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23/10/06
Résumé:  Un tournoi de volley dont l'enjeu dépasse le sport...
Critères:  ff jeunes copains fépilée sport amour contrainte cérébral exhib fmast rasage 69
Auteur : Sofie  (Là ou commencent les mots, commence la passion...)            Envoi mini-message
Le tournoi-ment de langues


Cette fois ça y est le jour est arrivé. Enfin ! Voilà trop longtemps que je l’attendais. Nous sommes samedi et je vais participer à ce tournoi de volley ! C’est un tournoi important, d’autant qu’il y aura l’équipe de la ville d’à côté. Et avec eux c’est une très grande rivalité, l’enjeu est de taille, savoir lequel des deux clubs est le meilleur de la région. Et surtout il faut que je batte Gaby, la capitaine de cette équipe et ma grande rivale.


Gaby, svelte blonde aux cheveux très courts, des yeux pétillants, des seins fermes et ronds, deux petites pommes qui tressautent sur chaque point. Oui, je craque pour Gaby ! Et cela est d’autant plus excitant de la revoir que ce sentiment est partagé. Mais doit absolument rester secret. En effet, on ne peut imaginer que les deux capitaines des clubs ennemis soient proches, voire beaucoup plus… Oui, j’ai hâte du « beaucoup plus »…


Dans le bus qui nous emmène à la salle, je suis terriblement excitée. Pas grave, les autres joueuses pensent sûrement que c’est dû au tournoi. Il n’en est rien, hier soir Gaby m’a parlé sur MSN. Au fil de la soirée, les échanges se sont multipliés et dévoilés sur nos envies et nos désirs, jusqu’à cette confidence de Gaby :

« Pour le tournoi, prépare-toi à bien plus qu’un match. Les douches sont toujours groupées dans ta salle ? »


Émoustillée par cet aveu, je veux répondre mais ne sais quoi dire. À peine le temps d’y penser, de toute façon Gaby coupe d’un coup la communication. Cette phrase pleine de sous-entendus est loin de me laisser indifférente et l’ordinateur encore allumé, je me laisse aller à quelques caresses indiscrètes sur la chaise de bureau, puis sur le lit pour être plus à l’aise et jouir en ne pensant qu’à Gaby et son petit short renfermant ses fesses que je convoite tant.


Enfin, le jour J arrive. Jamais je n’ai eu une telle boule au ventre avant un tournoi, certes il s’agit d’un important tournoi mais, je le sais, c’est surtout le fait de retrouver Gaby et de percer le mystère de ses sous-entendus.


Une fois arrivée à la salle, les diverses occupations habituelles m’empêchent de trop penser à Gaby et me permettent de me détendre un tant soit peu. Devant toutes les autres filles, je reprends mon rôle de capitaine, de meneuse. L’échauffement se passe sans accrocs, les derniers préparatifs d’organisation du tournoi aussi.


Soudain la rumeur gronde : « Elles sont là ! Le bus est arrivé ! »


On y est, ce n’est pas de n’importe quel bus que les autres filles parlent. Non, c’est « LE » bus, celui de nos plus grandes rivales et aussi celui de Gaby. Mes mains ont un léger tremblement, je tente de reprendre un souffle plus calme. Je m’occupe en examinant les ballons. Mais rien ne m’empêche de vouloir les voir, la voir…


Je tourne la tête et de l’autre côté des terrains je vois d’abord une rangée de filles, le sac de sport en bandoulière. Je les dévisage toutes et une pointe de déception m’arrive. Il manque Gaby ! Je regarde vite fait de nouveau toutes les filles de l’équipe adverse et, une fois de plus, ne la vois pas. Où est-elle ? Malade ou blessée ? Toutes les idées vont et viennent dans ma tête. Je suis au bord de la panique.


Puis une grande silhouette apparaît, c’est leur entraîneur et un grand soupir que je ne peux contrôler jaillit de ma bouche, simultanément une boule se forme dans mon ventre. En effet, aux côtés de l’entraîneur se tient Gaby ! Ils sont en pleine discussion, Gaby porte l’imposant sac de ballons de sa propre équipe. Elle resplendit dans cette salle et encore plus lorsque, se détournant, elle me fixe au loin. D’un signe à son entraîneur elle le quitte et se dirige vers moi.


