillage et son regard fut attiré par un papier officiel. Une convocation au bureau de Conrad, le régisseur de la banque. Betty avait parlé à Athlan de son projet de migrer vers une autre planète pour y prendre une retraite méritée. Elle lui avait dit qu’elle achèterait une bulle et que, s’il le voulait, il pourrait la rejoindre au moment opportun. Elle avait même ajouté qu’elle ferait tout pour obtenir un coin de paradis.


Athlan connaissait Conrad. Celui-ci lui avait confié que Betty l’attirait, mais aussi qu’il avait un physique réduisant à néant ses chances de l’approcher plus que de raison. Connaissant Betty, Athlan n’eut aucun doute sur le comportement de Betty lors l’entrevue avec Conrad : elle s’offrirait au petit gros de la banque, sans complexes. Betty, d’apparence douce et sereine, savait aussi se montrer dans des circonstances particulières telle une mante religieuse. La fin justifie les moyens…


Athlan reprit ses activités et Betty sortit du labo en direction de sa chambre pour remplacer sa combinaison en lambeaux.




* * * * *




Le complexe agricole de Floryda était constitué des divers laboratoires de recherche, d’un centre des communications, d’une infirmerie avec les derniers équipements, et des chambres des divers techniciens s’affairant dans la serre géante. On passait d’un secteur à un autre du complexe grâce à une puce RFID implémentée sous la peau, puce d’identification de la personne et de ses diverses autorisations requises pour entrer dans des secteurs confidentiels.

Les nouvelles autorisations mises à jour par le centre informatique se faisaient en temps réel grâce à un programme, sous la surveillance de Conrad, informaticien taciturne qui recevait ses ordres du Haut Commandement. Tout semblait aseptisé dans cette partie du complexe, et seul le bruit feutré de la climatisation rompait le silence mortuaire des alcôves.


Cela faisait plusieurs années que Betty travaillait sur Floryda et, une fois par an, elle recevait comme tous les techniciens sa grille d’évaluation de compétence ainsi que les crédits alloués sur son compte. Elle avait fait une demande de crédits supplémentaires pour l’acquisition d’une bulle autonome sur une autre planète, un investissement pour ses vieux jours. Betty, âgée de trente-cinq ans, pouvait prétendre à une retraite dans une dizaine d’années standard galactiques, soit, en mesure terrestre, dix-huit années encore.


Conrad faisait office de banquier et de régisseur intendant sur Floryda. Toutes les demandes d’approvisionnements passaient par lui, ainsi que les crédits à la consommation. Conrad, qui s’occupait des comptes de Betty, lui avait laissé un mail la veille : il souhaitait la rencontrer au sujet de son prêt.

Betty n’aimait pas les convocations de Conrad. Comme toutes les femmes sur Floryda, Betty importait des produits de beauté à prix d’or. Il lui fallait absolument ce prêt, il aurait été dommage de renoncer à une maison spacieuse, sur un endroit fraîchement colonisé.


Douchée, parfumée, maquillée, Betty choisit ses vêtements avec goût, elle allait rendre Conrad fou. Elle enfila sa robe blanche sur un string blanc et chaussa ses talons aiguilles. La robe lui arrivait au ras des fesses, le blanc faisait ressortir son bronzage hâlé. Elle ramassa son sac blanc et monta dans la navette ; sa robe lui découvrit carrément le bas du ventre, mais le pilote robot ne prêta guère attention à la vue de son string.

La climatisation du centre fit pointer ses seins pointèrent et l’on put voir ses tétons tendre sa robe, bien trop courte pour une femme honnête. Elle s’approcha du sas, et le martèlement de ses talons sur le carrelage fit voler en éclats le silence du sanctuaire du centre.


Le centre de transfert et des opérations bancaires, à part du complexe, ressemblait à un office terrestre avec quelques employées habillées à l’ancienne. Ici, le port des combinaisons n’avait pas cours, on lui préférait des tenues civiles. D’un seul coup, une nuée de regards se leva pour converger vers le bruit, et Betty se sentit déshabillée. Elle s’approcha du bureau d’accueil en souriant.



Betty déclina : si elle s’asseyait, cela aurait été l’émeute et la sécurité aurait été débordée.

Son petit sac dans le dos, elle s’occupait l’esprit à lire les affiches de marketing pour de nouveaux services proposés par le centre.

Conrad arriva en toussant. Betty bomba le torse, les jambes bien ancrées ; la robe blanche ne marquait aucun pli sur son ventre, on voyait juste son string en transparence. Elle savait l’effet qu’elle faisait dans cette tenue. Elle allait lui en donner pour son argent.


Il ne mesurait pas plus d’un mètre cinquante-cinq, mais Conrad compensait son handicap de taille par une situation où il avait tous les pouvoirs. Il fut tout de suite antipathique à Betty. Il ressemblait à un petit goret tout rose, engraissé au maïs transgénique. Son ventre dépassait pour tomber sur son pantalon, et son visage bouffi, empreint de couperose, faisait encore plus ressortir son crâne rasé. Il tendit une petite main potelée, en signe d’accueil. Betty la saisit d’une main ferme. Il avait les mains moites. Elle dissimula son dégoût : ce n’était pas le moment de jouer les délicates.


