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Le sauna libertin

Le sauna libertin… un lieu que j’ai découvert il y a quelques mois et où, pour moi, le rêve rejoint la réalité.

Je suis une femme de 36 ans, qui ai découvert les plaisirs de l’amour il y a cinq ans.

Je suis ronde et pas vraiment fière de l’être dans ma vie quotidienne, mais j’ai remarqué que les femmes rondes plaisent beaucoup aux hommes (et à certaines femmes) dans ce lieu. Je m’y sens donc vraiment à l’aise.

Quand j’arrive au vestiaire, je laisse mes vêtements dans la consigne, me revêts du peignoir blanc et je deviens une femme belle, à l’aise dans son corps et dans sa tête.

Plus de souci d’aucune sorte, juste se détendre et prendre le plaisir où il sera.

Avant tout une petite visite des lieux, rien que pour vous.

Les couloirs et les entrées sont parés de rideaux. À la première visite, on a l’impression d’être dans un petit labyrinthe.

Au départ, se trouvent les vestiaires des hommes et des femmes seuls (séparés bien sûr), une douche et les toilettes.

Ensuite, on entre dans le club proprement dit : lumière tamisée et musique d’ambiance.

On commence par une salle de restauration, lieu « neutre » où l’on se croise en peignoir. Les lampadaires sont rouges, les murs sont habillés de tableaux et de glaces. Le mobilier est composé de canapés et de petites tables basses, il y a aussi une fontaine d’eau fraîche, un frigo (toujours plein de boissons) surmonté d’une corbeille de fruits, un bar sur lequel se trouve une machine à café et un superbe bougeoir.

En face, la salle orientale, salle carrée où l’on n’aperçoit au premier abord que des rideaux. Si on les écarte et qu’on entre, on peut y découvrir un couple, un trio, voire plus selon les moments.

On continue d’avancer, nous voilà devant un couloir, partons sur notre droite : première porte à gauche, une salle privée (salle que l’on peut fermer de l’intérieur si on le souhaite), elle contient un large matelas surmonté d’une immense glace, au plafond un ventilateur.

Le deuxième lieu n’a pas de porte mais un rideau, c’est une salle vidéo où des films pornos sont diffusés (malheureusement sans le son).

Nous arrivons ensuite au hammam : salle carrelée où règne une vapeur chaude aux parfums épicés. Deux douches sont à notre disposition lorsque l’on en sort.

Au bout du couloir une autre salle privée avec un toit en pente, un petit recoin avec deux poufs et une table basse, de l’autre côté, une grille avec, derrière, un matelas à même le sol ; sur les murs un bas-relief représentant un corps de femme vêtue de vêtements de cuir et de menottes.

Revenons sur nos pas et remontons ce couloir, au fond à gauche, une salle privée plus grande que les précédentes avec un matelas qui couvre toute la surface. Deux petites cabines individuelles accolées sont munies d’un trou (à hauteur du bas-ventre) qui permet de voir ce qui se passe dans la salle, certains utilisent aussi ce trou pour y passer leur membre et l’offrir aux bouches gourmandes qui sont de l’autre côté du mur.

En face de cette salle, une petite pièce où se trouve une table de massage (huile disponible auprès de l’hôtesse).

Et enfin les trois derniers lieux : le sauna, petite salle toute en bois où l’on trouve un seau contenant de l’eau parfumée que l’on fait couler sur des pierres brûlantes ce qui dégage une vapeur sèche et très chaude.

Deux douches.

Et le jacuzzi, merveilleux bain tiède empli de bulles avec au mur une superbe fresque de jacuzzi oriental et une lumière tamisée rouge.

Vous connaissez les lieux.

Voici ce que j’y vis.

Je commence par prendre une douche tiède et je me plonge dans le jacuzzi, lieu de détente merveilleux où le corps n’a plus de poids, les bulles vous caressent, vous massent.

C’est le lieu où tout commence, à un moment ou un autre de l’après-midi, les gens présents dans le club passeront par là.