Le fard apparaît sur mes joues et je tente à tout prix de reprendre le dessus.


Gaby est enfin devant moi, tout près, elle dépose son sac de ballons à mes pieds. Un court instant le haut de son survêt s’ouvre et je peux voir la naissance de ses seins grâce à la fermeture Éclair malicieusement baissée.



Elle me tend sa main et je la lui serre. Ce premier contact me donne un frisson. Mais nous ne pouvons pas plus, car entre capitaines ennemis, trop de proximité est mal venue.


Elle repart, ce bref aparté n’a fait que multiplier mon émoi. J’avoue pleinement regarder le corps gracile de Gaby, ses fesses rondes et fermes qui glissent dans son fin jogging très moulant. Je ne sais comment elle s’en est aperçue mais au milieu de la salle alors qu’elle continue de marcher, Gaby pose sa main sur ses fesses et de son index elle me fait un signe de gauche à droite comme pour me réprimander de mon regard insistant. Puis son geste discret, pour ne pas être repéré par les autres, disparaît, tout comme Gaby qui entre dans le vestiaire.


Le temps me paraît long pendant qu’elle se change avec ses coéquipières. Se change, je devrais dire se déshabille. Je me prends à l’imaginer se dévêtir peu à peu aux côtés de ses copines.


Enfin, mon imagination s’arrête net avec le strident sifflet de l’arbitre et mes copines qui se rassemblent sur le terrain pour notre échauffement et notre premier match.


Le début du tournoi a un effet bénéfique, je n’ai plus cette petite boule d’excitation au ventre. L’importance de ces matchs, mon rôle de capitaine occupent mon esprit et l’échauffement ainsi que le jeu se déroulent comme d’habitude. Certes parfois, entre deux points, mes yeux s’attardent sur la porte du vestiaire de l’équipe de Gaby. Aucune fille ne sort de là, je suis un peu déçue, Gaby ne me verra pas gagner ce match. L’attente n’en est que plus terrible.


Le prochain, en revanche, je vais le regarder de très près, non pas pour le motif officiel c’est-à-dire inspecter les adversaires mais pour l’unique raison qui m’intéresse aujourd’hui, Gaby ! Elle et son équipe vont jouer contre une autre équipe. Je vais la voir courir, se battre sur le terrain. J’adore son caractère de gagnante et j’espère que de temps en temps je pourrai lui glisser un clin d’œil ou un autre signe de ce type.


Je m’assieds donc sur la tribune, prête à observer Gaby, telle une spectatrice dans une arène. Lorsque mon entraîneur m’interpelle, me dit de le suivre pour régler quelques problèmes d’intendance et notamment pour aller chercher un nouveau jeu de maillots car, pour le prochain match, les deux équipes ont des maillots trop ressemblants. Dégoûtée et malchanceuse dans l’affaire, je suis mon entraîneur, sachant pertinemment que je ne verrai pas Gaby jouer. Pas avant le match l’une contre l’autre, tant pis…


Enfin, le match se rapproche. Je suis dans le vestiaire et, avec mes partenaires, je me prépare tout en donnant des dernières directives et conseils. La tension est palpable malgré une ambiance de copines, après tout ce n’est qu’un match et nous sommes surtout là pour nous amuser.


Nous sortons du vestiaire, moi la dernière, comme toujours. Dès que je suis dans la salle, je cherche Gaby. Elle est là, en train de s’échauffer par de multiples exercices. Elle dévoile toute sa souplesse et sa grâce, c’est un plaisir de la voir se dandiner de la sorte.


Puis l’arbitre siffle et toutes les filles se mettent en place. Gaby n’a jamais été aussi près de moi, la voici juste en face, nous sommes séparées uniquement par le filet. Elle me dévisage d’un regard tranchant. Je décèle une lueur de rage dans ses yeux, elle veut gagner, c’est cet esprit de gagneuse que j’adore chez elle, car moi aussi je veux gagner. Autant j’avoue céder lorsque je la vois, autant sur le terrain, c’est autre chose. C’est notre point commun, notre marque de caractère.