Conrad entraîna Betty dans son bureau, à l’abri des regards gourmands des guichetiers en train de fantasmer sur la croupe qui laissait voir de temps en temps le début de la rondeur de ses fesses. Il invita Betty à prendre place sur un fauteuil de cuir à l’assise confortable ; Betty s’enfonça à peine et s’appuya au dossier. Conrad avait de suite plongé le regard sur ses cuisses. Elle fit mine de ne rien remarquer et croisa les jambes, dévoilant quasiment l’intégralité de son string immaculé. Conrad faillit s’étrangler, il dut s’éponger le front.

Les tétons, encore dilatés sous l’effet de la climatisation, auraient bien demandé à être libérés pour respirer. Betty sentait le regard du directeur aller de ses seins à son entrecuisse. Elle décroisa les jambes et, d’un air totalement détaché, écarta légèrement les genoux. Sa robe remontée haut sur ses cuisses ne cachait plus rien du triangle blanc, Conrad distingua même la fente en relief sur le string. Il frotta son entrejambe, il bandait en sournois.


Après les formalités et les garanties d’usage, il proposa à Betty le bonus d’une location de coffre-fort. Il l’invita à le suivre dans la salle aux trésors. Bien que payés par virement électronique, les employés de Floryda pouvaient disposer de crédits papiers, pour des usages multiples. Le garde lourdement armé de l’entrée de la salle des coffres s’effaça devant Conrad et Betty, sans pouvoir s’empêcher de lui mater les fesses.

Betty dut aussi satisfaire au contrôle biométrique avant de passer la porte menant aux coffres des propriétaires. Elle se pencha sur le scanner, deux rayons lasers enregistrèrent l’iris de ses yeux pour les rentrer dans une base de données. Penchée sur la machine, elle avait volontairement cambré les reins, sa robe remonta un peu. Conrad matait la naissance de ses fesses, il avait mal au ventre.

Il ouvrit avec sa clé magnétique un coffre à mi-hauteur et pria Betty de faire de même, en lui tendant une autre clé. La serrure étant un peu basse pour elle, elle s’accroupit. Sa robe dévoila la moitié de ses fesses, Conrad n’y tint plus.


Il approcha une main et l’enfouit entre les cuisses de Betty. Elle ne dit rien, elle avait prévu le coup. Conrad se mit à genoux derrière elle et sa main lui farfouilla le sexe. Elle roula sur le côté, sa robe sur le ventre. On voyait cette fois-ci son string sur son ventre plat bronzé. Pas effarouchée, elle se mit sur les genoux et fit passer sa robe au-dessus de la tête, libérant ses seins. Conrad faillit hurler, elle était nue en string devant lui.

Il plongea sa tête entre les cuisses de Betty allongée. Suite à cet assaut, il lui baissa le string jusqu’aux genoux, dévoilant sous ses yeux hagards le mont de Vénus au pubis rasé. Il lui leva les jambes et enfouit la tête entre les cuisses ouvertes, sa langue lécha la fente de la vulve et insista vers l’entrée du vagin. Betty se força à gémir, cela rassurait toujours les hommes de croire qu’ils savaient donner du plaisir à une femme.

Enhardi par les petits cris, Conrad fouilla l’intimité de Betty à l’aide de sa grosse main pour palper l’intérieur du vagin. Elle le laissa un peu s’amuser et prit les devants.


Elle coucha Conrad sur le dos et s’attaqua à la braguette du pantalon pour le libérer. Gênée par son string, elle le fit voler dans la pièce et baissa le slip de Conrad. Elle faillit pouffer de rire : la verge de Conrad n’excédait pas la taille de celle d’un garçon de douze ans en érection. Betty déboutonna la chemise du Conrad. Le gros ventre pendait de part et d’autre, il ne devait pas se voir uriner en position debout, pensa-t-elle.

Elle empoigna la verge, décalotta le gland et sa bouche, tel un aigle, fondit sur la verge. Conrad grogna, il soufflait comme un porc que l’on amène à l’abattoir. Sous les coups de langue, il faillit jouir, mais il voulait posséder cette belle créature. Même dans ses rêves les plus fous, il ne s’imaginait pas un jour pouvoir baiser l’une d’elles.


Il se coucha sur Betty, l’écrasant de son gros ventre, et manqua de l’étouffer. La main de Conrad chercha l’entrée du vagin et y passa un doigt. La chaleur et la moiteur du vagin auraient presque déclenché en lui un orgasme, sa verge pointait au bas de la vulve, il trouva le vagin et s’y enfonça d’un seul coup de reins.

D’après ce qu’elle put en juger, seul le gland avait pu entrer. Cela aurait sûrement suffi à la faire jouir, mais Conrad couina comme un porc : il éjaculait dans le ventre offert, sans retenue. Sa verge tressautait dans le vagin de Betty et il tentait de s’enfoncer encore et encore, tout en éjaculant comme un hussard. Elle sentit couler son sperme dans son vagin et, pour lui donner l’illusion qu’il était un surhomme, elle cria « Je jouis ! » en serrant les jambes.


