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08/11/06
Résumé:  Pas facile de cueillir le cynorhodon sans se blesser, impossible de résister à celle qui sait comment guérir ces blessures. Et quelques autres choses encore...
Critères:  fh inconnu campagne amour volupté cérébral voir fmast fellation cunnilingu pénétratio aliments
Auteur : Olaf      Envoi mini-message
Cynorhodon

Je confesse avoir abusé du « gratte-cul » dans ma jeunesse, pour embêter les filles. Pas méchamment, juste lourdement, mais c’était une tradition tellement bien ancrée dans mon village que je ne pouvais pas y faillir. À l’époque, j’étais loin d’imaginer qu’il allait revenir en force dans ma vie trente ans plus tard. Et qu’entre les doigts d’une femme habile, le cynorhodon pouvait se transformer en redoutable instrument de plaisir.


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Tout remonte au jour où ma femme m’a quitté pour un autre type. Après quelques semaines de rage et de larmes, j’ai sorti la tête de l’eau et j’ai décidé de changer de vie, aucun enfant ne me retenant là où j’étais. J’ai donc commencé par retourner régulièrement dans la maison de campagne héritée de mes parents.

Les souvenirs aidant, je me suis même mis à la recherche d’une ancienne flamme, dans l’espoir de trouver consolation sur son épaule. Elle m’a invité à passer une soirée avec elle, m’a gentiment écouté me plaindre, puis m’a refilé ses chinchillas. Elle ne pouvait pas m’offrir plus, parce qu’elle venait de commencer quelque chose de très beau avec un homme formidable et voulait s’appliquer à rester un peu fidèle. Elle tint néanmoins à me faire profiter de ses petites bêtes qui l’avaient soutenue pendant de longs mois de galère.


C’est vrai que c’est patient, un chinchilla. Et très écoutant. Son seul défaut, c’est qu’il ne synthétise pas la vitamine C. Il faut donc lui en fournir régulièrement, sous forme de légumes et de fruits. Voilà pourquoi, aux premières gelées de l’automne, je m’adonne à la cueillette du cynorhodon, une vraie bombe à vitamine C dont mes chinchillas raffolent pendant l’hiver.

Malheureusement, le « gratte-cul » pousse sur l’églantier sauvage, recouvert d’épines assez vicieuses, comme la plupart des rosiers d’ornement. On a donc avantage à connaître les buissons où les fruits sont gros et les branches peu serrées, si on veut arriver à les récolter sans dommage.


C’est pour cela que presque plus personne ne s’intéresse au cynorhodon, sauf quelques illuminés buveurs de tisanes, faiseurs de confitures ou propriétaires de chinchillas. Autant dire que sa cueillette est une activité assez solitaire. Justement, ça me convient, car je suis devenu plus sauvage depuis que ma femme m’a lâché.

Même si je ne me refuse pas quelques menus plaisirs lorsque l’occasion se présente.

Rares occasions, néanmoins, dans le patelin où je vis.

Tellement rares que sans le soutien actif de la providence, ma rencontre avec Patricia n’aurait jamais pu avoir lieu.


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Je ne l’avais jamais vue auparavant. Son chien non plus. Elle ne semblait pas bien connaître la région, car elle passa une première fois près de moi, puis revint dans l’autre sens peu après, pour finalement repasser, comme si elle hésitait sur la direction à prendre. À la voir déambuler de la sorte, j’ai pensé qu’elle était en visite chez des amis. J’allai lui demander si elle avait besoin d’aide, quand elle m’interpella en premier.



Là, j’ai failli lâcher ma récolte. Ils sont pratiquement tous morts, ceux qui savaient soigner les griffures d’églantier. D’ailleurs, aujourd’hui, si on en parlait à haute voix, on passerait pour un pervers. Il faut avoir eu un grand-père un peu sorcier pour connaître ces balivernes.