Gaby me tend la main, je la lui serre, elle fait un pas de plus et se retrouve collée au filet. Dans ce même geste, Gaby me glisse, doucement afin que je sois la seule à pouvoir entendre, ce que tout le monde va prendre pour un encouragement, une parole entre capitaines.



Gaby lâche ma main et se positionne après sa cinglante réplique. Elle a eu le dernier mot, persuadée de sa victoire en plus ! On verra ce que dit le dernier coup de sifflet de l’arbitre…


Le match commence, la partie est serrée, tous les points se jouent à fond. L’idée du gage passe totalement dans l’oubli face à la rivalité. Pourtant, ma concentration se relâche par moment. En effet, voir Gaby agiter son corps svelte, son short la moulant parfaitement, est assez excitant et perturbant. D’autant que parfois, son maillot laisse entrevoir, lorsqu’elle se positionne pour recevoir un service, le début d’un sein émouvant.


Les points s’enchaînent et l’intensité reste pesante. Les croisements de regards entre Gaby et moi sont de plus en plus fréquents et chacune de nous veut aller au plus profond de l’autre, pour impressionner et montrer sa détermination.


Malheureusement, tous les points ne vont pas là où je le souhaiterais. Nos adversaires sont très bons et peu à peu on se dirige vers la balle de match pour l’équipe opposée. Une partenaire de Gaby va servir, Gaby ne cesse de me regarder, à tel point que je suis un peu perturbée. Pour ajouter au trouble, l’entrebâillement de son maillot laisse imaginer et même bien plus, une poitrine ferme et bien proportionnée. Le ballon part et se dirige vers nous, à ce moment Gaby passe sa langue sur ses lèvres de manière suggestive et très suave, ma concentration s’envole et le temps de reprendre mes esprits il est trop tard. En effet, le service se dirigeait vers moi, je ne suis pas du tout en position pour le réceptionner et lorsque le ballon atteint sa destination, je ne peux que le repousser maladroitement dans le filet. Le ballon s’écrase lourdement en plein milieu des mailles et retombe sur le sol, de notre côté. L’arbitre siffle, les filles de l’équipe adverse exultent, le match est perdu… Enfin, pas par tout le monde.


J’ai perdu, et j’ai fait perdre mon équipe. Et ce qui m’énerve le plus, c’est le piège dans lequel je suis tombée. Il est certain que Gaby a prévu le coup, et stupidement je me suis fait avoir, quelle sotte !


Comble de la défaite, toutes les filles doivent de nouveau se serrer la main. J’essaye de faire en sorte que la dernière que je serre soit celle de Gaby, j’y arrive aisément car je m’aperçois qu’elle fait de même. Mais je dois y passer néanmoins. Nous sommes l’une en face de l’autre, c’est elle qui me tend sa main en première, elle est souriante, le triomphe lui va à ravir. La poignée de main est longue puis elle se penche en avant, me fait la bise et dans la confusion elle pose sa bouche aux abords de mon oreille droite.



Simultanément je comprends la signification de ces mots car dans sa main, qu’elle tient toujours dans la mienne, je sens un petit mot, je le serre dans mon poing et le garde précieusement. Gaby quant à elle file dans le vestiaire accompagnée de certaines de ses coéquipières tout en joie d’avoir gagné.


Je la vois disparaître derrière la porte et glisse avec précaution le mot dans ma genouillère, je le lirai plus tard. En tant que capitaine, je me dois de réconforter mes partenaires. Toutefois, une fois n’est pas coutume, j’expédie les mots de réconfort, car l’excitation est plus forte que tout. Dans ma tête, je me fais mille idées sur ce que contient le mot et surtout ce qu’est le fameux gage. Surtout que Gaby semble avoir tout prévu, certaine de sa victoire. J’ai hâte de lire ce message et de profiter moi aussi du gage, car je suis persuadée après tout qu’il est profitable pour toutes les deux. Comme pour mieux me faire attendre je murmure à voix basse pour moi-même :


« Attends Gaby, les douches sont proches et je compte bien prendre ma revanche sur le terrain de la perversité. Depuis le temps que tu m’excites, dès qu’on sera seules… »


Avant d’aller donc la rejoindre, je m’isole dans un coin de la salle, et faisant mine de refaire mon lacet, je sors de ma genouillère le mot soigneusement plié par Gaby.