Betty se rhabilla, remit un peu d’ordre dans ses cheveux, ramassa sa petite culotte et s’essuya la vulve dégoulinante de sperme. Conrad n’avait pas dû se soulager depuis un moment… Elle lui sourit, lui tendit sa petite culotte imbibée de sperme, et dit « Cadeau ». Conrad porta la petite culotte à son nez, il était ravi, sa verge avait repris sa posture originelle. Lui rendant son sourire, il lui confirma que sous quarante-huit heures son prêt serait débloqué. Et, cerise sur le gâteau, il s’occuperait lui-même d’acheter la propriété pour elle, il avait quelques amis bien placés en haut lieu pour les attributions.


Betty passa les portes du Centre, il restait encore à faire deux trois courses.


Le complexe agricole de Floryda, spécialisé en culture de plantes nutritives, avait son propre magasin de vente de fruits et légumes pour le personnel de la station. Chacun pouvait y faire des courses pour s’approvisionner en légumes frais, car ceux qui voulaient cuisiner pouvaient le faire.


Betty déambula dans les rayons. L’épicerie, comme elle la nommait, était déserte, seul le chef de rayon finissait de ranger les denrées, aidé par des androïdes chargeurs. Elle se pencha sur les énormes congélateurs pour prendre des glaces en provenance de Mandriva et, sans qu’elle s’en rende compte, sa robe remonta si haut qu’elle dévoila ses fesses au grand air, ce dont le chef de rayon ne perdit pas une miette. Deux belles fesses rondes, séparées par une raie, il pouvait voir son anus et sa vulve sans poil, cette vision le troubla.


D’habitude, les androïdes domestiques venaient eux-mêmes faire les approvisionnements pour leur maître, le paiement se faisant électroniquement à la sortie. Le Consortium qui gérait Floryda payait ses employés et par le biais des magasins récupéraient une partie des gains. On trouvait de tout sur Floryda : vêtements, produits de multimédia, nourriture, etc.

Tout le personnel de Floryda était logé à la même enseigne : une pièce spacieuse, avec cuisine, salle de bains, séjour… Seuls les cadres disposaient de plus de luxe, mais personne ne se plaignait sur la planète artificielle.


Le chef de rayon se dit que pareille aubaine ne se représenterait plus, il n’avait pas l’habitude de voir une femme sexy venir faire ses courses. Une furieuse envie de culbuter cette cliente traversa son esprit, au diable sa carrière, il n’aimait de toute façon pas son poste.

Il s’approcha d’elle, passa une main entre ses jambes et de l’autre la bascula, elle était dans ses bras. Il se dirigea vers le rayon des légumes pour y déposer Betty. Sur le dos.


Avant que Betty ait eu le temps de dire un mot, il plongea la tête entre les cuisses ouvertes et se mit à la sucer, tout en lui caressant les seins. La langue sillonnait la fente et triturait le clitoris encore au repos. Il gonfla sous la langue câline, Betty ferma les yeux, c’était autre chose qu’avec Conrad.


Sur Floryda, chaque homme ou femme avait été sélectionné sur le critère de son statut, outre ses compétences techniques, bien sûr ; il ne fallait pas avoir d’attache. Betty avait une réputation sulfureuse, une mangeuse d’hommes, disait-on dans les colonies éloignées où la belle avait déjà exercé ses talents de technicienne.


La langue trouva l’entrée du vagin, Betty était dans une position identique à celle de ses visites chez son robot-gynéco, cette position la rendait encore plus désirable. Le chef de rayon l’embrassa sur les seins pendant qu’il cherchait le bas de la vulve avec sa verge, le gland autoguidé trouva sa proie et entra. Sa verge longue et veinée s’engouffra telle une rame de métro, de toute sa longueur, et elle arracha à Betty un cri de bonheur. À grands coups de reins, il la défonçait, ouverte comme un fruit mûr. Il la sentait s’abandonner à ses va-et-vient, il allait lui donner du bonheur. Tout en lui pilonnant le ventre, il lui malaxait le clitoris. Il fit durer le plaisir. Le gland de sa verge enfla et il lâcha deux jets de sperme chaud dans le ventre de Betty qui, la vulve contractée, jouit avec un râle.


Le chef de rayon se retira du vagin, mais le souvenir d’avoir aperçu l’anus de sa cliente lui donna l’idée d’en profiter encore jusqu’au bout. Il lui souleva les jambes en un grand écart et la sodomisa. Il s’attendait à plus de résistance de ce côté, mais non, les dix-sept centimètres de sa verge trouèrent les profondeurs des entrailles de Betty.



Ce n’était pas pour lui déplaire, au contraire, il força son allure, arrachant des cris à Betty qui avait dû se rattraper aux bords supérieurs du rayon.

Elle sentit couler dans ses reins la semence, pulsée par la contraction des bourses du chef de rayon, et jouit d’un seul coup en exaltant un « Je jouis ! ». Les bras en croix et les pieds plantés dans les légumes, Betty sentait son ventre onduler sous le plaisir qui sortait de son ventre. Une contraction de sa vulve éjecta la verge de son vagin.


Le chef de rayon pensa qu’une si belle fille qui jouissait à grands cris devait avoir encore des ressources dans les entrailles, aussi s’empara-t-il d’une belle courgette. Dans la position dans laquelle Betty se trouvait, elle offrait au chef de rayon un panoramique sur sa vulve et son anus. Il ne manqua pas de se délecter de ce spectacle : les grandes lèvres de la vulve de Betty pendaient et l’entrée de son vagin dilaté laissait goutter du sperme, alors qu’elle était secouée de spasmes orgasmiques.