Elle est donc Patricia, la petite fille du Gaston. En la regardant mieux, je constate qu’il y a bien un air de famille. Plutôt avec sa grand-mère Berthe, d’ailleurs. Petite, avec les mêmes yeux pétillants dans un joli visage ovale, de longs cheveux châtain clair tirés en queue de cheval. Le reste n’est pas visible sous ses habits trop amples. Mais elle semble déborder de vie et d’énergie, ce qui donne envie de mieux la connaître. Va pour une visite, dès que mon sac sera plein.


D’ailleurs sa remarque m’intrigue. Cynorhodon signifie rose des chiens, à cause du pouvoir qu’on lui attribuait de prévenir de la rage. À l’inverse, on s’est mis à croire que la salive des chiens pouvait guérir les blessures causées par la plante. C’est du moins ce que dit la version officielle. Car la méthode vraiment efficace, celle que m’a transmise mon grand-père dès que j’ai été en âge de comprendre, exige l’application de sécrétions beaucoup plus raffinées, et provenant de lèvres plus douces et plus agréables à frôler de ses mains écorchées.


Etait-ce bien ce à quoi la jeune femme pensait ? Pas impossible, Gaston était un sacré gaillard, et sa Berthe avait dû fermer les yeux plus d’une fois sur ses aventures. Tel grand-père, telle petite-fille ?

Je regarde la jeune femme s’éloigner avec sa bête à poils. Elle se retourne pour me mettre en garde contre l’orage qui menace et me conseiller de finir rapidement ma cueillette, puis disparaît derrière la haie où je me préparais à aller continuer ma cueillette.


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Touché-coulé, son apparition est déjà gravée dans mes pensées, ses moindres mots tournent dans ma tête, sa manière directe de m’aborder puis de m’inviter m’intrigue. J’en oublie de suivre son conseil, et une heure plus tard, l’orage me tombe dessus. Mes habits sont trempés en quelques minutes. Vue l’heure avancée, je n’ai plus le temps d’aller me changer chez moi. Il ne me reste plus qu’à chercher refuge chez Patricia en espérant qu’elle me pardonne d’apparaître ainsi, dégoulinant et transi.


En fait, elle devait s’attendre à une telle mésaventure. Ma mine de chien mouillé la fait rire aux éclats. Elle a revêtu une sorte de boubou bigarré qui me cache ses formes, tout en laissant découvrir de très jolies épaules, sur lesquelles ne semble s’appuyer aucune bretelle de soutien-gorge. Elle a défait sa queue de cheval, et ses cheveux tombent de chaque côté de son visage. La jeune femme qui m’invite à la suivre au sec et au chaud est simplement ravissante.


Sa maison est exactement comme je l’imaginais. Sauf qu’à part les meubles de ses grands-parents, toute la décoration est exotique. Je ne sais pas depuis combien de temps elle est revenue dans le coin, ni où elle a vécu ces dernières années, mais elle a réussi à faire de cette vieille bicoque un ravissant havre de paix, en mélangeant antique artisanat local et objets plus récents, africains pour la plupart.


Le contraste est saisissant. Passé l’étonnement de la découverte, je me sens immédiatement à l’aise dans cet espace. Le naturel de Patricia fait le reste. Elle me propose de m’installer près de la cheminée où brûle un superbe feu de bois, pour sécher mes habits et commencer à apprêter mes cynorhodons, en enlevant les graines couvertes de poils urticants qui garnissent l’intérieur des fruits mûrs.



Elle vient alors vers moi, tout près de moi, et pose ses mains sur ma poitrine, qu’elle effleure du bout des doigts.



Mutine, elle s’approche alors encore un peu plus. Je sens la chaleur de son corps à travers son vêtement. En une fraction de seconde, sa manœuvre porte ses fruits, je ne peux cacher à quel point elle me fait bander. Elle sait exactement ce qu’elle provoque et vient se serrer contre moi. Plus exactement, elle glisse sa cuisse entre les miennes et frotte doucement la bosse qui vient de se former.