« Salut perdante ! Ça serait trop facile de dévoiler le gage tout de suite. Pour savoir de quoi il s’agit, va dans les toilettes dans la cabine tout au fond, tu soulèveras le réservoir et tu sauras.

PS : tu peux encore changer d’avis, si t’es froussarde ! »


Je chiffonne le mot, énervée par tout ça ! Moi, froussarde ? Pour qui elle se prend ! Son gage, je le ferai, ça doit être pour me tester, me faire peur, je suis sûre que c’est trois fois rien, en tout cas pas assez pour m’arrêter. Et si elle croit que toute son organisation sert à quelque chose… Je vais le faire son gage et sans plus attendre !


Je me dirige à pas rapides vers les toilettes des filles. Une fois dans la pièce, mes yeux se portent automatiquement vers la cabine du fond et j’y pénètre. Je ferme la porte à clé pour découvrir le gage tranquillement. Je me dis même que si ça se trouve il n’y aura rien, c’était juste histoire de me faire peur et que je lui avoue que je n’ose pas aller voir. Oui, c’est certain, ça ne peut-être qu’un piège !


Persuadée par mon raisonnement, je tire la chasse d’eau des toilettes. Étrangement, je remarque qu’elle ne se déclenche pas, pas une goutte ne se déverse. Pour m’assurer de ce qui se trame, je soulève le couvercle de la cuve derrière et mes yeux s’écarquillent comme une exploratrice découvrant le trésor d’un pharaon.


La cuvette est entièrement vide ! À vrai dire, non, seul un paquet trône dedans et avec au-dessus un mot plié et attaché par un élastique. Curieuse et impatiente de voir enfin toute cette histoire se dénouer, je retire l’élastique et saisit le mot, je déchiffre l’écriture fine de Gaby.


« Bravo tu m’impressionnes ! Je suis étonnée que tu aies osé ! T’es courageuse, en fait, cool, j’apprécie et c’est pas si étonnant, t’as du caractère au final. Finissons alors, voici ton gage ! Tu comprendras tout de suite quand tu ouvriras le paquet. Il contient une bombe de mousse à raser et un rasoir. Eh oui ! J’adore les filles propres et douces. Ton gage est le suivant : tu vas te raser INTÉGRALEMENT et ensuite NOUS rejoindre dans les douches, pour que je puisse vérifier le gage. Dépêche-toi, le fait que les deux équipes soient sous les douches fait partie du gage…

PS : Je suis exigeante, il se peut que j’aille vérifier la douceur du résultat mais ça c’est autre chose… »


C’est donc ça ! Je relis plusieurs fois le gage, pour bien m’imprégner de tous les mots et de leur sens. Pourtant, il est très clair, je vais devoir m’épiler et passer sous le regard de toutes et sous le sourire victorieux de Gaby.


Je serre le papier jusqu’à le déchirer presque, elle m’a bien eue ! Deux fois en une journée c’est trop ! Mais il est hors de question qu’elle savoure une autre victoire, cela m’est moralement impossible ! Quand on me cherche on me trouve, que se soit un gage ou un défi, après tout il s’agit des deux, je suis là, et je ne suis pas une froussarde ! Gaby, gare à tes yeux !


Avec précipitation je déchire le paquet et saisis en premier la bombe de « mousse intime » comme il est écrit sur l’étiquette. Je retire mon short, m’assieds sur les toilettes et je commence à entamer mon rasage de près. Je m’applique avec la plus grande des précautions tout en m’exécutant rapidement. En effet, je ne veux pas la laisser s’imaginer trop longtemps que je me dégonfle ou même la laisser croire que j’ai hésité un instant avant de réaliser le gage. Le fait de l’imaginer sous la douche, guettant mon arrivée et se disant à chaque minute que je n’oserai pas, me motive à aller au plus vite la rejoindre et faire cesser son rêve triomphaliste.