La main écarta un peu plus les grandes lèvres : le clitoris, telle une protubérance, n’avait pas désenflé. Il visualisa l’entrée de son ventre pour y plonger la courgette. La production de légumes venait de l’exploitation de la serre, pas moins de vingt-cinq centimètres de long pour un diamètre de cinq centimètres. D’une main sûre, il l’enfonça dans la vulve. La courgette dans le vagin, Betty écarquilla de grands yeux, cette défloration subite lui tarauda le ventre.

D’avant en arrière, la courgette naviguait dans son ventre, lui arrachant des cris de plaisir. Elle se sentait délicieusement impuissante. Trois petites minutes de ce traitement eurent raison d’elle, elle allait jouir, le chef de rayon l’observait, il attendait cet instant. Betty se cabra comme un cheval de rodéo. Elle cria sous la vague qui montait dans son ventre, son vagin s’était mis à transpirer. Le chef de rayon retira violemment la courgette juste à ce moment-là.

Le plaisir de Betty en pleine ascension l’envahit comme un tsunami, elle voyait la courgette retirée de son vagin, elle se vida en un long jet opaque de jus vaginal, comme si ses intestins allaient se répandre sur le sol. Son vagin la brûlait, mais le plaisir fut immense, tout son corps frissonnait.


Elle se rajusta et en profita pour remplir un énorme cornet de victuailles de divers produits : ce soir elle recevait Athlan…




* * * * *




La voix digitale de EC.44 résonna aux tympans d’Athlan. Une demande de téléportation de personnel venait d’être faite de la part d’un transporteur minier, le commandant en personne sollicitait une autorisation d’appontage.


Athlan avait la responsabilité des nouveaux arrivants sur Floryda, son rôle d’aide-infirmier et son avis sur la santé des nouveaux techniciens valaient son pesant d’or. La serre géante sous atmosphère terrienne, ainsi que les différents logements, entrepôts et centres de recherche, ne devaient en aucun cas souffrir de l’arrivée de microbes. Le protocole d’appontage sur Floryda restait l’un des plus draconiens de toute la République et il fallait montrer patte blanche pour pénétrer dans ce sanctuaire. Toutefois, le code galactique avait prévu qu’en cas d’urgence, notamment pour une assistance d’un vaisseau, le protocole des autorisations serait simplifié.


La voix métallique de EC.44 ordonna au responsable santé de se diriger vers le sas de téléportation pour assister le nouveau venu. Athlan quitta sa console pour se diriger vers le sas de décompression, il allait avoir du travail supplémentaire. Un rayon lumineux irradia le sas d’une lumière bleuté et une forme se matérialisa au centre de la petite pièce.

Derrière la vitre blindée, Athlan reconnut une silhouette féminine, il s’attendait à voir un homme et pas une femme. Dotty se présenta à Athlan qui fut impressionné par l’énoncé du CV de l’arrivant. En règle générale, personne n’appontait sur Floryda depuis des lustres, même les navettes de la Guilde du Commerce confiaient la tâche de chargement et déchargement des matériaux à des robots chargeurs.


Après les protocoles d’usage, Athlan invita Dotty à se débarrasser de sa combinaison et à passer le sas pour prendre position dans la douche de décontamination.


Dotty hésita un instant, puis elle laissa tomber sa combinaison ; Athlan s’effaça de la vitre et prit position derrière un pupitre de commande pour lancer le cycle de décontamination. Nue, Dotty entra dans la cabine, écarta les cuisses et leva les bras, alors qu’un jet immatériel sifflait à ses oreilles. Elle ne ressentit rien, si ce n’est une espèce de picotement léger, dû aux rayons micro-ondes. L’extracteur vrombit. Dotty passa dans la cabine suivante, une douche chaude lui fit du bien. Le voyant d’autorisation de sortir de la cabine resta au rouge, un puissant jet d’air chaud balaya le visage et le corps de Dotty qui fut sèche en quelques secondes.


Dans la pièce suivante, elle enfila une blouse, le voyant vira au vert, elle allait enfin retrouver la civilisation. Elle fut surprise par l’allure d’Athlan. Il avait le crâne rasé et, avant de poser une question, Athlan lui indiqua qu’il allait lui raser le sien, une question d’hygiène sur Floryda. Dotty hésita et eut un mouvement de recul. Bien que les cheveux courts soient réglementaires pour son rang, elle y tenait, mais le protocole avait des exigences auxquelles il fallait se plier.

Confortablement installée sur un fauteuil, Dotty se laissa raser le crâne ; elle n’osa pas se regarder dans le reflet de la grande lampe du plafond, de peur d’être effrayée.


Athlan pria Dotty de quitter sa blouse et de s’installer sur la table de soins de l’infirmerie : il devait aussi lui raser le sexe. Elle déglutit difficilement. Se retrouver nue devant un homme lui paraissait un supplice de Tantale, mais en plus devoir prendre une position comme chez les robots-gynéco, cela la terrassait.

Athlan, avec tendresse, la mit à l’aise ; après un instant, elle quitta sa blouse, honteuse de dévoiler son gros corps aux regards d’un homme qui, ma foi, était plutôt charmant.