Elle entoure ma taille de ses bras et se blottit contre moi. Je ne résiste pas à l’envie de m’emparer de ses fesses. Elle me laisse partir à la découverte, écartant légèrement les jambes. Puis elle lève son visage vers moi et m’offre ses lèvres pour un premier baiser, sublime de douceur et d’intensité.

Surpris et émus par ce qui se passe entre nous, nous restons longuement enlacés. Puis elle se dégage sans hâte et retourne à ses champignons, me laissant seul avec mes palpitations et mes cynorhodons.


Je réalise alors que le chien n’est pas là. Elle m’apprend que c’est celui d’une copine, qu’elle prend avec elle en promenade à travers la campagne. Mais que si elle décide de s’installer définitivement dans le coin, elle aimerait bien en avoir un aussi. Donc sa vie est à un tournant, un peu comme la mienne.


Une fois le repas prêt, nous retournons vers la cheminée pour manger son frichti. Un délice, agréablement accompagné de thé blanc de Chine. La combinaison est inusitée, mais très réussie.

La discussion s’engage, détendue, animée. D’autant plus spontanée que Patricia n’arrête pas de me bousculer et de se moquer des travers qu’elle découvre chez moi au gré de mes anecdotes. Visiblement je ne la laisse pas indifférente. J’essaie d’en savoir un peu plus sur elle, mais elle semble vouloir éviter certaines questions et rester discrète sur ce qu’elle fait dans la vie.

Elle est en revanche intarissable sur ce qu’elle a découvert de la maison, du village et de ses habitants, depuis qu’elle y séjourne. Je réalise qu’elle est en train de retaper son pied-à-terre depuis près de trois mois, sans que je l’aie remarquée. Elle semble de son côté connaître beaucoup de choses sur moi. Notre rencontre pourrait ne pas avoir été tout à fait fortuite.


Nous papotons comme de vieux amis, ce qui ne fait qu’attiser mon envie d’elle. Cette fille commence sérieusement à m’attirer, à me fasciner même. Chaque fois qu’elle pose sa main sur moi, comme par inadvertance, je ressens une décharge électrique jusqu’au fond de mon ventre. J’ai des fourmillements dans les mains tellement j’ai envie de la prendre contre moi et recommencer à la caresser. Elle sait parfaitement l’effet qu’elle me fait, mais ne semble pas trop pressée. Peut-être est elle simplement sûre de ce qu’elle peut obtenir de moi.


Le moment vient enfin où l’envie lui prend de m’accorder une nouvelle pause câlins, juste après un petit sorbet au gingembre qu’elle a trouvé le temps de préparer en m’attendant. Tout en me régalant de ses lèvres et de sa petite langue qui fouille avidement ma bouche, je peux découvrir enfin son corps à pleines mains. J’ai envie de me rouler par terre avec elle, de la caresser partout, de la lécher sans relâche, jusqu’à ce que jouissance s’en suive. Je bande dur dans mon pantalon, ce qu’elle semble apprécier si j’en crois les caresses expertes dont elle gratifie ma tige.


Mais à nouveau, elle m’échappe. D’un mouvement des reins elle se relève et m’abandonne en désir d’elle, pour aller chercher la théière ou une autre chose importante à ses yeux. Elle reprend notre conversation depuis le fond de la cuisine. Nous en arrivons au chapitre des secrets de famille. C’est là qu’une phrase malheureuse m’échappe.



Elle pose la boîte de thé qu’elle tenait entre ses mains et s’approche de moi, le regard sombre, visiblement blessée. Quel naze je suis !



Elle m’entraîne dans un escalier très raide qui monte au premier. Nous traversons un petit couloir, puis entrons dans une chambre à coucher entièrement en bois. Contrairement au reste de l’étage, la pièce est agréablement chauffée par un vieux fourneau sur lequel sèchent une multitude de cynorhodons déjà vidés de leurs graines. De toute évidence, je ne suis pas seul à connaître les bons coins.