Après avoir mis la mousse et laissé agir un tant soit peu, je passe soigneusement le rasoir et découvre ainsi mon sexe à l’air libre. Certes, mon ticket de métro était peu touffu mais cette fois-ci, le changement est radical. Je passe mon majeur sur ma peau nouvellement découverte et je m’étonne de la sensation nouvelle. C’est très doux et assez sensible, mon doigt glisse naturellement vers mes grandes lèvres et y coulisse légèrement jusqu’à sentir poindre une légère humidité. Je stoppe de suite, je ne suis pas là pour cela, j’ai un gage à relever !


Je prends mon sac de volley et me dirige à présent vers les douches, la tête haute, fière et prête à montrer que je suis loin d’être une petite joueuse et qu’il en faut bien plus pour me gêner. Je pousse la porte des vestiaires, j’entends dans les douches le bruit de l’eau crépiter sur le sol carrelé et les discussions des filles. Je pose mon sac et commence à me déshabiller calmement. Les filles ne savent pas encore que je suis dans le vestiaire : il y a en effet un petit mur en biais qui me cache. Je suis à présent en sous-vêtements. Je passe mes mains dans mon dos pour dégrafer mon soustif et c’est à ce moment que mes doigts commencent à trembler, à tel point que j’ai un peu de difficultés à le défaire. Mon ventre semble tourner aussi et me fait un peu mal. Dans ma tête, je ne cesse de me dire « Non ! Tu ne vas pas craquer maintenant, ce n’est rien ! »


Toutefois, j’ai une appréhension. En effet, toutes les filles vont s’apercevoir que j’ai le sexe entièrement épilé et rasé. Quant à mes partenaires, elles risquent d’être surprises car elles m’ont vu des centaines de fois toute nue, là n’est pas le souci, mais sans connaître en détail la coupe de mon minou, elles vont à coup sûr remarquer le changement !


Gaby, elle, sera triomphante, c’est certain, elle aura eu ce qu’elle veut. Puis une autre idée ne cesse de hanter mon cerveau. Qui me dit que Gaby n’a rien prévu d’autre ? Absolument rien et c’est bien cela qui me gêne le plus…


Alors, me voici, la culotte entre les doigts, pas encore baissée, un dernier doute me saisissant. J’ai une bouffée de chaleur et appréhende de plus en plus la finalité de ce gage. Le rouge aux joues et dans un dernier sursaut d’orgueil, je décide d’un coup de baisser ma culotte et je me retrouve entièrement nue et entièrement lisse…


Je m’approche pas à pas vers les douches, la vapeur commence à poindre dans la pièce. Une de mes mains agrippe le coin du mur qui mène aux douches. Je prends une dernière bouffée et m’apprête à rentrer. Je murmure entre mes dents : « Vas-y ! »


Soudain, deux filles de l’équipe adverse sortent des douches. Surprise je recule d’un pas et instinctivement place une main sur mon sexe. Je baisse la tête et je sais que je rougis, que je suis une boule toute rouge de gêne. Je sens le regard étonné des deux filles mais elles ne s’arrêtent pas, tout au plus elles doivent me trouver pudique voire bizarre.


Puis prise de panique à l’idée d’avoir l’air idiote et d’attirer encore plus l’attention je décide d’avancer dans les douches…


Que de filles, et surtout que de regards…


Mon entrée rapide était finalement une très mauvaise idée, toutes les filles tournent leur tête vers moi. Je ne sais ce qu’elles voient mais j’ai l’impression qu’elles regardent toutes le même endroit de mon anatomie. À petits pas, je cherche une douche libre, j’en vois une et plonge dessus. J’appuie sur le bouton qui me fait face et le jet s’abat sur moi. J’ai l’impression que l’eau crée un voile de pudeur sur moi, cela me rassure un tant soit peu.