Elle prit place sur la table et enfila ses pieds dans les étriers en rougissant. Athlan baissa le potentiomètre d’intensité lumineuse, Dotty respira profondément. Il saisit l’épilateur laser à ultrasons et l’approcha du pubis de Dotty, qui mit ses mains devant sa vulve, dans un réflexe de surprise.

Athlan sourit en lui écartant les mains. Elle ferma les yeux, se mordant la lèvre de ne pas avoir consulté le protocole d’appontage sur Floryda.

Un léger bruit de frémissement lui fit ouvrir les yeux. Athlan s’appliquait consciencieusement à lui raser le pubis, il allait attaquer l’entrecuisse. L’épilateur laser passa sur les lèvres de la vulve. Une délicieuse sensation commença à la troubler quand l’embout de l’épilateur toucha son clitoris enfoui sous les grandes lèvres de son sexe. Les micro-impulsions ressemblaient à mille caresses. Dotty se retint, ce micro-massage lui faisait du bien, il fallait qu’elle se concentre sous peine de se laisser gagner par le plaisir mécanique. Athlan insista aux différents endroits du sexe de Dotty pour faire disparaître toutes traces de poil.


Il avait coupé le laser depuis un petit moment mais laissé les micro-vibrations actives : Athlan avait décelé la réaction de Dotty au traitement de l’épilateur. Maintenant qu’elle était entièrement épilée, Athlan voyait la vulve de Dotty, avec une fente bien dessinée.

Il insista au-dessus des grandes lèvres de la vulve, et Dotty se contracta un instant. Le plaisir montait dans ses reins, une goutte de sa mouille perla à l’entrée de son vagin. La buse de l’épilateur passa le long de la fente de la vulve pour venir s’enfoncer sur un bon centimètre. Dotty ferma les yeux et se mordit les lèvres. Sous la stimulation, son sexe déclencha en elle une vague de chaleur. Le clitoris enfoui sous les petites lèvres émergea d’un coup, brûlant.


Athlan fit mine de ne rien remarquer et lui annonça qu’il allait bientôt finir le supplice, encore une minute, précisa-t-il. Une courte minute d’extase pour Dotty qui s’abandonna sans retenue sous la caresse métallique de la buse, elle haleta doucement en respirant profondément, elle savait qu’elle allait jouir. Quoique dans une position indécente et sous le regard d’un homme charmant, Dotty ne put résister à la vague montante du plaisir qui voulait sourdre de son ventre. Elle sentit sa vulve se contracter, et son vagin se noya sous sa mouille, Dotty serra les dents et ferma les poings, trop tard ! Un courant électrique lui déchira le ventre, elle jouit en expulsant un jet de cyprine qui mouilla la table de soins, ses gros seins lourds pointèrent au plafond et l’ondulation de son ventre trahit sa jouissance.



Athlan s’éloigna de Dotty encore sous la domination du plaisir. Elle n’avait pas bien compris ce que lui racontait l’infirmier. Athlan se rapprocha d’elle, une lingette à la main, et il lui nettoya la vulve et le ventre. Le contact frais sur son sexe lui fit du bien, elle était trempée de mouille. Athlan passa ses doigts sur les grandes lèvres de la vulve en un effleurement presque imperceptible, mais pas pour Dotty…


Sur le coup de l’épilateur, Athlan avait outrepassé sa fonction : en règle générale, à part l’aide qu’il apportait aux arrivants pour leur raser le crâne, les parties génitales étaient laissées aux bons soins de leur propriétaire.

Insidieusement, la caresse d’Athlan se fit plus pressante, il enfonça un doigt dans la fente pour venir titiller le clitoris encore gonflé. Cette fois-ci, Dotty ne laissa pas son plaisir muet, elle écarta même un peu plus les cuisses pour venir au-devant du doigt inquisiteur. Athlan descendit son doigt vers l’entrée du vagin entrouvert et l’enfonça lentement dans le ventre de Dotty. Il retira son doigt humide pour en faire pénétrer deux autres et, dans un ballet, fit danser ses doigts au creux du ventre. Tout en maintenant ses doigts dans le vagin, Athlan frotta son pouce sur le clitoris de Dotty qui haleta comme un petit chien sous un soleil de plomb.


Il y avait longtemps qu’un homme n’avait pas profané son intimité. Elle trouva cela délicieux et ne cacha plus son plaisir, elle râla.

Il posa la bouche sur le clitoris pour le sucer et l’aspirer, cela arracha à Dotty un râle plus bruyant. La langue d’Athlan naviguait tout le long de la fente, il retira ses doigts plein de mouille du vagin et enfonça sa langue dans le ventre. Dotty se tordait sur la table de soins en se caressant les seins. Elle quitta les étriers pour mieux écarter ses cuisses, elle voulait cette langue au plus profond d’elle-même. Athlan lui saisit les chevilles pour les écarter tel un compas et plongea la tête de nouveau entre les cuisses distendues. Il lécha la fente de la vulve et l’entrée du vagin de Dotty et lui lécha l’anus en même temps.

Athlan passait de l’anus au vagin et réciproquement avec sa langue, Dotty, aux anges, goûtait le plaisir labial sur son sexe nu.