Elle me fait passer par une porte basse, cachée par des tentures, qui mène à une soupente. L’endroit est resté dans l’état où il devait être il y a déjà plus de soixante-cinq ans.



La voix de Patricia change en me racontant ces bribes d’histoires de famille. Je la prends dans mes bras et la caresse avec toute la tendresse que ses confidences et l’endroit m’inspirent. Je suis en train de craquer complètement pour cette fille.


Elle s’offre sans retenue, se coule contre moi en me rendant mes baisers, palpant mon excitation à travers mon pantalon, cherchant ma peau sous la chemise. Puis elle prend ma main, la pose sur ses seins et me pousse à les malaxer fortement, comme pour apaiser ses pointes raidies, à cause du froid, sûrement, et peut-être aussi un peu du désir que je lui inspire.


Son geste ravive les griffures que les épines d’églantiers m’ont infligées, et je ne peux retenir un mouvement de recul. Réalisant ce que sa maladresse provoque, elle soulève un pan de sa robe, glisse une main entre ses jambes et commence à se caresser. Juste assez longtemps pour me laisser découvrir qu’elle est complètement nue et admirer au passage sa toison soigneusement apprêtée. Déjà, elle laisse retomber le rideau de tissu, prend ma main écorchée et l’enduit de ses humeurs de femme qui mouillent ses doigts. L’effet de ce baume d’amour est immédiat. Sur mes blessures d’abord, qui font soudain beaucoup moins mal, puis sur ma queue, à nouveau étranglée par le manque de place.


Sans un mot, elle m’invite alors à retourner dans la chambre chauffée et à m’asseoir sur le lit. Un peu inhibé par le poids des souvenirs, je reste là, les mains posées sur mes genoux, sans oser me précipiter sur elle comme j’en ai en fait envie. Elle se tient debout devant moi, prenant tout son temps pour me dévisager, avec l’air d’une petite fille gourmande qui hésite entre deux cadeaux.

Soudain, d’un ravissant mouvement du torse, elle fait glisser le boubou de ses épaules et m’apparaît d’un coup complètement nue. Son corps est superbe, harmonieux, plein et creux juste où j’aime le voir, rond à souhait où mettre les mains et la bouche. Comment est-ce possible qu’une telle merveille souhaite se jeter dans mes bras ?


J’ai à peine le temps de me remettre du choc qu’elle s’avance vers moi, très lentement, puis après un bref instant de réflexion, lève sa jambe droite et vient la poser sur mon épaule. Jamais aucune femme ne s’est offerte à moi de la sorte. Ce mouvement réveille en moi des émotions indéfinissables. Tout au fond de mon être, inconsciemment, je connais le sens de ce geste. Le résultat ne se fait pas attendre, je suis complètement ravagé par ce qu’elle vient de faire, incapable de résister à la violence érotique de cet appel au sexe et à l’amour.


Ma bouche et mon nez se trouvent d’un coup à quelques centimètres de sa chatte, ses parfums intimes me saoulent à la seconde où ils entrent en moi. Au moment où elle pose ses mains sur mon visage pour m’attirer contre elle, je tends la langue et la plonge dans sa fente humide et entrouverte. Elle guide mon exploration par ses gémissements et m’encourage à ne plus m’arrêter. Avec une habileté et une souplesse incroyables, elle arrive à rester en équilibre sur une jambe, malgré mes coups de langue de plus en plus précis sur sa fente et sa petite tige. Je la soutiens comme je peux en plaçant mes mains sous ses fesses. Elle se repose sur moi, concentrée sur le plaisir qui monte en elle. Ma langue tournoie sur ses fines lèvres, je la pénètre aussi profondément que possible, je la suce, la tète avidement, bois la mouille qui coule de son puits.

Il n’en faut pas beaucoup plus pour que ses jambes commencent à faiblir. Elle se fait plus lourde, je la retiens à bout de bras jusqu’à ce que j’arrive à achever ce que je viens de commencer.