Aujourd’hui je suis venue en couple, avec un homme que je connais (ce n’est pas toujours le cas) ; dans le jacuzzi nous trouvons quelques couples enlacés deux par deux par-ci, par-là. Et deux groupes de six personnes où s’entremêlent les hommes et les femmes dans des caresses que l’on devine (car se passant sous la surface) et des baisers que l’on voit.

Nous entrons dans cette eau si agréable et nous nous enlaçons tendrement, moi assise sur le rebord immergé lui face à moi, nous sommes heureux de nous retrouver, nos mains glissent sur nos peaux lisses et douces. Nos lèvres se touchent, se reconnaissent, s’entrouvrent, nos langues se saluent et bientôt entrent dans un jeu langoureux qui nous emplit de bonheur.

Je ferme les yeux, mettant tous mes autres sens en éveil : l’ouïe qui me permet d’entendre les murmures parfois les cris des personnes nous entourant ; l’odorat, je connais cette odeur de chlore, mêlée au parfum de la peau de mon compagnon, je l’aime, elle me présage de telles douceurs et de tels plaisirs à venir ; le goût de sa salive. Et surtout, surtout le toucher, mes mains qui le caressent, mais aussi les siennes qui me font frissonner, elles commencent dans mon cou, descendent sur mes bras, dans mon dos, sur mes pieds, sur mes cuisses et remontent vers mon sexe, ouvert, tendu de désir.

Nos baisers continuent, nos corps glissent l’un contre l’autre et ses doigts me caressent, ouvrent mon sexe, trouvent mon clitoris, le caressent, le font rouler entre le pouce et l’index. Nos baisers se font plus profonds, plus intenses, le plaisir monte doucement en moi, ces doigts descendent un peu et viennent bouger à l’entrée de mon vagin, ils y pénètrent en douceur. Je soupire et me presse encore plus contre lui, ce sont maintenant de langoureux va-et-vient qui commencent, mon plaisir continue de monter, mes mains se pressent sur son dos.

Plus loin, j’entends une femme jouir, cela augmente mon plaisir, comme c’est bon, encore, encore, je prends ce plaisir, le vis, le ressens, suis dedans. Je suis le plaisir.

Il me prend dans ses bras et s’assoit sur le rebord qui surplombe l’eau, son sexe est au niveau de ma bouche, mes lèvres se posent dessus, l’effleurent, l’embrassent, s’entrouvrent et l’accueillent. Ma langue caresse ce sexe durci de désir, qui palpite doucement. Je le prends en bouche et fais des va-et-vient sur toute sa longueur. Je l’enfonce de plus en plus profondément dans ma bouche, puis dans ma gorge.

Les mains de mon amant viennent se poser sur ma tête, je l’entends qui soupire, qui gémit ; mon plaisir est différent de celui de tout à l’heure, mais il est tout aussi réel ; mes mains lui caressent le ventre, les cuisses et ma bouche continue sa succion.

Il me repousse doucement, il ne veut pas jouir maintenant. Il veut faire durer le plaisir et me dit :

• — Laisse-moi m’occuper de toi, assieds-toi.

C’est moi cette fois qui m’assois sur le rebord, sa bouche vient tout de suite se mettre entre mes jambes, elle vient embrasser mon clitoris, tout dur de plaisir et de désir. Il sait que j’aime ça et sait comment me faire jouir, il aspire sur mon bouton d’amour et ses doigts viennent me fouiller, un, puis deux, puis trois. Ils vont et viennent en moi en s’écartant les uns des autres, en m’ouvrant chaque fois un peu plus.

Son autre main vient caresser mon sein, le pincer doucement. J’aime, je gémis de plaisir. Ma main descend vers la sienne et la serre. Je la guide doucement vers mon anus. J’aime la double pénétration, il le sait, c’est un plaisir qu’il sait m’offrir.

Il sort ses doigts de la main droite de mon vagin pour que ma mouille s’écoule doucement vers mon anus. Il lubrifie ses doigts de la main gauche et en fait entrer un, comme c’est bon. La main droite vient reprendre sa place précédente dans mon vagin et un deuxième doigt vient rejoindre le premier dans mon anus. Je suis aux anges, ma respiration se fait plus rapide, mon bassin accompagne le mouvement, mes muscles se tendent les uns après les autres et je me mets à gémir, doucement, puis plus fort. Ses mains en moi, sa bouche qui m’aspire, je jouis, intensément.