Laissant tomber sa blouse, Athlan dézippa son pantalon, sa verge jaillit comme un diable sort d’une boîte. D’une main il s’en saisit et l’approcha du vagin de Dotty, le gland de la verge joua un peu le long de la fente en se frottant dessus. Le vagin coulait comme une fontaine, le gland bien lubrifié par la mouille entra dans le vagin sans douleur, les lèvres de la vulve s’écartèrent au passage du gland et la verge s’enfonça jusqu’à la garde. Dotty haleta et, quand la verge emplit son ventre, elle cria de bonheur sous les coups de reins d’Athlan. La verge coulissait dans son ventre comme dans un fourreau bien huilé. Bien qu’étroite du vagin, Dotty ne ressentait aucune douleur, mais du plaisir.

Quelques va-et-vient eurent raison de Dotty, trop excitée par la situation. Elle allait jouir, couchée sous un parfait inconnu, une situation des plus stimulantes.



Athlan sentit la vulve de Dotty lui enserrer la verge, il savait qu’à cet instant, il allait la faire jouir, il aimait cet instant. Il aimait donner du plaisir aux filles et, plus encore, il aimait les voir jouir sous ses coups de reins et les observer sous la montée jaillissante de l’orgasme.

Dotty hurla comme une sirène d’alerte sous l’orgasme qui pulsait de son ventre. Toujours fiché dans le vagin de Dotty, il l’observait jouir à grand bruit ; Dotty avait fermé les yeux et son ventre dansait la sarabande. Elle jouit au moins deux ou trois fois, et il attendit que le tsunami de l’orgasme soit un peu estompé pour reprendre ses coups de reins. Encore sous le coup des orgasmes, Dotty cria, son vagin la faisait souffrir, Athlan se retira entièrement du vagin qui sous la dépression expulsa de la cyprine et du suc vaginal.


C’est un spectacle qu’Athlan aimait voir, la jouissance qui perlait du vagin redoublait ses efforts ; il plongea sa verge distendue dans le ventre de Dotty. Elle écarta encore plus les cuisses et Athlan éjacula au plus profond du ventre, pendant qu’elle succombait à un nouvel orgasme. Athlan goûta le plaisir de Dotty sur sa verge et attendit qu’elle soit expulsée naturellement par le vagin, une fois ramollie. Dotty eut un soubresaut, un résidu de jouissance, son vagin se contracta et vomit une longue coulée de sperme tiède, coulant sur son anus pour venir souiller la table de soin.

Encore chancelante, elle se leva, les yeux embués et le regard complice envers cet homme qui avait réveillé en elle la femme qu’elle était.


Dotty s’agenouilla devant la verge molle d’Athlan. Le feu courait toujours dans son ventre, il fallait l’éteindre sous peine de douleur, et il aurait été dommage de se masturber dans une chambre, alors qu’un homme semblait à disposition pour ça. La main de Dotty enserra la verge, elle décalotta le gland pour mieux le recalotter et ainsi de suite, la verge ne tarda pas à reprendre vie.

Elle suça les bourses de la verge d’Athlan tout en le masturbant, Dotty voulait en elle ce pieu qui lui avait arraché du plaisir. Quelques instants de ce délicieux supplice rendirent force et vigueur à Athlan, cette femme suçait comme une reine, se dit-il.


Athlan se libéra de la bouche de Dotty et, avec douceur, invita Dotty à s’allonger sur le ventre en travers de la table de soins, les jambes bien campées au sol. Le bassin, remonté par cette position, ne dissimulait rien des entrées secrètes de Dotty. Athlan voyait la naissance du vagin et la collerette brune de l’anus. Cette fois-ci, il ne ménagea pas sa proie, il pénétra le vagin d’un coup de reins pour s’enfoncer au maximum. Quant il jugea sa verge suffisamment lubrifiée par la cyprine, il se retira et pointa le gland juste à l’entrée des reins de Dotty.

Il exerça une pression lente et continue, mais les muscles de l’anus résistèrent, Athlan donna un coup de reins et le sphincter céda.

Le gland de la verge s’enfonça dans les reins de Dotty, elle hurla sous la douleur envahissante, nul n’avait profané jusqu’à maintenant son sanctuaire intime. La verge s’enfonça d’un coup dans les entrailles de Dotty, elle se faisait sodomiser pour la première fois.

Athlan, tout en allant et venant dans Dotty, avait glissé une main entre les cuisses de la belle pour lui masser la vulve. Sous son massage intime, il entendait le clapotis des lèvres sur la vulve huilée et la complainte de Dotty avait laissé place à un gémissement qu’il connaissait bien.


Petit à petit, Dotty appréciait cette sodomie et le massage de son clitoris en même temps, elle se détendit pour mieux cambrer les reins et s’ouvrir davantage à la pénétration. Athlan ficha son pouce dans le vagin de Dotty et lui appliqua le même traitement qu’à l’anus de Dotty, de longs va-et-vient. La vulve de Dotty se serra sur le pouce d’Athlan et du suc coula sur sa main, Dotty allait jouir, Athlan accéléra le rythme et il éjacula dans les reins de Dotty. Dotty sentit couler en elle le sperme d’Athlan, cette sensation lui fut fatale, Dotty cria en même temps que l’orgasme qui l’envahissait.


Athlan se retira des reins de Dotty, elle fut secouée par un spasme et Athlan remarqua qu’une des mains de Dotty avait disparu vers son vagin, qu’elle caressait.