Enfin, son ventre se crispe, elle bascule sa tête en arrière et dans un grand soupir se laisse submerger par l’orgasme, me gratifiant d’un petit jet de ses philtres d’amour.


Je la laisse glisser le long de mon ventre et la repose sur mes cuisses. Elle se laisse faire, inerte, se délectant de chaque spasme qui parcourt encore son ventre. Je l’allonge alors sur le lit, et pose ma bouche sur ses lèvres entrouvertes. Elle sort immédiatement de sa torpeur et m’embrasse avec fougue, tout en se mettant fébrilement à me déshabiller. Une fois arrivée à ses fins, elle me serre de toutes ses forces contre elle. Je sens ses seins dardés contre ma poitrine, la chaleur de ses cuisses entre les miennes, ses mains qui me caressent partout où elles peuvent s’emparer de moi. Elle tend son ventre à la recherche de mon sexe, tout en continuant à m’embrasser passionnément.


Sans m’accorder de répit, elle saisit mon membre dressé et commence à le caresser. Je ne peux retenir un grognement de plaisir, et me couche sur le dos pour lui donner tout loisir de jouer avec ma queue. Après quelques douceurs du bout des doigts, elle se décide à y poser les lèvres, s’amuse à m’agacer de la pointe de la langue. Je sens déjà des vagues de plaisir me parcourir. Il y a si longtemps que je n’ai plus connu pareille félicité…


Elle prend son temps pour s’occuper de ma tige. Puis, me sentant bien à point, elle se lève et va chercher un des cynorhodons en train de sécher sur le fourneau. Elle mâche longuement le fruit, tout en regardant mon sexe palpiter d’impatience. Elle crache dans ses doigts la pulpe mélangée à sa salive et s’en enduit les pointes des seins en venant me rejoindre dans le lit. Ses mamelons prennent une ravissante teinte orangée.


Après quelques instants, le jus acide de la plante faisant effet, ils se dressent encore plus, enflés et durs. Patricia ferme les yeux, en proie probablement à une intense sensation de brûlure au bout de ses seins. Je me redresse et approche délicatement mes lèvres de ses tétons pour laper la bouillie astringente. Elle semble apprécier le contact apaisant et me tend ses seins en soupirant de plaisir. Une fois que ses aréoles ont retrouvé leur couleur naturelle, je pose mes lèvres enduites de cynorhodon sur sa bouche. Elle suce un peu de ma salive, s’empare de la pulpe qui reste sur ma langue et, sans plus attendre, plonge à nouveau sur mon sexe raide bandé.

Elle lèche le bout de mon gland avec application, me faisant à mon tour subir le traitement offert à ses mamelons. En attendant que le jus commence à agir et augmente encore mon érection, elle file chercher une petite graine tombée sur le fourneau, la glisse entre ses lèvres, puis revient sur moi et me reprend en bouche. D’un habile mouvement de la langue, elle place alors la graine poilue juste sur mon méat dilaté par l’excitation et la fait pénétrer aussi loin qu’elle arrive à l’enfoncer.


Au début, je m’étonne de ne rien percevoir d’autre que l’infime et assez agréable tension du corps étranger contre mes parois intimes. Mais je ne m’y trompe pas, Patricia a cessé ses caresses, ce qui laisse présager du pire. Pourtant, seul le contraste entre la chaleur de sa bouche et la fraîcheur de l’air ambiant provoque une étrange sensation sur mes muqueuses à vif. Sinon, toujours rien…


Puis d’un coup, tout se précipite comme si toutes les forges de l’enfer s’étaient allumées en même temps. En une fraction de seconde, mon ventre se transforme en marmite à vapeur, prête à laisser échapper son contenu dans une explosion cataclysmique. Un gigantesque incendie brûle mes entrailles, mon membre est torturé par un fer rougi au feu. Je me mets à bander à la limite du supportable.

Même si cette invraisemblable sensation est délicieusement excitante, je commence à craindre le pire pour ma virilité. Une impérieuse envie de me libérer s’empare de moi, je suis incapable de penser à autre chose, de faire autre chose que chercher à expulser tout ce qui bouillonne au fond de moi.