Mais ce sentiment ne passe que trop rapidement. En effet, je vois un sourire se dessiner à mes côtés, un sourire de fierté et de réussite, un sourire que je connais très bien, le sourire de Gaby. Je suis exactement sous la douche mitoyenne de celle de Gaby. Mes yeux se noient dans les siens, elle domine la situation, elle le sait et en apprécie tout le piquant. Puis, je vois ses pupilles se baisser. J’ai l’impression de voir un rayon rouge longer mon corps. D’abord mes seins, puis mon nombril pour finir sur mon sexe. Gaby ne peut s’empêcher de passer sa langue sur ses lèvres, elle savoure…


Je commence à me frotter avec des gestes maladroits, tentant inutilement de faire comme si tout allait bien. Autour de moi, les autres filles semblent prendre leur douche, ce constat paraît naïf, mais il me rassure. Finalement, ce n’est pas si terrible que cela, enfin presque car Gaby se baisse pour ramasser son flacon de shampooing. Elle se baisse de telle manière que son visage est à quelques centimètres de mon sexe. J’ai l’impression que cette posture dure un temps interminable. Puis elle se redresse, dans ce mouvement, elle tend sa main vide, de telle manière qu’elle frôle « accidentellement » mon intimité. Cette sensation me fait frissonner.


Cette caresse furtive passe inaperçue et c’est tant mieux. Gaby me montre sa bouteille de shampooing et d’un coup de poignet, la fait pivoter pour me montrer l’autre face de celle-ci. Mes yeux s’ouvrent en grand, et je peux lire une étiquette collée dessus où il est écrit « Balle de match ». Je ne comprends pas tout de suite ce message et lorsqu’elle lit dans mon regard mon incompréhension, elle dit tout haut afin que tout le monde puisse l’entendre :



Sur cette remarque, toutes les filles détournent leur tête vers moi. Je suis désarçonnée, là, elle m’a bien eue. Et une fois de plus, elle a tout prévu. À présent, toutes les filles qui sont dans les douches ont vu ma nouvelle épilation, je lève la tête et regarde certaines de mes partenaires. Je vois bien qu’elles sont surprises car elles savent bien que je n’ai qu’un ticket de métro habituellement.


Et soudain, une autre chose me vient. Hier, on a eu un entraînement et par conséquent elles m’ont vue sous la douche et même si on ne se mate pas, c’est un détail qui se voit. Mes copines doivent se demander sûrement pourquoi j’ai fait cette coupe spéciale, et pourquoi aujourd’hui ?


Mon supplice s’arrête par un défilé de dos qui se tournent et les douches se poursuivent. Je tente de reprendre mes esprits et me laver plus ou moins normalement. Tout le temps de cette douche, je ne cesse de regarder autour de moi discrètement, la gêne toujours présente. Je tente vainement de me cacher en me tournant le plus possible vers le mur. Mais un regard omniprésent pèse sur moi, c’est bien sur celui de Gaby.


Peu à peu, les filles sortent, une à une ou en groupe, des douches et nous voilà toutes les deux, Gaby et moi. Depuis le début je n’ose pas quitter les douches, ni prendre la moindre initiative.


Les voix au sein du vestiaire se font plus rares, je me demande ce que pensent les filles du fait que je reste très longtemps sous les douches et pas seule. Soudain, Gaby me regarde et je reste bouche bée et stoïque. En effet, les yeux de Gaby sont impressionnants, brillants et perçants. Elle avance d’un grand pas vers moi et se rue littéralement sur ma bouche. Dans son élan, elle me projette contre le mur, nos embrassades se multiplient. Malgré cela je ne cesse de penser qu’une fille peut revenir dans la douche et nous surprendre. Je tente de la repousser ou plutôt je fais mine de le faire. Cette manœuvre me permet de caresser Gaby et elle répond à chacune de mes caresses par une autre caresse plus osée. Ce jeu nous entraîne à nous frotter l’une contre l’autre. Mes seins lourds se plaquent sur sa poitrine, nos bras se mélangent. Et surtout, je découvre une nouvelle sensation, son fin duvet caressant mon intimité lisse fait frémir mes jambes. Parfois, elle place sa jambe entre les miennes et love sa cuisse entre les miennes. Une de ses mains empoigne mes fesses et me rapproche encore d’elle. Nous sommes collées et l’on se masse comme cela, sans aucune retenue dorénavant. Quant à la moiteur des douches et de nos peaux humides, cela ne fait que nous rendre plus passionnées.