Dotty resta dans cette position un petit moment. Athlan attendait l’instant qui lui valait un orgasme, l’anus de Dotty encore dilaté se refermait lentement. Athlan fut au comble quand l’anus expulsa son sperme en une longue coulée visqueuse.

Dotty se releva et Athlan en profita pour la mettre à genoux devant lui et lui coller sa verge dans la bouche. Dotty n’en revenait pas de son comportement, elle se comportait comme une de ces filles payées spécialement pour les hommes d’affaires.


Le sas de l’infirmerie coulissa sur lui-même dans un bruit de jet d’air. Betty, belle comme une princesse, pénétra dans la pièce.




* * * * *




Athlan, trop occupé à se faire déguster, ne prêta pas attention au bruit d’ouverture du sas pneumatique, la lumière de l’infirmerie sous éclairage indirect baignait sa plus grande partie dans les ténèbres.

Betty passa la porte du sas et toujours dans l’ombre s’approcha du couple en plein ébat, sans bruit. Il n’était pas question de faire scandale, Betty connaissait bien les règles sur Floryda et le tempérament d’Athlan.


Doucement, Betty, à pas feutrés, tenta de se rapprocher pour mieux examiner ce que faisait cette femme à genoux entre les cuisses d’Athlan. Betty n’avait aucune illusion, Athlan croulait sous le plaisir d’une fellation, donnée par une étrangère, à première vue.

Lentement, Betty fit glisser sa robe et, à demi-nue, vint se placer derrière Athlan pour le ceinturer. Elle se colla à lui en se frottant les seins sur le dos musclé.


Athlan aimait bien faire l’amour à plusieurs femmes, sa forme physique lui permettait de faire des prouesses dans ce domaine.

Betty la dévoreuse d’hommes caressait le ventre d’Athlan et de temps en temps le crâne rasé de Dotty. Athlan quitta la bouche de Dotty pour se retourner face à Betty. Les seins de Betty pointaient haut et son petit string la rendait encore plus désirable. Athlan posa ses mains sur les hanches de Betty et doucement les descendit sur les frêles ficelles du string. Il les saisit et le string de Betty glissa le long des cuisses pour s’arrêter aux genoux. Son mont de Vénus émergea sous la lumière. Athlan y glissa une main. L’entrée du vagin de Betty suintait déjà de mouille, pour sa plus grande joie.


Prenant Betty par la taille, Athlan la souleva pour la déposer sur la table de soins. Betty, allongée sur le dos, replia les jambes en les écartant au maximum. Dotty, qui n’avait jamais eu de relations avec une femme, se fit violence et vint embrasser goulûment Betty sur la bouche. Betty répondit au baiser avec une langue habile, alors qu’Athlan prenait place entre les jambes de Betty. Athlan écarta les lèvres de la vulve de Betty et s’empala comme un hussard revenu du front dans le vagin lubrifié. Betty, surprise par cet assaut, laissa échapper un petit cri, elle aimait de temps en temps être prise brutalement sans préliminaires.

Dotty avait quitté la bouche de Betty pour s’emparer d’un sein au téton dressé, qu’elle suçait comme un bébé privé de lait depuis une journée. Betty gémissait sous l’action cumulée d’Athlan et de Dotty, le plaisir monta lentement de son ventre et inonda son vagin de mouille. Betty saisit la tête d’Athlan comme pour le câliner, mais Athlan resta bien droit entre les cuisses en continuant ses coups de reins.


Betty releva les jambes, elle aurait voulu avoir tous ses orifices bouchés, un fantasme qu’elle avait réalisé plusieurs fois sur d’autres planètes, comme cette fois où des mineurs, après une cuite, l’avaient culbutée sur le sol pour la prendre. Elle sentait encore les deux verges en elle. Dotty, qui ressentait les choses, s’était approchée du mont de Vénus de Betty et, tout en massant le clitoris de Betty, Dotty avait cherché l’entrée des reins. Betty qui coulait comme une fontaine avait laissé échapper de la mouille sur son anus. Dotty en avait profité pour lui introduire deux doigts. La double pénétration de son vagin et de son anus arrachèrent à Betty un râle de fauve, elle se sentait fouillée de toutes parts, une délicieuse sensation. Se caressant les seins, Betty succomba au plaisir, l’orgasme la cueillit sans ménagement, elle aurait voulu le contrôler pour durer, mais il éclata dans son ventre.

Athlan ressentit la pression sur sa verge, Betty lui jouissait sur le gland à grandes eaux en lançant des cris de bête martyrisée. Cambrée comme un cheval sauvage, Betty hurlait sa jouissance, la verge d’Athlan fut expulsée par le soubresaut au moment même où il éjaculait.


Dotty, fascinée par la verge luisante qui venait de cracher un premier jet de semence, se précipita sur le gland pour le gober. Athlan jouit dans la bouche de Dotty et de Betty qui s’était rapprochée pour profiter de l’instant, elle aimait voir son amant éjaculer sur son visage et sur ses seins.

Betty arborait un sourire radieux, son amant l’avait comblée, comme toujours, ce plaisir multiple la rendait encore plus désirable et insatiable.


Encore maculée de sperme, Betty s’avança vers le distributeur de boisons fraîches, le liquide devrait éteindre les braises qui couraient dans ses reins. Elle avait encore envie de sentir un homme sur son corps. Tout en dégustant sa boisson, Betty, nonchalamment, se caressait l’entrecuisse devant le distributeur, elle avait posé un pied sur l’entrebâillement de la porte de distribution. Cette position lui facilita l’introduction de deux de ses doigts, juste à l’entrée de son vagin encore humide de sa mouille.