Pourtant, je crains déjà de ne plus en être capable. Non pas que la petite graine enfoncée dans ma tige représente un réel obstacle. Mais j’ai peur de l’insupportable irritation du poil à gratter qui fait démesurément enfler ma queue et rend probablement tout apaisement impossible avant longtemps.


Je n’ose pas regarder mon ventre, mais je suis persuadé d’être affublé d’un membre démesuré, prêt à exploser au moindre frôlement. Je me suis laissé aller entre les bras d’une sorcière et je vais le payer cher. Je me vois déjà errant de par le monde, précédé d’une douloureuse et permanente érection, qu’aucune drogue n’arriverait plus à réduire.


Mon esprit est embrumé par l’excitation. Seul l’espoir de pouvoir enfin plonger mon membre dans son délicat conduit d’amour me pousse encore à réagir. Si quelque chose peut encore me sauver d’un incoercible priapisme, c’est bien le baume des sécrétions intimes de Patricia sur ma muqueuse à vif, comme tout à l’heure sur mes mains.


Je m’empare de ses hanches comme un nageur en péril s’accroche à une bouée providentielle et je lance mon membre à la recherche de sa fente salvatrice. Magnanime, elle approche son bassin de mon sexe dilaté et me laisse pénétrer d’un coup de reins en elle. C’est peu dire que le soulagement qu’elle m’offre ainsi me fait perdre la raison. J’oublie tout ce qui n’est pas va-et-vient dans le tréfonds de son ventre. Je ne peux plus réfréner mes mouvements et me mets à la baiser comme un damné.


Peu à peu la douleur de la lave en fusion s’estompe, et je retrouve un semblant de sensibilité dans mon membre. Juste assez pour sentir les premiers spasmes de jouissance monter en moi, puis le soudain déferlement d’un orgasme titanesque.


D’un coup mon sperme fuse à travers mon membre encore obstrué par la graine de cynorhodon. Je sens le canal se distendre, le jus de mes boules dilater mon piston. La tension augmente jusqu’à ce que l’obstacle cède enfin et qu’une première vague aille inonder le vagin de la belle. Après elle, une autre, puis une autre, et une autre encore. Les épaisses giclées se succèdent avec régularité, plus rien ne retient tout le foutre que les jeux de séduction de Patricia m’ont fait accumuler depuis le début de l’après-midi. Je me répands en elle à mon grand soulagement, même si cela ne diminue en rien mon excitation.


Après un long moment où je flotte béatement sur les vagues de mon plaisir, elle bouge un peu contre mon ventre. Je bande encore si fort que cela ne suffit pas à me faire sortir d’elle. Elle sourit, visiblement heureuse de m’avoir mis dans un tel état. Puis elle se redresse, m’obligeant à sortir de sa chatte dégoulinante. Rapidement, elle vient s’allonger contre moi, sur le dos, comme pour garder mon jus en elle.



Hein, quoi, qu’est-ce qu’elle dit ? Rien de tel qu’une remarque de ce genre pour me remettre les pieds sur terre. Je réalise d’un coup ce qui vient de se passer, elle, moi, mon sperme… dans sa chatte… sans protection.



Elle sent que mon cœur commence à battre la chamade, et me regarde pleine de compassion.



Elle me regarde avec beaucoup de tendresse, malgré l’agacement que ma réaction a dû faire monter en elle. Sous ses dehors rassurants, je sens toutefois que sa volonté est implacable, aucun argument ne la détournera du chemin qu’elle s’est tracé. De toute évidence, je suis l’acteur d’un projet pour lequel je n’ai rien à dire. Un projet de femme indépendante. Ça craint…



Piquée au vif, elle se met à genoux et me fusille du regard. Ses seins tressaillent et leurs pointes se dressent sous le coup de l’émotion. Mon ventre y répond en une fraction de seconde, ce qu’elle remarque évidemment avant que j’aie le temps de me tourner. Elle sourit, narquoise.