Ses premiers attouchements sur mon minou provoquent un soupir profond. Nul besoin de dire que je suis déjà dans un état d’excitation incroyable. Ma main serre son poignet mais en aucun cas pour la retenir. Gaby, d’un geste rapide, met un pied hors des douches, elle regarde dans la pièce d’à côté puis me dit :



Électrisée par sa voix et son aura, je l’accompagne dans le vestiaire qui en effet est vide. Nous fêtons ce fait par une nouvelle série de baisers embrasés. Je l’assois sur un banc et tète ses tétons fièrement dressés. Mais désireuse de l’explorer au plus profond de sa chair, je glisse vers son sexe qu’elle me présente les jambes écartées. Je titille ses petites lèvres doucement, presque timidement.


Au fil des lapements, je colle ma bouche contre son sexe, plus rien ne me retient et je la savoure follement. Parfois, je m’excite en me caressant simultanément et en observant le visage de Gaby se crisper de plaisir ou se mordiller la lèvre. Gaby appuie sur ses avant-bras et me guide vers le sol. Je m’allonge et elle se positionne de telle façon qu’elle a son sexe juste au-dessus de mon visage. Une fois de plus, elle a repris le contrôle de la situation. Avec ses mains, elle empoigne mes seins et joue avec, coinçant mes tétons entre son pouce et son majeur. L’odeur de sa chair inonde mes narines et ma langue la pénètre comme un simulacre de sexe.


Au fur et à mesure, elle s’allonge sur moi et nous entrons dans une posture proche d’un soixante-neuf. Nous rivalisons d’initiatives pour que l’autre prenne un plaisir immense, il s’agit presque d’un défi entre nous. Une fois de plus, je dois le dire, c’est Gaby qui semble prendre l’avantage. Elle me pénètre de un, deux puis jusqu’à trois doigts et sa main commence à imprimer un rythme diabolique, tout son bras s’active pour aller de plus en plus vite.


Poussée par une explosion montante en moi, je ne peux plus continuer à la lécher. Je me contente de me débattre, j’enfonce mes ongles sur ses épaules, puis tout tourne autour de moi. J’ai chaud, atrocement chaud, pourtant aucune transpiration ne survient. Je commence par hoqueter puis je pars dans un râle long et aigu, prise de fourmillements tout le long de mon corps. J’ai mal et cette douleur est tout de même divine, je n’en peux plus et j’en veux encore.

Vaincue par l’orgasme, je m’étale sur le sol, le souffle encore brouillon. Gaby frôle ma joue avec la paume de sa main et me regarde, amusée. Je reprends mes esprits accompagnée des baisers tendres de Gaby sur mon cou et mon visage. Nous sommes toutes les deux nues au milieu du vestiaire, oubliant presque que nous pouvons être surprises à tout moment et être interrompues.


Toutefois, un bruit non-identifié nous fait sursauter et nous rappelle que l’on peut être prises en flagrant délit. Nous sommes figées et inquiètes, Gaby a même le réflexe de prendre une serviette et de la poser sur moi, qui tente difficilement de me redresser.


Elle s’accroupit et me susurre :



Tout s’est passé vite, j’en ai encore les jambes engourdies, je me rhabille la tête dans les nuages. Pendant que nous nous rhabillons, on se jette des clins d’œil. Mes mains tremblent encore d’émotion. Finalement, nous voici habillées de nos tenues de clubs appropriées. Nous sommes redevenus les capitaines de nos équipes respectives.


Avant de sortir, Gaby attrape ma main et me dit :



En répondant cela, je la pousse doucement pour la faire réagir et pars en sursaut, le sac en bandoulière.


Gaby me poursuit et, une fois de plus, c’est la confrontation et nos caractères de conquérantes qui nous emmènent tout droit vers nos envies cachées…