Je me penche vers lui et descends dans l’eau. C’est chaud, c’est doux. Je me plaque contre lui, l’embrasse à pleine bouche, frotte mon bas-ventre contre le sien, serre mes bras autour de lui. Le plaisir continue en reprenant un cours plus lent, mon cœur reprend son rythme.

J’aime ces moments de douceur et de bien-être.

Il me dit qu’il a soif. Je lui propose d’aller au bar, il me répond que oui, on ira dans un instant. Mais nos caresses continuent. La mienne vient se poser sur son sexe et le masturbe doucement pendant que nous nous embrassons, puis je me colle de nouveau contre lui.

C’est mon sexe qui caresse le sien, j’aime sentir son gland sur mon clitoris, la force de son membre sur l’entrée de mon vagin. Il m’attire contre lui et je me mets à faire des mouvements de va-et-vient en montant et descendant contre lui, puis il me plaque contre le rebord intérieur et vient me prendre violemment. Que c’est bon, ce sexe qui pénètre en moi sur toute sa longueur, qui vient taper au fond de mes entrailles, tous mes nerfs sont à vifs et nos corps se tendent de plus en plus.

• — Laisse-moi venir en toi, me dit-il à l’oreille.
• — Oui, lui répondis-je dans un souffle, viens avec moi.

Ses coups de reins s’accélèrent et le plaisir nous emporte l’un et l’autre dans sa spirale.

Nos corps se relâchent doucement, je viens poser ma tête contre son épaule et nous restons comme cela, enlacés, son sexe toujours dans le mien pour reprendre lentement pied dans la réalité.

Cette fois nous avons tous les deux soif, nous sortons du jacuzzi et allons prendre une douche. Nous nous savonnons mutuellement, puis enfilons nos peignoirs et allons au bar.

Je lui sers un verre de coca et prends un chocolat chaud que nous accompagnons tous les deux d’une banane. Nous prenons place sur une banquette, l’un près de l’autre. J’aime laisser courir doucement ma main sur sa jambe.

Un couple discute sur notre droite. Un trio prend place en face de nous, j’observe cet homme qui doit avoir mon âge et qui se sent parfaitement à l’aise dans ce lieu, il est assis les bras posés de chaque côté sur le dossier de la banquette, une femme brune à ses côtés. L’autre homme est en face, de l’autre côté de la table basse et pourtant à leurs propos (ils parlent de différents clubs, je ne comprends pas tout mais saisis des bribes de phrases, ils parlent d’Ibiza) je comprends que le mari est celui qui est en retrait.

Nous regardons l’heure (la seule pendule se trouve en effet en face de nous), il nous reste encore du temps, tout va bien. On profite un peu de la musique, Shakira, j’aime cette femme si sensuelle et appétissante.

Nous nous levons et allons dans la salle orientale.

Un couple en face de nous, un autre sur la droite mais le moment est calme, nous nous installons à gauche.

Le couple le plus près de nous est enlacé et parle doucement en faisant de l’humour.

Je m’allonge sur le dos sur les peignoirs et mon amant vient se mettre à mes côtés. Il me caresse doucement le ventre et les seins.

Nous sourions à la blague de nos voisins qui ne tardent pas à se lever et partir.

Nous voyons plus loin l’autre couple, l’homme nous tourne le dos, à quatre pattes, il lèche la femme qui est sur le dos, un autre homme est à ses côtés qui regarde.

Mon partenaire vient se placer entre mes cuisses et pose sa bouche sur mon sexe.

La présence des autres est excitante, la femme gémit doucement. Il met un doigt dans mon vagin, puis deux et trois et commence les va-et-vient. Le plaisir monte rapidement, à nos côtés la femme est prise fortement par un homme. On entend le claquement des fesses contre le ventre et ses gémissements plus intenses, mon plaisir s’intensifie.

Un autre doigt vient rejoindre les autres en moi, trouve sa place. Je bascule mon bassin pour m’ouvrir encore plus, ses doigts bougent en moi, entrent plus profond, c’est bon, c’est fort. Le dernier doigt force un peu mais entre.