Toutefois, l’incongruité de la situation me rattrape. Me voilà potentiellement père d’un enfant auquel je n’avais jamais songé, avec une femme que j’apprécie, que je désire presque instinctivement et qui me plaît énormément, certes, mais qui n’en est pas moins une inconnue.


Elle me regarde débander, puis vient caresser ma queue du bout des doigts, pensive. Soudain elle semble prendre une décision, pose sa tête sur mon ventre et s’allonge confortablement sous les draps avant de commencer à me parler.



Elle revient se blottir entre mes bras. Nous reprenons nos caresses, nous découvrant encore un peu plus, sans hâte. J’ai une grosse boule de bonheur dans le cœur, et une autre, d’angoisse, dans l’estomac, mais de moins en moins grosse. Son désir de moi me rassure, me redonne envie d’elle, envie de plonger en elle, de l’aimer, tout simplement.


Mon sexe se dresse fièrement contre son ventre. Elle me prend entre ses doigts et me guide vers l’entrée de sa chatte. Tout doucement je me laisse glisser en elle. À nouveau le désir monte, moins brutal que tout à l’heure mais pas moins impérieux. Mon ventre est déjà prêt à lâcher ma semence. Elle me serre fortement en elle, sans bouger, pour me laisser libre de choisir. Je pose mes mains sur ses hanches et l’attire contre moi. Quelques coups de reins m’amènent au bord de l’explosion. Elle le sent, mais ne prend aucune initiative pour me faire basculer. Je me délecte un instant de cet équilibre instable, puis m’enfonce entièrement dans son ventre.



Ces mots d’amour ouvrent quelque chose au fond de moi. Ce que je ressens est si fort, fait d’un mélange d’abandon de moi, de désir pour cette femme si séduisante, de crainte de ce que nous sommes en train de faire, et surtout de reconnaissance pour me permettre de toucher ainsi à l’essence de la vie. Au moment où ma première giclée traverse mon sexe, je plonge de toutes mes forces en elle, et me vide à l’orée de sa matrice.


Nous restons longuement soudés, immobiles. Avant de sombrer dans le sommeil, je trouve juste encore la force de lui demander où elle a appris ce geste qui m’a tant troublé, de poser sa cuisse sur l’épaule d’un homme.



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Le lendemain matin, je me réveille serré contre Patricia. Trois choses traversent alors mon esprit encore embrumé. D’abord, que j’ai passé toute la nuit contre elle. Une grande première pour moi qui préfère dormir en solitaire. Ensuite, que son corps s’imbrique si parfaitement dans le mien que je peux la serrer entre mes bras et la caresser sans enfoncer mes coudes dans une délicate partie de son anatomie. Enfin que l’odeur de sa peau me fait craquer.


L’effet de ces trois petits bonheurs est immédiat, ma queue se tend et vient reprendre place contre ses fesses. Elle m’accueille d’un léger mouvement du bassin et me laisse m’enfoncer en elle. Mon membre dressé retrouve sans hésitation le chemin de son intimité.

Je sais qu’elle doit se lever tôt, mais je veux lui offrir encore un peu de moi avant qu’elle ne parte. Doucement, j’écarte ses petites lèvres de mon gland déjà mouillé et sans hésiter reprends ma place au fond de son ventre. Elle me sent très impatient et pour me rejoindre plus vite dans mon plaisir, glisse sa main contre sa chatte et commence à se caresser. Rapidement nous ne maîtrisons plus les mouvements de nos corps. Je m’enfonce sans retenue en elle, prêt à lui offrir les dernières gouttes de semence qui restent en moi. L’imminence de ma jouissance l’excite et précipite son propre orgasme. Nous explosons au même moment, mes mains sur son ventre, comme pour contenir les vagues de plaisir qui la traversent.

Ou pour protéger le fruit de nos amours, si c’est ce que le destin nous réserve…


Je