La porte du sas s’ouvrit sur Conrad, un épais dossier sous le bras.


Conrad n’avait pas tardé à s’occuper des affaires de Betty et avait même passé tout son temps sur la transaction de sa cliente. Bien sûr, il justifierait son dépassement de temps alloué aux transactions financières en modifiant certains comptes clients, pas de quoi non plus l’envoyer sur Fortress 38.


Les petits yeux de Conrad, agiles comme des mitrailleuses auto-pilotées, ne lui avaient rien laissé échapper.

Betty faillit s’étrangler à la vue de Conrad. Il ne devait avoir aucun doute sur l’activité de Betty : elle se masturbait. Conrad avait encore le goût de Betty dans la bouche et de la voir encore une fois nue et à sa merci l’excita. Conrad sourit de toutes ses dents, posa son dossier sur la petite table près du distributeur, il annonça à Betty que tout était réglé, il venait donc lui annoncer personnellement qu’elle était propriétaire d’une bulle. Conrad raconta brièvement qu’il avait même payé de sa personne et joué des coudes en haut lieu pour arracher à la dernière minute l’offre d’achat.


Betty n’écoutait pas Conrad, elle avait l’habitude d’entendre les hauts fonctionnaires se faire mousser pour obtenir un avancement ou une faveur. Bien sûr, sans Conrad, sa « petite maison dans la prairie » n’aurait peut-être pas été possible aussi rapidement du moins. Conrad n’avait pas dû faire tout ce chemin pour rien, un simple mail vocal sur le serveur privé de sa cliente aurait suffi, Betty savait qu’il venait chercher une récompense.


Aussi, sans sourciller, Betty laissa son sexe tranquille pour s’avancer vers Conrad. Elle allait le gratifier d’une belle fellation en s’agenouillant devant lui. Betty avait baissé le pantalon de Conrad, il n’avait pas mis de slip, mais sa verge ne laissait rien deviner de ses intentions. Betty souriait intérieurement, elle connaissait si bien les hommes.

Conrad, trop excité encore une fois, ne se retint pas, il éjacula dans la bouche de Betty, consentante, en deux longs traits orgasmiques de sperme.


Athlan avait observé Betty baisser le pantalon de Conrad, prendre la verge tendue dans sa bouche et lui appliquer une caresse dont elle seule avait le secret. Caresse si efficace que Conrad ne dura point sous le supplice délicieux de la langue, Conrad avait joui. Athlan sourit. À cet instant même, il sut que Betty avait eu une relation avec Conrad, la caresse spéciale de Betty était en règle générale réservée à des connaissances de longues dates.

Betty avait mené son plan à bout pour arriver à ses fins


La voix de EC.44 couvrit la jouissance de Conrad.


Brèche du vaisseau Nomauto colmatée… Réacteur opérationnel…

Taux de radiation…. Néant.


Dotty remit sa combinaison puis se dirigea vers le sas de téléportation. Il était temps qu’elle reprenne place sur la Nomauto. Athlan et Betty n’eurent pas le temps de placer un mot que Dotty passait la porte du sas. Elle attendait le voyant vert pour entrer les coordonnées de téléportation. Derrière sa vitre, Athlan fit un signe à Dotty, elle lui sourit, puis disparut dans un éclair de lumière bleutée.


De nouveau sur le Nomauto, Dotty inspecta la console : rien d’anormal, les robots-mécaniciens avaient bien travaillé. Dotty fit le tour du vaisseau en parfaite inspectrice : elle ne devait rien laisser au hasard, 500 000 tonnes d’ambrium, ce n’était pas rien. Betty programma la console pour une mise à feu en hypersaut avec un décalage de trois unités de temps standard, de quoi se préparer avant le retour sur Omega. C’était toujours un moment d’appréhension pour Betty de s’immerger dans le caisson cryogénique.

Elle revêtit le slip et le T-Shirt réglementaire après avoir pris une douche ionique et s’assit dans le caisson pour rebrancher les différents capteurs et la sonde de nutrition.


Le plus désagréable restait pour Betty cette immonde canule qu’elle devait s’introduire dans le vagin et dans l’anus pour évacuer les déchets organiques dus à la digestion des nutriments injectés par la sonde nutritive.

Pourtant, cette fois-ci, Dotty y trouva un certain plaisir. Elle écarta son slip, puis les lèvres de sa vulve et enfonça la sonde dans son vagin. Le contact tiède de l’embout métallique la fit frissonner, Betty avait encore en mémoire la verge d’Athlan, cette simple vision virtuelle la fit jouir. Dotty, troublée, étouffa son orgasme et son vagin laissa échapper un peu de mouille.


Dotty s’allongea encore frissonnante de plaisir, le couvercle de verre de son caisson se referma lentement sur elle. Le gaz envahit le caisson. Betty ferma les yeux pour prendre une grande inspiration, elle ne ressentit même pas la poussée extraordinaire des moteurs atomiques propulsant le Nomauto en vitesse lumière.


Le Nomauto s’enfonça dans l’hyperespace noir en rugissant comme un démon à la vitesse maximum.




Armitage