J’ouvre les yeux et aperçois la femme, à genoux, sodomisée et en train de sucer l’autre homme.

Mon plaisir éclate. Fort. Je crie. Cette main en moi, que c’est bon !

Je me calme un peu, il ressort sa main et vient me mettre son sexe sous le nez, je le prends goulûment, l’aspire, le pompe, il gémit doucement.

Puis il vient se placer sur le dos, je me mets à quatre pattes et reprends son sexe en bouche, il est long, dur, palpitant, j’aime ça. Je fais des va-et-vient de plus en plus rapides, de plus en plus amples, ses cuisses se tendent, ses mains viennent se poser sur ma tête et imposent le rythme en enfonçant bien le gland au fond de ma gorge, il dit que c’est bon et se met à respirer fort et bruyamment. Puis jouit lentement dans ma bouche, je l’avale, le savoure puis le laisse se reposer.

Je n’ai pas changé de position, ce qui fait que j’ai les fesses tournées vers les arrivants.

Ce que j’espérais ne met pas longtemps à arriver, un homme vient s’asseoir près de moi (je l’entends sans le voir) et il me caresse les fesses. Je bouge lentement mon cul pour lui signifier que je suis d’accord, ses doigts passent sur mon sexe, le caressent sans pour autant le pénétrer.

Ouvrant les yeux, je vois qu’un autre homme est debout près de moi, de l’autre côté, je viens prendre son sexe dans ma bouche.

J’aime ces situations où je ne regarde même pas le visage de ces hommes, ils ne sont là que pour me donner du plaisir.

Je tends ma main gauche vers mon amant pour lui signaler que je compte sur sa présence et que malgré les autres c’est avec lui que je suis. Nos mains se serrent l’une contre l’autre. Maintenant ce n’est plus une main qui me caresse, mais un sexe, malheureusement sans vigueur.

L’homme que j’avais en bouche est parti, mais un autre le remplace aussitôt, un sexe plus vigoureux, assez fin mais long. L’homme derrière moi essaie une pénétration mais bande mou, dommage. Il se frotte contre moi mais me laisse sur ma faim. Heureusement, il renonce et part.

Une accalmie, j’échange quelques mots avec mon amant en lui demandant si l’homme qui a essayé de me prendre en levrette était âgé, il me dit que oui et je comprends mieux les choses.

Il me dit que l’autre par contre est jeune et qu’en fait il est toujours là. Ce dernier met un préservatif et vient se placer derrière moi, son sexe qui était en belle érection, après la fellation que je lui avais faite, vient se frotter à mon clitoris. Il me prend par les hanches et me pénètre enfin, que c’est bon !

Je lèche la main de mon partenaire, prends un puis deux doigts dans ma bouche et les suce pendant que je sens des doigts approcher de mon anus.

Les va-et-vient dans mon sexe dégoulinant de plaisir, les doigts dans ma bouche, les autres dans mon anus, c’est bon, délicieux, encore, encore. Mais il se retire et cette fois me sodomise, son sexe est fin, il entre sans problème, c’est doux. Et il vient bien à fond, il tape fort contre mes fesses, le plaisir monte, monte et je jouis en criant une fois encore.

Il vient s’allonger sur le matelas plaçant son sexe devant mon visage, il est maintenant à côté de mon amant et je pose une main sur chacun de leurs sexes, je les caresse au même rythme, puis reprends en bouche le sexe du jeune homme qui palpite, ma main se joint à mes lèvres et j’accélère le mouvement, ses abdos se contractent, sa main vient sur ma tête et il me dit :

• — Oui, oui encore… ça monte…

Je recule ma tête, continue le mouvement avec ma main et lui lèche le gland avec ma langue. Son sperme arrive par salves et coule sur son ventre. Il est heureux, il a un sourire sur les lèvres. Mon amant a le même sur les siennes. Tout va bien.

Nous nous relevons, le jeune homme nous remercie et nous allons tous à la douche.

Il est malheureusement l’heure de partir.

Mais je reviendrai, c’est sûr !